Sexualité féminine : s’autoriser à lâcher prise…
Avec Jessica Pirbay

Jessica Pirbay est sexothérapeute et coach en sexualité. Formée en France et aux Etats-Unis, elle propose des accompagnements pour les femmes, les hommes et les couples. 

Ses programmes destinés aux femmes ont pour but de leur apprendre à lâcher prise, à s’épanouir et à être initiatrices de leur plaisir… Et même d’apprendre des techniques qui rendent les hommes accros !

Fanny Huleux l’a interrogée sur la sexualité et le plaisir féminins dans un live que vous pouvez (re)voir en fin d’article.

 

Lâcher prise

 

De nombreuses femmes sont dans le mental plutôt que dans le corps lors des rapports sexuels, or, pour vivre une sexualité épanouie, il est nécessaire de lâcher prise. 

Pour réussir à le faire, il faut de se poser la question de savoir ce que signifie pour soi le fait de lâcher prise (nous avons toutes une approche différente de ce concept), de comprendre ses blocages inconscients et de sortir de la peur du jugement.

 

Deux points sont essentiels :

 

  1. Il faut se sentir en sécurité avec son corps, l’aimer, le respecter… et se sentir aimée et respectée par son partenaire, se sentir en sécurité avec lui.
  2. Il faut également se connaître, connaître son corps et la façon dont il prend du plaisir.

 

Les blocages :

 

Ils sont liés à l’éducation (on apprend aux petites filles à être sages et on leur apprend la peur et le dégoût de la sexualité ; on dit, par exemple, aux petites filles que se masturber est sale. Il y a un travail de déconditionnement à faire) et aux traumas (par exemple, une petite fille lavée de façon brutale par sa maman va voir son corps se mettre en défense, ce qui créera des blocages dans la sexualité, parce qu’il existe une mémoire du corps). Les blocages peuvent être également liés aux expériences passées avec des partenaires qui ne sont pas montrés respectueux.

Ces blocages sont courants : il ne faut pas culpabiliser mais aller à la rencontre de son corps et sortir de la peur du jugement (celui de l’autre mais aussi du sien).

 

Les différents types d’orgasmes

 

Les femmes sont multi-orgasmiques et peuvent connaître différents types d’orgasmes :

  • L’orgasme clitoridien
  • L’orgasme lié à la stimulation du point G
  • Celui en lien avec la stimulation du col de l’utérus (très peu de femmes le connaissent ; il s’agit d’un plaisir subtil et très profond, qui dure dans le temps. Il provoque une forme de vulnérabilité).
  • L’orgasme anal
  • L’orgasme tantrique qui fait vibrer tout le corps
  • L’orgasme lié à la stimulation des seins.

Les hommes peuvent également jouir de différentes façons mais ils sont généralement moins ouverts aux différents types d’orgasmes les concernant que les femmes : il faut donc rassurer son partenaire. Certains sont coincés dans un rôle machiste à cause des films pornographiques, qui proposent un modèle unique : ces hommes n’osent pas aller explorer leur vulnérabilité alors que, pour avoir des orgasmes à répétition, ils doivent accepter leur côté féminin.

 

Comment vivre une sexualité épanouie ?

 

Il est très important de se connaître et de s’écouter pour pouvoir guider son partenaire : il faut se regarder, se masturber, s’explorer… et se détacher des voix intérieures critiques concernant le plaisir (sa mère, sa grand-mère, soi-même…), se donner l’autorisation à soi-même de prendre du plaisir. Pour cela, on peut reprogrammer son inconscient grâce à des affirmations, à une respiration consciente qui va les ancrer dans le mental. On peut également faire des exercices : l’œuf de Yoni permet de travailler énergétiquement, de sacraliser son sexe, de s’ancrer (chakra racines) et de faire travailler son périnée.

Beaucoup de femmes se plaignent parce que leur partenaire ne veut pas explorer la sexualité et qu’elles passent à côté de leur plaisir et de leur épanouissement sexuel. Elles doivent, comme pour les autres problèmes liés au couple, se poser des questions : est-ce que je veux vivre ma sexualité à fond ou est-ce que je mets cet aspect de ma vie de côté ? Est-ce que je m’autorise à vivre autre chose ? 

Il est nécessaire de comprendre que le désir et l’amour ne vont pas systématiquement ensemble.

 

Pas assez ou trop ? Les conséquences

 

Si l’abstinence peut engendrer des problèmes, il en est de même pour l’addiction. Petit tour d’horizon… 

L’abstinence peut engendrer des problèmes physiques comme la sécheresse vaginale pour les femmes ou l’éjaculation précoce (temporaire) pour les hommes mais aussi des problèmes psychologiques, il faut donc se poser des questions : à quoi est-elle due ? Est-elle volontaire ? Que cache-t-elle ? Quelles émotions elle provoque ? Etc.

L’addiction à la masturbation, au sexe ou au porno provoque une insatisfaction : la personne addictive n’est jamais comblée. Elle joue également sur la vie de couple en provoquant la lassitude du partenaire. L’addiction est un symptôme ; pour en trouver les causes, qui peuvent être diverses (que révèle-t-elle ? De la solitude, de la tristesse liée à une rupture ? De l’ennui après la perte d’un travail ? Une vie qui manque de sens ?), il faut entamer un travail thérapeutique. Cette décision doit être prise par le partenaire addict et non déclenchée ou forcée par l’autre.

 

Comment rater sa vie sexuelle ?

 

5 points pour louper sa vie sexuelle :

 

  • Ne pas se connaître (il faut se connaître pour pouvoir montrer ce qui nous donne du plaisir)
  • Ne pas explorer son corps
  • Ne pas savoir donner et recevoir (savoir recevoir est aussi essentiel que de savoir donner)
  • Ne pas connaître les différents langages (registres) érotiques
  • Ne pas savoir communiquer sur le sujet (il faut dire ce que l’on souhaite).

 

4 points pour ne pas être à l’aise avec son corps

 

  • Ne pas oser s’explorer
  • Se doucher de manière rapide sans prendre soin de soi
  • Critiquer son corps
  • Maltraiter son corps (en se forçant à faire l’amour par exemple).

 

5 points pour que son partenaire ne soit pas à l’aise avec son corps :

 

  • En le critiquant (tu as des vergetures, du ventre… des petits seins alors que je préfère les gros, ou l’inverse)
  • Ne pas complimenter le corps de l’autre
  • Le maltraiter : faire des choses que l’autre n’a pas consenti, dont il n’a pas envie
  • Avoir un langage érotique qui n’a pas été autorisé (et dont l’autre n’a pas envie) crée un traumatisme
  • Ne pas avoir d’orgasme avec l’autre.

 

Les conseils de Jessica aux femmes

 

Vous avez le droit de découvrir votre corps, d’avoir envie, d’aimer le sexe… C’est votre corps, il n’appartient pas à votre partenaire, mais à vous : il n’est donc pas au service du plaisir de l’autre mais au service de votre propre plaisir. 

Le sexe est l’un des chemins du développement personnel, il guérit le rapport à l’argent, à l’abondance… etc. Lâcher prise dans ce domaine permet de lâcher prise dans tous les domaines.

Regardez l’interview de Jessica Pirbay par Fanny Huleux!

 « Secret Therapy, le guide gratuit de Jessica Pirbay »

« Secret Therapy, un programme de Jessica Pirbay»

 

Mon journal intime
Lâche le manche!

Depuis quelques temps, j’apprends à piloter un avion afin de passer mon permis privé…

 

Pourquoi cette drôle d’idée ?

J’ai grandi dans des avions. Mon père est ce qu’on appelle “un français expatrié”. Petite, j’ai eu la chance d’être contaminée par le goût de l’aventure et du voyage.

Alors que beaucoup sont stressés par les secousses d’un avion, elles m’apaisent.

Mon grand frère est un véritable fan d’aviation. Plus jeune, il passait ses nuits entières sur « Fligth simulator » et était à deux doigts de devenir pilote de chasse.

Et j’ai aussi vaguement fréquenté un pilote.

 

Lorsque j’ai cherché une activité pour me forcer à sortir de chez moi, l’aviation est venue naturellement à moi.

J’habite à dix minutes d’un aérodrome et l’activité était assez compliquée pour me forcer à lâcher mon travail.

 

Voyez-vous, je suis un bourreau de travail. J’aime travailler. J’adore ça. Je ne l’écris pas en m’en vantant. J’aime profondément ça.

Ce n’est pas un discours très à la mode…

D’ailleurs, ça a souvent été un véritable problème avec mes partenaires amoureux.

Soit on travaillait à deux et on devenait inséparables, soit mon activité nous séparait. Abandonner mon activité, c’est comme laisser une partie de moi. Cela me fait grandir, évoluer et me pousse à la créativité.

 

Donc, lorsque j’ai choisi l’aviation comme loisir, je savais que ça allait me forcer à couper avec mon travail. Je suis entrée dans un monde très spécifique et technique. Cela me met face à moi-même également. Je retrouve la petite fille timide qui n’ose pas s’imposer face à son instructeur et parfois peureuse face aux éléments de la nature.

 

Il faut savoir que mes activités sont spéciales : voile, plongée et maintenant aviation.

Je n’aime pas les sports extrêmes. Je suis peureuse de nature mais, grâce à eux, j’apprends à contrôler mon espace, à me sécuriser, à fusionner avec les éléments, à me responsabiliser et à affronter mes peurs.

Je n’aime pas l’idée d’être bloquée… alors je m’efforce de constamment traverser mes peurs.

 

La dernière fois, mon instructeur m’a demandé de lâcher le manche en plein vol. J’étais tétanisée et je n’ai pas pu le faire. Il était impossible pour moi de lâcher le manche.

Il a dû le reprendre pour que je finisse par lâcher. Il l’a ensuite lâché.

L’avion a continué sa trajectoire sans aucune secousse. J’ai été étonné par la douceur du moment.

 

Après je me suis demandé : “Qu’est-ce qui se passerait si je lâchais le manche dans ma vie ?”

 

Je me suis souvenue des mauvais choix que j’avais fait dans ma vie par manque de confiance et à cause de mauvaises influences extérieures. J’ai “gâché” quatre ans de ma vie, perdue entre luxure, orgueil et non-sens. Je ne veux plus de ça.

Grâce à cette expérience, j’ai compris que c’était le contrôle préalable qui menait au véritable lâcher prise. En effet, nous sommes en sécurité dans un avion parce que nous en avons fait le tour auparavant.

Nous avons pris le temps de créer un cadre de sécurité.

Nous devons faire cela également dans la vie quotidienne. Ce cadre permet de s’ouvrir, d’aimer véritablement et de profiter de l’instant présent.

 

Alors, je m’efforce de donner une direction à ma vie entière afin de lâcher prise le plus souvent possible. Depuis ce jour, je crois sincèrement que le lâcher prise et le contrôle, sont deux faces de la même pièce ; en accepter un, c’est accepter l’autre et inversement.

Pourquoi et comment créer
un « vision board » ?

Créer un « vision board » ou « visual board » va vous aider à atteindre vos objectifs en canalisant votre inconscient et en envoyant un message fort à l’Univers. Il va vous permettre de vous recentrer constamment sur ce que vous souhaitez obtenir, de mettre en place des actions correspondantes et d’attirer à vous les opportunités qui vous permettront de réaliser vos rêves. 

Manifestez vos désirs et surfez sur la loi d’attraction !

 

Étape n°1 : définir ses objectifs

 

On ne peut pas obtenir la vie de ses rêves si on ne sait pas à quoi elle ressemble ou si on n’ose pas l’exprimer. La première étape consiste donc à la définir, à faire le tri entre les besoins et les envies profondes et les envies éphémères ou qui ne vous correspondent pas vraiment.

Vous pouvez, par exemple, imaginer la vie que vous souhaiteriez avoir dans cinq ans ou à la fin de votre vie, cela vous aidera à définir ce qui compte pour vous.

Pour approfondir cette démarche et définir plus précisément vos objectifs, vous pouvez suivre le déroulement expliqué dans le tome 1 de « Ma routine miraculeuse » de Fanny Huleux. Il vous permettra de définir des objectifs en lien avec vos valeurs et vos envies profondes et de trouver votre « mission de vie ». 

 

Étape n°2 : libérer sa créativité

 

Choisissez des photos, des dessins, des affirmations, des textes que vous découperez dans des magazines ou que vous imprimerez à partir de sites comme Pinterest, par exemple, et représentant vos objectifs et vos envies. 

Ce moment doit être un moment de plaisir et le tableau doit vous ressembler : les émotions sont importantes dans ce processus. Soignez la présentation, votre tableau doit vous faire sourire quand vous le regardez. Vous pouvez afficher les éléments directement sur le mur ou choisir un bel encadrement.

Vous pouvez également réaliser un visual board numérique et multiplier les supports (ordinateur, téléphone, agenda…) pour l’avoir régulièrement sous les yeux.

 

Étape n°3 : visualiser

 

Prenez un moment chaque jour pour regarder votre tableau. Visualisez les choses que vous voulez obtenir et laissez les émotions s’exprimer. 

Chaque jour, faites un pas en direction de vos rêves : l’effet cumulé des petits pas effectués au quotidien est important.

Tous les trois mois, changez de place votre visual board pour le remettre en lumière (on finit par ne plus voir les choses qui nous entourent, le changer d’emplacement va permettre d’attirer de nouveau votre attention sur votre tableau).

Lorsque vous avez obtenu une des choses que vous avez demandées, vous pouvez placer la photo ou l’élément correspondant dans un carnet où vous indiquerez à quelle date votre souhait s’est réalisé, la gratitude que vous ressentez, etc.

 

Les erreurs à éviter

 

  • Définir des objectifs irréalisables : pensez-vous réellement pouvoir devenir président·e de la république aux prochaines élections ou milliardaire en trois jours ?
  • Réaliser son visual board en étant stressé·e ou dans une émotion basse.
  • Être sceptique, si vous n’y croyez pas, il y a peu de chance que cela fonctionne.
  • Être impatient·e : l’impatience bloque, en règle générale, les manifestations.
  • Réaliser son visual board comme un « devoir ».

 

La réalisation de vos rêves, ça commence maintenant !

 

Le programme en lien :

Le livre en lien :

 

1. Ma légende personnelle

Yeeeeeeeppppppppaaaaaaaa !

 

Je suis ravie et honorée de partager avec vous mon parcours, mon aventure entrepreneuriale et mon évolution dans le programme « Libre & Heureuse » de Fanny. 

 

Ma légende personnelle

 

“Je veux aider les gens ! Je veux aider les gens !” 

J’avais cette phrase à la bouche que je répétais sans cesse. Depuis mon adolescence, j’ai cette envie au fond de moi, dans mes tripes, de vouloir apporter de la joie et un mieux-être aux autres. J’ai travaillé dans plusieurs associations et fait un voyage humanitaire au Burkina Faso qui a transformé ma vie et ma vision du monde. Pourtant, j’ai fait comme tout le monde : BAC + 5, études en Communication et Ressources Humaines. Le but était de trouver un travail avant tout. 

 

Un événement transforme ma vie et ma vision des hommes 

J’étais une adolescente timide et naïve qui avait peur de tout, même d’acheter du pain à la boulangerie. Un événement est venu bouleverser la jeune fille que j’étais : un viol. 15 ans de secret, de honte et de culpabilité pour quelque chose qui ne m’appartenait pas. Cet événement et des blessures d’abandon et de trahison ont déterminé toutes mes relations avec les hommes : tromperies, violences, menaces, cris, disputes et drames. Ma confiance en moi et mon estime étaient à zéro. 

 

J’avais “tout pour être heureuse” et pourtant…

Puis un beau jour, après 10 ans de relation, mon partenaire me quitte. J’avais pourtant “tout pour être heureuse” : j’étais en couple et je gagnais bien ma vie. Ce n’est pas ce qui est censé nous rendre heureux ? C’est ma croyance. 

 

C’est la goutte d’eau. Ça a déclenché un séisme à l’intérieur de moi. Ça m’a réveillée. Je ne pouvais plus me traiter comme ça. J’ai dit un grand STOP. J’ai commencé un travail de reconstruction et vu plusieurs professionnels mais je ne me suis jamais sentie comprise, vue, entendue ou reconnue. Puis un jour, un thérapeute m’a dit « c’est grave, c’est important ». On a validé ma souffrance. Ma vie a commencé à se transformer. J’étais libérée d’un poids.

 

Mon secret s’effondre et je découvre la danse thérapie

Un 11 septembre, mon secret que je gardais depuis 15 ans, s’est effondré comme les tours jumelles. J’en parle à mes proches. Personne ne savait. Ma vie prend un autre tournant. 

 

Je croise sur ma route le rapport au corps. Je découvre et me forme à la danse thérapie.  Ce corps de femme qui ne s’était pas exprimé depuis des années, libère enfin toute la tristesse, la peur et la colère accumulées. Un phoenix qui renaît de ses cendres. Je m’affirme, je dis non quand je veux dire non et oui quand je veux dire oui. Je passe d’une adolescente peureuse à une femme qui s’assume et qui se réconcilie avec sa féminité, sa sexualité, son corps, ses formes et les hommes.

 

Je m’engage : oui mais pour moi avant tout !


Je m’engage dans le programme d’un an “Ma Routine Miracle” de Fanny. Moi ? M’engager une année entière ? Ouh la la ! mais je n’ai jamais fait ça moi ! Je passais mon temps à lui dire “Je veux être en couple”. Elle m’a répondu “Tu ne veux pas commencer à t’engager avec toi avant de t’engager avec un homme ?”. BOOOOUUUUMMMMM ! 

 

Et c’est là que tout a commencé à changer. J’ai commencé à voir d’autres types d’hommes. Et un beau jour, je tombe sur un Roi. Complètement différent des autres. Je découvre des choses que je ne connaissais pas : la communication à deux, la simplicité, le temps de qualité à deux, les rires et la joie. Une relation saine, respectueuse et aimante. Je découvre ce que c’est d’être heureuse et épanouie en couple. 

 

Mon intention pour le programme Libre & Heureuse

 

C’est très simple, je rêve d’être indépendante et de faire un métier qui me porte. Un métier dans lequel je prends du plaisir à me lever chaque matin. 

 

Mon intention était claire : développer mon activité en tant que thérapeute. Être libre, épanouie et heureuse dans un an. Je l’avais décidé et cela ne pouvait plus en être autrement. 

 

J’ai hâte de vous partager mes prises de consciences, mes avancées, mes doutes et mes peurs pendant ce programme et de pouvoir échanger avec vous 🙂

 

Ce qui m’anime ?

Je m’appelle Pauline, je suis thérapeute. J’accompagne les femmes à se reconstruire après des violences, grâce à la danse thérapie, pour qu’elles soient heureuses et épanouies en couple. 

 

1. Je m’appelle Sandrine…

Je m’appelle Sandrine, j’ai 52 ans et suis maman de deux jeunes hommes de 20 et 22 ans qui vivent avec moi une semaine sur deux (cela vous donne un indice sur ma situation maritale…).  

J’ai découvert Fanny sur Instagram lors du 1er confinement. Je me suis pas mal « réfugiée » sur Instagram à ce moment-là (je l’utilisais avec parcimonie jusqu’alors) et j’ai essayé de cadencer mes journées confinées entre mon boulot, des cours de yoga, de cuisine, de naturopathie et autres en ligne. Un peu boulimique du truc au début, je me suis assez vite calmée mais dans mes découvertes, il y a eu Fanny. Cette femme, belle, libre, vibrante qui me fascinait aussi bien qu’elle m’agaçait par moment. Elle avait l’air d’avoir une chouette qualité de vie et tout bêtement j’aimais bien l’esthétique de son compte. Donc, je me suis mise à la suivre et j’ai vu qu’elle était très présente, j’ai eu ma dose quotidienne de son univers et de ses messages qui ont fait du chemin dans ma tête. 

Il faut que je précise que je suis à un tournant de ma vie et que je suis ouverte à tout ce qui peut me faire grandir, changer, évoluer, devenir une meilleure version de moi-même. Je suis en effet à la croisée des chemins : mon mari m’a quittée, il y a six ans environ, ce qui m’a apporté énormément de chagrin et m’a laissée seule face à moi-même après vingt ans de vie commune. On avait déjà eu un orage en 2007 – 2008, il avait fait une sorte de burn-out, quitté un job en or et choisi de tomber follement amoureux d’une fille canon de dix ans de moins que moi qu’il connaissait depuis longtemps… Contre toute attente, on a réussi à traverser la tempête, il a eu le choix de revenir ou pas, il est revenu après six mois et je pensais qu’on avait fait le plus dur… Dix ans plus tard, je sens un nouvel orage arriver, il éclate en avril 2017. On se sépare. 

A partir de là, il a fallu commencer à se réinventer en quelque sorte. Je me suis un peu perdue dans les rencontres Tinder et cie, besoin de faire un peu de bien à son ego, de combler le vide affectif, l’absence de cet homme que j’ai tant aimé/admiré et de mes enfants que je ne voyais plus qu’une semaine sur deux. Et puis, faire le deuil de ma vie de famille… Le plus dur sans doute. J’ai beaucoup souffert de solitude émotionnelle, j’ai beaucoup comparé ma vie à celles des autres et c’était rarement à mon avantage. Ceci étant, je n’ai jamais été au fond du trou, des coups de blues, des moments de désespoir mais pas de prédisposition à la dépression chez moi. J’ai découvert que j’avais des ressources. J’ai compris que je n’allais devoir compter que sur moi-même à présent, qu’une page se fermait douloureusement mais qu’une autre s’ouvrait et qu’il fallait que j’en fasse quelque chose.

Alors j’ai pris deux décisions : 

  • Trouver un projet qui allait m’occuper, me faire vibrer, me nourrir pour les prochaines années de ma vie indépendamment de mon activité professionnelle (j’ai un job à plein temps dans le monde de la santé) ; quelque chose que je ne devrais qu’à moi-même qui s’apparenterait plus à une passion qu’à un job ou un hobby. Je précise que j’ai cherché longtemps, bien avant que mon mari ne me quitte mais que je ne trouvais pas…
  • Me sortir à tout prix de ce bordel émotionnel dans lequel je m’enlisais.

 

La recherche du projet a abouti, tellement bien que je suis fraîchement diplômée en praticienne de massages de bien-être. Une des plus belles révélations de ma vie !

Le bordel émotionnel ? Je commence à en sortir, grâce au travail que je fais sur moi et aux deux programmes de Fanny auxquels je me suis inscrite en septembre 2020 puis janvier 2021. Le programme « Libre & Heureuse » pour accompagner les entrepreneuses (je suis diplômée et je souhaite lancer mon activité à présent, pas facile de passer le cap, quand on a été salariée toute sa vie…). Et le programme « Stable & Ancrée », pour apprendre à mieux me connaître, m’aligner, me connecter à mon moi intérieur ; m’aider à construire une vie florissante et pleinement épanouie dans tous les domaines de ma vie ; me donner les clés pour avoir une plus grande foi en l’avenir, m’aimer inconditionnellement et accéder à plus d’authenticité dans ma vie…

L’aventure ne fait que commencer et j’ai hâte de me voir évoluer…

 

1. Mise au point  

Lorsque Fanny m’a proposé d’écrire, je ne pensais pas que ça serait si difficile.

Pourtant j’ai toujours aimé ça. C’est un exercice que j’ai pratiqué de nombreuses fois.

Mais là, j’ai dû faire face à ma vie un peu en pagaille, pour l’expliquer à des personnes inconnues.

Je me suis demandé ce que j’avais le droit de partager, est-ce que ça causerait du tort à certaines personnes de mon entourage, ou est-ce que ça intéresserait quelqu’un ? 

Alors j’ai pris cet exercice comme un cadeau pour moi-même. Une façon d’y voir aussi plus clair, de faire le point. Et de me rappeler aussi, lorsque je regarderai derrière mon épaule, de tout le chemin parcouru.

 

Mais revenons en arrière. 

Moi, c’est Léna, j’ai vingt-cinq ans et je suis une femme en construction. 

Aujourd’hui, ces mots me semblent justes. Me correspondent. 

 

Avant aujourd’hui, j’ai été lycéenne, étudiante, ouvrière, paumée, suicidaire, apprentie, maquilleuse… Je suis surtout restée coincée. Coincée dans ce rôle de petite fille parfaite. Qui doit être polie, gentille, mais qui doit savoir se défendre. Qui doit exceller dans ses études, travailler beaucoup, tout en aidant aux tâches ménagères. Qui doit avoir une très bonne condition physique et une tête bien faite. Qui doit faire attention à son argent, mais tout de même faire des cadeaux au cousin de la grand-tante. 

Qui doit plaire. Plaire à tout le monde. Faire attention à ce que les autres vont penser d’elle et agir en conséquence.

Cette petite fille, je la remercie profondément et chaleureusement. Elle m’a protégée, elle m’a permis d’arriver là où je suis. Mais aujourd’hui, elle étouffe la femme qui cherche à prendre sa place.

 

Avant aujourd’hui, j’ai fait une licence en architecture. Ces trois années ont, socialement et intellectuellement, été les plus riches de mon parcours scolaire, mais j’étais très malheureuse. Je dormais peu, je mangeais mal, je travaillais énormément. Malgré tout ça, c’est là-bas que j’ai rencontré mon copain, avec qui je suis toujours aujourd’hui.

Et puis j’ai décidé sur un coup de tête de tout arrêter. Premier changement de voie vécu comme un « échec ». Premier « retour à zéro ».

 

Faute d’avoir plus de temps pour y réfléchir (je n’avais plus beaucoup de temps pour m’inscrire dans les écoles), j’ai décidé de partir dans le graphisme, discipline qui me plaisait beaucoup.

C’était dur pour mon ego de postuler à un BTS (Bac+2) après avoir eu une licence (Bac +3). J’avais l’impression d’avoir fait tout ça pour rien. 

Surtout qu’à ce moment-là, je me suis trouvée face à un mur. N’ayant pas fait de Bac Arts Appliqués, je ne pouvais postuler à aucun BTS Design Graphique. Les inscriptions étant gérées par un robot, en ligne, aucune dérogation n’était possible et ma licence en architecture n’y changeait rien. J’ai alors démarché les lycées de France afin d’expliquer ma situation. Tous m’ont rétorqué que si « Admission Post Bac » n’acceptait pas ma candidature, ils ne pouvaient rien pour moi. Super.

J’ai alors contacté un lycée situé dans les quartiers Nord de Marseille : celui dans lequel ma sœur avait elle-même fait un BTS, cinq ans plus tôt. Ce fut le seul à accepter de me recevoir en entretien, grâce à un professeur qui avait connu ma soeur. J’ai détesté l’entretien, je me suis sentie très mal à l’aise, je ne voulais pas aller à Marseille, je ne voulais pas quitter mon copain car j’en étais très dépendante. Mais j’ai été prise. Alors j’y suis allée, faute de mieux. 

Et ce fut la descente aux enfers. J’ai fini par vouloir me tuer. 

Ma mère a répondu à mon appel à l’aide et m’a donné l’autorisation que je n’osais pas espérer : elle m’a aidée à arrêter le BTS. Ça ne faisait que trois mois que j’étais à Marseille. 

Et même s’il a fallu affronter le regard des autres et le jugement impitoyable de certains membres de ma famille, je suis rentrée, soulagée.

Second « échec », encore plus dur à encaisser que le premier.

 

 

Je me suis installée avec mon copain, toujours étudiant, et j’ai travaillé à l’usine le temps de clarifier ma situation, mes envies, mes projets.

 

Et puis une idée un peu folle m’a traversé l’esprit lors d’un brainstorming sur ce que j’aimais faire : et si je devenais maquilleuse ? J’ai mis longtemps avant de m’autoriser à y réfléchir sérieusement. J’avais peur de la réaction de mes parents, peur de ne pas avoir l’argent pour payer une telle formation, peur de ce que les gens diraient : « une architecte devenue maquilleuse-coiffeuse, de quoi aurais-je l’air ? »

 

Là encore, tout s’est fait très vite. J’ai pris la décision de me lancer dans cette voie et j’ai été prise dans une très bonne école de maquillage et coiffure, spécialisée dans les arts du spectacle. Ce que j’y ai découvert était fabuleux ! J’ai particulièrement adoré apprendre à fabriquer des perruques et à monter des coiffures historiques. J’ai eu la chance immense de faire deux stages à l’Opéra de Lyon, qui m’ont donné envie de devenir perruquière. Mais j’aurais aussi bien pu être costumière, calligraphe, brodeuse d’art, créatrice de bijoux, danseuse… Je suis une grande touche-à-tout, pleine de passions et d’envies et, déjà à ce moment-là, je sentais que quelque chose au fond de moi me disait de ne pas m’arrêter là. 

 

En 2018, j’ai créé ma micro-entreprise en tant que maquilleuse-coiffeuse et j’ai passé mon CAP coiffure en cours du soir afin de continuer à apprendre. 

Finalement, grâce aux opportunités que la vie m’a apportées, je me suis spécialisée dans la mise en beauté de la mariée. J’ai vécu de merveilleux moments auprès de mes clientes les plus chères, mais la petite voix cherchait toujours à se faire entendre. 

 

Car j’ai aussi vécu des moments de doute profond, des crises d’angoisse, des envies de tout envoyer balader, de tout arrêter, encore une fois. J’ai beaucoup pleuré, je m’arrêtais sur le seul mariage de la saison qui s’était moins bien passé alors que tous les autres avaient été une « réussite ». J’attendais constamment la validation de mes clientes afin de me sentir mieux

Je n’étais jamais satisfaite de mon travail, j’avais beau me répéter que tant que la cliente était contente, c’était le principal, je n’arrivais pas à m’en persuader.
J’étais profondément mal dans ma peau. Je me sous-estimais, me comparais sans cesse. Je me répétais que je manquais de créativité, que mon travail n’était qu’une pâle copie du travail d’autres personnes. Je prenais de moins en moins de plaisir à faire ce que je faisais. 

Sans parler de mon insécurité financière constante ! Je ne gagnais pas ma vie, je me sentais tourner en rond, sans perspective pour connaître l’abondance.

Tant de fois j’ai voulu tout plaquer !

 

Vous voyez l’histoire que je me racontais ? 

Vous voyez le schéma qui se répète ?

 

Et puis un jour, l’une de mes mentors, avec seulement une petite phrase, a bousculé ma vie.

 

 « Léna, il est urgent que tu investisses sur toi ». 

 

Je me suis d’abord sentie attaquée, blessée. J’ai longtemps ruminé, puis j’ai laissé cette idée de côté. 

Il faut dire que ça fait presque dix ans que je fais des thérapies et, si ces thérapies m’ont toutes aidée au moment où j’en ai profité, je me sentais démunie. J’avais beau déjà investir sur moi, rien ne semblait bouger. Pas assez vite du moins. 

 

En attendant, j’ai cherché à diversifier mon activité et à donner plus de sens à mon métier. Je suis passée à des produits de beauté plus naturels et éco-responsables et j’ai commencé à proposer des services d’accompagnement vers une meilleure estime de soi par le maquillage. 

Je voulais inclure une dimension thérapeutique à mon travail. 

Je voulais accompagner toutes ces femmes qui se retrouvent sur ma chaise à maquillage et qui se livrent à moi. Qui me partagent leurs complexes, leur manque d’estime, les difficultés qu’elles rencontrent dans leur vie de femme, de mère ou d’épouse.

Je voulais faire une différence, les accompagner dans l’exploration et la (re)naissance de leur féminité, afin qu’elles puissent apprendre à devenir la femme de leur vie.

Je sentais que je touchais quelque chose qui m’animait, mais je me suis laissé rattraper par mon manque de légitimité et mes défis face à ma propre féminité. 

Cette question me restait en tête : comment donner à quelqu’un ce que l’on n’a pas soi-même ?

 

Et puis un jour, à la fin d’une saison de mariages mise à mal par la pandémie, j’ai enfin eu l’occasion d’investir sur moi.

Je suis persuadée que, dans la vie, il n’y a pas de hasard. Je n’avais entendu parler de Fanny qu’à travers l’évolution de ma sœur qui suivait alors « Ma routine miracle ». Le jour où elle m’a appelée pour me dire que sa coach sortait un programme pour les entrepreneurs et qu’elle était persuadée que ça pourrait changer ma vie, je me suis précipitée sur la page du programme. 

Fanny y décrivait avec une exactitude déconcertante ma vie telle qu’elle était : chaotique, remplie de peurs et d’insécurité. Puis elle m’a laissé entrevoir à quoi cette vie pouvait ressembler. Ce que j’y ai lu m’a profondément chamboulée : et si je me débarrassais de mes peurs, de mon insécurité ? Et si je pouvais enfin vivre de manière saine et sereine ? Déménager dans la maison de mes rêves, devenir indépendante ? 

C’était ma chance, et j’ai suivi mon intuition, j’ai dépassé mes peurs et j’ai foncé. 

 

Est-ce que j’ai failli renoncer quinze fois avant de m’inscrire ?

Est-ce que je me suis dit que je n’avais pas assez d’argent ? 

Est-ce que j’ai eu peur de cet énorme engagement d’un an ?

Est-ce que je me suis demandé si j’étais prête ?

 

Bien sûr que oui…

Mais j’ai surtout vu ça comme un investissement, justement. Je me suis dit que ce que je dépensais là, la vie me le rendrait. Je me suis dit que ça valait le coup. Ma vie et mon bien-être (et donc celui de ma famille) n’ont pas de prix.

Je pense que je n’aurais jamais été plus prête qu’à ce moment-là. 

 

Aujourd’hui, je suis en transition.

Le programme de Fanny est ma transition. Je sais qu’il y aura un avant et un après. Cet après, alors que je n’y croyais presque plus, je commence à le toucher du doigt chaque jour un peu plus.

Tous ces rêves, ces perspectives, que je pensais impossibles à réaliser, je les visualise, j’y crois. 

Et parce qu’il faut y croire pour le voir, j’ai hâte de voir ce que la vie me réserve.

 

Je ne sais pas si demain je serai toujours maquilleuse, mais je sais que mon envie d’accompagner les femmes à comprendre leur féminin, à se reconnecter à elles et à la beauté de la vie est toujours très forte.

Ce travail, je le fais moi-même en ce moment. Et cette évolution professionnelle, je la vois comme ce qu’elle est : une suite, une continuité du parcours déjà effectué.

Tous les événements que j’ai vécu comme des échecs, je les vois aujourd’hui comme de belles étapes par lesquelles je devais passer pour être la femme lumineuse que j’aspire à devenir.

Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille, mon chemin est plutôt sinueux. J’accueille cela avec beaucoup de douceur désormais. 

Je n’ai pas fini d’apprendre, de me former, d’évoluer.  

Ce programme plein de défis, de remises en question, de prises de conscience, de coups de pied aux fesses, d’entraide et de belles leçons de vie a déjà été moteur de nombreux changements en moi.

 

Aujourd’hui, j’ai hâte de voir quelle femme je vais devenir.

1. Moi, c’est Shana!

Shana, 20 ans. 

C’est peut-être un peu trop concis. Je vais donc en dire un peu plus. 

 

Hello ! Je m’appelle Shana, j’ai 20 ans (jusque là, rien de nouveau) et je suis la formation de Fanny Huleux : « Libre & Heureuse ». J’ai décidé d’arrêter mes études universitaires et de créer mon entreprise de création de contenus et d’illustration, de créer ma vie de rêve et de faire de l’Univers mon meilleur ami. Pour cela, je surfe sur la loi d’attraction (ça fonctionne merveilleusement bien, j’ai l’impression que c’est Noël tous les jours) et je fais les exercices que nous donne Fanny (quelle bonne élève je fais !). 

 

Petites anecdotes sur moi : 

  • J’ai un chat qui s’appelle Ice, des poissons qui ont des noms aussi et un demi-cheval (c’est long à expliquer)
  • Donc je fais de l’équitation (depuis que je suis toute petite)
  • Je ne parle pas avant d’avoir bu mon café le matin (ou le midi)
  • Quand j’entre dans une librairie, je ne peux pas m’empêcher d’acheter au moins un livre
  • J’adore les jeux vidéo et ils sont une source d’inspiration  
  • Je sais faire des maquillages à effets spéciaux extrêmement repoussants mais c’est tellement salissant que je n’en fais pas souvent
  • Je déteste perdre aux jeux de société
  • Ma maman, c’est la meilleure. 

 

Ma mission ici sera de vous raconter mes aventures pendant la formation (je maîtrise l’art des rebondissements, ça sera intéressant, promis). 

Sur quels exercices j’ai bloqué ? Qu’est-ce que Fanny a dit cette semaine pour me faire ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes ? Quels sont mes exercices favoris ? Vous aurez accès à TOUT (ou presque). 

 

À bientôt, tenez-vous prêts ! 

 

Shana