Comment Fanny a changé ma vie

L’automne est, pour moi, un moment de retour à soi où le monde ralentit et où le temps se cristallise. Que s’est-il passé pendant les mois extra énergisés de l’été ? À quel point ai-je évolué ? Comment vais-je rendre mon hiver agréable ?

C’est ma première « non rentrée », la première fois que je ne reprends pas le chemin de l’école en septembre.

Avant, c’était un mois effréné où il fallait avaler un programme scolaire aussi rapidement que possible. Je découvre maintenant la quiétude d’un automne en tant qu’indépendante mais je me rends également compte à quel point ma vie a changé depuis que j’ai commencé « Libre&Heureuse », puis « Stable&Ancrée » l’année dernière. Ok, exemples à l’appui : j’ai arrêté mes études pour créer mon entreprise, j’ai adopté le chien dont j’ai toujours voulu, j’ai quitté ma longue relation de couple (c’est positif, ne vous inquiétez pas), j’ai réalisé plusieurs rêves avec mon cheval et j’ai fait aménager la chambre de mes rêves. La liste pourrait encore continuer avec mille et une choses mais je pense que vous avez déjà un bel aperçu de tous les changements que j’ai vécu durant l’année (et ce n’est pas fini).

Est-ce que tout a été facile ? Non. J’ai cru à un moment que tout empirait, que je faisais fausse route et j’ai eu envie de nombreuses fois de me réfugier dans la facilité de ce que je connaissais. Mais, eh, ça aurait été vraiment dommage ! J’ai encore une grande marge de progrès pour devenir la meilleure version de moi-même : j’aimerais trouver mon rythme dans mon entreprise, avoir plus confiance en moi, optimiser mon temps, etc… Cependant, chaque chose en son temps ! Wow, tout ce que j’ai parcouru quand même ! Je ne dois pas culpabiliser de ce qui n’a pas été fait mais me réjouir de ce qu’il me reste à parcourir et le reste suivra. Hâte de vous dire où j’en serai l’année prochaine, je sens que ça va encore beaucoup bouger dans ces prochains mois.

En attendant, voici mon kit de survie pour un automne réussi :

  • Un plaid bien chaud (incontournable) et des chaussettes moumoutes
  • Une boisson chaude qui nous réchauffe le cœur
  • De bons bouquins au coin du feu (ou sous le plaid)
  • Une passion à explorer (mais en mode tout cool, au rythme de l’automne)
  • Des bottes de pluie et un ciré pour sortir le chien (eh, oui!)
  • Des petites lumières trop mignonnes pour avoir des étoiles dans les yeux

Et voilà, vous êtes prêts !

À bientôt (pour d’autres kits de survie et petites histoires de ma vie).

Tous aux abris!

Quel étrange été ! La pluie, la boue, le vent, l’orage et le soleil qui semble avoir donné sa démission. Soudain, ce qu’on pensait certain, c’est-à-dire le beau temps en été, n’est plus qu’une option se faisant de plus en plus rare.

Alors que l’été ne se comporte plus comme un véritable été, je me demande comment va se passer le reste de l’année. J’ai passé l’été en mode survie, ce que je pensais faire s’est révélé très compromis par la météo et mon énergie pouvait s’apparenter à celle d’un ours en hibernation. Je n’aime pas les grosses chaleurs, mais ce n’est tout de même pas trop demander de sortir avec autre chose qu’une grosse fourrure dès que l’on doit mettre un pied dehors. Bref, cette météo ne correspond pas du tout à ce qu’on attendait et mon développement personnel et mes objectifs en souffrent peut-être un peu.

J’ai eu tout d’abord une chute de moral qui a vraiment challengé mes acquis et mes bases en développement personnel. Ensuite, une baisse d’énergie qui m’oblige à être une reine de l’organisation si je veux réussir à achever tout ce que j’ai à faire (plus facile à dire qu’à faire).

J’ai cependant eu plusieurs prises de conscience avec « Stable&Ancré.e » : j’ai une valeur réussite très forte et mon entreprise est une course d’endurance, j’ai donc une sensation d’échec en ce moment car je juge les résultats insatisfaisants. Mais, attention, au dernier live de « Libre&Heureuse », Fanny a déterré ma peur de ne pas mériter ma réussite, donc la peur de réussir. Mouahahahah, voici, mesdames et messieurs, comment notre cerveau nous embobine !

Bon, en attendant, je ne rigole pas trop, parce que je veux m’en sortir mais c’est aussi pour ça que je fais les deux programmes. Donc, petit à petit, on va démêler chaque petit nœud et à la fin, je roulerai comme une grande.

Sinon, passons aux choses sérieuses. Comment se créer un abri pour l’été ?

  • Ayez toujours un t-shirt à manche courte et un plaid, la météo peut changer très vite
  • Oubliez ce que vous annonce votre téléphone ou vos yeux, la prévoyance reste le maître-mot
  • Trouvez votre routine réconfort pour réchauffer votre cœur (moi, c’est chocolat chaud ou tisane devant un bon livre sous un énorme plaid, avec mon chien à côté de moi… Effet baume au cœur garanti)
  • Pensez à sortir, une bonne marche entre les gouttes de pluie, ça revigore !
  • Trompez votre cerveau en utilisant une lampe de luminothérapie
  • Remerciez la terre de remplir nos nappes phréatiques cette année.

Pour plus de conseils super malins, attendez la sortie de ma prochaine chronique (ça vaut le coup, vous allez voir).

10. Pause repas, café et tout ce qui me plaît : 08:00 P.M. 

Normalement, j’ai une routine : café du matin, travail, pause du début de l’après-midi, travail, promenade du chien, travail et ensuite je m’adapte. Mais cette semaine, ça ne se passe absolument pas comme ça car c’est la semaine du OUI de Stable et Ancrée. Pour certaines, c’est le « non » et pour moi, qui abuse parfois un peu de la forme négative, je dois dire « oui ».  

Exemple :  

« Shana, tu veux boire un verre et ensuite me ramener chez moi ? » 

« Oui, évidemment. » 

Alors, au début, je n’ai pas été trop sollicitée, ma semaine a commencé tranquillement puis, soudain, j’ai été débordée ! C’était amusant, je me suis rendue compte que rien ne pouvait m’arriver de grave si je disais « oui » à tout (eh oui, je ne me suis pas retrouvée dans des situations absurdes comme dans Yes Man) mais je n’avançais pas forcément beaucoup dans ce que je devais faire non plus. J’en ai donc conclu que je pouvais dire « oui » plus souvent en donnant un délai pour ne pas que ça vienne impacter mes heures de travail.  

Exemple : 

« Shana, tu veux faire une partie sur League of Legends ?* » 

« Oui, bien sûr, mais pas avant 20h. » 

Évidemment, lorsque cela ne me convient pas, je continuerai à dire « non », il faut tout de même poser ses limites mais il faut trouver un équilibre entre ne rien vouloir faire et tout faire (vous êtes d’accord ?). 

Si vous voulez tenter la semaine du « oui », prenez des précautions : 

  • Prévenez uniquement des gens de confiance qui n’abuseront pas de votre soudaine générosité 
  • Apprenez à maîtriser l’art du « oui, mais » 
  • Faites votre travail urgent avant de commencer cette semaine à l’affirmative  
  • N’allumez pas votre téléphone si vous voulez éviter 90% des propositions 
  • Soyez raisonnables, il ne faut pas dire « oui » absolument à tout, ne vous mettez pas dans des situations dangereuses. 

 

C’était la semaine du « oui », présentée par Shana. 

À la semaine prochaine ! 

 

*jeu en ligne, type arène de bataille, développé et édité par Riot Games 

 

9. Pause-café: 03:00 P.M

Moment tant attendu, le moment de la pause, le moment où l’on peut se poser, réfléchir à ce qu’on a fait et ce qu’on a encore à faire. C’est à la fois un moment de détente et de bilan. Est-ce que j’ai suffisamment avancé ? On y pense, mais pour l’instant, la réponse importe peu. L’heure de la pause, c’est aussi le moment où nos pensées peuvent s’évader, se perdre, se plaindre ou voyager.

En ce moment, le moment où je bois mon café est le moment de la journée où je suis la plus calme. J’apprécie le goût, le monde qui m’entoure et le fait que je ne sois pas en train de m’inquiéter pour telle ou telle chose. Le problème, c’est que j’aimerais que cette pause ne se termine jamais. Depuis ma rupture, je tourne, je ne suis pas concentrée, je bidouille, je n’avance pas et en conséquent, dès que je me mets à travailler, je stresse et dès que je prends du temps pour me reposer, je culpabilise. Le vide laissé pas l’absence de l’autre me laisse dans un espace de flottement désagréable dans lequel j’ai l’impression que l’unique solution est de m’assoir et de ne rien faire.

Hors, ce n’est pas une option. Fanny nous a demandé de mettre en place une routine extrêmement précise et de la suivre avec une discipline militaire et vous savez quoi ? Avoir une routine me soulage. Savoir ce que je vais faire à tel ou tel moment de la journée me permet de me rassurer, de m’occuper l’esprit. Certaines filles du groupe m’ont même proposé de trouver une « obsession » saine et je pense que je l’ai trouvée. Mon chiot m’occupe l’esprit, quand je me sens mal, il arrive tout courant m’amener un jouet (ok, il le fait aussi quand je travaille mais c’est autre chose) ou il court après un papillon pour me distraire de mes pensées nuisibles. Le matin, au réveil, il est toujours heureux et ça me donne le sourire de le voir attaquer ses journées avec autant d’enthousiasme.

Une routine, un chiot et des lives pour me rappeler les bases qui s’envolent parfois trop facilement et hop, ça va repartir. Oui, quand je parle de bases, je veux dire, par exemple, que si une émotion négative ne passe pas, c’est qu’on l’entretient ou que procrastiner est un moyen de se saboter ou encore que créer une entreprise est une course d’endurance et non pas un sprint. En vrai, n’oubliez pas de revoir les bases, surtout dans les moments compliqués, les replays servent à ça.

La pause-café est terminée, je vais me remettre au travail (et vous aussi ?)

Hors-série : jolie petite grotte!

Vous savez (enfin non, vous ne savez pas), on a fait un live sur l’ennéagramme avec le programme « Libre&Heureuse » et on a découvert nos différents profils. Donc, je suis un 5, le profil observateur et… qu’est-ce que j’aime particulièrement ? Ma grotte. J’ai une jolie petite grotte qui est à la fois ma chambre, mon bureau et ma salle de jeux.

 

Pour faire une grotte confort maximal :

– Avoir des petites lumières qui donnent envie de faire une grosse sieste

– Mettre des coussins dans tous les coins

– Remplir les murs de dessins, d’images, de post-it et de tableaux (on ne veut pas voir un morceau de mur blanc)

– Installer des livres partout, absolument partout (comme ça, en cas de problème, j’ai de quoi lire)

– Avoir une cachette avec du chocolat (on ne sait jamais).

 

À quoi sert une jolie petite grotte ?

Après une grosse journée, à voir du monde ou à être dans un milieu exposé, je recharge mes batteries en allant me terrer dans ma grotte. Si ma grotte est inaccessible parce que je suis en vacances, par exemple, je m’invente une grotte à une plus petite échelle et là, tout peut servir : un coin en forêt bien caché par les arbres avec un joli rocher pour m’installer, un bow-window, un coussin posé dans le plus petit espace disponible dans la pièce ou, si rien de tout ça n’est disponible, je mets une capuche et puis voilà !

Évidemment, passer sa vie dans une grotte n’est pas permis, il est nécessaire de sortir, de voir ses amis, de faire un sport et de créer du lien pour développer son entreprise. C’est donc le challenge que Fanny m’a donné et je le relève. Il est nécessaire pour moi de trouver un équilibre entre ma grotte qui me rassure et le monde extérieur qui me permet d’évoluer, entre la discipline et la détente.

Et si je prévoyais de dessiner en extérieur ? Brrr, rien que d’y penser, j’ai envie de me cacher (imaginez si quelqu’un venait me parler parce que justement je suis en train de dessiner). J’ai encore du chemin à faire.

Et vous, est-ce que vous êtes plutôt du genre à avoir une grotte ou du genre à ne jamais être chez vous ?

8. Travail : 10:00 a.m.

Il est 10h, c’est l’heure de se mettre au travail après le petit café, les jeux avec mon chien et le moment détente. Mais argh, par quoi je commence ? Et quelle est l’action la plus urgente ? Panique, panique. Je regarde les informations ? Je lis un bon livre ?

Non, il vaudrait mieux que je me mette au travail rapidement.

Mon chien dort donc c’est le moment ou jamais de travailler sérieusement. Être entrepreneure, c’est encore tout nouveau pour moi alors forcément, mon organisation cafouille parfois un petit peu et c’est pour ça que je suis super reconnaissante pour les conseils de Fanny.

Je ne me suis pas vraiment organisée pendant ma scolarité, je respectais les deadlines dans l’urgence et ça fonctionnait. Mais une entreprise ne fonctionne pas du tout comme l’école, il y a beaucoup de choses que l’on fait et dont les résultats ne seront pas visibles avant plusieurs mois ou années. Dur pour le moral parfois, décourageant aussi mais il ne faut pas céder à ces émotions !

Dans le groupe, on a appris à faire un bilan de nos objectifs sur un trimestre et à planifier de nouveaux objectifs et de nouvelles actions selon nos résultats. C’est assez révélateur de ce qu’on a fait, de ce qui n’a pas fonctionné, de ce pour quoi on n’a pas encore de résultats parce que c’est trop récent. Mais depuis ce bilan, je me sens un peu fatiguée. J’ai avancé, des choses bien se sont passées mais je me rends compte que j’ai peut-être été trop optimiste sur mes objectifs et qu’ils me semblent bien loin pour le moment.

Je me retrouve donc perdue, devant une feuille blanche, en me demandant à quoi ça sert de rajouter un dessin sur ma boutique si c’est pour que personne ne regarde ?

Ah, le doute et la déception, sacrés ennemis. Je ne pense pas être la seule du groupe à ressentir ce genre d’émotions. Le plus important, c’est de réussir à se remotiver et à construire en étant patient, sans juger les résultats trop sévèrement. Et comment on fait ça ? On travaille sur soi !

Allez, je vais écouter les audios que Fanny nous a envoyé et à 12h, je ferai une pause. Une pause quoi ? Comment ? Pourquoi ?

La suite au prochain épisode!

7. Petit-déjeuner: 8:00 a.m

Il fut un temps, je me réveillais vers 11h ou midi et me lever plus tôt était un supplice, une épreuve insurmontable, une vraie bataille. Ça, c’était avant. Est-ce que j’ai testé une technique de réveil révolutionnaire ? Une application totalement magique ? Non, non. J’ai adopté un chiot ! Encore mieux, j’ai adopté un chiot qui maîtrise déjà la propreté ! Cela signifie que la première semaine, je me levais la nuit et tôt le matin, que la deuxième semaine c’était seulement tôt le matin et que maintenant, objectif atteint, je me lève à 8h ! Et le meilleur dans tout ça, c’est que je me lève à 8h et de bonne humeur ! Je ne sais pas si c’est ce à quoi Fanny pensait lorsqu’elle m’a dit de trouver de l’aide pour me réveiller… mais ça fonctionne.

On peut dire que ça a totalement changé mon quotidien et que les bénéfices seront visibles sur la durée. Déjà, c’est plus facile de travailler le matin que le soir. Même si j’adore dessiner pendant la nuit, je suis tout de même plus efficace sur les autres tâches en me levant plus tôt. Je ne sais pas pourquoi mais me pencher sur ma communication Redbubble me semble plus agréable le matin que l’après-midi… mais dessiner le matin ne me donne toujours pas envie. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Et le truc rigolo, c’est que la première semaine je n’ai pratiquement pas réussi à travailler donc depuis je suis très contente de me remettre au travail !

Ce n’est pas tout, en quelques semaines, mon petit loup m’a déjà appris beaucoup de choses. Par exemple, le sommeil est très important pour le moral, il faut parfois avoir une patience à toute épreuve (oui, même quand mon chien mange le fil électrique de ma guirlande lumineuse préférée) et qu’on peut avoir envie de rire et de pleurer en même temps (parce qu’il fait des bêtises désespérément mignonnes).

Je le voulais, je l’ai eu : Sun, petit soleil de ma vie et meilleur allié de mon entreprise !

 

Hors-série : mes rêves bizarres

Rêves

Flash News : je rêve beaucoup la nuit. Ça a toujours été le cas et souvent, quand j’en parle, la personne en face me regarde avec des grands yeux parce qu’elle ne se souvient pas de la plupart de ses rêves… donc, après, c’est à mon tour de la regarder avec des grands yeux. Je me souviens même de rêves que j’ai fait il y a très longtemps et le truc c’est que, parfois, ils se suivent. Il y a quelques années, ce n’étaient même pas des rêves : c’étaient des cauchemars encore, et encore, et encore. Bref, vous avez l’idée.

Alors je ne sais pas si vous allez me suivre, mais allons-y quand même.

Je fais trois sortes de rêves différents (je le sais parce que Fanny m’a dit de tout noter) : le rêve réaliste, le rêve totalement bizarre et la quête suprême.

Le rêve réaliste, facile, c’est celui où je me retrouve dans un contexte quotidien. Par exemple, ma mère m’envoie chercher un drive, ma grand-mère me fait mon plat préféré ou mon colis arrive mais ce n’est pas du tout ce que j’ai commandé. En général, rien de fou ne se produit et je reconnais tout et tout le monde (même si parfois un camarade de primaire oublié pointe le bout de son nez). Le rêve réaliste tourne parfois au totalement bizarre et là, ça devient un peu malaisant. Je passe alors de sauter 50 centimètres à cheval à 1,70 mètre comme si de rien n’était et les repas de famille se transforment en siège anti-zombies.

Le rêve totalement bizarre est parfois super cool et d’autres fois très gênant ou flippant. Ceux que je préfère de ce type sont ceux où j’ai des pouvoirs comme voler, sauter super haut, me battre comme dans les films ou faire apparaître des choses. Mais c’est parfois totalement déjanté comme si mon cerveau faisait un mélange des Bisounours, Westworld et le Seigneur des Anneaux (ou autre selon ma dernière lecture ou la série devant laquelle je me suis endormie). Ce sont ceux dont je me souviens très facilement (et après je me pose des questions toute la journée du pourquoi j’ai inventé un truc pareil).

Par exemple, il n’y a pas longtemps, j’ai rêvé que j’étais avec des amies (identité inconnue) et qu’on allait chez l’une d’elles. Le quartier par lequel on passait était presque en ruines, il faisait gris et je devais regarder où j’allais. Mes amies passaient comme si de rien n’était mais je ne comprenais pas comment elles faisaient parce qu’au sol il y avait d’énormes trous. Pas les trous qui bousillent les roues de nos voitures, non, non, des trous dans lesquels on peut tomber, avec de l’eau qui coulait à environ trois mètres sous nos pieds. Parfois pour passer, les trous étaient tellement grands qu’on devait marcher sur des armatures métalliques toutes rouillées (dans mon rêve c’était ce qu’il y avait en dessous du béton de la route). Le pire du pire c’est quand je sentais sous mes pieds que ça bougeait. Bref, trop bizarre. Si vous trouvez la signification, envoyez-moi un message sur Instagram.

Et pour finir, il y a la quête suprême. Je vais avoir du mal à l’expliquer parce que je ne sais tout simplement pas ce que c’est, mais le schéma est le même à chaque fois. Dans ces rêves, je suis à la recherche de quelque chose de très important qui va absolument tout changer et je dois suivre des étapes. Ce ne sont pas toujours les mêmes mais le point commun c’est que juste avant d’apprendre ce que je dois absolument savoir, je passe par une bibliothèque où je dois trouver la solution pour ouvrir une porte. Evidemment, je ne me souviens jamais de ce qu’il se passe quand je trouve enfin ce que je cherchais. Ces rêves là sont particulièrement enivrants et donc frustrants car au réveil, j’ai toujours cette sensation qu’il se passe quelque chose d’important sans savoir de quoi il s’agit. GRRRR.

Voilà, ce serait long de tout raconter et je vous épargne la partie cauchemars, on les connaît et personne ne les aime. Je ne sais pas si ce que j’ai dit parlera à quelqu’un mais en tout cas, je vais continuer de noter mes rêves et qui sait, peut-être qu’un jour, j’aurai de quoi écrire un roman !

À bientôt !

6. Abradakedavra !
(Ou comment tuer toutes les mauvaises pensées)

Femme assaillie de pensées

Si vous suivez Fanny depuis quelque temps, vous avez déjà dû avoir des prises de conscience. Ça arrive, c’est normal et c’est parfois un peu dur.

Quand on suit un programme, on en a encore plus. Et ça m’est arrivé récemment.

Je me suis rendu compte que j’étais envahie de pensées, littéralement envahie. C’était comme une tornade incessante que j’observais, sans bouger, avant de me faire engloutir (l’engloutissement étant ici une grande fatigue). Le lendemain de cette prise de conscience, je me suis sentie vide (help, où est ma tornade ?) mais je me suis rapidement rendu compte que ce calme nécessitait des soins de ma part.

Si quelque chose me tracasse, BOUM ouragan, si je suis fatiguée, BAM tsunami et si je suis en colère, PAF tempête bretonne ! Donc, quand je vois l’ouragan s’approcher, au lieu de rester tranquillement sur les lieux en attendant de me faire emporter, je dis stop, et je pars en courant.

Ok, ce n’est pas ma meilleure métaphore mais voici ce que je voulais dire :

  1. Être suffisamment attentive pour me rendre compte que je commence à me faire submerger par mes pensées.
  2. Avada Kedavra ! C’est peut-être un sort interdit dans Harry Potter, mais c’est une super formule magique pour faire taire toutes ses pensées et avec le ton s’il vous plaît (abradakedavra !!!!!).
  3. Agir pour un retour au calme. Lorsque je suis envahie, c’est souvent que je faisais quelque chose et que je me suis déconcentrée au point de ralentir, ralentir, ralentir jusqu’à l’arrêt total (c’est un peu le symptôme). Je me mets donc à lire, regarder un film (joyeux de préférence) ou je vais faire du sport pour recentrer mes pensées sur le présent. L’idéal, ce serait que je médite, mais ça c’est une autre histoire.
  4. Auto-félicitations ! Mes pensées sont alors aussi fluides qu’un petit ruisseau (sans barrage).

Évidemment, ça ne se passe pas toujours comme prévu. Je grogne parfois tout l’après-midi avant de me rendre compte que je suis totalement à côté de ce qui se passe dans le présent. C’est d’ailleurs un vaste sujet : le fait de vivre dans le présent (encore un point sur lequel travailler).

 

Autre histoire : la méditation

Je vais être brève mais, en gros, j’ai un problème avec la méditation et je dois y remédier. Dans ma tête, la méditation, c’est tellement vaste et brumeux que je ne sais pas par où commencer (donc je ne commence pas, eh oui). Je dis donc ici-même que dès demain, je me fais un petit tracker de routine (parce que cocher une petite case c’est énormément de satisfaction, en fin de journée). C’est une bonne méthode pour garder la motivation et la petite astuce, c’est de ne jamais louper la routine deux jours d’affilés (ne vous privez pas de dessert si vous loupez une journée…soyez gentil·le avec vous-même).

Oh, je viens de me déconcentrer trente minutes pendant que j’écrivais. J’ai encore un bon bout de chemin à faire !

 

Vais-je réussir à suivre ma routine méditation ?

La suite au prochain épisode.