Mon journal intime
apprendre à naviguer

Hello les amis,

 

Ça fait un moment que je n’ai pas écrit ici. Ce n’est pas l’inspiration qui me manque, mais plutôt le manque de temps. Depuis quelques mois (pour ne pas dire quelques années), ma vie semble s’accélérer. Je tente de la ralentir et de la savourer, mais les projets s’enchaînent, les rencontres entraînent d’autres rencontres et les nouvelles expériences nourrissent mon quotidien.

 

Comme vous le savez peut-être, ma vie bouge beaucoup en ce moment (plus que d’habitude).

J’ai une équipe autour de moi (le stress),

je vis entre les Yvelines et Paris (super stress)

et j’entretiens une jolie relation avec un homme (méga stress !).

 

Étrangement, je suis particulièrement à l’aise dans le milieu entrepreneurial.

L’ancienne timide est devenue un moulin à paroles.

La petite femme semble se transformer en leader.

Ma créativité s’exprime facilement dans mes programmes.

Mon cœur hypersensible se connecte rapidement aux âmes qu’il croise.

Mon empathie est à son max et tout coule de source pour moi.

Ma communication est de plus en plus fluide. Je sais exactement ce que je veux et je vais le chercher avec douceur.

 

Ce n’est pas exactement la même chose dans ma relation intime.

Mon cœur tente de se cacher.

Ma timidité reprend ses droits.

Ma communication fonctionne en pointillés.

Ma créativité se fige encore par moment et mon empathie capte encore trop d’éléments.

 

Je deviens un véritable chat sauvage.

Tantôt craintif, tantôt câlin, tantôt griffeur, tantôt joueur … souvent imprévisible !

Lorsque je doute de moi, je me rappelle la jeune femme de 31 ans qui commençait à prendre sa place de femme dans le milieu de l’entrepreneuriat. J’étais similaire à celle que je suis aujourd’hui dans le domaine du couple.

J’ai appris, je me suis trompée, je me suis cassé les dents par moment et je me suis renforcée. Je suis en train de répéter ce même schéma de croissance dans mon couple.

 

Je n’ai jamais eu de grosse problématique dans mes anciennes relations. J’étais dépendante affective et je développais des relations avec des « hommes papas ». Ils avaient le même âge que moi, mais ils rangeaient mes papiers, s’occupaient de mon bien-être et me couvaient comme on couve une enfant… Jusqu’à ce que je manque finalement d’air.

 

Mes relations ne sont plus les mêmes. J’ai beaucoup d’affection pour ce type d’hommes, mais je suis une Femme à présent et je n’ai plus besoin d’un papa, mais d’un Homme qui souhaite une Femme dans sa vie.

Alors, ma relation actuelle est un lien d’adulte à adulte.

Personne ne porte de slip rouge et de cape. Notre bonheur personnel ne passe pas par la réaction de l’autre, même si cette dernière interpelle fréquemment.

 

Tout cela me demande de grandir encore plus. J’aspire à me sentir complète dans les différents domaines de ma vie. Pour arriver à ce résultat, je questionne, j’écoute, j’observe et je communique beaucoup.

 

Tout cela pour vous dire que je suis certaine de 3 choses à présent :

 

  1. Le développement personnel passe par une rééducation de soi. En réalité, il s’agit de s’éduquer différemment, de changer son mode de pensée et de revoir son comportement conscient et surtout inconscient. Ruminer le passé ne sert à rien. Cette attitude nous blesse et nous empêche de profiter de la vie.

 

  1. Aucun livre ne vous donnera une recette parfaite. Rien ne vaut l’expérience de terrain et l’humilité de se remettre en question constamment.

 

  1. Aucun « progrès » n’est possible sans échec, déception et vulnérabilité. Les personnes dites « fortes » ne sont pas celles qui ne ressentent rien ou qui ne s’impliquent pas. Les personnes fortes sont celles qui montrent humblement leurs vulnérabilités. Elles ont trouvé assez de force et une stabilité interne pour faire face aux tempêtes externes. Pour moi, les voilà, les véritables héros du quotidien.

 

S’il y a une conclusion à cet échange, c’est que pour moi :

« La vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais on peut apprendre à naviguer. »

C’est ce que je tente de faire chaque jour avec le plus de modestie possible.

 

Je vous embrasse, Fanny

 

 

Mon journal intime
Déclaration d’estime de soi

Ma déclaration d'estime de soi

Fanny, c’est dur parfois de te comprendre.

Tu es souvent oubliée.

Tu t’es souvent perdue.

Et tu t’es souvent prise pour un petit caméléon par peur d’être vue.

 

Tu as eu peur de ne pas être aimée.

Tu as eu peur d’être aimée.

Tu as eu peur d’être toi.

Tu as eu peur d’être quelqu’un d’autre.

 

Toutes ces couches, tu les as enlevées une par une.

Tu as appris à te courber face aux vents en attendant qu’ils passent.

Tu as appris à aimer la lumière et la chaleur du soleil.

Tu as aussi appris à supporter le froid de certains cœurs.

Tu as appris à nourrir ta terre et à cultiver l’amour que tu recherchais désespérément ailleurs.

 

Désormais, ton cœur reste doux et chaud.

Aujourd’hui, parce que tu as appris à t’aimer, tu t’acceptes comme tu es.

Tu t’acceptes avec tes bosses, tes cicatrices et tes espoirs futurs.

 

Quel drôle de personnage tu es – pleine de nuances, de couleurs et de rythmes.

 

Tu es touchante, Fanny. Tu n’es jamais aussi touchante que lorsque tu es pleinement toi.

 

À travers ses mots, je souhaite que tu te rappelles, ma tendre Fanny, jusqu’à la fin de ta vie, que je t’aime et que je fais la promesse de t’aimer jusqu’à notre dernier souffle.

 

Je suis fière de toi.

Tu es, jusqu’à ce jour, ma plus belle fierté.

 

Je t’aime.

 

De Fanny à Fanny.

(Mon journal intime)
4 principes à suivre pour trouver le bonheur

Jeudi 13 Août 2020

Pas de secret ! Je recherche le bonheur ; seule cette idée me motive : être heureuse et rendre d’autres personnes heureuses. Certains diront : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Ils pensent cela car ils sont connectés à la peur et au manque.

Grâce à plusieurs mentors de lumière, j’ai développé un autre système de pensée et pour moi : « Le bonheur des uns fait le bonheur des autres. » Le manque n’existe plus dans mon esprit (ni dans ma vie) et il n’y a que des opportunités.

 

Je vais vous donner 4 principes que je cultive précieusement depuis quelques années.

 

  1. Changez votre manière de penser et les évènements extérieurs se transformeront d’eux-mêmes. Rien à l’extérieur n’a réellement d’importance, seule votre manière de penser influence votre perception. En réalité, vous voyez uniquement ce qui confirme vos pensées actuelles. Personnellement, j’ai arrêté de donner autant d’importance à mes sens. Ils sont comme des amoureux qui viennent de se rencontrer, pleins de doutes, de mensonges inconscients et d’illusions.

 

  1. Lorsqu’il y a un blocage dans ma vie, je ne m’inquiète plus. Je prends uniquement le temps de me créer de nouvelles affirmations et de me visualiser après ce problème. Je ne prends plus rien personnellement, je ne développe aucun regret, je ne rejette pas la faute sur les autres et surtout « Je ne cherche plus la racine du mal ». Je reste calme, dans l’amour et la conscience de mon pouvoir créateur. C’est moi qui ai créé cela, alors je peux élaborer autre chose grâce à mon alignement « Pensée, émotion, comportement ».

 

  1. Je suis d’abord un être spirituel avant d’être un être humain. Intégrer cela m’a permis de faire un véritable bond en avant. L’hygiène de mon âme passe en priorité sur le reste. Je lui donne de la bonne nourriture, je la purifie et je l’emmène dans de jolis endroits. Le matériel est uniquement au service de mon âme qui s’occupe de créer une vie d’opulence.

 

  1. Arrêtez de donner autant d’importance au passé. Le passé est comme une vieille peau qui souhaite se décoller, seul·e vous, désirez maintenir ses effets dans le moment présent. Pardonnez le passé et délivrez-vous enfin. On a tous été blessés, est-ce nécessaire de constamment gratter vos plaies ?

 

Au fond de moi, je sais que vous connaissez ses principes. On dit tous la même chose depuis des millénaires et personne n’a inventé l’eau chaude. Il n’y a pas de « secret » ou de potion magique ; vous êtes la magie.

 

Pourquoi est-ce que ça change aussi bien et aussi rapidement avec moi ? Je crois que c’est parce que je leur ai dédié ma vie et que je ne fais pas d’exception. Ces principes représentent le socle sur lequel je construis tous les domaines de ma vie (financière, amoureuse, développement d’activité, amicale, familiale). Je ne me laisse plus emporter par mes émotions comme avant et les jugements des autres n’ont plus aucune importance – ils parlent uniquement d’eux-mêmes. Seul cet alignement « pensée, émotion, comportement » dans le moment présent compte.

Lâchez prise sur le reste.

Mon journal intime
Renaître spirituellement

Ce que j’ai compris, c’est que chacun de nous peut absolument tout faire. J’ai cette conviction interne qui est très ancrée chez moi. Je n’ai aucun doute là-dessus. 

 

Je ne suis pas en train de dire que c’est facile, ça demande souvent une totale rééducation de Soi. 

 

Lors de ma reprogrammation, j’ai souvent eu l’impression de n’être « Rien ». J’ai eu de profonds doutes sur mon identité. Je me souviens d’une fois où j’avais l’impression d’être comme une masse sans forme – Un courant d’air qui s’intègre dans une matière le temps d’une idée. 

 

J’avais cassé tellement de certitudes que je ne savais plus à quoi me rattacher. 

Ce processus de « désidentification » peut être très dangereux sans un mentor stable à nos côtés. C’est tellement vertigineux que ce dernier doit être totalement altruiste pour t’accompagner le temps que tu découvres ton propre chemin. 

 

Lorsque j’ai commencé cette aventure de l’éveil de Soi, j’étais une petite fille qui jouait à la grande. Ce jeu de rôle était douloureux. Le costume était trop grand et le miroir extérieur était trop violent pour mon hypersensibilité. Ma stratégie de défense était de tout renier et de m’enfermer au maximum à l’intérieur de moi. Je crois que personne ne me connaissait réellement. 

Je ne voulais pas mentir, je voulais protéger le peu d’estime que j’avais de moi. 

Je ne voulais pas être malhonnête, je voulais garder un semblant de dignité.

Je ne voulais pas blesser, j’étais souvent en panique émotionnelle. 

 

Puis j’ai cassé mes défenses, brûlé mon costume, émietté mes préjugés et accepté de renaître – plus vulnérable et forte que jamais.

Oui, il s’agit d’une véritable renaissance. 

Un nouveau départ où la conscience reprend ses droits. 

C’est le printemps après l’hiver. 

Les étoiles se rallument enfin et les fleurs internes s’ouvrent pour notre plus grand bonheur. 

La vie grouille à l’intérieur de nous et nous sentons cette sensation de joie propre à l’enfance et perdue en grandissant. 

Tout est nouveau et chaque jour est une nouvelle expérience. 

Chaque étape est transformée en jeu et chaque rencontre devient un passionnant livre à lire. 

 

Oui, je crois sincèrement que chacun d’entre peut réaliser tout ce qu’il veut. 

Pour cela, il doit d’abord renaître spirituellement.

Mon journal intime
Lâche le manche!

Depuis quelques temps, j’apprends à piloter un avion afin de passer mon permis privé…

 

Pourquoi cette drôle d’idée ?

J’ai grandi dans des avions. Mon père est ce qu’on appelle “un français expatrié”. Petite, j’ai eu la chance d’être contaminée par le goût de l’aventure et du voyage.

Alors que beaucoup sont stressés par les secousses d’un avion, elles m’apaisent.

Mon grand frère est un véritable fan d’aviation. Plus jeune, il passait ses nuits entières sur « Fligth simulator » et était à deux doigts de devenir pilote de chasse.

Et j’ai aussi vaguement fréquenté un pilote.

 

Lorsque j’ai cherché une activité pour me forcer à sortir de chez moi, l’aviation est venue naturellement à moi.

J’habite à dix minutes d’un aérodrome et l’activité était assez compliquée pour me forcer à lâcher mon travail.

 

Voyez-vous, je suis un bourreau de travail. J’aime travailler. J’adore ça. Je ne l’écris pas en m’en vantant. J’aime profondément ça.

Ce n’est pas un discours très à la mode…

D’ailleurs, ça a souvent été un véritable problème avec mes partenaires amoureux.

Soit on travaillait à deux et on devenait inséparables, soit mon activité nous séparait. Abandonner mon activité, c’est comme laisser une partie de moi. Cela me fait grandir, évoluer et me pousse à la créativité.

 

Donc, lorsque j’ai choisi l’aviation comme loisir, je savais que ça allait me forcer à couper avec mon travail. Je suis entrée dans un monde très spécifique et technique. Cela me met face à moi-même également. Je retrouve la petite fille timide qui n’ose pas s’imposer face à son instructeur et parfois peureuse face aux éléments de la nature.

 

Il faut savoir que mes activités sont spéciales : voile, plongée et maintenant aviation.

Je n’aime pas les sports extrêmes. Je suis peureuse de nature mais, grâce à eux, j’apprends à contrôler mon espace, à me sécuriser, à fusionner avec les éléments, à me responsabiliser et à affronter mes peurs.

Je n’aime pas l’idée d’être bloquée… alors je m’efforce de constamment traverser mes peurs.

 

La dernière fois, mon instructeur m’a demandé de lâcher le manche en plein vol. J’étais tétanisée et je n’ai pas pu le faire. Il était impossible pour moi de lâcher le manche.

Il a dû le reprendre pour que je finisse par lâcher. Il l’a ensuite lâché.

L’avion a continué sa trajectoire sans aucune secousse. J’ai été étonné par la douceur du moment.

 

Après je me suis demandé : “Qu’est-ce qui se passerait si je lâchais le manche dans ma vie ?”

 

Je me suis souvenue des mauvais choix que j’avais fait dans ma vie par manque de confiance et à cause de mauvaises influences extérieures. J’ai “gâché” quatre ans de ma vie, perdue entre luxure, orgueil et non-sens. Je ne veux plus de ça.

Grâce à cette expérience, j’ai compris que c’était le contrôle préalable qui menait au véritable lâcher prise. En effet, nous sommes en sécurité dans un avion parce que nous en avons fait le tour auparavant.

Nous avons pris le temps de créer un cadre de sécurité.

Nous devons faire cela également dans la vie quotidienne. Ce cadre permet de s’ouvrir, d’aimer véritablement et de profiter de l’instant présent.

 

Alors, je m’efforce de donner une direction à ma vie entière afin de lâcher prise le plus souvent possible. Depuis ce jour, je crois sincèrement que le lâcher prise et le contrôle, sont deux faces de la même pièce ; en accepter un, c’est accepter l’autre et inversement.