2. Bilan

Yeeeeeppaaaaa !! Le programme a commencé depuis six mois maintenant. 

 

Ce que je voulais vous partager aujourd’hui est l’exercice “Bilan des actions au bout de trois mois”. Il était temps de faire le point sur nos actions : 

  • Quelles sont celles qui ont fonctionné ? 
  • Celles qui ont fait un flop ? 
  • Est-ce que la graine n’a pas prise parce qu’elle n’a été semée qu’une seule fois ? 
  • Est-ce qu’on a oublié d’arroser cette graine ? D’en prendre soin ? 

 

Prendre conscience de nos mécanismes pour pouvoir se réajuster pour les trois prochains mois et savoir sur quoi on doit porter notre attention et notre énergie… Un exercice parfait pour moi qui ai tendance à vouloir faire 1000 choses en même temps et à disperser mon énergie. 

 

J’ai pu réaliser en faisant cet exercice tout ce qui avait été réalisé ces derniers mois. Souvent, on ne se rend pas compte de tout ce que l’on met en place. On peut oublier de se féliciter et de voir tous les petits et grands pas qui nous ont fait avancer. On minimise : “Oh, ça va, c’est pas grand-chose” ou “Bah, c’est normal”. Alors que non, réalisons que chaque pas que l’on fait nous fait avancer vers nos rêves, nos envies et nos besoins. Je suis fière de chaque avancée et de chaque progrès. Je ne me le rappelle pas assez. 

 

L’entreprenariat nous pousse à nous dépasser, à oser des choses que l’on n’aurait jamais faites dans le salariat. C’est de la sortie de zone de confort constamment, en tout cas dans les premiers temps. Et puis, au fur et à mesure, cela devient normal et de plus en plus facile. 

 

Je ne vous raconte pas l’état dans lequel j’étais pour mon premier post Instagram, ma première story ou la première photo postée. Je me racontais des histoires dignes de films d’aventure. Je créais mon propre scénario et j’étais l’actrice principale de mon film : “Je vais mourir si je publie ça”, “Qu’est-ce qu’on va penser ou dire de moi ?”, “Mais si j’ai un commentaire méchant ?!”, “Non, je ne peux pas le faire”, “Mais si, j’en ai envie…”. 

 

Et dans la vraie vie ? Il ne se passe rien. Ceux qui aiment vos partages aiment vos partages. Point. Ceux qui n’aiment pas tracent leur route. Je n’ai jamais eu de commentaires méchants et j’ai eu beaucoup de retours positifs et très encourageants. 

 

Je me focalise sur ceux-là. Ceux qui me poussent à continuer mon chemin, à pouvoir accompagner chaque femme à se reconstruire sur l’estime qu’elle a d’elle-même, la confiance qu’elle se porte. À la voir retrouver confiance en les hommes, pouvoir rencontrer quelqu’un et avoir une relation de couple saine et heureuse. 

 

Je ne lâche rien et j’avance pas à pas. 

 

Pauline

 

5. Montagnes russes

Une semaine en dents de scie ! Certains jours ont été douloureux, toujours à cause de mon ex-mari et malgré lui car c’est moi qui me fais des films et qui me fais du mal toute seule… Et puis, la situation confinement m’a un peu plus pesée cette semaine. 

Les jours « sans » impactent tous les domaines de ma vie, ma vie de femme, ma vie de mère, et même mon projet professionnel. 

Pourquoi, je fais cela ? 

Qu’est-ce que j’essaye de me prouver ? 

Si je n’ai personne avec qui partager ma réussite dans ce domaine (car je me vois tout de même réussir 😊), à quoi bon le faire ? 

Il n’y aura que ça dans ma vie, je vais travailler de chez moi, je vais faire des massages de chez moi, je ne vois pas de lumière… 

 

Mais les jours passent et ne se ressemblent pas, Dieu merci, et, en cette fin de semaine, j’ai réalisé des petites choses, aussi bien sur le plan du développement personnel, que vis-à-vis du lancement de mon activité de massage : j’ai finalisé mon logo, créé une ébauche de page Instagram, contacté une graphiste pour faire des cartes de visite, créé une adresse mail et une ligne de téléphone dédiée… (Il me reste le plus dur faire : ma carte de soins/fixer mes prix et faire mon 1er mailing…)

J’ai installé un petit autel dans ma chambre avec bougies, couverture et tapis de yoga pour méditer et m’étirer tous les matins, fait deux exercices de Fanny (travailler sur l’incarnation et sur le board de feedbacks) et retrouvé mes copines Biches lors de la conférence du dimanche matin. 

Ça m’a fait du bien ! 

Je sais que l’amélioration de mon bien-être va passer par plus de routines. Alors je me fixe ce gros objectif pour la semaine à venir : je vais me lever à une heure régulière (7h30), faire ma méditation du jour, intégrer une séance d’EFT au moins une fois par semaine pour commencer, faire quelques étirements et, selon mon temps libre, du yoga, yoga du visage, ou une autre activité physique, prendre ma douche froide, écrire dans ma routine miraculeuse. Je vais faire cela tous les jours de la semaine qui vient et noter les changements dans mon ressenti, mon bien-être. Je vous tiens au courant !

Et penser à me célébrer !!! Ça ne vient pas du tout naturellement mais je vais essayer 😊

4. Waouh!

Waouh, aujourd’hui, je me suis félicitée pour la 1ère fois spontanément et à voix haute. 

J’étais contente de moi ! 

Je me suis levée tôt, j’ai bossé pour mon emploi de salariée à plein temps toute la matinée, j’ai fait un plein au supermarché car je récupère mes enfants ce soir après quinze jours d’absence (je peux vous dire qu’à vingt et vingt-deux ans, ça ne mange pas que des salades, ces p’tites bêtes), j’ai bossé sur la com de mon auto-entreprise, j’ai cuisiné et j’ai accueilli un ami qui venait pour un massage du dos. Je pense avoir donné un des meilleurs massages depuis que j’exerce. Je me suis régalée, j’étais concentrée, limite dans un état méditatif, j’ai dansé autour de ma table (le massage est une chorégraphie) et laissé libre cours à mon imagination et à mes mains. Ça vaut bien des auto-congratulations, non ?

J’ai compris que l’action était la clé de tout et j’arrive à me mettre en action consciemment. Quelle satisfaction quand j’avance. Cela reste irrégulier mais je ne lâche pas l’affaire. 

 

Il est vrai qu’il y a quelques jours, je n’en menais pas large. J’ai en effet déjeuné avec mon ex-mari pour les vingt ans de notre fils. J’avais proposé ce déjeuner tous les quatre, comme nous l’avions déjà fait, il y a deux ans, pour notre fils aîné au restaurant. Cette fois-ci, pas de restaurant, le déjeuner se passe chez lui. Chez lui, où je n’ai mis les pieds que deux fois en six ans… Je pense être prête à vivre ça mais ça ne se passe pas aussi bien que prévu. 

Au début, tout va bien mais au fur et à mesure de la discussion, durant laquelle il me parle de sa nouvelle vie, qu’il évoque la femme qu’il voit depuis plusieurs mois, qu’il a présentée aux garçons et avec laquelle ça a l’air de bien marcher, mon cœur se serre à l’intérieur de ma poitrine. Je suis envahie par la tristesse et la nostalgie, je prends sur moi pour ne rien montrer et le déjeuner terminé, je pars en laissant tout ce petit monde. 

J’ai envie de chialer ! Je m’en veux de réagir comme cela après six ans de séparation. Je me dis que j’ai encore un peu de chemin à faire. Je n’aime pas ces rechutes… Je n’aime pas ce sentiment de jalousie primaire. Tout cela pour dire que ce n’est pas encore gagné et que le passé a encore de l’emprise sur moi. Heureusement, avec le temps et tout le travail que je fais sur moi en général et avec Fanny en particulier, ces moments sont moins fréquents et ces coups de blues sont plus vite balayés. Le lendemain, ça allait déjà mieux mais je me saoule toute seule avec ce passé…

 

3. Bilan

Trois mois que je suis le programme « Libre & Heureuse » ! C’est le moment de faire un bilan :

Tout d’abord, je n’ai pas vu passer ces trois mois.

Déjà trois mois de ce programme, le temps passe vite et je prends conscience que je dois me mettre plus en ACTION si je veux pouvoir bénéficier de tout cet accompagnement. Fanny nous le répète souvent, l’action c’est la clé, le meilleur remède ! Elle l’a encore dit au live de ce matin. 

 

Qu’est-ce que je retiens de ces trois mois ?

J’ai eu des prises de conscience : 

J’ai du mal à avoir une vision claire des choses, à savoir ce que je veux vraiment dans tous les domaines de ma vie. J’ai des idées, des envies mais quand il s’agit de les définir précisément c’est plus dur, je ne suis pas assez précise, je n’arrive pas à me projeter clairement. 

J’ai du mal à me concentrer, je papillonne, je rêvasse, je laisse le petit vélo trotter dans ma tête. J’ai tendance à contempler ma vie, plutôt que de la vivre. Bon, ça, je le savais déjà.

Je ne fais pas tous les exercices, je les fais parfois de façon superficielle, parfois de façon plus investie et concentrée, quelquefois pas du tout… C’est un peu aléatoire, et j’aimerais plus de régularité et de concentration. Je manque de « discipline » même si j’ai introduit de la méditation quotidienne et un peu d’EFT dans ma semaine.

J’ai compris que j’ai un vrai problème de lâcher prise, je ne m’en rendais pas vraiment compte avant, mais là c’est quelque chose qui ressort de façon assez récurrente et qui m’empêche de me connecter à mon moi intérieur, à mon cœur, à mon corps. Je suis trop dans le mental, pas assez dans le ressenti. Ça m’embête, faut que je bosse là-dessus ! C’est sans doute cela qui m’a le plus interpellée car j’aspire à être plus alignée, plus ancrée, plus vraie, plus connectée. 

Cela étant, les choses avancent du côté de mon activité de massage, pas aussi vite que j’aimerais mais j’en prends la responsabilité. J’attends que tout soit parfait avant de me lancer, alors je peux attendre longtemps…

Je travaille aussi sur la gratitude et sur la bienveillance vis-à-vis de moi. En revanche, je ne sais pas me féliciter, je ne le fais jamais, cela ne me vient même pas à l’esprit  ; À creuser…

2. Abracadabra!

Aujourd’hui, je voulais vous écrire un bilan de mes deux premiers mois dans la formation. Mais je me suis rendu compte qu’un bilan ne rendait pas exactement justice à ce qui s’est réellement passé. Eh oui, contrairement à une formation classique, Fanny ne nous fait pas de bulletins et ne nous donne pas de bons points. Le but de Fanny, c’est de changer notre vie. 

Pour moi, ça a été assez rapide et inconscient. Changer de vie, en fait, c’est assez facile. On n’a pas besoin d’avaler dix encyclopédies pour comprendre tout à tout, de révolutionner son quotidien en faisant 6h de sport par semaine et en mangeant super healthy* alors que tout ce qu’on veut, c’est du chocolat. 

*Sain.

Non, non et non, ce n’est pas nécessairement difficile. Une petite pensée par-ci, une petite action par-là, un soupçon de théorie, un chouïa d’introspection et abracadabra : nouvelle moi ! Et c’est en réfléchissant à ce que j’allais écrire que je m’en suis rendu compte.

 

Par exemple, je suis allée au centre équestre hier et j’ai une marge de progrès à faire sur certains points. « La moi d’avant » se serait torturé les méninges toute la soirée en se disant qu’elle devrait arrêter, qu’elle est nulle et BLA-BLA-BLA (ne l’écoutons plus !). « La moi de maintenant » est allée faire un débriefing avec la monitrice pour savoir sur quels points travailler pour s’améliorer. 

Autre exemple (je sais que vous adorez ça), j’ose poster sur Instagram sans me sentir ridicule. Les premières fois, j’ai eu envie de me cacher sous la couette, de peur que quelqu’un me tape sur la tête en me disant que ce que je faisais c’était n’importe quoi (mais quelle idée ?). 

 

Ce que je voulais dire, c’est qu’en y réfléchissant, je suis émerveillée par ce qu’il se passe en moi depuis deux mois. J’ai vraiment hâte de voir où cela va me mener avec mon entreprise, mais je suis certaine que ce sera forcément vers une meilleure version de moi. 

Bon, maintenant que c’est dit, je vous laisse, je dois continuer de progresser. 

 

Shana

 

Ps : Lisez le livre Influence et manipulation de Robert Cialdini, c’était ma lecture de la semaine (conseillée par Fanny) et c’était trop bien ! (Pour tout savoir sur le livre, c’est ICI!)

2. Engagement

Le programme « Libre & Heureuse » a commencé il y a quelques semaines. Je me suis inscrite sans trop réfléchir, un peu sur un coup de tête, beaucoup car Fanny a trouvé les mots pour me faire sentir que si je ne faisais pas cette formation, j’allais louper un truc unique et exceptionnel voire même la chance de ma vie d’accéder à une nouvelle vie. Je suis bonne cliente, j’ai besoin d’un coup de pied aux fesses, ma curiosité est aiguisée. Bon ce n’est quand même pas donné, je ne m’attendais pas à ça… Allez, j’y vais !!!

Le 1er exercice consiste à faire une courte présentation de soi et à s’engager. Il y a déjà des vidéos en ligne, c’est bien, ça donne le ton, c’est dans mes cordes… Je m’y reprends à une ou deux fois (seulement 😊), j’arrive à faire quelque chose de spontané et je suis contente de cela. Au fur et à mesure des jours, je vais prendre le temps aussi de regarder les vidéos de mes camarades. Ça prend du temps, mais j’ai à cœur de les découvrir. Je me rends compte que je suis un peu dans le jugement. Grrrr, c’est un truc qui m’énerve chez moi et que je veux changer. Je découvre un groupe de filles (et un homme) assez différentes les unes des autres mais qui ont le point commun d’être quasiment toutes dans le développement personnel/coaching/énergétique. Elles ont quasiment toutes une activité établie même si naissante et ont l’air d’être très au point sur toutes les techniques de « connexion à soi » (méditation, EFT, etc…). Je ne savais pas ce qu’était l’EFT, il y a six mois… Je me sens un peu larguée par moments. Je ne comprends pas tous les exercices de Fanny. Mais comme la plupart des filles parlent la même langue qu’elle et que certaines sont super réactives, je suis le mouvement.  

Ça va vite, trop vite pour moi. Trop d’activités sur Facebook, trop d’exercices à faire d’une semaine à l’autre. Je n’ose pas trop parler pendant les lives. J’ai peur de raser les autres avec mes questions ou introspections. Parfois, j’ai envie d’arrêter, je trouve que ce n’est pas pour moi, que les exercices ne sont pas adaptés pour mon activité qui n’est pas une activité d’accompagnement. Mais je reste car je trouve cela intéressant, je sens que ça me fait du bien, ça me pousse aux fesses, je prends conscience de certaines choses… J’y reviendrai… Cette « vie en communauté » me fait du bien aussi car je vis seule avec mes deux fils absents une semaine sur deux, et que le confinement/couvre-feu n’arrange pas le sentiment de solitude que je peux encore éprouver parfois même si de ce côté-là, j’ai énormément progressé. 

Et puis elles sont chouettes ces filles, j’apprends à les connaître et je m’attache à elles…

 

Petite leçon de minimalisme
(et de développement personnel)

Si le terme « accumulation » vous fait penser à une œuvre de César et non à votre chambre d’amis, transformée, au fil du temps, en quincaillerie des années 80, en souk marocain ou en zone sinistrée, vous procédez probablement de temps en temps à un tri. Cela vous permet de vous délester des objets n’ayant plus aucune utilité, des souvenirs ramenés par votre tante Adèle de ses voyages lointains, des vêtements attendant un hypothétique raccommodage, de vos BD d’ado, du sombrero tellement mignon au Mexique il y a dix ans (vous avez gardé toutes les photos qui le prouvent) mais beaucoup moins tendance en France… 

Bravo ! Vous n’êtes pas un accumulateur ou une accumulatrice compulsifs ! Mais de là à dire que vous êtes minimaliste, il n’y a qu’un pas il y a quelques kilomètres.

 

Le minimalisme, c’est quoi ?

 

Le minimalisme, tendance qui nous vient du Japon mais qui trouverait ses origines dans la Grèce antique ou le bouddhisme, selon les sources, propose de limiter les objets au minimum vital en procédant en premier lieu à un grand tri puis en limitant ses achats à l’essentiel.

Ne resteront alors que quelques meubles, peu de vêtements, des objets utiles au quotidien, un téléphone portable, une liseuse et un ordinateur, permettant de stocker en ligne photos et documents administratifs… 

 

L’objectif :

Passer d’un intérieur encombré à un intérieur dépouillé et (facilement) rangé et  d’habitudes de vie liées à la société de consommation à des habitudes de vie centrées sur l’essentiel.

 

La méthode :

On jette, on donne ou on revend les livres qu’on ne lit pas, les ustensiles qui ne servent pas (ce saucier jamais utilisé, oust !), les vêtements non portés, etc.

 

Les chiffres :

Le foyer américain moyen contient environ 300 000 objets, les minimalistes se limitent à environ 500 objets, 200 même pour certains puristes. Le chiffre qui fait peur : au cours de notre vie, nous consacrons environ un total de 3 680 heures (153 jours) à chercher des objets égarés. Nous perdons jusqu’à neuf objets par jour (198 743 pendant notre vie). En tête de liste : le téléphone et les clés.

 

Les avantages :

En plus d’un gain financier évident, le mode de vie minimaliste permet un gain de temps conséquent au quotidien (entretien facilité et moins d’objets égarés). Les minimalistes évoquent également une vie plus heureuse, centrée sur l’essentiel, un environnement zen, du temps consacré aux voyages, à la lecture et aux loisirs plutôt qu’aux tâches ménagères.

 

Les dérives :

Devenir addict au désencombrement, s’éloigner de ceux qui n’ont pas choisi ce mode de vie, rester prisonnier de la surconsommation (en achetant toujours beaucoup mais en limitant la durée de vie des objets achetés)… 

 

Le minimalisme du point de vue du développement personnel…

 

Si l’accumulation compulsive d’objets est révélatrice d’une peur de manquer et d’une incapacité à lâcher le passé, le minimalisme, poussé à l’extrême, peut être révélateur d’une peur d’être envahi·e et d’une volonté de garder le contrôle. 

Si vous souhaitez adopter un mode de vie minimaliste ou vous en approcher, il est donc essentiel de vous interroger sur vos motivations et de ne pas vous enfermer dans un mode de vie qui s’éloignerait du concept de base en oubliant son objectif : vivre mieux. 

 

Tout est question d’équilibre.

Sans tomber dans un extrême (objectif : vivre avec 50 objets), trier et se délester d’objets dont on ne se sert plus est une excellente idée… 

 

Trois principes à retenir : 

  1. Ranger son extérieur, c’est ranger son intérieur : mettre de l’ordre dans votre lieu de vie va vous permettre de mettre de l’ordre dans vos pensées. L’extérieur et l’intérieur s’harmonisent… Vous ne souhaiteriez pas que votre esprit ressemble au grand capharnaüm d’une chambre d’adolescent désordonné, n’est-ce pas ? 
  2. Trier, c’est s’alléger du passé : est-il vraiment nécessaire de garder les chaussettes oubliées par votre ex, le poème écrit par votre premier amour (vous aviez cinq ans), les mouchoirs à carreaux de votre grand-père et le vase cassé hérité de votre grand-tante ?
  3. Les objets que vous gardez doivent provoquer une émotion positive quand vous les regardez (ou être utilitaires) : cette lampe qui vous rappelle la cousine que vous détestez parce qu’elle vous a humilié·e au mariage de son frère, pourquoi la garder ? En effet, les ancrages, associations inconscientes entre un objet, une situation, une odeur, etc, et une émotion, influent sur notre état d’esprit de façon positive ou négative. Mieux vaut alors s’assurer d’avoir un environnement exempt d’ancrages négatifs.

 

Trois choses à éviter :

  1. Se débarrasser à contre-coeur du mannequin de couture d’une grand-mère que vous aimiez beaucoup pour adhérer à un concept n’est sans doute pas une bonne idée.
  2. Comptabiliser tout ce qui se trouve dans votre logement (vous n’avez pas mieux à faire ?) et vous fixer un nombre d’objets à ne pas dépasser (vous risquez de devoir choisir entre garder un mixeur ou garder une cocotte-minute).
  3. Aller contre ses envies profondes en adhérant à un concept qui ne vous convient pas : il faut réfléchir à ses valeurs et à sa vie, telle qu’on la souhaiterait, pour aller vers ce qui est bon pour soi.

 

Jouons un peu !

Se faire une idée du nombre d’objets contenus dans une maison n’est pas chose facile… Commencez par compter le nombre d’objets posés sur votre bureau, par exemple, ou par évaluer sans les compter le nombre d’objets visibles dans cette cuisine (Réponse ci-dessous).

  1. Entre 0 et 10 (Euh… vous êtes sûr·e ?)
  2. Entre 10 et 30.
  3. Entre 30 et 50.
  4. Entre 50 et 80.
  5. Entre 80 et 100.
  6. Plus de 100.
  7. Plus de 1000 (Vraiment ?)

 

Le bon programme pour ranger son intérieur (l’extérieur, c’est vous !): 

 

La bonne idée pour définir ses objectifs et être en accord avec ses valeurs : « Ma routine miraculeuse » de Fanny Huleux, en vente sur Amazon.

 

Réponse au jeu : Réponse 6… ce qui vous donne une petite idée du nombre d’objets contenus dans votre propre cuisine. Quels objets garderiez-vous parmi ceux qui sont présentés sur cette photo ? Aucun, quelques-uns, la plupart ou tous ?

Rangement ou bazar (dés)organisé?
Steve Jobs VS Marie Kondo. 

Avant de lire cet article, regardez autour de vous… Votre intérieur ressemble-t-il à un champ de bataille ou à une photo vue dans un magazine de décoration ?

Votre maison révèle qui vous êtes bien plus que vous ne le pensez. 

 

Répondez aux questions suivantes, on vous explique tout ensuite…

 

Sur la table du salon…

  • Quelques beaux livres sont soigneusement alignés, à côté d’un très joli bouquet et d’une bougie parfumée.
  • Canettes de soda, plateau repas qui traîne depuis la veille, courrier attendant une hypothétique ouverture… Mince !
  • Il n’y a rien… Rien du tout !

 

La salle de bain…

  • Elle ressemble à une salle de bain de chambre d’hôtel… propreté clinique, serviettes blanches et plan vasque où absolument rien ne traîne.
  • Pinceaux, crèmes, huiles, disques démaquillants, brosse à cheveux, lisseur, le tout dans un joyeux désordre.
  • Vos pinceaux sont rangés dans un pot, vos crèmes sont sagement alignées, une orchidée anime l’ensemble.

 

Le bureau…

  • Lampe de bureau, ordinateur, crayon et carnet… c’est tout.
  • Trois mugs sales, papiers divers, tas de dossiers, agenda, crayons, jolis carnets en vrac et tâches de café… Un écureuil n’y retrouverait pas ses petits mais vous vous y retrouvez parfaitement.
  • Trois mugs sales, papiers divers, tas de dossiers, agenda, crayons, jolis carnets en vrac et tâches de café… Un écureuil n’y retrouverait pas ses petits et vous ne retrouvez rien non plus.

 

Vous avez fait le point ? Plusieurs possibilités :

 

  • Vous êtes maniaque et rien que l’idée de recevoir vous donne des boutons : les invités, ça salit une maison ! Beurk !
  • Vous entretenez parfaitement votre maison et vous en êtes très fier·e.
  • Ni maniaque ni bordélique, votre intérieur est très bien rangé la plupart du temps… et un peu moins à d’autres.
  • Vous êtes submergé·e et vos affaires traînent partout : qu’à cela ne tienne, ça vous est égal.
  • C’est vraiment très mal rangé… mais ça vous dérange vraiment.

 

Quoi qu’il en soit, votre environnement (maison, intérieur des placards, voiture…) est un reflet de ce que vous êtes et si ce que vous voyez ne vous convient pas, il est temps de réagir.

 

Solutions de rangement : la méthode de Marie Kondo

 

Elle est l’une des femmes les plus influentes du monde dans le classement Forbes et sa méthode de rangement fait de plus en plus d’adeptes. Son nom évoque sérénité et feng shui.

 

Sa méthode consiste en trois points : 

  1. La décision
  2. Le tri, qui respecte l’ordre suivant : les vêtements, les livres, les papiers, les objets divers (les « komono ») et les souvenirs.
  3. Le rangement

Marie Kondo conseille de plier les vêtements selon sa méthode puis de les ranger verticalement dans des boîtes pour qu’ils soient tous visibles et qu’ils ne prennent que peu de place. Elle conseille également de ne garder que des objets qui font sourire.

 

Le contre-exemple :

Alors que le rangement et un environnement ordonné sont considérés comme des facteurs importants pour notre bien-être, selon plusieurs études, travailler dans le désordre serait plus productif et serait caractéristique de la créativité et de l’innovation. Ainsi, les artistes, les journalistes, les écrivains, les professeurs de français auraient plus tendance à être désordonnés alors que les gens plus cartésiens seraient, eux, beaucoup plus aptes à garder un environnement bien rangé. 

Certains grands créatifs sont connus pour la pagaille dans laquelle ils travaillent : Steve Jobs ou Albert Einstein, par exemple.

 

Du point de vue du développement personnel…

 

Si un joyeux bazar* libère la créativité, ranger son environnement permet d’ordonner ses pensées : un numéro d’équilibriste pour certains… Et si la maison évoque un nid de souris ou une décharge publique, il est (vraiment !) temps de ranger !

Il est nécessaire de respecter votre jauge personnelle (bazar VS ordre) mais aussi de faire en sorte que vos colocataires (enfants, époux·se, amis…) puissent vivre dans un environnement qui leur convienne : chacun gère donc son espace personnel et fait en sorte que l’espace commun soit agréable pour tous.

Si vous ne supportez pas le désordre mais que vous semez le chaos sur votre passage ou que vous êtes maniaque et que cela vous dérange, posez-vous les questions suivantes :

  • Quelle est la valeur que je me donne ? 
  • Est-ce que mon environnement correspond à mes standards ?
  • Suis-je un peu trop attaché·e au passé ?
  • Ai-je besoin de tout contrôler ?

 

En effet, les personnes qui vivent dans le passé ont tendance à l’accumulation et donc finissent par se retrouver submergées. Celles qui sont maniaques, en revanche, ont un besoin de tout contrôler et ont peur d’être envahies.

Pour vivre bien, il est nécessaire de comprendre que le rangement est important pour vivre en harmonie, sans tomber dans les deux extrêmes décrits ci-dessus. Sortir toutes ses affaires une fois par an des armoires, des placards et des tiroirs et se débarrasser de toutes celles qui n’ont pas été utilisées dans l’année va vous permettre de faire de la place et de permettre le renouveau : jetez ce qui est abîmé et donnez le reste… 

 

*Quand il est naturel : créer consciemment du désordre en espérant devenir plus créatif·ve ne fonctionne pas.