Un transat et un livre : « Guérir de sa famille » de Juliette Allais

Si se plonger sur son arbre généalogique peut être un plaisir et un passe-temps, cela peut être également une nécessité pour comprendre son parcours et des comportements que l’on ne s’explique pas par ailleurs. En effet, certains schémas ou traumas sont solidement ancrés dans l’inconscient familial et se transmettent de génération en génération.

Partir à la recherche des coïncidences généalogiques (date d’anniversaire identique, prénom, etc) ou de similitudes (réussites ou échecs identiques à ceux d’un ancêtre) peut alors être véritablement thérapeutique. D’après Juliette Allais, déchiffrer le passé et le rendre compréhensible est une des clés pour aborder l’avenir et pour transformer les déterminismes inconscients. Les mythes familiaux, positifs ou négatifs, s’imposent comme des réalités immuables, définitives : en prendre conscience permet de s’en détacher.

 

À qui s’adresse ce livre ?

 

S’il s’adresse bien sûr à tous ceux qui sont intéressés par ce sujet passionnant, il s’adresse également à tous ceux qui ne comprennent pas leur comportement (même après une thérapie), à tous ceux qui vivent des échecs répétitifs, des actes manqués fréquents, une incapacité à se réaliser, des difficultés à s’attacher…

Vous ne comprenez pas l’origine de vos difficultés ? Eh, bien, ce livre s’adresse à vous ! Il est possible que vous découvriez que vous tentez inconsciemment de « réparer » l’histoire familiale ou que vous rejouez l’échec d’une arrière grand-tante, décédée depuis longtemps.

 

8 raisons de lire « Guérir de sa famille » :

 

Raison n°1 :

Juliette Allais est LA référence en la matière : elle est cofondatrice et présidente du CERFAT, le Centre d’Étude, de Recherche et de Formation à l’Analyse Transgénérationnelle. Elle est également formée à la psychanalyse jungienne, à la Gestalt PGRO, aux neurosciences affectives et à la sociologie clinique.

 

Raison n°2 :

Votre lecture vous donnera des éléments pour répondre à des questions fondamentales :

  • Que faire de l’héritage familial reçu et des principes qui régissent la famille ?
  • Peut-on différencier ce que l’on accepte et ce que l’on refuse de cet héritage ?
  • Peut-on apprendre à choisir, parmi les valeurs familiales, celles qui nous conviennent ?
  • Sommes-nous voués à répéter les schémas formés au fil des générations précédentes ?
  • Comment se défaire d’un passé trop lourd ?

 

Raison n°3 :

Le livre comporte un autodiagnostic, qui permet de prendre conscience de la place que l’on occupe au sein de la famille et propose au lecteur de s’interroger, à différents stades de la lecture, sur lui-même et sur son rapport à l’héritage familial.

 

Raison n°4 :

Parce qu’il est complet et aborde tous les sujets : la relation à soi-même, aux autres, au couple, au travail, à l’argent, à la sexualité et à l’identité sexuelle…

 

Raison n°5 :

Parce que le livre ne pousse pas à voir des comportements reliés systématiquement à l’héritage familial mais fait clairement le point sur ce qui pourrait avoir un lien (ou pas).

 

Raison n°6 :

C’est un livre qui comporte de nombreux exemples de situations réelles, ce qui permet de comprendre toutes les implications que peuvent avoir les mythes et traumas familiaux et qui rend sa lecture passionnante.

 

Raison n°7 :

Parce que ce livre va vous permettre de changer de regard sur vous-même et sur votre famille. Une façon peut-être de prendre du recul pour mieux s’y intégrer et pour, sans aucun doute, améliorer sa connaissance de soi et sa vie future.

 

Raison n°8 :

Parce que l’histoire familiale accompagne (ou pèse sur) chacun d’entre nous, prendre conscience de ce que nous a légué notre famille permet de choisir ce que nous souhaitons voir perdurer et transmettre à nos enfants… de façon plus consciente.

 

 

L’avis de Fanny Huleux et de la Rédaction :

 

Nous vous recommandons ce livre qui vous permettra de vous plonger dans votre propre histoire familiale, de faire de belles (ou de troublantes) découvertes et de comprendre les grands principes de l’analyse transgénérationnelle.

 

Pour voir ou revoir l’échange entre Juliette Allais et Fanny Huleux, cliquez sur la bannière ! Pour lire notre article correspondant, c’est ICI!

Et pour vous procurer le livre de Juliette Allais, cliquez sur la couverture… Bonne lecture!

Comment repérer les personnalités toxiques pour vous ?

Les personnalités qui sont toxiques pour vous peuvent se trouver dans votre famille, parmi vos amis ou alors au sein de votre cercle professionnel. Une personne toxique est une personne qui vous met mal à l’aise, avec laquelle vous n’êtes pas pleinement libre d’être vous-même. Helen Monnet, relaxologue et psychopraticienne intégrative, rappelle que si la relation est toxique, l’individu ne l’est pas forcément pour tous.

Découvrez comment repérer les personnalités qui sont toxiques pour vous dans cet article et regardez la vidéo YouTube « Fuyez ce type de relation amoureuse » pour en savoir plus sur les relations de couple à éviter, en cliquant ICI.

 

Qui sont les personnes toxiques de mon entourage ?

 

Les personnes toxiques de votre entourage sont généralement facilement reconnaissables, grâce à quelques signaux. Dans son ouvrage « Vivre la sagesse toltèque », Xavier Cornette de Saint Cyr les identifie comme suit :

  • celles qui ne vous apportent rien de positif
  • celles qui vous font souvent part de leurs problèmes sans s’intéresser aux vôtres
  • celles qui demandent des services ou quelque chose de matériel sans jamais rien vous apporter en retour
  • celles qui, en riant, vous adressent des remarques souvent blessantes
  • celles qui affirment leurs opinions comme des vérités uniques, sans vous laisser l’opportunité d’exprimer les vôtres

 

Christophe Médici, psychosociologue, nous rappelle que « le mot toxique vient du latin ‘toxicum’ qui veut dire “poison” ». Les personnes toxiques sont tout simplement des personnes qui nous empoisonnent la vie !”. Ainsi, il repère une personnalité toxique de cette façon :

  • sa présence provoque une tension ou un stress
  • quand la personne toxique est là, vous vous sentez aliéné.e, non libre de dire ce que vous voulez ou d’être vous-même
  • vous vous sentez vidé.e, car elle pompe votre énergie

 

Vous pouvez peut-être déjà commencer à identifier qui dans votre entourage, votre famille ou votre cercle d’amis est toxique ou ne vous fait pas de bien.

Attention, une personne toxique pour vous ne l’est peut-être pas pour quelqu’un d’autre. C’est une notion subjective et beaucoup de personnes ne se rendent pas compte qu’elles peuvent être toxiques pour les autres.

 

 

Comment identifier une relation amoureuse ou amicale toxique ?

 

Une personnalité toxique peut dévaloriser son interlocuteur, en le rabaissant, en l’infantilisant. Le but ici est simplement de booster son estime personnelle. La personne toxique ne se rend probablement pas compte que son comportement peut vous blesser, mais ce n’est pas une raison pour l’accepter.

Quelqu’un de toxique peut également se plaindre beaucoup, broie du noir et vous tire vers le bas. Si vous sentez que vous n’êtes pas soutenu·e dans la relation, que la personne ne vous aide pas ou vous déstabilise… C’est le signe que cette relation n’est pas nécessairement bonne pour vous.

 

 

Le triangle dramatique

 

Le psychologue américain Stephen B. Karpman conceptualise le “triangle dramatique” dans lequel on retrouve le persécuteur, le sauveur et la victime, trois comportements parfois synonymes de relation toxique :

  • le persécuteur se sent supérieur aux autres, exerce un certain pouvoir dans la relation et critique les autres
  • la victime est une personne qui vit avec un sentiment d’infériorité et qui attend inconsciemment de l’aide
  • le sauveur vient en aide à n’importe qui, surtout aux personnes de son entourage

 

Le sauveur va donc spontanément se tourner vers une victime. Le sauveur vexé par le comportement d’une victime (qui devient alors persécutrice), peut devenir persécuteur à son tour, ou se comporter en victime. Les rôles changent et ne sont pas immuables, c’est pourquoi nous pouvons tous porter ces trois masques dans nos relations.

 

 

En conscientisant qui est toxique pour vous et qui ne l’est pas, vous pourrez vous défaire plus facilement de ces relations. Si vous êtes obligés de collaborer avec une personne toxique pour vous, pour le travail ou parce qu’elle fait partie de votre famille proche, soyez ferme et prenez une distance émotionnelle.

Vous avez besoin d’accompagnement pour faire le tri dans votre vie et pour comprendre comment gérer vos émotions? La plateforme « ma routine miracles », par Fanny Huleux, vous donnera les bases pour mieux vivre au quotidien. cliquez sur la bannière pour plus d’informations.

Comment étendre son réseau ?

Les aléas de la vie (déménagement dans une nouvelle ville, opportunité professionnelle, mutation, séparation, etc) provoquent des changements d’environnement et d’entourage. Ils peuvent susciter l’envie de créer de nouvelles relations, d’élargir son réseau tant professionnel qu’amical. Pour étendre son réseau et se faire de nouvelles connaissances, il est essentiel de s’ouvrir au monde, mais également de connaître les bonnes astuces et de savoir saisir les opportunités.

Découvrez dans cet article comment étendre votre réseau. Les entrepreneurs pourront également regarder cette vidéo: « Comment créer des liens quand on est isolé? »

 

Étendre son réseau professionnel

 

Étendre son réseau professionnel peut être un excellent moyen d’attirer à soi de nouvelles opportunités: si vous cherchez à vous réorienter ou à changer d’entreprise, élargir votre réseau professionnel est une des solutions pour vous faire remarquer.

Lorsque l’on quitte une entreprise, les relations avec les anciens collègues s’essoufflent souvent. En étendant votre réseau, vous pouvez renouer des relations avec des anciens camarades de classe ou avec des anciens collègues perdus de vue. Ces derniers seront également susceptibles de vous présenter des offres d’emploi dans leur entreprise.

Pour étendre votre réseau professionnel, rendez-vous dans les soirées d’entreprise ou les team building organisés par votre entreprise. Nouer des relations avec ses collègues peut être très enrichissant, tant sur le plan professionnel que personnel.

Les salons professionnels permettent également de faire des rencontres réelles, qui sont souvent génératrices de liens plus forts qu’une rencontre virtuelle.

Enfin, les réseaux d’anciens élèves ou les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle dans l’élargissement de votre réseau professionnel du fait de leur capacité à vous faire entrer en contact avec les amis de vos amis, les collègues de vos collègues, et ainsi de suite.

 

Élargir son réseau lorsqu’on est entrepreneur·e

 

Si vous êtes entrepreneur·e, élargir votre réseau est primordial afin d’obtenir de nouveaux clients et de nouveaux partenaires. Si l’on travaille chez soi, le risque de rester dans son coin est grand… jusqu’au moment où la solitude devient pesante !

Pour rencontrer de nouvelles personnes, tournez-vous vers les associations d’entrepreneurs, chargées de mettre en lien les freelances et les start-up de votre région, voire de votre secteur. Des soirées networking sont également souvent organisées dans les grandes villes afin de permettre aux travailleurs solitaires de se créer un réseau de collègues. Les salons professionnels et les espaces de coworking sont aussi un nid d’opportunités à ne pas ignorer.

De manière générale, les réseaux sociaux et la présence digitale sont des moyens évidents de trouver de nouveaux clients et de créer du lien avec des entrepreneurs.

 

Étendre son réseau amical

 

Si la vie professionnelle est importante, la vie personnelle l’est tout autant. Créer des amitiés et partager des moments à plusieurs fait partie de l’essence humaine. L’être humain étant un être social par nature, il est important de conserver un groupe d’amis ou de connaissances vous permettant de partager, de rire, et de discuter.

Cependant, plus la vie avance et moins se faire des amis semble être une chose aisée. À l’école ou à la fac, il était facile de se faire des amis grâce à la proximité permanente entretenue avec d’autres élèves ou étudiants. À l’âge adulte, rencontrer du monde se fait moins naturellement.

Pour étendre son réseau amical, rien de tel que de s’adonner à différentes activités qui nous font plaisir : poterie, sport, théâtre, cours de cuisine… Vous inscrire à des activités en lien avec vos passions vous permettra de rencontrer des personnes avec qui vous avez un point commun, ce qui peut être le point de départ d’une belle amitié.

Si vous ne souhaitez pas vous inscrire à une activité, vous pouvez faire du bénévolat dans une association. De la même façon, les bénévoles sont souvent heureux de rencontrer de nouvelles personnes avec qui partager les mêmes valeurs et le même engagement.

Si vous avez un animal de compagnie, c’est une excellente solution également pour rencontrer d’autres amoureux des animaux qui partageront vos sorties et votre passion.

 

Vous souhaitez étendre votre réseau, vous ouvrir aux autres et découvrir une nouvelle façon de voir les relations sociales ? Le programme « Stable&Ancré.e », par Fanny Huleux, propose des outils concrets et pratiques et un accompagnement personnalisé permettant d’améliorer votre relation à vous-même… et aux autres !

« Comment se faire des amis » : l’interview fictive* de Dale Carnegie

*Cette interview de Dale Carnegie (1888-1955) est, bien évidemment, fictive. Les réponses de Dale Carnegie sont de courts extraits assemblés de la préface de son livre « Comment se faire des amis ».

 

Dale Carnegie est un conférencier et écrivain américain, auteur de livres de développement personnel. Ses principes sont applicables notamment dans le monde de l’entreprise, de la vente, du management…

 

La rédaction : Dale Carnegie, bonjour, vous êtes l’auteur du livre mondialement connu « Comment se faire des amis » et nous sommes ravis de réaliser cette interview. Nous avons beaucoup de questions à vous poser après cette lecture passionnante…

Dale Carnegie : Et je serais ravi d’y répondre mais, comme vous le savez probablement, je suis décédé en 1955, ce qui constitue un obstacle majeur à une discussion animée et à une interview… vivante. Comment comptez-vous vous y prendre ?

La rédaction : Eh, bien, si votre réponse précédente est, bien évidemment, fictive, vous nous avez laissé des livres dans lesquels se trouvent toutes les réponses à nos questions. L’immortalité en quelque sorte…

Entrons, si vous le voulez bien, dans le vif du sujet. Pourriez-vous nous parler de ce qui a motivé l’écriture de ce livre ?

Dale Carnegie : Mon livre n’a pas été « écrit » dans le sens habituel du mot. Il a évolué comme un enfant. Il s’est formé, développé, il a pris de l’ampleur et de la force […], nourri de l’expérience de milliers de personnes.

Depuis 1912, je dirigeais* à New-York des séminaires destinés à compléter la formation pratique des industriels, fonctionnaires, membres des professions libérales, directeurs, ingénieurs et cadres d’entreprises… Au début, je me bornais à enseigner l’éloquence […]. Cependant, à mesure que les saisons passaient, je comprenais que, si les participants à mes stages avaient grand besoin de connaître les lois de la parole en public, il leur manquait une science infiniment plus précieuse : cette « psychologie pratique », cet art de rendre agréables, harmonieux et constructifs, leurs rapports professionnels ou personnels avec leurs semblables.

(* « dirige » dans le texte)

La rédaction : Il me semble que vous auriez aimé vous appuyer sur un guide pratique mais qu’aucun livre n’avait été écrit sur le sujet à cette époque, n’est-ce pas ?

Dale Carnegie : Puisqu’il n’existait pas, je l’ai écrit moi-même pour faciliter la formation des participants à mes stages. Pour me documenter, outre mon expérience personnelle, j’ai lu tout ce que j’ai pu trouver sur le sujet […]. J’ai engagé un collaborateur que j’ai spécialement chargé de rechercher […] tout ce que j’aurais pu omettre […]. J’ai personnellement interviewé une foule de personnalités […] et je me suis efforcé de découvrir les méthodes qu’ils employaient dans leurs relations avec leurs semblables. J’ai condensé cette masse d’éléments en une courte conférence, intitulée « Comment se faire des amis et les influencer ».

Je dis « courte ». Elle était courte… au début.

La rédaction : Le contenu de votre livre a d’abord fait l’objet d’une conférence, puis de brochures, avant de prendre la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Ce contenu est particulièrement riche et j’aimerais, si vous le permettez, donner aux lecteurs un aperçu de ce qu’il va leur apporter et de ce que nous avons aimé.

Tout d’abord, sachez que nous avons trouvé sa lecture passionnante : le style est accessible, les conseils sont applicables immédiatement et permettent de modifier des habitudes néfastes en société…

Analyser nos propres comportements à la lumière des principes que vous évoquez est particulièrement intéressants : nous agissons, en effet, bien souvent contre notre intérêt en faisant, par exemple, passer nos propres sujets de conversation de prédilection avant ceux de notre interlocuteur, au risque de l’ennuyer profondément et de ne pas obtenir sa sympathie. Un des principes que vous mettez en avant dans votre livre.

Dale Carnegie : Les principes énoncés ici ne sont pas simplement des théories, des suppositions. Ils produisent des résultats immédiats, presque magiques. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai vu de nombreuses existences transformées par leur application.

La rédaction : Nous n’en doutons pas, Dale. Votre ouvrage est une référence dans le domaine et son succès ne s’est jamais démenti depuis la toute première édition. Il est lu dans le monde entier et les témoignages affluent sur son impact positif, que l’on applique vos conseils dans le monde de l’entreprise ou des affaires ou dans celui, plus restreint, du cercle familial et amical. Quelle était votre intention première lors de son écriture ?

Dale Carnegie : Le seul but de ce livre est de vous aider à mettre en lumière, à développer et à tirer le maximum de certaines puissances qui sommeillent en vous.

Et ceci est un livre d’action. Alors passons à l’action !

La rédaction : Merci, Dale, de nous rappeler ce grand principe. Nous prônons également un « développement personnel appliqué », où l’action occupe une place centrale. Nous vous remercions d’avoir accepté cette interview et nous vous sommes très reconnaissants de l’héritage que vous avez laissé au monde.

 

 

Un transat et un livre : « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie

Comment se faire des amis de Dale Carnegie

« J’ai acheté ce livre à quatorze ans, j’en ai quatre-vingt-trois. Ce livre a guidé ma vie ! » (Avis Google)

« Ce livre a changé ma manière de voir la vie, tant dans ma vie professionnelle que privée ! » (Avis Amazon)

 

Peu de livres suscitent autant d’engouement que le livre que nous vous présentons aujourd’hui : « Comment se faire des amis », de Dale Carnegie, est devenu un best-seller dès sa parution et est resté dix années de suite dans le top 10 des meilleures ventes du New-York Times. Traduit dans 37 langues, constamment réédité et vendu à plus de 40 millions d’exemplaires, il est l’une des valeurs sûres du développement personnel… Mais comment expliquer ce succès phénoménal, qui ne s’est pas démenti depuis 1936 ?

 

Les raisons du succès

 

Dans « Comment se faire des amis », Dale Carnegie aborde un sujet universel, qui touche chacun d’entre nous et dont le titre vient réveiller nos désirs d’enfants : chacun éprouve en effet le besoin d’améliorer ses relations, d’être plus convaincant, de remporter l’adhésion de ses congénères.

Le commercial utilisera les conseils donnés pour se créer un réseau et faire plus de ventes, l’ado pour devenir populaire, la manageuse pour gérer plus efficacement son équipe, l’étudiant pour obtenir son premier stage et, bien évidemment, chacun pourra l’utiliser pour augmenter son cercle amical.

Ce succès peut également être expliqué par la façon dont Dale Carnegie a élaboré cette « méthode » : les conseils donnés dans le livre sont issus de ses recherches mais aussi de l’observation de situations réelles, sur des interviews de personnalités, réalisées pour découvrir quels étaient les secrets de leurs relations avec les autres. Il s’agit donc d’un livre pratique, dont les conseils sont applicables immédiatement.

Ce livre est venu répondre à un besoin : en effet, il n’existait aucun ouvrage de ce type auquel se référer alors que de nombreuses personnes souhaitaient apprendre l’art de se faire des amis et d’influencer les autres. Il répondait également à la question suivante : si la réussite est due pour 15% environ aux compétences et que 85% de cette réussite est due à sa personnalité et à sa capacité à créer des liens, à susciter l’adhésion, comment faire pour développer ces capacités ?

La méthode utilisée par Dale Carnegie a été mise en pratique (et testée !) lors de séminaires de l’Entraînement Dale Carnegie à la Communication et au leadership, chaque participant étant ensuite invité à relater les résultats obtenus, ce qui a eu pour conséquence d’enrichir au fur et à mesure cette méthode.

 

Votre lecture…

 

Pourquoi devriez-vous lire ce livre ?

Eh bien, tout d’abord parce que cette lecture est passionnante : le livre, accessible à tous, est truffé d’anecdotes et d’exemples tirés de la vie de grands hommes ou d’anonymes qui rendent la lecture intéressante.

Ensuite parce que le livre énonce des principes simples, qui vous sembleront peut-être évidents à la lecture, mais que nous ne mettons pas toujours (ou pas assez souvent) en application.

Mais la dernière raison est essentielle : la méthode de Dale Carnegie fonctionne et… nous avons tous besoin de nous faire des amis, n’est-ce pas ?

 

Comment devriez-vous lire ce livre ?

Dale Carnegie donne, au début de l’ouvrage, des conseils de lecture : suivez-les ! Il conseille ainsi, par exemple, de lire chaque chapitre rapidement puis de le relire plus lentement, en soulignant les conseils essentiels et en prenant le temps de réfléchir aux principes énoncés.

Chaque chapitre se termine par un principe simple encadré… à retenir et à appliquer au quotidien !

 

Notre conseil :

Imprimez et découpez les 30 principes encadrés dans le livre et placez-les au-dessus de votre bureau ou à un endroit où vous les relirez souvent. Vous pouvez également les coller dans votre agenda ou dans votre Routine miraculeuse pour les avoir sous les yeux chaque jour lorsque vous les consultez.

 

Comment s’ouvrir aux autres et améliorer ses relations ?

Dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle, le relationnel est primordial. Si la situation sanitaire actuelle exige que nous limitions nos interactions sociales, beaucoup ressentent le besoin de compenser la quantité par la qualité des interactions* : une belle occasion de s’ouvrir plus largement aux personnes qui nous entourent, de nouer des relations plus authentiques et de faire preuve de curiosité pour élargir son horizon et apprendre des autres et de façons d’envisager le monde différentes.

*Pour améliorer la qualité de vos relations et votre façon de communiquer, nous vous conseillons de regarder cette vidéo.

Avoir de bonnes relations sociales permet également de gagner en confiance en soi, de se sentir mieux et de vivre plus sereinement, ce qui permet par voie de conséquence d’améliorer ses relations : un cercle vertueux en quelque sorte. Alors comment s’ouvrir aux autres et améliorer ses relations sociales ?

 

Pourquoi a-t-on du mal à s’ouvrir aux autres ?

 

Chaque personnalité est différente et s’ouvrir aux autres peut être aisé pour certains, représenter un challenge au quotidien ou même sembler impossible pour d’autres : il est souvent nettement plus simple de se renfermer que de sortir de sa zone de confort pour se confronter au regard d’autrui.

Ainsi, de nombreux mécanismes de défense peuvent être mis en place : isolement, autarcie, fermeture émotionnelle, humour (ce qui peut sembler paradoxal mais l’humour peut être une mise à distance des autres et une façon d’éviter de vraies conversations ; l’auto-dérision permet, elle, de se protéger des critiques), méfiance…

 

Il est important de réussir à déterminer quelles sont les causes de ces difficultés :

  • sa personnalité
  • des traumatismes liés à l’enfance : humiliation, rejet…
  • des croyances limitantes (s’ouvrir est un signe de faiblesse) et des peurs ou une mauvaise connaissance de soi
  • sa culture

 

Travailler sur soi va permettre un changement profond : des techniques, comme l’EFT ou l’EMDR, ont fait leurs preuves pour dénouer les blocages ; une meilleure connaissance de soi et une meilleure estime de soi vont, elles aussi, permettre d’améliorer les relations sociales.

 

La communication non-violente

 

Écouter au lieu d’entendre

 

D’après Anne-Laure Boselli, coach et thérapeute, le point central de la communication à l’autre est l’écoute. S’ouvrir aux autres, c’est apprendre à écouter véritablement, positivement.

Il est normal d’avoir envie de s’exprimer, mais écouter l’autre profondément permet de s’ouvrir à lui, de le comprendre et de nouer des liens plus forts. Il est important de ne pas feindre l’intérêt, car le manque de sincérité se ressent. Privilégiez donc les relations authentiques et honnêtes avec votre entourage.

 

Les 4 étapes de la communication non-violente

 

Lorsque vous souhaitez échanger de façon plus sereine avec votre interlocuteur, pour lui faire part d’une problématique, par exemple, suivez ces 4 grandes étapes :

  • observation : observez vos émotions, l’événement, la situation, avec recul et objectivité
  • sentiment : identifiez et exprimez les effets de la situation sur vous, vos émotions, vos ressentis physiques…
  • besoin : exprimez les besoins qui sont les vôtres et qui ont généré des sentiments, cela peut être un besoin d’attention, de compréhension, de participation…
  • demande : exprimez à votre interlocuteur une demande claire, positive et négociable

 

Ainsi, vos requêtes seront réfléchies et posées avec authenticité, vulnérabilité et compréhension. Cette approche des relations humaines permet non seulement d’améliorer ses relations sociales, mais aussi de commencer à s’ouvrir aux autres.

 

Se connecter pour mieux communiquer

 

Pour Catherine Cudicio, praticienne et enseignante en PNL, utiliser la programmation neuro-linguistique permet d’améliorer sa connaissance de soi, afin de s’accomplir et de gagner en authenticité dans ses relations.

Cette approche, orientée davantage sur le “comment” que sur le “pourquoi”, se base sur l’observation du comportement et du langage, mais également sur le choix des mots, l’attention portée aux émotions et à la gestuelle.

 

Le langage non verbal

 

Utiliser le langage non verbal peut être un bon moyen de s’ouvrir aux autres et d’améliorer ses relations. En effet, comprendre la gestuelle et sa signification peut aider à mieux comprendre l’autre et à mieux interagir avec lui. Le langage non verbal est une partie importante de la communication, car la posture et la démarche traduisent la façon dont les gens se situent par rapport à leur environnement et à leur interlocuteur : le rythme, la direction et l’occupation de l’espace sont trois éléments à observer. Se synchroniser et adapter sa propre gestuelle à celle de l’autre facilite également la communication.

 

“Ne te plains pas de la neige qui se trouve sur le toit du voisin quand ton seuil est malpropre”. Confucius

Les autres sont des êtres d’émotions, tout comme nous. Il est primordial de maîtriser ses propres paroles, de se comprendre soi-même, d’avoir la capacité de pardonner. Dans toutes vos relations sociales, prenez le temps d’analyser, d’écouter, de comprendre, d’échanger avec empathie et bienveillance afin de vous ouvrir au monde et d’améliorer vos relations.

 

 

Vous souhaitez sortir de votre coquille, vous ouvrir au monde et améliorer vos relations ? Le programme « Stable&Ancré.e », par Fanny Huleux, propose des outils concrets et pratiques et un accompagnement personnalisé permettant d’améliorer votre relation à vous-même… et aux autres ! Cliquez sur la bannière pour plus d’informations.

 

Comment dépasser les blessures transgénérationnelles?

D’après Hélène Dellucci, psycho-traumatologue, les blessures transgénérationnelles (lire notre article ICI) se définissent comme des expériences traumatiques, qui ont laissé des blessures émotionnelles et qui s’étendent aux générations suivantes, même si ces dernières n’ont pas expérimenté les faits. Face aux blessures transgénérationnelles, des thérapies existent, dont certaines spécifiquement pensées pour ces blessures familiales.

 

Comment sait-on que l’on souffre de blessures transgénérationnelles ?

 

D’après Juliette Allais, psychopraticienne, plusieurs raisons peuvent pousser à penser qu’une blessure transgénérationnelle n’est pas guérie dans le schéma familial. Cela peut être votre cas, si :

  • Vous avez déjà consulté une psychothérapeute ou un psychologue mais que vous n’avez pas trouvé les réponses à vos questions
  • Vous n’arrivez pas à trouver votre place dans votre famille, au travail ou en couple
  • Vous êtes victime d’angoisses, de phobies, de compulsions
  • Vous vous trouvez dans des situations d’échec récurrentes
  • Vous avez un sentiment de dépression, d’errance, de confusion et d’isolement
  • Vous rencontrez des problèmes d’infertilité, ou de sexualité de manière générale
  • Vous manquez d’estime de vous
  • Vous ressentez de la culpabilité et de la honte sans avoir pourquoi
  • Vous dépendez beaucoup de votre famille ou de quelqu’un d’autre

Cela peut également apparaître sous forme de blocage relationnel, notamment en couple, ou sous forme de problème avec la gestion de l’argent.

 

L’analyse transgénérationnelle pour débloquer les blessures

 

L’analyse transgénérationnelle s’appuie sur l’arbre généalogique pour identifier d’éventuels traumas. Grâce à une étude poussée de votre arbre, il n’est pas rare de découvrir des similitudes entre les familles, ou encore un traumatisme vécu par l’ensemble d’une fratrie. Guerres, décès prématurés, maladies ou encore abandons peuvent être à l’origine de blessures transgénérationnelles. L’étude, l’analyse et la compréhension de votre généalogie peuvent être, à elles seules, libératrices de certaines blessures transgénérationnelles.

 

La psycho-généalogie pour guérir les blessures transgénérationnelles

 

Anne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute, est à l’origine du terme psycho-généalogie. La thérapie par la psycho-généalogie permet de sortir du piège des répétitions transgénérationnelles inconscientes. En prenant conscience de ces schémas de répétition, vous vous appropriez votre juste place dans votre lignée.

En psycho-généalogie, on utilise le génogramme afin de trouver les blocages intrafamiliaux. L’arbre généalogique étudié ne se limite pas aux noms et prénoms, il va plus loin, en regardant les dates de naissance, de mariage, de divorce ou de décès. Il intègre également les professions et les faits marquants dans la vie de la famille (suicides, immigration, abus sexuels…). Cet outil permet de repérer les prénoms qui se répètent, les loyautés familiales et tout autant d’événements qui ne sont pas le fruit du hasard.

 

Le pardon et le lâcher-prise

 

Lors de la guérison, il est important d’accéder à un état dans lequel la vérité est dite et acceptée. D’après Juliette Allais, il est primordial que les manques et les blessures deviennent supportables et trouvent sens dans notre accomplissement personnel.

Le processus est long mais efficace et il nécessite des étapes initiales.

 

Les revécus émotionnels

 

Se reconnecter à ses émotions, à ses vécus, à sa vérité, est un processus essentiel pour sortir du discours répété par la famille. Ainsi, lorsque nous sommes en présence d’une blessure transgénérationnelle, il convient de s’ouvrir à d’autres interprétations et de prendre conscience du ressenti des uns et des autres.

 

Le pardon

 

Faut-il pardonner à ses ancêtres ? Si ce pardon rend heureux et si la personne concernée en ressent le besoin, alors il s’inscrit dans l’histoire de la famille. La libération de la colère et du ressentiment sont les deux conséquences de ce pardon, même s’il semble parfois inconcevable. Certains préfèrent aussi prendre du recul et couper les liens avec leur famille. Cela permet un éloignement aussi bien physique que psychique qui peut être extrêmement bénéfique s’il est réfléchi et assumé.

 

Ainsi, se libérer de ses blessures transgénérationnelles permet un véritable sentiment de plénitude et de liberté, pour vous, pour vos enfants et pour les générations suivantes.

 

 

Vous avez de nombreux blocages et vous pensez souffrir de blessures transgénérationnelles ? Le programme « Stable&Ancré·e », par Fanny Huleux, vous permettra d’identifier vos blocages, de trouver leur origine et de les dépasser. Cliquez sur la bannière pour plus d’informations.

 

Les blessures transgénérationnelles

Les blessures transgénérationnelles ont été observées par de nombreux thérapeutes, dans le suivi de patients qui souffrent et qui ne trouvent pas la cause de leur mal-être. La psychologue et psychothérapeute systémicienne Florence Calicis met en lumière l’absence d’événements traumatiques majeurs dans la vie de ces patients, alors qu’ils en ont tous les signes. D’après elle, cela est dû au fait que les enfants sont des éponges, qui captent les tensions et les souffrances de leur entourage. Ces souffrances, liées à des événements passés ou actuels, restent pour eux dans leur mémoire et les amènent à développer des comportements qui sont parfois de l’ordre du trouble post-traumatique.

En 1995, Edith Tilmans, psychologue et psychothérapeute, crée le modèle de transmission transgénérationnelle des traumatismes. Elle explique via ce modèle comment un enfant prend pour lui une souffrance qui ne lui appartient pas, mais dont il révèle la persistance. Découvrez, dans cet article, quand et comment se développent les blessures transgénérationnelles.

 

Quand se développent les blessures transgénérationnelles ?

 

K.Stettbacher, psychothérapeute, explique, en 1991, le concept de résonance émotionnelle d’une génération à une autre. En effet, lorsqu’une situation actuelle rappelle un traumatisme non résolu, plus ou moins refoulé, en rapport à l’enfance, une énergie psychique particulière se dégage. Cela peut provoquer de l’incompréhension de la part de l’entourage, et notamment de l’enfant qui intègre que cette situation peut être problématique. C’est ainsi que naissent les blessures transgénérationnelles. Durant l’enfance, les mimétismes sont particulièrement intégrés, développés et cultivés par l’enfant. Il a tendance à copier ce qu’il voit, ainsi que les émotions des adultes qui l’entourent. Les blessures transgénérationnelles n’ont pas besoin d’être répétées pour être absorbées par l’enfant, car il y a de la place dans sa psyché pour développer ce genre de blessures.

 

Par exemple : une jeune femme regarde un film avec son fils. Une scène lui rappelle un traumatisme de son enfance. Elle se redresse imperceptiblement, serre les mâchoires, dégage quelque chose de l’ordre de la peur. L’enfant ne comprend pas, sa mère ne dit rien, alors il intériorise et comprend que cette scène doit provoquer ce type de réaction. Il ne s’en souviendra pas, une fois adulte, mais certains de ces choix seront conditionnés par ce moment.

 

Comment se développent les blessures transgénérationnelles ?

 

Selon G. Ausloos, pédopsychiatre, il existe un processus dit de sélection et d’amplification. Quand l’enfant trouve son parent étrange ou qu’il comprend que quelque chose de bizarre vient de se passer, il ressent de l’insécurité. Cette insécurité le pousse à répéter ce comportement et à l’amplifier, en espérant que cela lui permette de comprendre. Ce comportement banal suscitera probablement une réaction chez son parent. Cette réaction est le déclencheur d’une répétition de ce comportement. En effet, l’enfant comprend que son parent réagit, et continue donc de faire vibrer cette corde sensible en lui.

Les blessures transgénérationnelles se transmettent aux enfants et, si elles ne sont pas soignées, se transmettront également à leurs propres enfants. Il arrive souvent que des personnes consultent en psychothérapie en n’ayant vécu aucun traumatisme mais en en ayant les symptômes.

D’après Isabelle Mansuy, neurogénéticienne à l’université de Zürich, les effets de l’environnement sur les mécanismes biologiques, notamment au niveau du cerveau, sont étonnants. Pour elle, nos gènes se modifient au fur et à mesure des générations, à cause de facteurs environnementaux, de notre vie, de notre comportement, de notre physiologie, etc.

 

Pour dépasser ces blessures transgénérationnelles et les soigner, une prise de conscience de ces blessures est nécessaire tout comme une thérapie adaptée et spécifique. Il est possible de briser le cercle des blessures transgénérationnelles, à condition de pouvoir les identifier.

 

L’approche holistique et systémique de Fanny Huleux permet de dépasser blocages et traumatismes. Nous vous conseillons le programme “Stable&Ancré·e” qui vous permettra de redonner du sens à votre vie et de guérir les blessures du passé. Pour vous inscrire sur la liste d’attente, cliquez sur la bannière!

 

 

Comment dépasser les traumas familiaux ?

Les traumas familiaux peuvent conduire à de sévères dépressions et à une véritable impossibilité à passer au-dessus de ces blessures (lire notre article ICI). Potentiellement transmissible de génération en génération, le traumatisme familial peut être pris en charge afin d’éviter la répétition de schémas comportementaux et une transmission aux enfants et aux générations suivantes.

Il est possible de dépasser un trauma familial, grâce à des techniques et des méthodes utilisées en thérapie. Travailler de façon holistique, c’est-à-dire en considérant l’individu dans sa globalité, dans sa dimension physique, psychologique et spirituelle, et systémique, en tenant compte de son contexte familial, professionnel, etc, permet de réinterpréter le passé, d’apaiser et de modifier les comportements qui en découlent. 

 

Les cinq blessures de l’âme

 

Lise Bourbeau, auteur et coach canadienne, reprend la théorie et les travaux du psychiatre américain John Pierrakos, dans le livre « Les cinq blessures de l’âme »:

Ce sont les blessures du rejet, de l’abandon, de l’humiliation, de la trahison et de l’injustice. Elles nous accompagnent depuis la toute petite enfance et sont présentes chez chacun d’entre nous, à des degrés divers. Les traumas familiaux viennent les alimenter et des schémas répétitifs, dont il est difficile de sortir, se mettent alors en place.

Comprendre et apaiser ces blessures de l’âme est essentiel afin de guérir au plus profond de soi. En plaçant de la conscience sur ces blessures et en utilisant des techniques qui ont fait leur preuve, comme l’EFT, vous pourrez les transformer.

 

L’EFT pour guérir des traumas familiaux

 

L’EFT (pour « Emotional Freedom Techniques », techniques de libération émotionnelle), est une méthode rapide, facile et efficace sur le long terme. On pratique l’EFT pour transformer les émotions négatives telles que la tristesse, la peur, la colère, le dégoût ou l’anxiété, mais également pour guérir les différentes blessures et les traumatismes familiaux.

La pratique de l’EFT consiste à tapoter des points spécifiques, situés sur les méridiens utilisés notamment dans la médecine traditionnelle chinoise, en répétant les paroles du praticien, qui amène progressivement à transformer blocages et blessures.

On peut utiliser cette technique sur toute la famille, ce qui en fait une méthode idéale pour guérir les traumatismes familiaux. L’EFT permet de se libérer de la charge émotionnelle induite par certains événements de la vie, notamment dans la vie de la famille. L’énergie circule plus librement et le souvenir traumatique passe au stade de souvenir révolu.

 

La spiritualité au service de la guérison

 

Michel Delage, psychiatre et thérapeute familial, dans l’article intitulé « Aide à la résilience familiale dans les situations traumatiques » met l’accent sur l’intégration de la spiritualité dans la guérison des traumatismes.

La spiritualité (trouver un sens à sa vie, avoir la foi, avoir des opinions philosophiques ou religieuses, etc) est ce qui fait avancer l’humain ; elle permet de trouver un sens aux épreuves vécues et donc de les dépasser plus facilement. C’est pourquoi elle facilite la résilience. Une démarche axée sur le développement de soi, la connaissance de ses valeurs, l’estime de soi, la confiance en sa capacité à s’occuper de soi et en l’avenir fait preuve de son efficacité dans le dépassement des traumatismes.

La résilience, c’est changer son point de vue sur le traumatisme en passant du « pourquoi ? » au « pour quoi ? » : c’est-à-dire, comment vais-je utiliser cet événement pour évoluer et mieux vivre ma vie ? Se poser les bonnes questions permet ainsi de donner du sens et de replacer l’essentiel au centre de sa vie.

Être accompagné·e d’une personne bienveillante et empathique facilite la résilience, ainsi qu’une attitude positive.

 

D’autres techniques ont également fait leurs preuves. Réécrire son interprétation des faits, par exemple, en changeant sa perception permet également de surmonter les événements traumatisants. Raconter sa vie, l’écrire, se souvenir des détails, permet de prendre du recul, accompagné d’un thérapeute. Pour surmonter les traumatismes, travailler sur soi et faire une thérapie en favorisant une approche holistique et systémique permet de transformer sa perception des événements et de faire preuve de résilience.

 

L’approche holistique et systémique de Fanny Huleux permet de dépasser blocages et traumatismes. Nous vous conseillons le programme « Stable&Ancré·e » qui vous permettra de redonner du sens à votre vie et de guérir les blessures du passé. Pour vous inscrire sur la liste d’attente, cliquez sur la bannière!

Les sessions d’EFT sur les cinq blessures de l’âme sont, quant à elles, disponibles sur la plateforme de remise en forme de l’esprit « Ma routine miracles » accessible ICI.