Fanny, c’est dur parfois de te comprendre.
Tu es souvent oubliée.
Tu t’es souvent perdue.
Et tu t’es souvent prise pour un petit caméléon par peur d’être vue.
Tu as eu peur de ne pas être aimée.
Tu as eu peur d’être aimée.
Tu as eu peur d’être toi.
Tu as eu peur d’être quelqu’un d’autre.
Toutes ces couches, tu les as enlevées une par une.
Tu as appris à te courber face aux vents en attendant qu’ils passent.
Tu as appris à aimer la lumière et la chaleur du soleil.
Tu as aussi appris à supporter le froid de certains cœurs.
Tu as appris à nourrir ta terre et à cultiver l’amour que tu recherchais désespérément ailleurs.
Désormais, ton cœur reste doux et chaud.
Aujourd’hui, parce que tu as appris à t’aimer, tu t’acceptes comme tu es.
Tu t’acceptes avec tes bosses, tes cicatrices et tes espoirs futurs.
Quel drôle de personnage tu es – pleine de nuances, de couleurs et de rythmes.
Tu es touchante, Fanny. Tu n’es jamais aussi touchante que lorsque tu es pleinement toi.
À travers ses mots, je souhaite que tu te rappelles, ma tendre Fanny, jusqu’à la fin de ta vie, que je t’aime et que je fais la promesse de t’aimer jusqu’à notre dernier souffle.
Je suis fière de toi.
Tu es, jusqu’à ce jour, ma plus belle fierté.
Je t’aime.
De Fanny à Fanny.