Vous est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu’un qui vous plaît et de vous montrer sous votre plus mauvais jour ? D’avoir un projet qui vous tient à cœur mais de vous consacrer à des choses sans intérêt jusqu’au moment où il est trop tard pour le réaliser ? D’entamer plusieurs tâches sans en terminer aucune ? De vous dévaloriser en public ? De chercher des excuses à vos échecs en refusant d’en porter la responsabilité ?
Toutes ces situations peuvent être des signes d’auto-sabotage. Mais comment se manifeste-t-il et comment en sortir ?
Auto-sabotage et estime de soi
Estime de soi, croyances limitantes et auto-sabotage sont intimement liés. Lorsqu’une personne manque d’estime de soi, elle n’a pas conscience de sa valeur et pense qu’elle n’a pas les capacités de réussir sa vie et de réussir à être heureuse ; elle pense même ne pas le mériter (Lire notre article ICI). Ces schémas, ancrés fermement dans son inconscient poussent à l’auto-sabotage : cette personne détruit ainsi toute chance d’obtenir ce qu’elle souhaite de peur que la vie ne lui prouve qu’il est impossible de l’obtenir. La personne qui manque d’estime de soi devient ainsi son pire ennemi en détruisant inconsciemment tout ce à quoi elle aspire… Une façon de « réussir à échouer », qui vient ainsi conforter les schémas préexistants : un cercle vicieux sans fin si une prise de conscience n’a pas lieu.
Nous usons tous, de temps en temps, d’auto-sabotage : on reporte au lendemain l’envoi d’un courrier important, on arrive en retard à une réunion importante ou on fait une plaisanterie grivoise dans un contexte inadapté. Ces petits moments d’auto-sabotage n’ont pas d’impact important sur nos vies… s’ils restent occasionnels. Le problème se pose lorsque cette attitude est constante et l’auto-sabotage systématique.
Les différents types d’auto-sabotage sont la procrastination (« Je le ferai demain »), la négation de ses propres besoins (« Ca me convient comme ça, je n’ai pas besoin de plus, d’autre chose, etc »), l’évitement de la prise de décision (« je ne sais pas quoi faire »), l’abandon dès les premières difficultés (« C’est trop difficile, je n’y arriverai jamais »), le perfectionnisme (« Ce n’est pas encore comme je le souhaite »), qui pousse à ne jamais voir aboutir ses projets.
Les personnes qui manquent d’estime de soi attirent également comme des aimants les persécuteurs de toutes sortes et pensent mériter les mauvais traitements qu’on leur inflige… parce qu’elles se les infligent à elles-mêmes également.
Comment sortir de l’auto-sabotage ?
La toute première chose à faire, après la prise de conscience, est de se responsabiliser : l’auto-sabotage, comme son nom l’indique, n’est le fait que d’une seule personne, celle qui s’auto-sabote. Nous sommes tous responsables de notre bonheur comme de notre malheur, ce sont nos pensées conscientes ou inconscientes et nos croyances qui dirigent nos actions : nous devons donc en prendre la responsabilité. Quand le dialogue interne est négatif (« Je suis bête », « Je vais échouer », etc) et tourne en boucle, notre attention est tout entière tournée vers ces pensées. Il faut alors apprendre à les discipliner (et ne pas commencer par se reprocher de s’être auto-saboté·e par le passé). Tolérer ses propres erreurs, se pardonner à soi-même mais agir de façon positive est essentiel.
Restaurer son estime de soi permet de sortir de l’auto-sabotage : penser que l’on a de la valeur, que l’on mérite bonheur, bien-être et réussite permet d’agir pour obtenir ce que l’on souhaite et de ne pas se saboter avant de l’obtenir.
Nous vous conseillons les différents programmes de Fanny Huleux et notamment le programme « Estime de soi », auquel vous pouvez accéder en cliquant sur la bannière.