Entrepreneuriat : Comment concilier amour et travail ?

Vous venez de créer votre entreprise et votre tout nouveau bébé vous passionne ? Vous passez donc des heures à peaufiner votre site, à créer un plan marketing qui relève du génie, à surfer sur les réseaux pour apprendre à connaître vos clients et à remplir des tas de formulaires administratifs… Oui, mais voilà, votre amoureux·se ne voit pas les choses d’un très bon œil : terminés les grasses matinées du dimanche matin, les apéros les yeux dans les yeux et les balades en forêts ! Ça ne lui convient pas (du tout !). Ajoutez à cela les enfants et même vous êtes au bord de l’implosion. 

 

 

L’importance de l’équilibre

 

L’inconscient ne sépare pas les différents domaines : pour lui, tout est lié. Il est essentiel de garder un équilibre entre la vie sentimentale, la vie personnelle, la vie sociale et la vie professionnelle. Il faut donc consacrer du temps à chacun de ces domaines. Selon les moments, nous privilégions un domaine qui nécessite qu’on lui accorde du temps… Il ne faut pas, en revanche, que les autres disparaissent complètement. C’est ce que vous avez fait ? Ne culpabilisez pas (vous avez fait les choses le mieux possible) mais essayez de changer votre fonctionnement petit à petit.

Vous travaillez beaucoup ? Acceptez quand même cette invitation, prenez soin de vous, jouez avec vos enfants et consacrez du temps à votre amoureux·se en étant réellement présent·e (élaborer votre stratégie pendant une déclaration d’amour de votre partenaire, non !).

 

L’importance de l’organisation

 

Saviez-vous que seulement 20% de vos actions engendrent 80% de vos résultats ? Ce principe, appelé « Loi Pareto », va vous permettre de traquer les pertes de temps professionnelles et de reporter ce temps sur les autres domaines, tout en étant plus efficace. En effet, pourquoi passer des heures à accomplir des actions qui ne génèrent que très peu de retours ? Mieux vaut se consacrer aux actions efficientes et garder du temps pour soi afin de tenir le rythme sur la durée.

Pour appliquer cette loi, faites tous les trois mois un bilan : actions engagées, retours, etc… et tenez-en compte pour vous organiser.

 

L’importance du lâcher prise

 

Pour profiter du temps que vous venez de dégager pour vous, apprenez à lâcher prise et à profiter du moment présent. Ne pas dormir la nuit parce que vous êtes stressé·e ne vous aidera pas, ne pas profiter des moments passés avec vos proches non plus (ruminer alors que tout le monde s’amuse, non !)… Vous risquez une surcharge mentale et une sensation d’épuisement qui vous rendront moins efficace, d’où l’impression d’être submergé·e qui peut vous faire basculer dans un cercle vicieux.

Pour vous aider à lâcher prise, vous pouvez méditer quelques minutes avant de passer du travail à la sphère privée, noter les tâches à faire le lendemain pour ne pas les garder en tête, vous consacrer à des activités sportives, prendre une douche… ou tout ce qui permettra de marquer le passage de l’un à l’autre.

 

L’importance du partage… maîtrisé

 

Partager vos rêves, vos ambitions et l’avancée de votre travail est une bonne idée… à la condition de ne pas trop s’étendre sur le sujet (les monologues de deux heures, non !) et d’éviter de trop vous plaindre. Vous pouvez partager vos angoisses… sans oublier de revenir dans le moment présent pour profiter de ce moment de partage et pour écouter votre partenaire. 

 

Et maintenant ? Programmez un dîner en tête à tête ou une sortie à deux !

 

Le programme en lien : Libre&Heureuse, le programme entrepreneurial par Fanny Huleux.

 

 

Sexualité féminine : s’autoriser à lâcher prise…
Avec Jessica Pirbay

Jessica Pirbay est sexothérapeute et coach en sexualité. Formée en France et aux Etats-Unis, elle propose des accompagnements pour les femmes, les hommes et les couples. 

Ses programmes destinés aux femmes ont pour but de leur apprendre à lâcher prise, à s’épanouir et à être initiatrices de leur plaisir… Et même d’apprendre des techniques qui rendent les hommes accros !

Fanny Huleux l’a interrogée sur la sexualité et le plaisir féminins dans un live que vous pouvez (re)voir en fin d’article.

 

Lâcher prise

 

De nombreuses femmes sont dans le mental plutôt que dans le corps lors des rapports sexuels, or, pour vivre une sexualité épanouie, il est nécessaire de lâcher prise. 

Pour réussir à le faire, il faut de se poser la question de savoir ce que signifie pour soi le fait de lâcher prise (nous avons toutes une approche différente de ce concept), de comprendre ses blocages inconscients et de sortir de la peur du jugement.

 

Deux points sont essentiels :

 

  1. Il faut se sentir en sécurité avec son corps, l’aimer, le respecter… et se sentir aimée et respectée par son partenaire, se sentir en sécurité avec lui.
  2. Il faut également se connaître, connaître son corps et la façon dont il prend du plaisir.

 

Les blocages :

 

Ils sont liés à l’éducation (on apprend aux petites filles à être sages et on leur apprend la peur et le dégoût de la sexualité ; on dit, par exemple, aux petites filles que se masturber est sale. Il y a un travail de déconditionnement à faire) et aux traumas (par exemple, une petite fille lavée de façon brutale par sa maman va voir son corps se mettre en défense, ce qui créera des blocages dans la sexualité, parce qu’il existe une mémoire du corps). Les blocages peuvent être également liés aux expériences passées avec des partenaires qui ne sont pas montrés respectueux.

Ces blocages sont courants : il ne faut pas culpabiliser mais aller à la rencontre de son corps et sortir de la peur du jugement (celui de l’autre mais aussi du sien).

 

Les différents types d’orgasmes

 

Les femmes sont multi-orgasmiques et peuvent connaître différents types d’orgasmes :

  • L’orgasme clitoridien
  • L’orgasme lié à la stimulation du point G
  • Celui en lien avec la stimulation du col de l’utérus (très peu de femmes le connaissent ; il s’agit d’un plaisir subtil et très profond, qui dure dans le temps. Il provoque une forme de vulnérabilité).
  • L’orgasme anal
  • L’orgasme tantrique qui fait vibrer tout le corps
  • L’orgasme lié à la stimulation des seins.

Les hommes peuvent également jouir de différentes façons mais ils sont généralement moins ouverts aux différents types d’orgasmes les concernant que les femmes : il faut donc rassurer son partenaire. Certains sont coincés dans un rôle machiste à cause des films pornographiques, qui proposent un modèle unique : ces hommes n’osent pas aller explorer leur vulnérabilité alors que, pour avoir des orgasmes à répétition, ils doivent accepter leur côté féminin.

 

Comment vivre une sexualité épanouie ?

 

Il est très important de se connaître et de s’écouter pour pouvoir guider son partenaire : il faut se regarder, se masturber, s’explorer… et se détacher des voix intérieures critiques concernant le plaisir (sa mère, sa grand-mère, soi-même…), se donner l’autorisation à soi-même de prendre du plaisir. Pour cela, on peut reprogrammer son inconscient grâce à des affirmations, à une respiration consciente qui va les ancrer dans le mental. On peut également faire des exercices : l’œuf de Yoni permet de travailler énergétiquement, de sacraliser son sexe, de s’ancrer (chakra racines) et de faire travailler son périnée.

Beaucoup de femmes se plaignent parce que leur partenaire ne veut pas explorer la sexualité et qu’elles passent à côté de leur plaisir et de leur épanouissement sexuel. Elles doivent, comme pour les autres problèmes liés au couple, se poser des questions : est-ce que je veux vivre ma sexualité à fond ou est-ce que je mets cet aspect de ma vie de côté ? Est-ce que je m’autorise à vivre autre chose ? 

Il est nécessaire de comprendre que le désir et l’amour ne vont pas systématiquement ensemble.

 

Pas assez ou trop ? Les conséquences

 

Si l’abstinence peut engendrer des problèmes, il en est de même pour l’addiction. Petit tour d’horizon… 

L’abstinence peut engendrer des problèmes physiques comme la sécheresse vaginale pour les femmes ou l’éjaculation précoce (temporaire) pour les hommes mais aussi des problèmes psychologiques, il faut donc se poser des questions : à quoi est-elle due ? Est-elle volontaire ? Que cache-t-elle ? Quelles émotions elle provoque ? Etc.

L’addiction à la masturbation, au sexe ou au porno provoque une insatisfaction : la personne addictive n’est jamais comblée. Elle joue également sur la vie de couple en provoquant la lassitude du partenaire. L’addiction est un symptôme ; pour en trouver les causes, qui peuvent être diverses (que révèle-t-elle ? De la solitude, de la tristesse liée à une rupture ? De l’ennui après la perte d’un travail ? Une vie qui manque de sens ?), il faut entamer un travail thérapeutique. Cette décision doit être prise par le partenaire addict et non déclenchée ou forcée par l’autre.

 

Comment rater sa vie sexuelle ?

 

5 points pour louper sa vie sexuelle :

 

  • Ne pas se connaître (il faut se connaître pour pouvoir montrer ce qui nous donne du plaisir)
  • Ne pas explorer son corps
  • Ne pas savoir donner et recevoir (savoir recevoir est aussi essentiel que de savoir donner)
  • Ne pas connaître les différents langages (registres) érotiques
  • Ne pas savoir communiquer sur le sujet (il faut dire ce que l’on souhaite).

 

4 points pour ne pas être à l’aise avec son corps

 

  • Ne pas oser s’explorer
  • Se doucher de manière rapide sans prendre soin de soi
  • Critiquer son corps
  • Maltraiter son corps (en se forçant à faire l’amour par exemple).

 

5 points pour que son partenaire ne soit pas à l’aise avec son corps :

 

  • En le critiquant (tu as des vergetures, du ventre… des petits seins alors que je préfère les gros, ou l’inverse)
  • Ne pas complimenter le corps de l’autre
  • Le maltraiter : faire des choses que l’autre n’a pas consenti, dont il n’a pas envie
  • Avoir un langage érotique qui n’a pas été autorisé (et dont l’autre n’a pas envie) crée un traumatisme
  • Ne pas avoir d’orgasme avec l’autre.

 

Les conseils de Jessica aux femmes

 

Vous avez le droit de découvrir votre corps, d’avoir envie, d’aimer le sexe… C’est votre corps, il n’appartient pas à votre partenaire, mais à vous : il n’est donc pas au service du plaisir de l’autre mais au service de votre propre plaisir. 

Le sexe est l’un des chemins du développement personnel, il guérit le rapport à l’argent, à l’abondance… etc. Lâcher prise dans ce domaine permet de lâcher prise dans tous les domaines.

Regardez l’interview de Jessica Pirbay par Fanny Huleux!

 « Secret Therapy, le guide gratuit de Jessica Pirbay »

« Secret Therapy, un programme de Jessica Pirbay»

 

Pourquoi et comment créer
un « vision board » ?

Créer un « vision board » ou « visual board » va vous aider à atteindre vos objectifs en canalisant votre inconscient et en envoyant un message fort à l’Univers. Il va vous permettre de vous recentrer constamment sur ce que vous souhaitez obtenir, de mettre en place des actions correspondantes et d’attirer à vous les opportunités qui vous permettront de réaliser vos rêves. 

Manifestez vos désirs et surfez sur la loi d’attraction !

 

Étape n°1 : définir ses objectifs

 

On ne peut pas obtenir la vie de ses rêves si on ne sait pas à quoi elle ressemble ou si on n’ose pas l’exprimer. La première étape consiste donc à la définir, à faire le tri entre les besoins et les envies profondes et les envies éphémères ou qui ne vous correspondent pas vraiment.

Vous pouvez, par exemple, imaginer la vie que vous souhaiteriez avoir dans cinq ans ou à la fin de votre vie, cela vous aidera à définir ce qui compte pour vous.

Pour approfondir cette démarche et définir plus précisément vos objectifs, vous pouvez suivre le déroulement expliqué dans le tome 1 de « Ma routine miraculeuse » de Fanny Huleux. Il vous permettra de définir des objectifs en lien avec vos valeurs et vos envies profondes et de trouver votre « mission de vie ». 

 

Étape n°2 : libérer sa créativité

 

Choisissez des photos, des dessins, des affirmations, des textes que vous découperez dans des magazines ou que vous imprimerez à partir de sites comme Pinterest, par exemple, et représentant vos objectifs et vos envies. 

Ce moment doit être un moment de plaisir et le tableau doit vous ressembler : les émotions sont importantes dans ce processus. Soignez la présentation, votre tableau doit vous faire sourire quand vous le regardez. Vous pouvez afficher les éléments directement sur le mur ou choisir un bel encadrement.

Vous pouvez également réaliser un visual board numérique et multiplier les supports (ordinateur, téléphone, agenda…) pour l’avoir régulièrement sous les yeux.

 

Étape n°3 : visualiser

 

Prenez un moment chaque jour pour regarder votre tableau. Visualisez les choses que vous voulez obtenir et laissez les émotions s’exprimer. 

Chaque jour, faites un pas en direction de vos rêves : l’effet cumulé des petits pas effectués au quotidien est important.

Tous les trois mois, changez de place votre visual board pour le remettre en lumière (on finit par ne plus voir les choses qui nous entourent, le changer d’emplacement va permettre d’attirer de nouveau votre attention sur votre tableau).

Lorsque vous avez obtenu une des choses que vous avez demandées, vous pouvez placer la photo ou l’élément correspondant dans un carnet où vous indiquerez à quelle date votre souhait s’est réalisé, la gratitude que vous ressentez, etc.

 

Les erreurs à éviter

 

  • Définir des objectifs irréalisables : pensez-vous réellement pouvoir devenir président·e de la république aux prochaines élections ou milliardaire en trois jours ?
  • Réaliser son visual board en étant stressé·e ou dans une émotion basse.
  • Être sceptique, si vous n’y croyez pas, il y a peu de chance que cela fonctionne.
  • Être impatient·e : l’impatience bloque, en règle générale, les manifestations.
  • Réaliser son visual board comme un « devoir ».

 

La réalisation de vos rêves, ça commence maintenant !

 

Le programme en lien :

Le livre en lien :

 

Petite leçon de minimalisme
(et de développement personnel)

Si le terme « accumulation » vous fait penser à une œuvre de César et non à votre chambre d’amis, transformée, au fil du temps, en quincaillerie des années 80, en souk marocain ou en zone sinistrée, vous procédez probablement de temps en temps à un tri. Cela vous permet de vous délester des objets n’ayant plus aucune utilité, des souvenirs ramenés par votre tante Adèle de ses voyages lointains, des vêtements attendant un hypothétique raccommodage, de vos BD d’ado, du sombrero tellement mignon au Mexique il y a dix ans (vous avez gardé toutes les photos qui le prouvent) mais beaucoup moins tendance en France… 

Bravo ! Vous n’êtes pas un accumulateur ou une accumulatrice compulsifs ! Mais de là à dire que vous êtes minimaliste, il n’y a qu’un pas il y a quelques kilomètres.

 

Le minimalisme, c’est quoi ?

 

Le minimalisme, tendance qui nous vient du Japon mais qui trouverait ses origines dans la Grèce antique ou le bouddhisme, selon les sources, propose de limiter les objets au minimum vital en procédant en premier lieu à un grand tri puis en limitant ses achats à l’essentiel.

Ne resteront alors que quelques meubles, peu de vêtements, des objets utiles au quotidien, un téléphone portable, une liseuse et un ordinateur, permettant de stocker en ligne photos et documents administratifs… 

 

L’objectif :

Passer d’un intérieur encombré à un intérieur dépouillé et (facilement) rangé et  d’habitudes de vie liées à la société de consommation à des habitudes de vie centrées sur l’essentiel.

 

La méthode :

On jette, on donne ou on revend les livres qu’on ne lit pas, les ustensiles qui ne servent pas (ce saucier jamais utilisé, oust !), les vêtements non portés, etc.

 

Les chiffres :

Le foyer américain moyen contient environ 300 000 objets, les minimalistes se limitent à environ 500 objets, 200 même pour certains puristes. Le chiffre qui fait peur : au cours de notre vie, nous consacrons environ un total de 3 680 heures (153 jours) à chercher des objets égarés. Nous perdons jusqu’à neuf objets par jour (198 743 pendant notre vie). En tête de liste : le téléphone et les clés.

 

Les avantages :

En plus d’un gain financier évident, le mode de vie minimaliste permet un gain de temps conséquent au quotidien (entretien facilité et moins d’objets égarés). Les minimalistes évoquent également une vie plus heureuse, centrée sur l’essentiel, un environnement zen, du temps consacré aux voyages, à la lecture et aux loisirs plutôt qu’aux tâches ménagères.

 

Les dérives :

Devenir addict au désencombrement, s’éloigner de ceux qui n’ont pas choisi ce mode de vie, rester prisonnier de la surconsommation (en achetant toujours beaucoup mais en limitant la durée de vie des objets achetés)… 

 

Le minimalisme du point de vue du développement personnel…

 

Si l’accumulation compulsive d’objets est révélatrice d’une peur de manquer et d’une incapacité à lâcher le passé, le minimalisme, poussé à l’extrême, peut être révélateur d’une peur d’être envahi·e et d’une volonté de garder le contrôle. 

Si vous souhaitez adopter un mode de vie minimaliste ou vous en approcher, il est donc essentiel de vous interroger sur vos motivations et de ne pas vous enfermer dans un mode de vie qui s’éloignerait du concept de base en oubliant son objectif : vivre mieux. 

 

Tout est question d’équilibre.

Sans tomber dans un extrême (objectif : vivre avec 50 objets), trier et se délester d’objets dont on ne se sert plus est une excellente idée… 

 

Trois principes à retenir : 

  1. Ranger son extérieur, c’est ranger son intérieur : mettre de l’ordre dans votre lieu de vie va vous permettre de mettre de l’ordre dans vos pensées. L’extérieur et l’intérieur s’harmonisent… Vous ne souhaiteriez pas que votre esprit ressemble au grand capharnaüm d’une chambre d’adolescent désordonné, n’est-ce pas ? 
  2. Trier, c’est s’alléger du passé : est-il vraiment nécessaire de garder les chaussettes oubliées par votre ex, le poème écrit par votre premier amour (vous aviez cinq ans), les mouchoirs à carreaux de votre grand-père et le vase cassé hérité de votre grand-tante ?
  3. Les objets que vous gardez doivent provoquer une émotion positive quand vous les regardez (ou être utilitaires) : cette lampe qui vous rappelle la cousine que vous détestez parce qu’elle vous a humilié·e au mariage de son frère, pourquoi la garder ? En effet, les ancrages, associations inconscientes entre un objet, une situation, une odeur, etc, et une émotion, influent sur notre état d’esprit de façon positive ou négative. Mieux vaut alors s’assurer d’avoir un environnement exempt d’ancrages négatifs.

 

Trois choses à éviter :

  1. Se débarrasser à contre-coeur du mannequin de couture d’une grand-mère que vous aimiez beaucoup pour adhérer à un concept n’est sans doute pas une bonne idée.
  2. Comptabiliser tout ce qui se trouve dans votre logement (vous n’avez pas mieux à faire ?) et vous fixer un nombre d’objets à ne pas dépasser (vous risquez de devoir choisir entre garder un mixeur ou garder une cocotte-minute).
  3. Aller contre ses envies profondes en adhérant à un concept qui ne vous convient pas : il faut réfléchir à ses valeurs et à sa vie, telle qu’on la souhaiterait, pour aller vers ce qui est bon pour soi.

 

Jouons un peu !

Se faire une idée du nombre d’objets contenus dans une maison n’est pas chose facile… Commencez par compter le nombre d’objets posés sur votre bureau, par exemple, ou par évaluer sans les compter le nombre d’objets visibles dans cette cuisine (Réponse ci-dessous).

  1. Entre 0 et 10 (Euh… vous êtes sûr·e ?)
  2. Entre 10 et 30.
  3. Entre 30 et 50.
  4. Entre 50 et 80.
  5. Entre 80 et 100.
  6. Plus de 100.
  7. Plus de 1000 (Vraiment ?)

 

Le bon programme pour ranger son intérieur (l’extérieur, c’est vous !): 

 

La bonne idée pour définir ses objectifs et être en accord avec ses valeurs : « Ma routine miraculeuse » de Fanny Huleux, en vente sur Amazon.

 

Réponse au jeu : Réponse 6… ce qui vous donne une petite idée du nombre d’objets contenus dans votre propre cuisine. Quels objets garderiez-vous parmi ceux qui sont présentés sur cette photo ? Aucun, quelques-uns, la plupart ou tous ?

Rangement ou bazar (dés)organisé?
Steve Jobs VS Marie Kondo. 

Avant de lire cet article, regardez autour de vous… Votre intérieur ressemble-t-il à un champ de bataille ou à une photo vue dans un magazine de décoration ?

Votre maison révèle qui vous êtes bien plus que vous ne le pensez. 

 

Répondez aux questions suivantes, on vous explique tout ensuite…

 

Sur la table du salon…

  • Quelques beaux livres sont soigneusement alignés, à côté d’un très joli bouquet et d’une bougie parfumée.
  • Canettes de soda, plateau repas qui traîne depuis la veille, courrier attendant une hypothétique ouverture… Mince !
  • Il n’y a rien… Rien du tout !

 

La salle de bain…

  • Elle ressemble à une salle de bain de chambre d’hôtel… propreté clinique, serviettes blanches et plan vasque où absolument rien ne traîne.
  • Pinceaux, crèmes, huiles, disques démaquillants, brosse à cheveux, lisseur, le tout dans un joyeux désordre.
  • Vos pinceaux sont rangés dans un pot, vos crèmes sont sagement alignées, une orchidée anime l’ensemble.

 

Le bureau…

  • Lampe de bureau, ordinateur, crayon et carnet… c’est tout.
  • Trois mugs sales, papiers divers, tas de dossiers, agenda, crayons, jolis carnets en vrac et tâches de café… Un écureuil n’y retrouverait pas ses petits mais vous vous y retrouvez parfaitement.
  • Trois mugs sales, papiers divers, tas de dossiers, agenda, crayons, jolis carnets en vrac et tâches de café… Un écureuil n’y retrouverait pas ses petits et vous ne retrouvez rien non plus.

 

Vous avez fait le point ? Plusieurs possibilités :

 

  • Vous êtes maniaque et rien que l’idée de recevoir vous donne des boutons : les invités, ça salit une maison ! Beurk !
  • Vous entretenez parfaitement votre maison et vous en êtes très fier·e.
  • Ni maniaque ni bordélique, votre intérieur est très bien rangé la plupart du temps… et un peu moins à d’autres.
  • Vous êtes submergé·e et vos affaires traînent partout : qu’à cela ne tienne, ça vous est égal.
  • C’est vraiment très mal rangé… mais ça vous dérange vraiment.

 

Quoi qu’il en soit, votre environnement (maison, intérieur des placards, voiture…) est un reflet de ce que vous êtes et si ce que vous voyez ne vous convient pas, il est temps de réagir.

 

Solutions de rangement : la méthode de Marie Kondo

 

Elle est l’une des femmes les plus influentes du monde dans le classement Forbes et sa méthode de rangement fait de plus en plus d’adeptes. Son nom évoque sérénité et feng shui.

 

Sa méthode consiste en trois points : 

  1. La décision
  2. Le tri, qui respecte l’ordre suivant : les vêtements, les livres, les papiers, les objets divers (les « komono ») et les souvenirs.
  3. Le rangement

Marie Kondo conseille de plier les vêtements selon sa méthode puis de les ranger verticalement dans des boîtes pour qu’ils soient tous visibles et qu’ils ne prennent que peu de place. Elle conseille également de ne garder que des objets qui font sourire.

 

Le contre-exemple :

Alors que le rangement et un environnement ordonné sont considérés comme des facteurs importants pour notre bien-être, selon plusieurs études, travailler dans le désordre serait plus productif et serait caractéristique de la créativité et de l’innovation. Ainsi, les artistes, les journalistes, les écrivains, les professeurs de français auraient plus tendance à être désordonnés alors que les gens plus cartésiens seraient, eux, beaucoup plus aptes à garder un environnement bien rangé. 

Certains grands créatifs sont connus pour la pagaille dans laquelle ils travaillent : Steve Jobs ou Albert Einstein, par exemple.

 

Du point de vue du développement personnel…

 

Si un joyeux bazar* libère la créativité, ranger son environnement permet d’ordonner ses pensées : un numéro d’équilibriste pour certains… Et si la maison évoque un nid de souris ou une décharge publique, il est (vraiment !) temps de ranger !

Il est nécessaire de respecter votre jauge personnelle (bazar VS ordre) mais aussi de faire en sorte que vos colocataires (enfants, époux·se, amis…) puissent vivre dans un environnement qui leur convienne : chacun gère donc son espace personnel et fait en sorte que l’espace commun soit agréable pour tous.

Si vous ne supportez pas le désordre mais que vous semez le chaos sur votre passage ou que vous êtes maniaque et que cela vous dérange, posez-vous les questions suivantes :

  • Quelle est la valeur que je me donne ? 
  • Est-ce que mon environnement correspond à mes standards ?
  • Suis-je un peu trop attaché·e au passé ?
  • Ai-je besoin de tout contrôler ?

 

En effet, les personnes qui vivent dans le passé ont tendance à l’accumulation et donc finissent par se retrouver submergées. Celles qui sont maniaques, en revanche, ont un besoin de tout contrôler et ont peur d’être envahies.

Pour vivre bien, il est nécessaire de comprendre que le rangement est important pour vivre en harmonie, sans tomber dans les deux extrêmes décrits ci-dessus. Sortir toutes ses affaires une fois par an des armoires, des placards et des tiroirs et se débarrasser de toutes celles qui n’ont pas été utilisées dans l’année va vous permettre de faire de la place et de permettre le renouveau : jetez ce qui est abîmé et donnez le reste… 

 

*Quand il est naturel : créer consciemment du désordre en espérant devenir plus créatif·ve ne fonctionne pas.