Guérir de sa famille avec Juliette Allais

Juliette Allais est psycho-praticienne et auteur. Elle propose différentes approches thérapeutiques, dont l’analyse transgénérationnelle, de façon à répondre au mieux aux demandes des personnes qu’elle accompagne.

Le travail sur la famille, sur les transmissions familiales et la Gestalt PGRO, la psychothérapie du lien, sont au cœur de sa pratique, qui est multidisciplinaire, holistique et systémique.

Pour elle, la psychothérapie moderne a besoin de se réinventer et de s’orienter vers une pratique multidisciplinaire, où l’on puisse parler aussi bien d’écologie que de trouver sa place au travail ou des relations de couple, de spiritualité, de transmission transgénérationnelle, etc.

Cette approche plus riche, plus intéressante, permet à chaque personne accompagnée de donner du sens à sa vie et de mieux trouver sa place.

 

 

L’analyse transgénérationnelle

 

Comme l’analyse transgénérationnelle, la psychanalyse classique s’intéresse, elle aussi, à la transmission familiale mais se limite toutefois aux parents, ce qui n’est pas toujours suffisant.

En utilisant l’analyse transgénérationnelle, on s’intéresse à la triangulation enfant/père/mère en remontant sur quatre générations, en partant du principe que l’histoire familiale continue à résonner en  nous, différemment selon les personnes, mais qu’elle est toujours active.

Comment donc expliquer que quelqu’un que l’on n’a jamais vu et qui a disparu depuis longtemps puisse influencer notre quotidien ?

Il faut considérer les choses sous l’angle de l’inconscient familial, qui transmet des éléments d’une génération à l’autre : l’enfant, jusque trois ans, capte l’inconscient de ses parents et capte des éléments de la psyché familiale, à travers le corps et le climat relationnel. Un événement (la perte d’un être cher, une souffrance, un manque, une difficulté, etc) n’a pas pu être nommé et intégré par la génération qui l’a vécu. Cette génération l’a occulté mais la souffrance, le manque, le non-dit ne disparaissent pas, ils se logent dans l’inconscient puis se transmettent à la génération suivante et d’une génération à l’autre, un peu à la façon d’une pièce jointe qui n’aurait pas été ouverte. C’est une zone de souffrance non nommée qui provoque des vides internes.

Les conséquences de cet événement se transmettent dans la triangulation œdipienne jusqu’au moment où l’on parvient à mettre des mots dessus. En thérapie, on cherche l’origine des symptômes (le manque, la souffrance inexpliqués) pour nommer et intégrer ces événements qui ne l’ont pas été.

 

Le rôle de l’inconscient

 

Nous sommes tous issus de familles où, à un moment, il y a eu des difficultés mais nous ne sommes pas des victimes, nous avons la responsabilité de transformer les choses, de mettre de la lumière sur les événements vécus : ce qui est important, c’est ce que nous faisons de cet héritage. Quelle que soit la donne de départ, on peut en faire quelque chose de bien.

L’inconscient est de notre côté, il nous aide, à travers les rêves, par exemple, à mettre de la lumière sur nos difficultés, à nous accomplir : il est nécessaire de lui faire confiance et de l’accompagner au mieux. La vie nous pousse, nous parle, nous envoie des signes pour nous montrer les choses à transformer, à comprendre, à intégrer, elle nous pousse constamment vers l’accomplissement. On peut faire alliance avec la vie et avec l’inconscient pour avoir des réponses : le processus thérapeutique est comme un petit miracle.

 

Quels sont les symptômes ?

Quand notre vie n’est pas fluide, que nous ne nous sentons pas à notre place, que nous avons la sensation de faire fausse route, que nous reproduisons des situations de souffrance, que nous nous sentons « empêchés », en échec, que certains maux se répètent et nous disent que le corps n’en peut plus d’être à cette place-là, que nous sommes malades, l’inconscient nous interpelle.

Les épreuves de la vie sont des signaux : l’inconscient nous pousse à trouver le sens de ce qui nous arrive et à changer.

Quand la prospérité et l’accomplissement ne se matérialisent pas, que nous ne sommes pas heureux, il est nécessaire de nous pencher sur notre vie. Car, « normalement », nous devrions vivre des rencontres significatives, des réussites, nous accomplir.

 

L’arbre généalogique

 

Il y a beaucoup d’arbres généalogiques où l’on peut se rendre compte que les ancêtres ont été « empêchés », ont vécu des moments où ils n’ont pas été complètement vivants…

Nous sommes les premiers à pouvoir faire ce travail thérapeutique et à pouvoir faire le ménage pour rééquilibrer nos arbres généalogiques à l’intérieur de nous, avoir des racines, fonctionner sur nos deux pieds, entrer dans une verticalité.

Nous portons symboliquement cet arbre à l’intérieur de nous, sans en avoir conscience : dessiner son arbre (zones où l’arbre est déséquilibré, trous, ancêtres qui ne prennent pas leur place) permet de remettre chacun à sa véritable place. C’est fondamental car chacun doit avoir une place et être reconnu comme tel, dans sa vraie place de filiation : on ne peut pas être le parent de ses parents, prendre la place d’une sœur disparue, par exemple.

Parfois, il manque des branches ou des personnes, l’arbre ne peut pas tenir debout : pour que l’arbre puisse être équilibré, il faut que soit présente à chaque génération la triangulation père/mère/enfant (et la fratrie), qui se tiennent dans la stabilité du triangle œdipien.

S’il manque quelqu’un, il faut pouvoir symboliquement lui redonner sa place.

Changer sa représentation interne permet de changer l’extérieur : cette mise en ordre intérieure permet d’intégrer sa place dans la filiation, de se trouver bien à sa place dans la généalogie.

Savoir d’où on vient, s’appuyer sur cet arbre pour se verticaliser, pour tenir debout et avoir avec les autres et nous-même des relations moins confuses et beaucoup mieux construites : voilà le but.

 

 

Les lois généalogiques

 

La notion de verticalité et celle de filiation sont essentielles : on les retrouve d’ailleurs dans la Bible et dans tous les textes sacrés.

Les lois généalogiques structurent le vivant : ce sont principalement les interdits de l‘inceste, du cannibalisme et du meurtre. Souvent dans les arbres généalogiques, on retrouve des endroits où ces interdits ont été transgressés : l’inceste est plutôt répandu, les enfants sont « mangés » ou gardés pour soi, les transgressions peuvent être massives.

Nommer ces lois et repositionner, réordonner, retrouver les places de chacun est un travail spirituel qui permet d’éliminer la culpabilité : nommer les manquements passés permet de reconnaître les lois sur lesquelles on peut s’appuyer pour vivre.

Si ces règles n’existaient pas, nous vivrions dans le chaos ; nous sommes tous en lien au travers de l’inconscient collectif, nous sommes interconnectés depuis la nuit des temps, il est donc nécessaire que des lois structurent l’ensemble.

 

La transgression des lois

L’individu ne peut se développer, fonder une famille, que si son prénom, son nom, sa place dans sa filiation, sa place en tant qu’enfant de ses parents, sont clairs et que les lois sont respectées.

L’inceste, par exemple, peut être psychologique, sans passage à l’acte : l’on vit alors dans un climat de fusion et l’idée que l’on ne peut pas se séparer est présente (sensation de ne pas pouvoir exister sans sa mère, obligation de l’appeler tous les jours, bulle créée sans séparation possible, pas le droit de faire ses choix d’adulte). Ce climat de fusion empêche d’accéder à ses propres choix, de trouver sa propre place, de trouver un conjoint…

Le processus d’autonomisation et de séparation est fondamental et nécessaire au bonheur : à un moment, il faut pouvoir quitter sa mère, grandir et être un individu à part entière. Il faut donc s’affranchir de sa mère, pouvoir se tenir face à ses parents sans être soumis à leur pouvoir, à leur emprise, accepter la filiation mais tenir debout tout seul. La relation doit se faire d’être humain à être humain face à ses parents.

Pourtant, beaucoup de personnes ont du mal à exister en tant qu’individus séparés et autonomes : ils sont encore des petits enfants face à leurs parents. Or être encore le petit enfant de ses parents empêche de trouver sa propre vie.

 

 

La relation parents/enfants

 

Pour que cette relation soit harmonieuse et permette à l’enfant de grandir, d’être équilibré et de s’épanouir, différentes règles doivent être respectées :

  • L’enfant doit avoir conscience qu’il a une mère ET un père : la triangulation œdipienne doit être claire. Même si l’on élève son enfant seule, il doit avoir conscience qu’un père est à l’origine de sa conception.
  • Il ne doit pas combler les manques de ses parents.
  • L’enfant intériorise une partie de ses deux parents : il faut parler de l’autre parent avec respect et neutralité.
  • Les parents doivent rester à leur place de parents et leurs problèmes ne concernent qu’eux : les enfants ne sont pas des médiateurs.
  • L’enfant ne doit pas s’immiscer entre les parents, il est de la génération en-dessous : il ne doit donc pas dormir entre ses parents ou avec l’un d’entre eux.
  • Lorsque l’enfant est adulte, c’est à lui de se prendre en main.

Les symptômes de l’enfant, pour lequel on consulte, révèlent toujours un problème familial et non un problème de l’enfant. Par exemple, beaucoup de mères consultent parce que leur enfant pleure et ne dort pas la nuit : en réalité, elles refusent souvent inconsciemment de le lâcher.

 

 

En conclusion, pour guérir de sa famille, l’acceptation est la base ; cesser de se sentir victime, se responsabiliser et transformer les choses, y compris les manques, mène vers l’accomplissement.

Pour découvrir toute la richesse de l’échange et comment Juliette Allais a, elle-même, trouvé sa place dans son arbre généalogique, regardez le replay du live ! Et pour lire notre article sur le livre « Guérir de sa famille », cliquez ICI!

 

Un transat et un livre : « Guérir de sa famille » de Juliette Allais

Si se plonger sur son arbre généalogique peut être un plaisir et un passe-temps, cela peut être également une nécessité pour comprendre son parcours et des comportements que l’on ne s’explique pas par ailleurs. En effet, certains schémas ou traumas sont solidement ancrés dans l’inconscient familial et se transmettent de génération en génération.

Partir à la recherche des coïncidences généalogiques (date d’anniversaire identique, prénom, etc) ou de similitudes (réussites ou échecs identiques à ceux d’un ancêtre) peut alors être véritablement thérapeutique. D’après Juliette Allais, déchiffrer le passé et le rendre compréhensible est une des clés pour aborder l’avenir et pour transformer les déterminismes inconscients. Les mythes familiaux, positifs ou négatifs, s’imposent comme des réalités immuables, définitives : en prendre conscience permet de s’en détacher.

 

À qui s’adresse ce livre ?

 

S’il s’adresse bien sûr à tous ceux qui sont intéressés par ce sujet passionnant, il s’adresse également à tous ceux qui ne comprennent pas leur comportement (même après une thérapie), à tous ceux qui vivent des échecs répétitifs, des actes manqués fréquents, une incapacité à se réaliser, des difficultés à s’attacher…

Vous ne comprenez pas l’origine de vos difficultés ? Eh, bien, ce livre s’adresse à vous ! Il est possible que vous découvriez que vous tentez inconsciemment de « réparer » l’histoire familiale ou que vous rejouez l’échec d’une arrière grand-tante, décédée depuis longtemps.

 

8 raisons de lire « Guérir de sa famille » :

 

Raison n°1 :

Juliette Allais est LA référence en la matière : elle est cofondatrice et présidente du CERFAT, le Centre d’Étude, de Recherche et de Formation à l’Analyse Transgénérationnelle. Elle est également formée à la psychanalyse jungienne, à la Gestalt PGRO, aux neurosciences affectives et à la sociologie clinique.

 

Raison n°2 :

Votre lecture vous donnera des éléments pour répondre à des questions fondamentales :

  • Que faire de l’héritage familial reçu et des principes qui régissent la famille ?
  • Peut-on différencier ce que l’on accepte et ce que l’on refuse de cet héritage ?
  • Peut-on apprendre à choisir, parmi les valeurs familiales, celles qui nous conviennent ?
  • Sommes-nous voués à répéter les schémas formés au fil des générations précédentes ?
  • Comment se défaire d’un passé trop lourd ?

 

Raison n°3 :

Le livre comporte un autodiagnostic, qui permet de prendre conscience de la place que l’on occupe au sein de la famille et propose au lecteur de s’interroger, à différents stades de la lecture, sur lui-même et sur son rapport à l’héritage familial.

 

Raison n°4 :

Parce qu’il est complet et aborde tous les sujets : la relation à soi-même, aux autres, au couple, au travail, à l’argent, à la sexualité et à l’identité sexuelle…

 

Raison n°5 :

Parce que le livre ne pousse pas à voir des comportements reliés systématiquement à l’héritage familial mais fait clairement le point sur ce qui pourrait avoir un lien (ou pas).

 

Raison n°6 :

C’est un livre qui comporte de nombreux exemples de situations réelles, ce qui permet de comprendre toutes les implications que peuvent avoir les mythes et traumas familiaux et qui rend sa lecture passionnante.

 

Raison n°7 :

Parce que ce livre va vous permettre de changer de regard sur vous-même et sur votre famille. Une façon peut-être de prendre du recul pour mieux s’y intégrer et pour, sans aucun doute, améliorer sa connaissance de soi et sa vie future.

 

Raison n°8 :

Parce que l’histoire familiale accompagne (ou pèse sur) chacun d’entre nous, prendre conscience de ce que nous a légué notre famille permet de choisir ce que nous souhaitons voir perdurer et transmettre à nos enfants… de façon plus consciente.

 

 

L’avis de Fanny Huleux et de la Rédaction :

 

Nous vous recommandons ce livre qui vous permettra de vous plonger dans votre propre histoire familiale, de faire de belles (ou de troublantes) découvertes et de comprendre les grands principes de l’analyse transgénérationnelle.

 

Pour voir ou revoir l’échange entre Juliette Allais et Fanny Huleux, cliquez sur la bannière ! Pour lire notre article correspondant, c’est ICI!

Et pour vous procurer le livre de Juliette Allais, cliquez sur la couverture… Bonne lecture!

Comment repérer les personnalités toxiques pour vous ?

Les personnalités qui sont toxiques pour vous peuvent se trouver dans votre famille, parmi vos amis ou alors au sein de votre cercle professionnel. Une personne toxique est une personne qui vous met mal à l’aise, avec laquelle vous n’êtes pas pleinement libre d’être vous-même. Helen Monnet, relaxologue et psychopraticienne intégrative, rappelle que si la relation est toxique, l’individu ne l’est pas forcément pour tous.

Découvrez comment repérer les personnalités qui sont toxiques pour vous dans cet article et regardez la vidéo YouTube « Fuyez ce type de relation amoureuse » pour en savoir plus sur les relations de couple à éviter, en cliquant ICI.

 

Qui sont les personnes toxiques de mon entourage ?

 

Les personnes toxiques de votre entourage sont généralement facilement reconnaissables, grâce à quelques signaux. Dans son ouvrage « Vivre la sagesse toltèque », Xavier Cornette de Saint Cyr les identifie comme suit :

  • celles qui ne vous apportent rien de positif
  • celles qui vous font souvent part de leurs problèmes sans s’intéresser aux vôtres
  • celles qui demandent des services ou quelque chose de matériel sans jamais rien vous apporter en retour
  • celles qui, en riant, vous adressent des remarques souvent blessantes
  • celles qui affirment leurs opinions comme des vérités uniques, sans vous laisser l’opportunité d’exprimer les vôtres

 

Christophe Médici, psychosociologue, nous rappelle que « le mot toxique vient du latin ‘toxicum’ qui veut dire “poison” ». Les personnes toxiques sont tout simplement des personnes qui nous empoisonnent la vie !”. Ainsi, il repère une personnalité toxique de cette façon :

  • sa présence provoque une tension ou un stress
  • quand la personne toxique est là, vous vous sentez aliéné.e, non libre de dire ce que vous voulez ou d’être vous-même
  • vous vous sentez vidé.e, car elle pompe votre énergie

 

Vous pouvez peut-être déjà commencer à identifier qui dans votre entourage, votre famille ou votre cercle d’amis est toxique ou ne vous fait pas de bien.

Attention, une personne toxique pour vous ne l’est peut-être pas pour quelqu’un d’autre. C’est une notion subjective et beaucoup de personnes ne se rendent pas compte qu’elles peuvent être toxiques pour les autres.

 

 

Comment identifier une relation amoureuse ou amicale toxique ?

 

Une personnalité toxique peut dévaloriser son interlocuteur, en le rabaissant, en l’infantilisant. Le but ici est simplement de booster son estime personnelle. La personne toxique ne se rend probablement pas compte que son comportement peut vous blesser, mais ce n’est pas une raison pour l’accepter.

Quelqu’un de toxique peut également se plaindre beaucoup, broie du noir et vous tire vers le bas. Si vous sentez que vous n’êtes pas soutenu·e dans la relation, que la personne ne vous aide pas ou vous déstabilise… C’est le signe que cette relation n’est pas nécessairement bonne pour vous.

 

 

Le triangle dramatique

 

Le psychologue américain Stephen B. Karpman conceptualise le “triangle dramatique” dans lequel on retrouve le persécuteur, le sauveur et la victime, trois comportements parfois synonymes de relation toxique :

  • le persécuteur se sent supérieur aux autres, exerce un certain pouvoir dans la relation et critique les autres
  • la victime est une personne qui vit avec un sentiment d’infériorité et qui attend inconsciemment de l’aide
  • le sauveur vient en aide à n’importe qui, surtout aux personnes de son entourage

 

Le sauveur va donc spontanément se tourner vers une victime. Le sauveur vexé par le comportement d’une victime (qui devient alors persécutrice), peut devenir persécuteur à son tour, ou se comporter en victime. Les rôles changent et ne sont pas immuables, c’est pourquoi nous pouvons tous porter ces trois masques dans nos relations.

 

 

En conscientisant qui est toxique pour vous et qui ne l’est pas, vous pourrez vous défaire plus facilement de ces relations. Si vous êtes obligés de collaborer avec une personne toxique pour vous, pour le travail ou parce qu’elle fait partie de votre famille proche, soyez ferme et prenez une distance émotionnelle.

Vous avez besoin d’accompagnement pour faire le tri dans votre vie et pour comprendre comment gérer vos émotions? La plateforme « ma routine miracles », par Fanny Huleux, vous donnera les bases pour mieux vivre au quotidien. cliquez sur la bannière pour plus d’informations.

Comment étendre son réseau ?

Les aléas de la vie (déménagement dans une nouvelle ville, opportunité professionnelle, mutation, séparation, etc) provoquent des changements d’environnement et d’entourage. Ils peuvent susciter l’envie de créer de nouvelles relations, d’élargir son réseau tant professionnel qu’amical. Pour étendre son réseau et se faire de nouvelles connaissances, il est essentiel de s’ouvrir au monde, mais également de connaître les bonnes astuces et de savoir saisir les opportunités.

Découvrez dans cet article comment étendre votre réseau. Les entrepreneurs pourront également regarder cette vidéo: « Comment créer des liens quand on est isolé? »

 

Étendre son réseau professionnel

 

Étendre son réseau professionnel peut être un excellent moyen d’attirer à soi de nouvelles opportunités: si vous cherchez à vous réorienter ou à changer d’entreprise, élargir votre réseau professionnel est une des solutions pour vous faire remarquer.

Lorsque l’on quitte une entreprise, les relations avec les anciens collègues s’essoufflent souvent. En étendant votre réseau, vous pouvez renouer des relations avec des anciens camarades de classe ou avec des anciens collègues perdus de vue. Ces derniers seront également susceptibles de vous présenter des offres d’emploi dans leur entreprise.

Pour étendre votre réseau professionnel, rendez-vous dans les soirées d’entreprise ou les team building organisés par votre entreprise. Nouer des relations avec ses collègues peut être très enrichissant, tant sur le plan professionnel que personnel.

Les salons professionnels permettent également de faire des rencontres réelles, qui sont souvent génératrices de liens plus forts qu’une rencontre virtuelle.

Enfin, les réseaux d’anciens élèves ou les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle dans l’élargissement de votre réseau professionnel du fait de leur capacité à vous faire entrer en contact avec les amis de vos amis, les collègues de vos collègues, et ainsi de suite.

 

Élargir son réseau lorsqu’on est entrepreneur·e

 

Si vous êtes entrepreneur·e, élargir votre réseau est primordial afin d’obtenir de nouveaux clients et de nouveaux partenaires. Si l’on travaille chez soi, le risque de rester dans son coin est grand… jusqu’au moment où la solitude devient pesante !

Pour rencontrer de nouvelles personnes, tournez-vous vers les associations d’entrepreneurs, chargées de mettre en lien les freelances et les start-up de votre région, voire de votre secteur. Des soirées networking sont également souvent organisées dans les grandes villes afin de permettre aux travailleurs solitaires de se créer un réseau de collègues. Les salons professionnels et les espaces de coworking sont aussi un nid d’opportunités à ne pas ignorer.

De manière générale, les réseaux sociaux et la présence digitale sont des moyens évidents de trouver de nouveaux clients et de créer du lien avec des entrepreneurs.

 

Étendre son réseau amical

 

Si la vie professionnelle est importante, la vie personnelle l’est tout autant. Créer des amitiés et partager des moments à plusieurs fait partie de l’essence humaine. L’être humain étant un être social par nature, il est important de conserver un groupe d’amis ou de connaissances vous permettant de partager, de rire, et de discuter.

Cependant, plus la vie avance et moins se faire des amis semble être une chose aisée. À l’école ou à la fac, il était facile de se faire des amis grâce à la proximité permanente entretenue avec d’autres élèves ou étudiants. À l’âge adulte, rencontrer du monde se fait moins naturellement.

Pour étendre son réseau amical, rien de tel que de s’adonner à différentes activités qui nous font plaisir : poterie, sport, théâtre, cours de cuisine… Vous inscrire à des activités en lien avec vos passions vous permettra de rencontrer des personnes avec qui vous avez un point commun, ce qui peut être le point de départ d’une belle amitié.

Si vous ne souhaitez pas vous inscrire à une activité, vous pouvez faire du bénévolat dans une association. De la même façon, les bénévoles sont souvent heureux de rencontrer de nouvelles personnes avec qui partager les mêmes valeurs et le même engagement.

Si vous avez un animal de compagnie, c’est une excellente solution également pour rencontrer d’autres amoureux des animaux qui partageront vos sorties et votre passion.

 

Vous souhaitez étendre votre réseau, vous ouvrir aux autres et découvrir une nouvelle façon de voir les relations sociales ? Le programme « Stable&Ancré.e », par Fanny Huleux, propose des outils concrets et pratiques et un accompagnement personnalisé permettant d’améliorer votre relation à vous-même… et aux autres !

« Comment se faire des amis » : l’interview fictive* de Dale Carnegie

*Cette interview de Dale Carnegie (1888-1955) est, bien évidemment, fictive. Les réponses de Dale Carnegie sont de courts extraits assemblés de la préface de son livre « Comment se faire des amis ».

 

Dale Carnegie est un conférencier et écrivain américain, auteur de livres de développement personnel. Ses principes sont applicables notamment dans le monde de l’entreprise, de la vente, du management…

 

La rédaction : Dale Carnegie, bonjour, vous êtes l’auteur du livre mondialement connu « Comment se faire des amis » et nous sommes ravis de réaliser cette interview. Nous avons beaucoup de questions à vous poser après cette lecture passionnante…

Dale Carnegie : Et je serais ravi d’y répondre mais, comme vous le savez probablement, je suis décédé en 1955, ce qui constitue un obstacle majeur à une discussion animée et à une interview… vivante. Comment comptez-vous vous y prendre ?

La rédaction : Eh, bien, si votre réponse précédente est, bien évidemment, fictive, vous nous avez laissé des livres dans lesquels se trouvent toutes les réponses à nos questions. L’immortalité en quelque sorte…

Entrons, si vous le voulez bien, dans le vif du sujet. Pourriez-vous nous parler de ce qui a motivé l’écriture de ce livre ?

Dale Carnegie : Mon livre n’a pas été « écrit » dans le sens habituel du mot. Il a évolué comme un enfant. Il s’est formé, développé, il a pris de l’ampleur et de la force […], nourri de l’expérience de milliers de personnes.

Depuis 1912, je dirigeais* à New-York des séminaires destinés à compléter la formation pratique des industriels, fonctionnaires, membres des professions libérales, directeurs, ingénieurs et cadres d’entreprises… Au début, je me bornais à enseigner l’éloquence […]. Cependant, à mesure que les saisons passaient, je comprenais que, si les participants à mes stages avaient grand besoin de connaître les lois de la parole en public, il leur manquait une science infiniment plus précieuse : cette « psychologie pratique », cet art de rendre agréables, harmonieux et constructifs, leurs rapports professionnels ou personnels avec leurs semblables.

(* « dirige » dans le texte)

La rédaction : Il me semble que vous auriez aimé vous appuyer sur un guide pratique mais qu’aucun livre n’avait été écrit sur le sujet à cette époque, n’est-ce pas ?

Dale Carnegie : Puisqu’il n’existait pas, je l’ai écrit moi-même pour faciliter la formation des participants à mes stages. Pour me documenter, outre mon expérience personnelle, j’ai lu tout ce que j’ai pu trouver sur le sujet […]. J’ai engagé un collaborateur que j’ai spécialement chargé de rechercher […] tout ce que j’aurais pu omettre […]. J’ai personnellement interviewé une foule de personnalités […] et je me suis efforcé de découvrir les méthodes qu’ils employaient dans leurs relations avec leurs semblables. J’ai condensé cette masse d’éléments en une courte conférence, intitulée « Comment se faire des amis et les influencer ».

Je dis « courte ». Elle était courte… au début.

La rédaction : Le contenu de votre livre a d’abord fait l’objet d’une conférence, puis de brochures, avant de prendre la forme que nous lui connaissons aujourd’hui. Ce contenu est particulièrement riche et j’aimerais, si vous le permettez, donner aux lecteurs un aperçu de ce qu’il va leur apporter et de ce que nous avons aimé.

Tout d’abord, sachez que nous avons trouvé sa lecture passionnante : le style est accessible, les conseils sont applicables immédiatement et permettent de modifier des habitudes néfastes en société…

Analyser nos propres comportements à la lumière des principes que vous évoquez est particulièrement intéressants : nous agissons, en effet, bien souvent contre notre intérêt en faisant, par exemple, passer nos propres sujets de conversation de prédilection avant ceux de notre interlocuteur, au risque de l’ennuyer profondément et de ne pas obtenir sa sympathie. Un des principes que vous mettez en avant dans votre livre.

Dale Carnegie : Les principes énoncés ici ne sont pas simplement des théories, des suppositions. Ils produisent des résultats immédiats, presque magiques. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai vu de nombreuses existences transformées par leur application.

La rédaction : Nous n’en doutons pas, Dale. Votre ouvrage est une référence dans le domaine et son succès ne s’est jamais démenti depuis la toute première édition. Il est lu dans le monde entier et les témoignages affluent sur son impact positif, que l’on applique vos conseils dans le monde de l’entreprise ou des affaires ou dans celui, plus restreint, du cercle familial et amical. Quelle était votre intention première lors de son écriture ?

Dale Carnegie : Le seul but de ce livre est de vous aider à mettre en lumière, à développer et à tirer le maximum de certaines puissances qui sommeillent en vous.

Et ceci est un livre d’action. Alors passons à l’action !

La rédaction : Merci, Dale, de nous rappeler ce grand principe. Nous prônons également un « développement personnel appliqué », où l’action occupe une place centrale. Nous vous remercions d’avoir accepté cette interview et nous vous sommes très reconnaissants de l’héritage que vous avez laissé au monde.

 

 

Un transat et un livre : « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie

Comment se faire des amis de Dale Carnegie

« J’ai acheté ce livre à quatorze ans, j’en ai quatre-vingt-trois. Ce livre a guidé ma vie ! » (Avis Google)

« Ce livre a changé ma manière de voir la vie, tant dans ma vie professionnelle que privée ! » (Avis Amazon)

 

Peu de livres suscitent autant d’engouement que le livre que nous vous présentons aujourd’hui : « Comment se faire des amis », de Dale Carnegie, est devenu un best-seller dès sa parution et est resté dix années de suite dans le top 10 des meilleures ventes du New-York Times. Traduit dans 37 langues, constamment réédité et vendu à plus de 40 millions d’exemplaires, il est l’une des valeurs sûres du développement personnel… Mais comment expliquer ce succès phénoménal, qui ne s’est pas démenti depuis 1936 ?

 

Les raisons du succès

 

Dans « Comment se faire des amis », Dale Carnegie aborde un sujet universel, qui touche chacun d’entre nous et dont le titre vient réveiller nos désirs d’enfants : chacun éprouve en effet le besoin d’améliorer ses relations, d’être plus convaincant, de remporter l’adhésion de ses congénères.

Le commercial utilisera les conseils donnés pour se créer un réseau et faire plus de ventes, l’ado pour devenir populaire, la manageuse pour gérer plus efficacement son équipe, l’étudiant pour obtenir son premier stage et, bien évidemment, chacun pourra l’utiliser pour augmenter son cercle amical.

Ce succès peut également être expliqué par la façon dont Dale Carnegie a élaboré cette « méthode » : les conseils donnés dans le livre sont issus de ses recherches mais aussi de l’observation de situations réelles, sur des interviews de personnalités, réalisées pour découvrir quels étaient les secrets de leurs relations avec les autres. Il s’agit donc d’un livre pratique, dont les conseils sont applicables immédiatement.

Ce livre est venu répondre à un besoin : en effet, il n’existait aucun ouvrage de ce type auquel se référer alors que de nombreuses personnes souhaitaient apprendre l’art de se faire des amis et d’influencer les autres. Il répondait également à la question suivante : si la réussite est due pour 15% environ aux compétences et que 85% de cette réussite est due à sa personnalité et à sa capacité à créer des liens, à susciter l’adhésion, comment faire pour développer ces capacités ?

La méthode utilisée par Dale Carnegie a été mise en pratique (et testée !) lors de séminaires de l’Entraînement Dale Carnegie à la Communication et au leadership, chaque participant étant ensuite invité à relater les résultats obtenus, ce qui a eu pour conséquence d’enrichir au fur et à mesure cette méthode.

 

Votre lecture…

 

Pourquoi devriez-vous lire ce livre ?

Eh bien, tout d’abord parce que cette lecture est passionnante : le livre, accessible à tous, est truffé d’anecdotes et d’exemples tirés de la vie de grands hommes ou d’anonymes qui rendent la lecture intéressante.

Ensuite parce que le livre énonce des principes simples, qui vous sembleront peut-être évidents à la lecture, mais que nous ne mettons pas toujours (ou pas assez souvent) en application.

Mais la dernière raison est essentielle : la méthode de Dale Carnegie fonctionne et… nous avons tous besoin de nous faire des amis, n’est-ce pas ?

 

Comment devriez-vous lire ce livre ?

Dale Carnegie donne, au début de l’ouvrage, des conseils de lecture : suivez-les ! Il conseille ainsi, par exemple, de lire chaque chapitre rapidement puis de le relire plus lentement, en soulignant les conseils essentiels et en prenant le temps de réfléchir aux principes énoncés.

Chaque chapitre se termine par un principe simple encadré… à retenir et à appliquer au quotidien !

 

Notre conseil :

Imprimez et découpez les 30 principes encadrés dans le livre et placez-les au-dessus de votre bureau ou à un endroit où vous les relirez souvent. Vous pouvez également les coller dans votre agenda ou dans votre Routine miraculeuse pour les avoir sous les yeux chaque jour lorsque vous les consultez.

 

Comment s’ouvrir aux autres et améliorer ses relations ?

Dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle, le relationnel est primordial. Si la situation sanitaire actuelle exige que nous limitions nos interactions sociales, beaucoup ressentent le besoin de compenser la quantité par la qualité des interactions* : une belle occasion de s’ouvrir plus largement aux personnes qui nous entourent, de nouer des relations plus authentiques et de faire preuve de curiosité pour élargir son horizon et apprendre des autres et de façons d’envisager le monde différentes.

*Pour améliorer la qualité de vos relations et votre façon de communiquer, nous vous conseillons de regarder cette vidéo.

Avoir de bonnes relations sociales permet également de gagner en confiance en soi, de se sentir mieux et de vivre plus sereinement, ce qui permet par voie de conséquence d’améliorer ses relations : un cercle vertueux en quelque sorte. Alors comment s’ouvrir aux autres et améliorer ses relations sociales ?

 

Pourquoi a-t-on du mal à s’ouvrir aux autres ?

 

Chaque personnalité est différente et s’ouvrir aux autres peut être aisé pour certains, représenter un challenge au quotidien ou même sembler impossible pour d’autres : il est souvent nettement plus simple de se renfermer que de sortir de sa zone de confort pour se confronter au regard d’autrui.

Ainsi, de nombreux mécanismes de défense peuvent être mis en place : isolement, autarcie, fermeture émotionnelle, humour (ce qui peut sembler paradoxal mais l’humour peut être une mise à distance des autres et une façon d’éviter de vraies conversations ; l’auto-dérision permet, elle, de se protéger des critiques), méfiance…

 

Il est important de réussir à déterminer quelles sont les causes de ces difficultés :

  • sa personnalité
  • des traumatismes liés à l’enfance : humiliation, rejet…
  • des croyances limitantes (s’ouvrir est un signe de faiblesse) et des peurs ou une mauvaise connaissance de soi
  • sa culture

 

Travailler sur soi va permettre un changement profond : des techniques, comme l’EFT ou l’EMDR, ont fait leurs preuves pour dénouer les blocages ; une meilleure connaissance de soi et une meilleure estime de soi vont, elles aussi, permettre d’améliorer les relations sociales.

 

La communication non-violente

 

Écouter au lieu d’entendre

 

D’après Anne-Laure Boselli, coach et thérapeute, le point central de la communication à l’autre est l’écoute. S’ouvrir aux autres, c’est apprendre à écouter véritablement, positivement.

Il est normal d’avoir envie de s’exprimer, mais écouter l’autre profondément permet de s’ouvrir à lui, de le comprendre et de nouer des liens plus forts. Il est important de ne pas feindre l’intérêt, car le manque de sincérité se ressent. Privilégiez donc les relations authentiques et honnêtes avec votre entourage.

 

Les 4 étapes de la communication non-violente

 

Lorsque vous souhaitez échanger de façon plus sereine avec votre interlocuteur, pour lui faire part d’une problématique, par exemple, suivez ces 4 grandes étapes :

  • observation : observez vos émotions, l’événement, la situation, avec recul et objectivité
  • sentiment : identifiez et exprimez les effets de la situation sur vous, vos émotions, vos ressentis physiques…
  • besoin : exprimez les besoins qui sont les vôtres et qui ont généré des sentiments, cela peut être un besoin d’attention, de compréhension, de participation…
  • demande : exprimez à votre interlocuteur une demande claire, positive et négociable

 

Ainsi, vos requêtes seront réfléchies et posées avec authenticité, vulnérabilité et compréhension. Cette approche des relations humaines permet non seulement d’améliorer ses relations sociales, mais aussi de commencer à s’ouvrir aux autres.

 

Se connecter pour mieux communiquer

 

Pour Catherine Cudicio, praticienne et enseignante en PNL, utiliser la programmation neuro-linguistique permet d’améliorer sa connaissance de soi, afin de s’accomplir et de gagner en authenticité dans ses relations.

Cette approche, orientée davantage sur le “comment” que sur le “pourquoi”, se base sur l’observation du comportement et du langage, mais également sur le choix des mots, l’attention portée aux émotions et à la gestuelle.

 

Le langage non verbal

 

Utiliser le langage non verbal peut être un bon moyen de s’ouvrir aux autres et d’améliorer ses relations. En effet, comprendre la gestuelle et sa signification peut aider à mieux comprendre l’autre et à mieux interagir avec lui. Le langage non verbal est une partie importante de la communication, car la posture et la démarche traduisent la façon dont les gens se situent par rapport à leur environnement et à leur interlocuteur : le rythme, la direction et l’occupation de l’espace sont trois éléments à observer. Se synchroniser et adapter sa propre gestuelle à celle de l’autre facilite également la communication.

 

“Ne te plains pas de la neige qui se trouve sur le toit du voisin quand ton seuil est malpropre”. Confucius

Les autres sont des êtres d’émotions, tout comme nous. Il est primordial de maîtriser ses propres paroles, de se comprendre soi-même, d’avoir la capacité de pardonner. Dans toutes vos relations sociales, prenez le temps d’analyser, d’écouter, de comprendre, d’échanger avec empathie et bienveillance afin de vous ouvrir au monde et d’améliorer vos relations.

 

 

Vous souhaitez sortir de votre coquille, vous ouvrir au monde et améliorer vos relations ? Le programme « Stable&Ancré.e », par Fanny Huleux, propose des outils concrets et pratiques et un accompagnement personnalisé permettant d’améliorer votre relation à vous-même… et aux autres ! Cliquez sur la bannière pour plus d’informations.

 

Tous aux abris!

Quel étrange été ! La pluie, la boue, le vent, l’orage et le soleil qui semble avoir donné sa démission. Soudain, ce qu’on pensait certain, c’est-à-dire le beau temps en été, n’est plus qu’une option se faisant de plus en plus rare.

Alors que l’été ne se comporte plus comme un véritable été, je me demande comment va se passer le reste de l’année. J’ai passé l’été en mode survie, ce que je pensais faire s’est révélé très compromis par la météo et mon énergie pouvait s’apparenter à celle d’un ours en hibernation. Je n’aime pas les grosses chaleurs, mais ce n’est tout de même pas trop demander de sortir avec autre chose qu’une grosse fourrure dès que l’on doit mettre un pied dehors. Bref, cette météo ne correspond pas du tout à ce qu’on attendait et mon développement personnel et mes objectifs en souffrent peut-être un peu.

J’ai eu tout d’abord une chute de moral qui a vraiment challengé mes acquis et mes bases en développement personnel. Ensuite, une baisse d’énergie qui m’oblige à être une reine de l’organisation si je veux réussir à achever tout ce que j’ai à faire (plus facile à dire qu’à faire).

J’ai cependant eu plusieurs prises de conscience avec « Stable&Ancré.e » : j’ai une valeur réussite très forte et mon entreprise est une course d’endurance, j’ai donc une sensation d’échec en ce moment car je juge les résultats insatisfaisants. Mais, attention, au dernier live de « Libre&Heureuse », Fanny a déterré ma peur de ne pas mériter ma réussite, donc la peur de réussir. Mouahahahah, voici, mesdames et messieurs, comment notre cerveau nous embobine !

Bon, en attendant, je ne rigole pas trop, parce que je veux m’en sortir mais c’est aussi pour ça que je fais les deux programmes. Donc, petit à petit, on va démêler chaque petit nœud et à la fin, je roulerai comme une grande.

Sinon, passons aux choses sérieuses. Comment se créer un abri pour l’été ?

  • Ayez toujours un t-shirt à manche courte et un plaid, la météo peut changer très vite
  • Oubliez ce que vous annonce votre téléphone ou vos yeux, la prévoyance reste le maître-mot
  • Trouvez votre routine réconfort pour réchauffer votre cœur (moi, c’est chocolat chaud ou tisane devant un bon livre sous un énorme plaid, avec mon chien à côté de moi… Effet baume au cœur garanti)
  • Pensez à sortir, une bonne marche entre les gouttes de pluie, ça revigore !
  • Trompez votre cerveau en utilisant une lampe de luminothérapie
  • Remerciez la terre de remplir nos nappes phréatiques cette année.

Pour plus de conseils super malins, attendez la sortie de ma prochaine chronique (ça vaut le coup, vous allez voir).

Comment dépasser les blessures transgénérationnelles?

D’après Hélène Dellucci, psycho-traumatologue, les blessures transgénérationnelles (lire notre article ICI) se définissent comme des expériences traumatiques, qui ont laissé des blessures émotionnelles et qui s’étendent aux générations suivantes, même si ces dernières n’ont pas expérimenté les faits. Face aux blessures transgénérationnelles, des thérapies existent, dont certaines spécifiquement pensées pour ces blessures familiales.

 

Comment sait-on que l’on souffre de blessures transgénérationnelles ?

 

D’après Juliette Allais, psychopraticienne, plusieurs raisons peuvent pousser à penser qu’une blessure transgénérationnelle n’est pas guérie dans le schéma familial. Cela peut être votre cas, si :

  • Vous avez déjà consulté une psychothérapeute ou un psychologue mais que vous n’avez pas trouvé les réponses à vos questions
  • Vous n’arrivez pas à trouver votre place dans votre famille, au travail ou en couple
  • Vous êtes victime d’angoisses, de phobies, de compulsions
  • Vous vous trouvez dans des situations d’échec récurrentes
  • Vous avez un sentiment de dépression, d’errance, de confusion et d’isolement
  • Vous rencontrez des problèmes d’infertilité, ou de sexualité de manière générale
  • Vous manquez d’estime de vous
  • Vous ressentez de la culpabilité et de la honte sans avoir pourquoi
  • Vous dépendez beaucoup de votre famille ou de quelqu’un d’autre

Cela peut également apparaître sous forme de blocage relationnel, notamment en couple, ou sous forme de problème avec la gestion de l’argent.

 

L’analyse transgénérationnelle pour débloquer les blessures

 

L’analyse transgénérationnelle s’appuie sur l’arbre généalogique pour identifier d’éventuels traumas. Grâce à une étude poussée de votre arbre, il n’est pas rare de découvrir des similitudes entre les familles, ou encore un traumatisme vécu par l’ensemble d’une fratrie. Guerres, décès prématurés, maladies ou encore abandons peuvent être à l’origine de blessures transgénérationnelles. L’étude, l’analyse et la compréhension de votre généalogie peuvent être, à elles seules, libératrices de certaines blessures transgénérationnelles.

 

La psycho-généalogie pour guérir les blessures transgénérationnelles

 

Anne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute, est à l’origine du terme psycho-généalogie. La thérapie par la psycho-généalogie permet de sortir du piège des répétitions transgénérationnelles inconscientes. En prenant conscience de ces schémas de répétition, vous vous appropriez votre juste place dans votre lignée.

En psycho-généalogie, on utilise le génogramme afin de trouver les blocages intrafamiliaux. L’arbre généalogique étudié ne se limite pas aux noms et prénoms, il va plus loin, en regardant les dates de naissance, de mariage, de divorce ou de décès. Il intègre également les professions et les faits marquants dans la vie de la famille (suicides, immigration, abus sexuels…). Cet outil permet de repérer les prénoms qui se répètent, les loyautés familiales et tout autant d’événements qui ne sont pas le fruit du hasard.

 

Le pardon et le lâcher-prise

 

Lors de la guérison, il est important d’accéder à un état dans lequel la vérité est dite et acceptée. D’après Juliette Allais, il est primordial que les manques et les blessures deviennent supportables et trouvent sens dans notre accomplissement personnel.

Le processus est long mais efficace et il nécessite des étapes initiales.

 

Les revécus émotionnels

 

Se reconnecter à ses émotions, à ses vécus, à sa vérité, est un processus essentiel pour sortir du discours répété par la famille. Ainsi, lorsque nous sommes en présence d’une blessure transgénérationnelle, il convient de s’ouvrir à d’autres interprétations et de prendre conscience du ressenti des uns et des autres.

 

Le pardon

 

Faut-il pardonner à ses ancêtres ? Si ce pardon rend heureux et si la personne concernée en ressent le besoin, alors il s’inscrit dans l’histoire de la famille. La libération de la colère et du ressentiment sont les deux conséquences de ce pardon, même s’il semble parfois inconcevable. Certains préfèrent aussi prendre du recul et couper les liens avec leur famille. Cela permet un éloignement aussi bien physique que psychique qui peut être extrêmement bénéfique s’il est réfléchi et assumé.

 

Ainsi, se libérer de ses blessures transgénérationnelles permet un véritable sentiment de plénitude et de liberté, pour vous, pour vos enfants et pour les générations suivantes.

 

 

Vous avez de nombreux blocages et vous pensez souffrir de blessures transgénérationnelles ? Le programme « Stable&Ancré·e », par Fanny Huleux, vous permettra d’identifier vos blocages, de trouver leur origine et de les dépasser. Cliquez sur la bannière pour plus d’informations.