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Combattre les addictions, une des résolutions les plus courantes

Écrit par Rédaction

Alcool, cigarette ou jeux vidéos, en cette nouvelle année vous avez décidé de combattre ces addictions qui vous mènent la vie dure. Vous sentez bien que la dépendance a pris le pas sur le plaisir et que ce besoin irrépressible vous éloigne peu à peu de votre entourage. Comment réussir alors à sortir de ce cercle vicieux ?

  

Qu’est-ce qu’une addiction ? 

 

L’étymologie du terme addiction signifie en latin ad-dicere, « dire à » qui exprime une appartenance. Au XIVe siècle, la langue anglaise utilise ce mot pour désigner la relation contractuelle qui soumet un apprenti à son maître. Aujourd’hui cette appellation a essentiellement une portée scientifique et désigne les pathologies cérébrales liées à une dépendance (à une substance ou une activité) dont les conséquences sont délétères.  

 

Cette dépendance se matérialise par une envie puissante et compulsive de consommer une substance ou de pratiquer une activité. Sur la durée, elle conduira à un désinvestissement croissant des autres activités.  

 

Quelles sont les addictions les plus courantes ? 

 

Dans les addictions aux substances psychoactives, les plus courantes sont :  

 

  • le tabac ;  
  • l’alcool ;  
  • le cannabis ;  
  • la cocaïne ou encore certains médicaments comme les amphétamines ou la morphine.  

 

À cet usage compulsif de substances psychoactives s’ajoutent des addictions dites comportementales. Ces dernières peuvent viser les troubles alimentaires (anorexie ou boulimie), les achats compulsifs, le sexe, les jeux d’argent, les jeux vidéo et, de façon plus générale, l’addiction liée aux écrans.  

 

Addiction ou dépendance ? 

 

Dans le langage courant, les termes d’addiction et de dépendance ont tendance à être confondus. Mais la portée de ces deux mots est-elle la même ? Pour l’OMS, cela semble être le cas. En 1964, un comité d’experts de l’OMS a en effet introduit le terme dépendance en remplaçant celui d’addiction ou d’accoutumance. Par conséquent, les deux termes pourraient être indifféremment utilisés dans la désignation de ces pathologies.   

 

Toujours d’après l’OMS, la dépendance se traduit par un ensemble de phénomènes comportementaux. Les troubles peuvent également être cognitifs ou psychologiques et entraîner un désinvestissement graduel et progressif de l’ensemble des activités de l’individu dépendant. 

 

Une nuance peut néanmoins être relevée entre dépendance et addiction :  

 

  • La dépendance est la conséquence d’un déséquilibre du fonctionnement cérébral suite à une consommation récurrente de substances psychoactives. Cette instabilité entraîne alors l’envie de consommer plus pour éviter les effets désagréables qui seraient liés à l’arrêt de la prise de la substance.   
  • L’addiction représente quant à elle l’incapacité d’une personne à résister à la consommation d’une substance. Cela se traduit alors par des comportements compulsifs.  

 

Autrement dit, la dépendance touche tout le monde. Si par exemple un antidouleur à base de morphine vous est prescrit suite à une chute, vous serez dépendant au médicament dès la fin de la première semaine. Pour autant vous n’allez pas forcément créer une addiction à l’antidouleur et en devenir accro.  

 

Comment tenir ma résolution de combattre mon addiction ? 

 

La majorité des substances et activités concernés par l’addiction présentent une dualité très sournoise : ils sont d’abord agréables, utiles et parfois thérapeutiques avant de devenir dans un second temps nocifs, destructeurs et pathogènes.  

 

Pour combattre au mieux cette addiction, il faut avant tout comprendre objectivement ce qu’il vous arrive et prendre conscience de différents éléments : 

 

  • comprendre la dépendance et son origine ;  
  • comprendre quel problème vous cherchez à fuir avec l’addiction ;  
  • comprendre que le processus de guérison prend du temps.  

 

Enfin, se faire aider est également un passage important et quasi incontournable pour sortir de l’addiction.  

 

Attention l’addiction n’est pas de la faiblesse !  

 

L’addiction ne reflète en rien une faiblesse de votre part. En revanche, c’est scientifiquement prouvé, cette pathologie peut vous rendre vulnérable. Les substances psychoactives consommées agissent directement sur votre système cérébral et viennent donc modifier son fonctionnement. Les perturbations subies par le cerveau peuvent alors entraîner une perte de contrôle de votre comportement et entraîner une perte de confiance, une mauvaise estime de soi ou un manque d’amour.  

 

Résolution importante pour cette nouvelle année, combattre l’addiction représente donc un défi de taille à relever. Et pour réussir à tenir cet objectif, faites le choix de créer votre propre changement de vie en suivant les trois tomes de « Ma routine miraculeuse », par Fanny Huleux.  

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