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Joie, peur ou grosse colère: les émotions des enfants (et la magie de Noël)

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Joie, colère, peur et tristesse sont quelques-unes des grandes émotions auxquelles un enfant va être confronté dès le plus jeune âge. Elles entraînent d’ailleurs parfois des réactions surprenantes, car il ne sait pas encore comment les gérer. Alors plongeons ensemble au cœur des émotions des enfants afin de mieux les comprendre et de pouvoir les accompagner dans leur développement émotionnel.

Vous pouvez compléter la lecture de cet article en regardant la vidéo ICI.

 

L’enfant et la découverte des émotions

 

Lorsque votre enfant se roule par terre car il n’y a plus de chocolat, qu’il est surexcité en ouvrant un paquet cadeau ou qu’il pleure à chaudes larmes parce qu’il n’arrive pas à enfiler son manteau, vous vous dites qu’il en fait trop ! Et pourtant, toutes ces réactions très excessives sont parfaitement normales. Pourquoi ? Parce que, comme l’évoque la pédiatre Catherine Gueguen dans son ouvrage « Pour une enfance heureuse », le cerveau des enfants de moins de 6 ans est encore immature, ce qui explique qu’ils ont du mal à gérer l’intensité des émotions et la façon dont elles s’expriment. Lorsqu’un enfant se retrouve face à une situation intense ou qu’un de ses besoins n’est pas assouvi, il est rapidement submergé par ses émotions et n’est pas encore en capacité de maîtriser sa réaction.

 

Le développement des émotions au fil des années

 

Au fur et à mesure que l’enfant grandit, il développe de nouvelles émotions et surtout une nouvelle façon de les appréhender.

● Au cours de la première année, les émotions dites primaires ou universelles apparaissent : joie, tristesse, dégoût, peur, colère et surprise.

● Autour de 2-3 ans : lorsqu’un enfant prend conscience qu’il est une personne à part entière, c’est au tour des émotions secondaires ou mixtes de se développer. La gêne, la jalousie, la honte, la culpabilité…

 

Comment accompagner l’enfant dans la gestion de ses émotions ?

 

Réprimer les émotions des enfants est une chose à éviter. Ce qu’il faut privilégier, c’est les accompagner afin de les aider à mieux comprendre les tempêtes émotionnelles qu’ils vivent au quotidien et leur assurer une sécurité affective. La psychothérapeute Isabelle Filliozat distingue 4 grandes étapes dans l’accompagnement des émotions chez l’enfant :

1. Accueillir l’émotion non verbalement par le regard : si votre enfant est submergé par une émotion, accueillez-la sans un mot, juste avec un regard bienveillant et en étant totalement présent pour lui

2. Mettre des mots sur le ressenti : identifiez l’émotion en verbalisant (« je vois que tu es triste ») et reformulez mais sans jamais juger. Accueillez ensemble l’émotion et prenez un long moment pour le consoler

3. Laisser l’émotion s’exprimer complètement : un enfant a besoin de décharger et d’extérioriser pour se libérer de l’émotion. Vous pouvez l’encourager par des paroles ou l’inciter à sortir pour se défouler

4. Échanger une fois l’orage passé : lorsque la tempête émotionnelle est terminée, vous pouvez prendre le temps de parler avec votre enfant de ce qui vient de se passer. Cela va l’aider à mieux identifier ses émotions

 

Le Père-Noël et l’apprentissage des émotions

 

Noël est une période toute particulière pour les enfants au niveau émotionnel. Ils ressentent toutes sortes d’émotions fortes et agréables : les papillons dans le ventre en écrivant la liste des cadeaux, l’excitation le 24 décembre au soir en attendant la venue du père-Noël et les yeux qui pétillent de joie en découvrant les paquets sous le sapin. Autant de moments magiques qui resteront gravés dans leur mémoire !

Le mythe du Père-Noël participe à la magie de Noël et nourrit l’imaginaire des enfants, qui est essentiel à leur développement. Il fait partie des représentations positives de l’enfant et c’est en ce sens qu’il peut rassurer et sécuriser.

Mais comment faire lorsque les enfants commencent à douter de son existence, pour qu’ils ne se sentent pas trahis en découvrant la vérité ? Rassurez-vous, généralement ce passage se fait tout en douceur. En grandissant, le raisonnement logique prend le dessus sur l’imaginaire et l’enfant va naturellement cesser de croire au Père Noël. Mais il pourra perpétuer cette tradition avec les plus petits !

Cependant, en apprenant que le Père Noël n’existe pas, certains enfants peuvent ressentir des émotions très négatives comme la trahison, la tristesse ou la déception. Le mieux à faire est d’accompagner l’enfant dans ce qu’il vit, de verbaliser avec empathie ses émotions et de lui laisser du temps. Pour l’aider à passer ce cap, vous pouvez lui expliquer que le Père Noël continue d’exister dans son cœur et sa tête et que les souvenirs féériques resteront à jamais inscrits en lui.

 

Pour mieux gérer vos émotions afin d’être plus stable face aux émotions de vos enfants, nous vous conseillons le programme « Stable&Ancrée », par Fanny Huleux.

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