Vous faites une allergie (sévère) au sport ? Votre vision des sportifs est proche de stéréotypes dissociant muscles et intelligence ? Vous pensez qu’il est réservé à ceux qui veulent sculpter leur corps avant l’été ?
Cet article va changer votre conception et vos a priori ! Car, si nous connaissons bien les bienfaits de l’activité sportive sur le corps et sur la santé physique (elle renforce l’immunité, augmente la durée de vie, fait diminuer le risque de développer certaines maladies : cancers, maladies cardio-vasculaires, obésité, diabète, etc), son effet sur notre santé mentale et sur nos capacités cognitives est également prouvé scientifiquement. Autant de raisons de délaisser le canapé et de ranger ses pantoufles !
On intègre donc une séance de sport dans sa routine matinale et on reconnecte l’esprit et le corps…
Sport et capacités cognitives
On pensait autrefois qu’avec l’âge les neurones diminuaient, n’étaient pas remplacés, et qu’il s’agissait d’un processus inévitable lié au vieillissement. On sait aujourd’hui que la pratique du sport favorise leur entretien et stimule la production de nouveaux neurones, et ce, même chez les seniors (avec cet argument, si vous faites une pause dans la lecture de notre article pour enfiler des baskets, sachez que nous ne vous en tiendrons pas rigueur !). Elle réduit les risques de maladie neuro-dégénératives et de la maladie d’Alzheimer en augmentant la mémoire grâce à la formation de nouvelles cellules nerveuses et à l’augmentation d’une protéine favorisant la croissance et la survie des neurones. Ces travaux, menés sur des souris par une équipe de chercheurs dirigés par Fred Gage et Henriette von Praag ont inspiré d’autres études.
Plusieurs recherches scientifiques ultérieures ont démontré le même effet chez l’Homme. Ces effets seraient plus importants lorsque l’exercice stimule la réflexion (par exemple : vélo d’appartement versus vélo en extérieur, où l’on doit choisir son chemin, éviter les obstacles, adapter sa vitesse au terrain, etc).
Une équipe de chercheurs réunis autour de Johannes W de Greef a prouvé que l’exercice sportif intensif chez les enfants augmentait de façon significative leur attention et que l’exercice régulier favorisait non seulement l’attention mais aussi les capacités exécutives et les performances scolaires.
La pratique sportive augmente également la mémoire, favorise le sommeil (grâce à la production de dopamine et d’endorphines), une attitude positive et l’estime de soi.
Sport et moral
Si l’activité est adaptée au niveau sportif du participant, elle impacte favorablement l’estime de soi. Elle permet de retrouver conscience de soi et confiance en soi, deux des composantes de l’estime de soi. Au travers de la progression et des réussites, le sentiment de compétence se développe et permet d’aider à construire une identité positive. Connaissance de soi, des autres et sentiment d’appartenance à un groupe permettent de renforcer cette identité.
Les transformations physiques influent également positivement sur l’estime de soi.
Le psychologue James Blumenthal, de l’université Duke, en Caroline du Nord, explique que pour certains patients dépressifs (dépression légère à modérée), l’activité physique est considérée comme tout autant, voire plus efficace que les traitements.
Pour conclure, l’activité physique est une alliée indispensable de votre bien-être et de votre épanouissement. Fanny Huleux intègre dans sa routine matinale méditation et activité physique. Dans votre carnet de routine « Ma routine miraculeuse » vous retrouverez une partie dédiée à vos (nouvelles) habitudes sous forme de trackers. Les activités que vous pouvez pratiquer sont nombreuses, nous vous conseillons simplement de les adapter à votre forme physique et à vos goûts, ainsi que de faire preuve de régularité.