Quand la peur de communiquer est trop forte

Lorsque l’on parle de peur de communiquer, on peut facilement imaginer ce stress que l’on ressent avant une prise de parole en public ou un rendez-vous important. Même si cette peur est plus ou moins forte selon les situations, elle n’en reste pas moins très fréquente et touche tout le monde. Pas besoin d’être introverti·e ou timide pour avoir déjà expérimenté cette peur de communiquer qui fait trembler les jambes et palpiter le cœur.

 

Qu’est-ce que la peur de communiquer ?

 

La peur de communiquer peut être facilement définie comme l’apparition de signaux physiques et psychiques d’alerte avant ou pendant une situation de communication. Plus l’enjeu est important, plus la peur sera intense.

Pour les personnes timides, cette peur de communiquer est fréquente au quotidien, car les relations sociales sont difficiles et nouer des liens peut demander un véritable effort. Cependant, même les personnes extraverties peuvent développer une peur de communiquer. Cela arrive notamment lorsqu’elles sont dans une situation dans laquelle elles ont du mal à s’affirmer ou qu’elles ont peur de ce que les autres pourraient penser d’elles. Certains sujets de conversation peuvent aussi amener une peur de communiquer, même pour les personnes extraverties qui n’ont aucun mal à sociabiliser avec les autres.

Prendre la parole en public est un exercice difficile pour tous, mais qui peut devenir de plus en plus facile au fil de la pratique. C’est l’exemple le plus parlant lorsque l’on parle de peur de communiquer, car nous avons tous un souvenir d’un exposé ou d’une présentation que nous redoutions dans notre enfance ou dans notre vie d’adulte.

 

Peur de communiquer : différente de la phobie sociale

 

Pour Christophe André et Patrick Légeron, 7% des patients de médecins généralistes souffrent de phobie sociale aux Etats-Unis. C’est donc la troisième pathologie mentale après la dépression et l’alcoolisme. Pourtant, elle n’est répertoriée dans le DSM (le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) que depuis 1980. Très peu reconnue, la phobie sociale reste discrète et ne dérange pas, c’est pourquoi elle est si peu prise en charge et n’est pas considérée comme une véritable maladie.

Parmi les symptômes de la phobie sociale, on peut retrouver :

  • peur persistante d’une ou plusieurs situations dans laquelle il est exposé à l’observation d’autrui
  • peur d’agir de façon humiliante ou embarrassante
  • anxiété intense à l’approche de ces situations
  • conscience de la nature excessive ou irrationnelle de ses craintes
  • aucun échange n’est anodin
  • repli sur soi
  • conséquences sur la vie personnelle et professionnelle

Afin de contrer cette phobie sociale, de nombreuses thérapies existent comme l’EFT, l’EMDR ou les thérapies cognitivo-comportementales.

Attention, la peur de communiquer dans une situation stressante comme une prise de parole en public ou un rendez-vous important ne s’apparente pas à de la phobie sociale. C’est une peur de communiquer classique et très fréquente qui touche la majorité de la population.

 

Lorsque la peur de communiquer apparaît pendant l’enfance

 

Lorsque vous étiez enfant, la peur de communiquer était peut-être déjà présente. Certains enfants, lorsqu’ils n’arrivent pas à s’exprimer tel qu’ils aimeraient le faire, tombent dans le mutisme. Caractérisé par une disparition brutale de la parole chez un enfant qui l’avait déjà acquise, le mutisme sélectif peut s’effacer avec le temps et la maturité, tout comme il peut être travaillé notamment grâce à des exercices et astuces.

Cette peur de communiquer se travaille chez les enfants, et elle n’est pas fixe. Tout comme chez l’adulte, il est normal qu’un enfant ait peur la veille d’un exposé ou avant une rentrée, tant que cette situation ne perdure pas dans le temps.

 

Des astuces pour mieux gérer la peur de communiquer

 

Lors d’une présentation ou d’une prise de parole en public, voici quelques astuces pour mieux communiquer et ne pas paniquer :

  • Maîtriser son intervention et connaître son sujet sur le bout des doigts afin de gagner en assurance
  • Retrouver des points d’appuis en ancrant son corps dans le sol, puis respirer en gonflant le ventre, doucement
  • Démarrer doucement, sans vouloir se presser, quitte à ce qu’il y ait des passages moins dynamiques. Prendre son temps permet de reposer les bases et de calmer son esprit
  • S’inscrire à un cours de théâtre ou à un accompagnement spécifique

 

Vous manquez de confiance en vous et vous communiquez difficilement? Nous vous conseillons le programme « Estime de soi », par Fanny Huleux. Cliquez sur la bannière pour plus d’informations!

Un fauteuil et un livre : « Les quatre peurs qui nous empêchent de vivre » de Eudes Séméria

Les peurs quotidiennes sont encore assez mal comprises car les psychologues s’intéressent, en règle générale, principalement aux phobies. Les classifications existantes  (phobies/peurs, peurs constructives/peurs inadéquates, peurs enfantines/peurs adultes, etc) n’apportent pas un éclairage suffisant pour permettre de les dépasser.

Dans son livre, « Les quatre peurs qui nous empêchent de vivre », Eudes Séméria*, psychologue clinicien et psychothérapeute, propose une classification des peurs en quatre grandes catégories de peurs fondamentales, qui constituent les quatre parties du livre :

  • La peur de grandir
  • La peur de s’affirmer
  • La peur d’agir
  • La peur de se séparer

Sortir de ces peurs est possible et permet de devenir véritablement adulte.

*Pour lire l’article sur l’échange entre Fanny Huleux et Eudes Séméria, cliquez ICI et pour voir l’interview, cliquez sur la bannière en bas de page.

 

6 raisons de lire « Les quatre peurs qui nous empêchent de vivre » :

 

Raison n°1 : Eudes Séméria est psychologue et psychothérapeute. Il est vice-président et membre fondateur de l’Association Française de Psychologie Existentielle, chercheur et auteur. Il aborde nos peurs sous différents angles pour un ouvrage très complet, à la fois théorique et pratique.

 

Raison n°2 : Vous allez comprendre de nombreuses choses, à la fois sur les peurs mais aussi sur vous-même, et avoir les moyens d’évoluer grâce aux clefs thérapeutiques présentées par Eudes Séméria.

 

Raison n°3 :  Vous allez probablement vous reconnaître dans ce livre grâce aux nombreux exemples et situations décrits par l’auteur. Ce ne sera pas toujours confortable mais vous aurez toutes les clefs en main pour évoluer et pour vous épanouir dans votre vie d’adulte.

 

Raison n°4 : Beaucoup des problèmes que nous pensons avoir sont en fait liés à des peurs inconscientes, telles que la peur de grandir, par exemple. Or, nous avons tendance à traiter les symptômes sans réfléchir aux causes (par exemple, prendre des somnifères pour dormir lorsque l’on est sujet aux insomnies). Accepter de prendre sa place d’adulte, grâce à de petites actions permettant de changer de posture, c’est reléguer ses peurs d’enfant dans le passé et se libérer des problèmes qui leur sont associés.

 

Raison n°5 : Le livre est passionnant et se lit avec plaisir. Le contenu est riche d’enseignements mais accessible et clair.

 

Raison n°6 : Pour nous épanouir réellement et vivre NOTRE propre vie, il est nécessaire de devenir adulte. La lecture de ce livre va vous permettre d’avancer vers cet objectif.

 

 

Ce livre est-il pour vous ?

 

Vous vous reconnaissez dans l’une des situations suivantes ?

  • Vous avez beaucoup de mal à aller vous coucher et vous vous endormez tard ou devant la télé
  • Votre ours en peluche d’enfant se trouve dans votre chambre d’adulte
  • Vous vous habillez avec des vêtements trop grands
  • Vous êtes en surpoids
  • Vous n’avez que peu de souvenirs liés à votre enfance
  • Vous pensez ne pas être né.e à la bonne époque
  • Ne rien faire vous pèse et vous comblez chaque minute d’inactivité en pianotant sur votre téléphone, en regardant la télé ou en comptant vos pas, les marches d’escalier, les voitures…
  • Vous êtes un bourreau de travail ou vous consacrez tout votre temps à aider les autres
  • Vous perdez sans cesse vos clefs, votre téléphone ou vos mots de passe
  • Vous avez peur de vieillir
  • Vous pensez que votre vie n’a pas de sens
  • Vous êtes souvent angoissé.e
  • Vous avez l’impression de faire semblant d’être adulte
  • Vous dîtes « oui » à tout

Ce ne sont que des exemples de situations parmi tant d’autres évoquées dans le livre de Eudes Séméria. Si vous vous reconnaissez ou reconnaissez vos proches dans l’une de ces caractéristiques, la lecture de ce livre va vous apporter un éclairage différent et des idées d’actions simples et concrètes à mettre en place pour changer de posture et dépasser « Les quatre peurs qui nous empêchent de vivre ».

 

L’avis de Fanny Huleux et de la rédaction :

 

Nous vous recommandons vivement la lecture de ce livre ainsi que le visionnage de l’interview de Eudes Séméria (cliquez sur la bannière !).

Nous vous souhaitons une bonne lecture et un bon voyage à la découverte de vous-même… Bienvenue dans le monde des adultes !

 

 

Sortir de la peur de grandir avec Eudes Séméria

Eudes Séméria est psychologue clinicien et psychothérapeute ; il est l’auteur de plusieurs livres, d’articles et de documentaires pour la télévision.

Pour voir ou revoir son entretien avec Fanny Huleux, cliquez sur la bannière !

 

Eudes Séméria est psychologue clinicien et psychothérapeute, ce qui signifie qu’il a fait des études universitaires en psychologie et traite les troubles cliniques, les maladies et les problèmes psychiques. Il est également psychothérapeute et maîtrise des techniques et des concepts permettant de poser un diagnostic et de mettre en place des psychothérapies, pour traiter la dépression, par exemple. Cependant, à la différence d’un psychiatre, qui est médecin, il ne prescrit pas de médicaments.

Dans le livre « Les quatre peurs qui nous empêchent de vivre », Eudes Séméria évoque quatre peurs essentielles :

  • La peur de grandir
  • La peur de s’affirmer (pas de confiance en soi ; on s’accroche à un leader, par exemple)
  • La peur d’agir, d’aller de l’avant
  • La peur de se séparer (ou de faire confiance) qui peut être révélée par la dépendance affective.

Son livre est une invitation à prendre sa place, à grandir, à accepter de déplaire, en dépassant ces quatre peurs.

 

L’isolement ontologique et la bulle fusionnelle

Lors des repas de famille, comme le jour de Noël, chacun tient le rôle appris pendant l’enfance. Si l’un des membres de la famille change de rôle, les autres ne comprennent pas et cela les insécurise (d’où les disputes parfois).

Noël est comme une pièce de théâtre pendant laquelle on recréerait la famille d’origine (les adultes d’aujourd’hui étaient les enfants) mais cette famille n’existe plus (ils ne sont plus des enfants). On peut vivre les choses très simplement (le temps d’une soirée, on reprend sa place d’enfant). Cette bulle fusionnelle a pour but de sécuriser la famille face aux enjeux considérables de l’existence (on va mourir un jour, ce que l’enfant découvre très tôt).

Nous sommes seuls dans la vie : nous ne pouvons pas fusionner nos consciences (ce que l’on nomme « l’isolement ontologique »), on peut se serrer dans les bras mais nous sommes tous isolés dans notre être. Cet isolement pose la question du sens (« Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ? ») et la question de la responsabilité, des choix que nous devons faire constamment.

La bulle fusionnelle (ou la « base de sécurité », en psychologie du développement, qui est représentée par la famille) nous protège mais l’enjeu, pour vivre sa propre vie, est de sortir de cette base de sécurité et d’aller affronter la vie en dehors de la bulle fusionnelle et donc de sortir de sa place d’enfant (ce qui va déstabiliser les parents, déjà déstabilisés par le simple fait que l’enfant ait grandi, que son corps ait changé, qu’il ait rencontré un conjoint, fait des enfants). Par le seul fait de sortir de la bulle, l’adulte trahit la famille.

C’est un grand principe de la vie de l’adulte, la « trahison » est toujours présente : faire des choix implique de mettre en place une hiérarchie : quand on déjeune avec un ami, on ne déjeune pas avec un autre, par exemple. Il faut admettre ce principe ainsi que le fait que nous ne sommes pas obligés d’obéir à nos parents.

 

L’estime de soi et le passage à l’âge adulte

L’estime de soi est en lien avec le fait de prendre sa place. On peut se trouver dans un cercle vicieux : « Je n’ai pas d’estime de soi donc je ne prends pas ma place ; je ne prends pas ma place donc je n’ai pas d’estime de soi »… Tout se joue en fait dans le rapport avec les parents : c’est la position que l’on occupe par rapport à ses parents qui va déterminer notre estime de soi. Lorsque l’on a peu d’estime de soi, que l’on est timide, on occupe une position d’enfant (on est l’enfant de ses parents… qui peuvent avoir disparu ou vivre loin : il s’agit d’une posture) et l’on voit donc le monde à la hauteur de l’enfant, ce qui fait que tous les autres semblent grands et imposants.

Certains gestes et certains mots révèlent une posture d’enfant : à quarante ans, appeler ses parents tous les jours est révélateur (à quarante ans, on mène sa vie). Appeler sa mère « Maman » lorsque l’on parle d’elle à des inconnus est également révélateur. Prendre de la confiance en soi, c’est changer de place par rapport à ses parents et poser des actes par rapport à ça.

 

On devient adulte mais notre « moi » émotionnel peut être en décalage et être resté infantile :

Il s’agit de comprendre que nos parents n’ont pas de droit de vie et de mort sur nous (même s’ils nous ont donné la vie et que notre survie a dépendu d’eux) et de le marquer à travers des actes (l’émotionnel suivra) : passer du « Maman » à « ma mère », leur dire ce que l’on a décidé pour sa propre vie, ne pas se tourner systématiquement vers eux en cas de problème (bricolage à faire, souci financier, déception, etc). Eudes Séméria conseille ici de suivre la « règle PCR » : on évite les Plaintes, les Conseils, les Reproches (les leurs comme les nôtres). Il est nécessaire de faire le deuil de ses parents en tant que parents pour instaurer une relation d’adulte à adultes.

 

Le poids du passé et le sens de la vie

On ne réparera jamais les manques que l’on a vécu pendant l’enfance (excepté ce qui relève du pénal comme le viol ou la maltraitance, qui demandent réparation) : le manque d’amour, le manque d’attention, etc, ne se réparent pas. Tant que l’on espère une réparation, une approbation ou la manifestation de ce qui a manqué, on reste dans une posture d’enfant. Il faut plutôt dépasser ses blessures que les réparer et être dans l’acceptation du passé.

Faire la chronologie de sa vie pour replacer ses émotions dans le passé permet de réécrire son histoire et d’éviter « l’effet calque » (par exemple, on peut se sentir mal tous les ans en septembre à cause de rentrées des classes difficiles ; nous ne sommes plus à l’école, cette souffrance n’a plus lieu d’être). Il faut alors réécrire son histoire, ranger ses émotions, faire des choix, revisiter ses certitudes…

Nos défenses psychiques sont matérialisées dans notre environnement : observer son logement permet de voir où on en est, de remarquer des analogies entre un frigo ou des placards « obèses » et nos problèmes de poids, par exemple. Il est parfois nécessaire de travailler sur la peur de manquer pour parvenir à faire des choix : pourquoi ne pas se débarrasser des livres que nous n’avons pas aimés et de ceux que nous ne lirons plus jamais ?

Tout ce qui est en trop et tout ce qui manque dans notre environnement est révélateur et permet de se poser d’autres questions :

  • Suis-je attentif.ve à ce qui me concerne ?
  • Suis-je ma propre priorité ?
  • Comment est-ce que je le prouve tous les jours ?
  • Quelles limites je mets entre mes parents et moi ?
  • Qu’est-ce que je vais faire de moi sur cette Terre ?
  • Ai-je choisi mon métier ?

Ces questions permettent de devenir plus adulte. Il faut s’accorder de l’importance à soi-même et poser des limites.

Pour trouver le sens de sa vie, on peut utiliser la chronologie de sa vie : qu’est-ce qui revient ? Quels sont mes passions d’enfant ? Lorsque l’on a les réponses à ces questions, on les transforme pour les adapter : on transforme ainsi ses rêves d’enfants pour en faire des rêves d’adulte, on en fait une priorité et l’on cherche à se développer ; tendre vers une évolution permet de donner du sens.

 

La notion de limites est également très salutaire : Eudes Séméria explique qu’il est nécessaire d’évoluer tout en gardant les pieds sur terre. Dès que l’on pose des limites, on obtient du pouvoir, le monde répond. Le merveilleux est là.

Un fauteuil et un livre : petite sélection d’ouvrages de Xavier Cornette de Saint Cyr

Xavier Cornette de Saint Cyr est coach et auteur de nombreux livres de développement personnel. Pour voir ou revoir son échange avec Fanny Huleux, cliquez sur la bannière, et pour lire l’article retranscrivant l’interview, cliquez ICI.

 

Xavier Cornette de Saint Cyr a écrit sur de nombreux sujets, qu’il parvient à rendre accessibles à tous. Nous vous présentons ici une sélection de trois livres : le choix de Fanny Huleux, celui de la Rédaction et celui de Xavier Cornette de Saint Cyr.

 

 

Le choix de Fanny Huleux : « Petit cahier d’exercices pour découvrir ses talents cachés »

 

Il y a quelques années, Fanny Huleux est entrée dans une librairie suisse, à Genève, où elle vivait. Elle n’avait pas encore découvert le développement personnel, vivait une période difficile et a expliqué la détresse dans laquelle elle se trouvait à la libraire, exprimant le besoin qu’elle avait de lire des livres « qui font du bien ».

La libraire lui a chaudement recommandé le « Petit cahier d’exercices pour découvrir ses talents cachés », qui a été l’un de ses premiers livres de développement personnel. Lors de l’interview, Xavier Cornette de Saint Cyr exprime son étonnement face au succès phénoménal de ce petit cahier qui est même utilisé par des enseignants avec leurs élèves.

 

Le « Petit cahier d’exercices pour découvrir ses talents cachés », est-il pour vous ?

Ce petit cahier très bien conçu va vous guider dans la recherche de vos talents, des caractéristiques du fonctionnement qui vous est propre et vous révéler les secrets d’une vie à la hauteur de vos attentes !

Vous pensez que vous n’avez aucun talent particulier ? Ce cahier est fait pour vous !

Vous pensez avoir un talent mais vous ne l’identifiez pas précisément et ne parvenez pas à le développer et à vous réaliser ? Ce cahier est également fait pour vous !

 

 

Le choix de la rédaction : « Vivre la sagesse toltèque »

 

Les quatre accords toltèques, vous connaissez ? Si ce n’est pas le cas, il est temps de vous pencher sur ces grands principes hérités des Toltèques, transmis par les Aztèques et popularisés par Don Miguel Ruiz, neurochirurgien et auteur du livre « Les Quatre Accords toltèques », paru en 1997.

Xavier Cornette de Saint Cyr propose à ses lecteurs un livre enrichi de tests, de conseils et d’exercices pour intégrer facilement la sagesse toltèque dans son quotidien. Les exemples de situations de la vie courante sont nombreux et les solutions proposées facilement applicables pour déjouer nos automatismes et habitudes néfastes. Le but ? Vivre mieux, plus heureux, en lâchant prise et en retrouvant du pouvoir sur nos vies.

 

« Vivre la sagesse toltèque » est-il pour vous ?

Votre mental et vos émotions ont tendance à s’emballer régulièrement ?  Vous souhaitez développer votre richesse intérieure ? Vous souhaitez mieux contrôler votre existence pour la vivre plus intensément et plus harmonieusement ? Vous souhaitez ne plus vous laisser atteindre par les personnes qui sont toxiques pour vous et vivre en harmonie avec les autres ? Alors ce livre est fait pour vous !

 

 

Le choix de Xavier Cornette de Saint Cyr : « La joie de vivre selon Épicure »

 

Ce livre est l’un des préférés de Xavier Cornette de Saint Cyr parmi les ouvrages qu’il a écrit, parce qu’il s’en sert beaucoup en coaching et en formation. Il vous permettra de clarifier les notions de besoins, de sens, de valeurs. L’éclairage d’Epicure est très intéressant : « Quelles sont les choses dont je n’ai pas besoin, qui me sont toxiques et quelles sont celles qui me sont essentielles ? »

Obtenir les choses qui nous sont essentielles et nous en satisfaire sans nous encombrer du superflu, dans les relations, les possessions matérielles, etc, une des clés de l’équilibre et du bonheur…

 

« La joie de vivre selon Épicure » est-il un livre pour vous ?

Voici ce qu’en dit Xavier Cornette de Saint Cyr dans l’introduction :

« Épicure nous convie à supprimer la négativité et à quitter nos craintes pour redessiner un éclat de rire et (re)devenir vivant, pleinement vivant. »

Des principes qui parlent à chacun d’entre nous.

 

 

Cliquez sur les couvertures pour vous procurer les livres… Bonne lecture !!!

 

 

Entretien avec Xavier Cornette de Saint Cyr

Dépasser ses peurs, avoir confiance en soi, découvrir son talent, poser ses limites… sont des sujets qui vous parlent ? Pour voir la totalité de l’interview, cliquez sur la bannière.

 

Changer de vie…

 

Xavier Cornette de Saint Cyr est coach, formateur et auteur. D’abord avocat d’affaires puis responsable juridique dans une multinationale, Xavier Cornette de Saint Cyr vit, à la quarantaine, une remise en question de son parcours : la réponse est claire, il ne se reconnait plus dans ce qu’il fait. Il consulte alors une coach et se rend compte rapidement que ce domaine l’intéresse. Il a, depuis, coaché de nombreuses personnes et a écrit près d’une trentaine de livres en rapport avec le développement personnel, revenant ainsi à sa vocation première : la psychologie, la philosophie et la littérature.

En coaching, il a reçu de nombreux cinquantenaires qui, comme lui, semblent avoir brillamment réussi leur vie mais qui s’ennuient : ils ont obéi à des injonctions extérieures (« Fais ton droit d’abord », « Marie-toi », etc) mais ont l’impression, après quelques années, de ne plus être à leur place.

Si changer de vie peut sembler demander beaucoup de courage, Xavier Cornette de Saint Cyr insiste sur le plaisir de faire ce qui nous rend heureux : les avantages financiers d’un travail qui ne nous convient plus ne font pas le poids si les avantages éthiques et spirituels en sont absents.

Chacun a son mode de fonctionnement : pour changer de vie, d’aucuns auront besoin de structure et d’un objectif clair, d’autres se lanceront sans filet en faisant confiance à leur bonne étoile.

 

Nous avons tous un talent…

 

Xavier Cornette de Saint Cyr a également accompagné des personnes persuadées qu’elles « ne savaient rien faire ». En creusant un peu, on se rend compte que ces personnes persuadées qu’elles n’ont pas de talent parviennent à faire certaines choses très facilement. Cette facilité apparente les laisse penser que « ce n’est rien » puisque c’était facile pour elles. Or, d’autres passeraient beaucoup plus de temps sur cette tâche pour obtenir finalement un résultat moins bon.

C’est la confiance en soi qui fait la différence : elle permet de s’autoriser à tenter de nombreuses choses donc d’obtenir plus de réussites, ce qui renforce la confiance en soi… Une boucle vertueuse est en place.

À l’heure actuelle, deux discours contradictoires sont courants : d’un côté, nous entendons que nous sommes formidables, que nous avons une part de divin en nous, de l’autre, la société pointe nos insuffisances, notamment lorsque l’on entame une recherche d’emploi.

Plutôt que de s’attarder sur ce que nous ne savons pas faire, il est essentiel de prendre conscience de ce que nous savons faire. Xavier Cornette de Saint Cyr conseille à ce sujet de ne pas faire appel à des consultants qui s’improviseraient coachs mais auxquels il manque des notions de psychologie essentielles : le coach ne doit pas être prescripteur, il doit vous aider à répondre à vos propres besoins.

 

L’ombre et la lumière…

 

L’idéal grec (être bien avec soi-même, pour être bien avec les autres, pour être bien avec les dieux) est toujours d’actualité. Le développement personnel n’a de sens que si l’amour de soi, qu’il permet de retrouver, conduit à de meilleures relations avec les autres. Sortir de la pensée binaire impliquant que, si l’un a raison, l’autre a forcément tort, permet de s’ouvrir, d’accepter que l’ombre et la lumière cohabitent toujours, pour trouver des points communs dans les idées de son interlocuteur et les siennes, même si elles semblent divergentes, et pour faire preuve d’empathie.

Or, on réclame le plus souvent l’adhésion des autres à nos propres idées, parce que cette adhésion nous sécurise. L’émotion associée aux divergences d’opinion est la peur, suivie de la colère dès que l’insécurité est présente. Pour sortir de ce fonctionnement, chercher à comprendre l’autre en faisant preuve d’empathie est salutaire.

 

Comment communiquer quand l’autre ne gère pas ses émotions ?

 

Lorsque l’émotion est trop forte, notamment lorsqu’il s’agit de la colère, il devient impossible de faire preuve de réflexion et d’écoute. Il est donc nécessaire de laisser l’émotion s’apaiser.

Xavier Cornette de Saint Cyr conseille de mettre fin à la conversation pour la reprendre lorsque l’émotion sera moins forte et pointe du doigt une ligne rouge à ne pas dépasser : le manque de respect doit toujours mettre fin à l’échange.

La tristesse nécessite, elle, du réconfort, de la présence et la peur, d’écoute (quel est le besoin ?).

Xavier cornette de Saint Cyr rompt, ici, avec le discours établi sur l’amour inconditionnel, qui ne connaîtrait pas de limites : l’amour est, pour lui, conditionné par le respect. La maltraitance, l’absence de respect doivent donner lieu à des limites claires. Il devient difficile et très souvent, tout à fait impossible d’être empathique lorsque nos valeurs sont touchées car cela touche notre être profond. La bienveillance pour l’autre ne doit pas aboutir à de la malveillance pour soi.

 

Le sens de la vie

 

Pour s’épanouir réellement, il est nécessaire d’être en harmonie avec soi, avec ses valeurs, avec le sens de sa vie.

Ce que l’on souhaite laisser sur cette Terre, transmettre à nos enfants, sont des questions qui permettent de faire émerger nos valeurs et révèlent le sens que nous souhaitons donner à notre existence.

Lorsque nous épousons les valeurs des autres et notamment celles de nos parents, le cas le plus fréquent, on finit par ressentir un mal-être si elles ne nous correspondent pas. Il est impératif de chercher ses propres valeurs et de faire en sorte qu’elles soient satisfaites le plus souvent possible. Un facteur supplémentaire du Burn Out, par exemple, est le manque d’harmonie avec ses valeurs (le cerveau envoie alors des signaux : maux de tête, insomnies, etc). Lorsque l’on repère ces signaux, lorsque l’on ressent un malaise profond, c’est la confiance en soi qui permet d’avoir la capacité de changer les choses : toutes nos actions et décisions (quitter son conjoint ou démissionner de son travail) s’appuient sur cette base. Prendre de la distance, regarder la situation avec bienveillance, sans culpabilité, parler afin de déceler nos propres contradictions internes, dont nous nous accommodons le plus souvent, permet de changer sa vie.

 

Le mot de la fin…

 

Les belles citations, les concepts essentiels, ne servent à rien s’ils restent purement intellectuels : le développement personnel doit se confronter à la vie, être expérimenté et appliqué au quotidien.

3 exercices pour apprendre à mieux communiquer

« Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas s’entendre. » François Garagnon

 

Si la communication est essentielle pour entretenir des relations harmonieuses avec notre entourage et éviter les malentendus et l’incompréhension, elle peut parfois se révéler problématique… avec les proches notamment, car nous les connaissons mieux et partons du principe que la communication est fluide et que notre compréhension est naturelle et mutuelle : nous faisons donc moins d’efforts pour tenter de les comprendre, ou de nous faire comprendre, que lorsque nous sommes en présence d’inconnus (et nous faisons parfois fausse route).

Heureusement, la communication se travaille et nous pouvons ainsi considérablement l’améliorer !

Découvrez les 5 piliers de la communication dans cette vidéo de Fanny Huleux, en cliquant ICI puis réalisez les exercices suivants avec vos proches, avec vos amis ou au travail.

 

Le parcours d’obstacles

 

En binômes composés chacun d’un coureur dont les yeux sont bandés et d’un guide qui donnera les instructions de déplacement et indiquera les obstacles, faites une course sur un parcours en forêt ou tout autre lieu comportant des obstacles.

La communication devra être très claire, l’écoute attentive, pour remporter la course et éviter au coureur de se buter dans les différents obstacles du parcours.

Ce jeu permet de plus d’instaurer une confiance entre les partenaires et viendra probablement illustrer un grand principe : lors d’une situation où les messages doivent être compris rapidement, moins le nombre de mots et d’informations est élevé et plus la communication est efficace.

 

Le jeu de cartes

 

Ce jeu de communication non verbale se joue en groupe. Triez un jeu de cartes pour ne laisser que les figures dans l’ordre de deux, trois ou quatre couleurs : par exemple, pour un groupe de douze joueurs, on pourra laisser l’as, le roi et la dame dans chaque couleur (trèfle, carreau, cœur, pique), ce qui fera un total de douze cartes, que l’on mélange. Chaque joueur consulte sa carte sans la montrer aux autres.

Sans parler, les joueurs doivent réussir à se réunir par couleurs et dans l’ordre décroissant des cartes.

Plus le groupe sera grand et plus il nécessitera une bonne communication non verbale.

 

 

Les artistes

 

Les joueurs se tournent le dos par binômes, l’un des joueurs de chaque binôme reçoit une illustration qu’il devra décrire à son partenaire, qui aura la charge de la reproduire en la dessinant. Plus le dessin sera précis (les compétences artistiques ne sont pas prises en compte) et plus la communication aura été efficiente.

 

Ces exercices permettent de s’entraîner et de réaliser que, même si l’on pense être un très bon communiquant, la communication ne va pas toujours de soi et qu’il est essentiel de chercher à mieux exprimer nos messages mais aussi à être plus attentifs aux messages des autres.

Si vous avez de réels problèmes de communication, un accompagnement vous aidera à travailler les points dont vous avez spécifiquement besoin et de vous initier à la Communication Non Violente. Nous vous conseillons le programme « Stable&Ancrée », par Fanny Huleux.

 

Différentes façons de communiquer, des intentions similaires

Nos intentions et nos pensées peuvent être exprimées de beaucoup de façons différentes. L’intention est le premier pas vers la communication, car elle guide les paroles et les actes qui vont être posés afin de s’exprimer. Dans les plus grands discours de l’Histoire, on remarque la puissance de l’intention qui se cache derrière les paroles : Martin Luther King, Nelson Mandela, Ghandi… Si ces derniers ont utilisé le discours oral pour s’exprimer, ils auraient pu utiliser d’autres moyens d’expression, comme l’art, par exemple. Alors comment, avec une intention similaire, autant de réactions et de façons de communiquer parviennent à coexister ? Et comment mieux comprendre son interlocuteur ?

 

Les différents moyens de communication

 

D’après J. Crosnier (Communication non verbale et langage, 1977), si les communications animales sont multicanales, il en est de même pour l’Homme. En effet, la communication humaine utilise des canaux verbaux et non verbaux. Vous l’avez sûrement déjà remarqué au détour d’une conversation, notre communication ne se limite pas au choix des mots que nous utilisons pour traduire notre pensée ou nos intentions.

Parmi les divers moyens à notre disposition pour communiquer dans un échange réel, nous retrouvons :

  • le langage, bien sûr
  • l’intonation
  • l’attitude
  • les gestes
  • les manifestations du corps qui peuvent se traduire par des rougissements, de la transpiration…
  • le silence, qui lui aussi participe à l’élaboration de notre communication

 

 

En fonction de notre personnalité, mais aussi du moment et de notre humeur à l’instant, nous optons pour des choix différents quant aux moyens utilisés pour nous faire comprendre. Ainsi, pour une même intention, il se peut que les moyens de communication soient variés. Ils se combinent entre eux, de façon volontaire ou involontaire, et forment une palette de signaux. Ces différents modes de communication forment une retransmission de notre pensée plus claire et plus précise.

 

Prenons l’exemple d’une mère en pleine conversation avec une amie et dont l’enfant fait une bêtise. Elle peut, d’un simple froncement de sourcils, indiquer à son enfant qu’il doit se calmer. Mais elle peut également faire le signe de l’index signifiant « non », interrompre sa conversation pour mettre des mots sur l’interdiction ou faire toutes ces choses en même temps. L’intention est la même (faire comprendre à l’enfant qu’il doit cesser de faire des bêtises), mais le canal de communication est différent.

 

Des modes de fonctionnement différents selon les individus

 

Nous utilisons tous les différents canaux d’expression à notre disposition. Certains d’entre nous seront plus visuels, d’autres plus auditifs quand d’autres encore favoriseront l’aspect kinesthésique. L’art, la musique, la sculpture peuvent ainsi être des moyens d’expression très forts qui transmettent un message qui se passe de mots.

 

Au quotidien, le choix des mots utilisés pour décrire notre vision du monde peut être assez révélateur : lorsque l’on n’apprécie pas une personne, on peut « ne pas s’entendre avec elle » (auditif), « ne pas pouvoir la voir » (visuel), ne pas pouvoir la sentir (kinesthésique).

Pour mieux se comprendre, connaître le mode de fonctionnement de son interlocuteur est utile, notamment dans le couple ou dans l’entourage proche. En effet, certains montreront leur amour par des mots, d’autres par le toucher (câlins, embrassades, accolades), d’autres encore par le regard et des signaux visuels.

On attend souvent de l’autre qu’il nous montre son amour en fonction de notre propre mode de communication. Et c’est là que les choses se corsent : si l’on attend des gestes, les mots seront insuffisants et inversement.

 

Ces différents moyens de communiquer et de transcrire nos pensées et nos émotions créent toute la diversité et toute la complexité de la communication humaine. Savoir déchiffrer l’autre et pouvoir le comprendre nécessite une véritable écoute active, tant sur le plan auditif que visuel et kinesthésique. C’est de cette façon que nous pouvons interpréter et décoder notre interlocuteur, mais aussi nous détacher des phrases maladroites parfois prononcées par les autres.

 

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La communication non verbale dans le couple

La communication non verbale est un processus communicatif qui n’induit pas la parole. Cela peut se traduire par des gestes, des comportements, des mouvements du corps, des expressions faciales ou des regards. Les phénomènes non verbaux sont essentiels dans la communication humaine et ils font partie intégrante de nos communications sans même que nous en ayons conscience. D’après le chercheur américain Mehrabian, seulement 7% de la communication serait verbale. Le reste entre dans la catégorie de la communication non verbale. Alors comment gérer cette communication non verbale dans le couple et s’en servir au quotidien ?

 

La proxémie, le langage non verbal par excellence dans le couple

 

En 1963, l’anthropologue Edward T.Hall parle du concept de proxémie, définie par la distance physique qui s’établit naturellement entre les individus. Ainsi, en couple, la communication non verbale est établie majoritairement par cette proxémie. Richard Wiseman, psychologue à l’Université de Hertfordshire, a réalisé une étude basée sur le comportement de 1000 personnes. Cette étude montre que les couples les plus unis sont également ceux qui dorment le plus près l’un de l’autre. Ainsi, ceux qui restent en contact physique durant leur sommeil déclarent être plus heureux dans 80% des cas. Ceux qui gardent une distance la nuit déclarent la même chose à 68%.

La communication non verbale en couple est donc très importante, puisqu’elle tend à avoir un lien avec le bonheur des deux partenaires.

 

Dire que l’on aime, montrer que l’on aime : quelle différence ?

 

Si vous avez déjà vécu une dispute en étant en couple, vous avez probablement entendu ou prononcé cette phrase : “Montre-moi que tu m’aimes !”. Cette phrase riche de sens est généralement suivie d’un “Mais tu le sais, je te le dis tout le temps !”.

Si la différence entre montrer et dire est claire, elle peut parfois être floue une fois en couple. En effet, il est important pour les deux partenaires, au-delà des paroles, de montrer leur amour par la communication non verbale.

Les regards, les caresses, ou encore les signaux positifs d’écoute et de compréhension font partie intégrante de la communication non verbale en couple.

 

Les signaux positifs dans la communication non verbale en couple

 

Utiliser la communication non verbale dans votre couple peut le renforcer au quotidien. Pour ce faire, il existe des signaux positifs à mettre en pratique dans votre relation amoureuse.

 

Orienter son corps vers son partenaire

Si vous avez l’impression d’écouter votre partenaire mais qu’il·elle vous dit que vous ne l’écoutez pas, c’est peut-être parce que votre corps ne renvoie pas les bons signaux. Lorsque vos orteils, votre torse et votre tête sont alignés avec votre partenaire, vous créez une indication non verbale positive. Il·elle peut voir votre gestuelle des mains, des pieds, ainsi que vos expressions faciales. En vous tournant vers votre partenaire, vous montrez que vous êtes en phase avec lui·elle.

 

Les mouvements de la tête

Le hochement de la tête vertical est le signe non verbal le plus utilisé pour montrer que nous sommes d’accord. Les hochements de tête montrent l’alignement et permettent à l’interlocuteur de se sentir soutenu dans son récit. Ainsi, en acquiesçant lors de vos discussions avec votre partenaire, vous améliorez votre communication afin d’être plus en phase, plus alignés.

 

En résumé, la communication non verbale est prépondérante chez l’être humain, notamment dans la sphère intime. Après plusieurs années de vie commune, ou après quelques rendez-vous, la communication non verbale est ce qui crée du lien et ce qui permet au couple de se sentir solide au quotidien.

 

Pour de meilleures relations et une meilleure communication, nous vous conseillons la plateforme de remise en forme de l’esprit « Ma routine miracles », par Fanny Huleux.

Guérir de sa famille avec Juliette Allais

Juliette Allais est psycho-praticienne et auteur. Elle propose différentes approches thérapeutiques, dont l’analyse transgénérationnelle, de façon à répondre au mieux aux demandes des personnes qu’elle accompagne.

Le travail sur la famille, sur les transmissions familiales et la Gestalt PGRO, la psychothérapie du lien, sont au cœur de sa pratique, qui est multidisciplinaire, holistique et systémique.

Pour elle, la psychothérapie moderne a besoin de se réinventer et de s’orienter vers une pratique multidisciplinaire, où l’on puisse parler aussi bien d’écologie que de trouver sa place au travail ou des relations de couple, de spiritualité, de transmission transgénérationnelle, etc.

Cette approche plus riche, plus intéressante, permet à chaque personne accompagnée de donner du sens à sa vie et de mieux trouver sa place.

 

 

L’analyse transgénérationnelle

 

Comme l’analyse transgénérationnelle, la psychanalyse classique s’intéresse, elle aussi, à la transmission familiale mais se limite toutefois aux parents, ce qui n’est pas toujours suffisant.

En utilisant l’analyse transgénérationnelle, on s’intéresse à la triangulation enfant/père/mère en remontant sur quatre générations, en partant du principe que l’histoire familiale continue à résonner en  nous, différemment selon les personnes, mais qu’elle est toujours active.

Comment donc expliquer que quelqu’un que l’on n’a jamais vu et qui a disparu depuis longtemps puisse influencer notre quotidien ?

Il faut considérer les choses sous l’angle de l’inconscient familial, qui transmet des éléments d’une génération à l’autre : l’enfant, jusque trois ans, capte l’inconscient de ses parents et capte des éléments de la psyché familiale, à travers le corps et le climat relationnel. Un événement (la perte d’un être cher, une souffrance, un manque, une difficulté, etc) n’a pas pu être nommé et intégré par la génération qui l’a vécu. Cette génération l’a occulté mais la souffrance, le manque, le non-dit ne disparaissent pas, ils se logent dans l’inconscient puis se transmettent à la génération suivante et d’une génération à l’autre, un peu à la façon d’une pièce jointe qui n’aurait pas été ouverte. C’est une zone de souffrance non nommée qui provoque des vides internes.

Les conséquences de cet événement se transmettent dans la triangulation œdipienne jusqu’au moment où l’on parvient à mettre des mots dessus. En thérapie, on cherche l’origine des symptômes (le manque, la souffrance inexpliqués) pour nommer et intégrer ces événements qui ne l’ont pas été.

 

Le rôle de l’inconscient

 

Nous sommes tous issus de familles où, à un moment, il y a eu des difficultés mais nous ne sommes pas des victimes, nous avons la responsabilité de transformer les choses, de mettre de la lumière sur les événements vécus : ce qui est important, c’est ce que nous faisons de cet héritage. Quelle que soit la donne de départ, on peut en faire quelque chose de bien.

L’inconscient est de notre côté, il nous aide, à travers les rêves, par exemple, à mettre de la lumière sur nos difficultés, à nous accomplir : il est nécessaire de lui faire confiance et de l’accompagner au mieux. La vie nous pousse, nous parle, nous envoie des signes pour nous montrer les choses à transformer, à comprendre, à intégrer, elle nous pousse constamment vers l’accomplissement. On peut faire alliance avec la vie et avec l’inconscient pour avoir des réponses : le processus thérapeutique est comme un petit miracle.

 

Quels sont les symptômes ?

Quand notre vie n’est pas fluide, que nous ne nous sentons pas à notre place, que nous avons la sensation de faire fausse route, que nous reproduisons des situations de souffrance, que nous nous sentons « empêchés », en échec, que certains maux se répètent et nous disent que le corps n’en peut plus d’être à cette place-là, que nous sommes malades, l’inconscient nous interpelle.

Les épreuves de la vie sont des signaux : l’inconscient nous pousse à trouver le sens de ce qui nous arrive et à changer.

Quand la prospérité et l’accomplissement ne se matérialisent pas, que nous ne sommes pas heureux, il est nécessaire de nous pencher sur notre vie. Car, « normalement », nous devrions vivre des rencontres significatives, des réussites, nous accomplir.

 

L’arbre généalogique

 

Il y a beaucoup d’arbres généalogiques où l’on peut se rendre compte que les ancêtres ont été « empêchés », ont vécu des moments où ils n’ont pas été complètement vivants…

Nous sommes les premiers à pouvoir faire ce travail thérapeutique et à pouvoir faire le ménage pour rééquilibrer nos arbres généalogiques à l’intérieur de nous, avoir des racines, fonctionner sur nos deux pieds, entrer dans une verticalité.

Nous portons symboliquement cet arbre à l’intérieur de nous, sans en avoir conscience : dessiner son arbre (zones où l’arbre est déséquilibré, trous, ancêtres qui ne prennent pas leur place) permet de remettre chacun à sa véritable place. C’est fondamental car chacun doit avoir une place et être reconnu comme tel, dans sa vraie place de filiation : on ne peut pas être le parent de ses parents, prendre la place d’une sœur disparue, par exemple.

Parfois, il manque des branches ou des personnes, l’arbre ne peut pas tenir debout : pour que l’arbre puisse être équilibré, il faut que soit présente à chaque génération la triangulation père/mère/enfant (et la fratrie), qui se tiennent dans la stabilité du triangle œdipien.

S’il manque quelqu’un, il faut pouvoir symboliquement lui redonner sa place.

Changer sa représentation interne permet de changer l’extérieur : cette mise en ordre intérieure permet d’intégrer sa place dans la filiation, de se trouver bien à sa place dans la généalogie.

Savoir d’où on vient, s’appuyer sur cet arbre pour se verticaliser, pour tenir debout et avoir avec les autres et nous-même des relations moins confuses et beaucoup mieux construites : voilà le but.

 

 

Les lois généalogiques

 

La notion de verticalité et celle de filiation sont essentielles : on les retrouve d’ailleurs dans la Bible et dans tous les textes sacrés.

Les lois généalogiques structurent le vivant : ce sont principalement les interdits de l‘inceste, du cannibalisme et du meurtre. Souvent dans les arbres généalogiques, on retrouve des endroits où ces interdits ont été transgressés : l’inceste est plutôt répandu, les enfants sont « mangés » ou gardés pour soi, les transgressions peuvent être massives.

Nommer ces lois et repositionner, réordonner, retrouver les places de chacun est un travail spirituel qui permet d’éliminer la culpabilité : nommer les manquements passés permet de reconnaître les lois sur lesquelles on peut s’appuyer pour vivre.

Si ces règles n’existaient pas, nous vivrions dans le chaos ; nous sommes tous en lien au travers de l’inconscient collectif, nous sommes interconnectés depuis la nuit des temps, il est donc nécessaire que des lois structurent l’ensemble.

 

La transgression des lois

L’individu ne peut se développer, fonder une famille, que si son prénom, son nom, sa place dans sa filiation, sa place en tant qu’enfant de ses parents, sont clairs et que les lois sont respectées.

L’inceste, par exemple, peut être psychologique, sans passage à l’acte : l’on vit alors dans un climat de fusion et l’idée que l’on ne peut pas se séparer est présente (sensation de ne pas pouvoir exister sans sa mère, obligation de l’appeler tous les jours, bulle créée sans séparation possible, pas le droit de faire ses choix d’adulte). Ce climat de fusion empêche d’accéder à ses propres choix, de trouver sa propre place, de trouver un conjoint…

Le processus d’autonomisation et de séparation est fondamental et nécessaire au bonheur : à un moment, il faut pouvoir quitter sa mère, grandir et être un individu à part entière. Il faut donc s’affranchir de sa mère, pouvoir se tenir face à ses parents sans être soumis à leur pouvoir, à leur emprise, accepter la filiation mais tenir debout tout seul. La relation doit se faire d’être humain à être humain face à ses parents.

Pourtant, beaucoup de personnes ont du mal à exister en tant qu’individus séparés et autonomes : ils sont encore des petits enfants face à leurs parents. Or être encore le petit enfant de ses parents empêche de trouver sa propre vie.

 

 

La relation parents/enfants

 

Pour que cette relation soit harmonieuse et permette à l’enfant de grandir, d’être équilibré et de s’épanouir, différentes règles doivent être respectées :

  • L’enfant doit avoir conscience qu’il a une mère ET un père : la triangulation œdipienne doit être claire. Même si l’on élève son enfant seule, il doit avoir conscience qu’un père est à l’origine de sa conception.
  • Il ne doit pas combler les manques de ses parents.
  • L’enfant intériorise une partie de ses deux parents : il faut parler de l’autre parent avec respect et neutralité.
  • Les parents doivent rester à leur place de parents et leurs problèmes ne concernent qu’eux : les enfants ne sont pas des médiateurs.
  • L’enfant ne doit pas s’immiscer entre les parents, il est de la génération en-dessous : il ne doit donc pas dormir entre ses parents ou avec l’un d’entre eux.
  • Lorsque l’enfant est adulte, c’est à lui de se prendre en main.

Les symptômes de l’enfant, pour lequel on consulte, révèlent toujours un problème familial et non un problème de l’enfant. Par exemple, beaucoup de mères consultent parce que leur enfant pleure et ne dort pas la nuit : en réalité, elles refusent souvent inconsciemment de le lâcher.

 

 

En conclusion, pour guérir de sa famille, l’acceptation est la base ; cesser de se sentir victime, se responsabiliser et transformer les choses, y compris les manques, mène vers l’accomplissement.

Pour découvrir toute la richesse de l’échange et comment Juliette Allais a, elle-même, trouvé sa place dans son arbre généalogique, regardez le replay du live ! Et pour lire notre article sur le livre « Guérir de sa famille », cliquez ICI!