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Un fauteuil et un livre : « Vivre à l’endroit » de Juliette Allais

Écrit par Rédaction

Installez-vous confortablement et annulez tous vos rendez-vous : le livre que nous vous présentons aujourd’hui est passionnant et vous pourriez bien ne le reposer qu’après l’avoir terminé !

Une héroïne déterminée à sortir de l’ombre, un chef d’orchestre charismatique dans le rôle du père, un mari éditeur, une mère qui collectionne les amants… cette galerie de personnages anime le roman, véritable quête initiatique dans laquelle l’enjeu est de tomber le masque et d’être enfin soi-même.

Son auteur, Juliette Allais, est romancière et psychopraticienne, spécialisée dans les constellations familiales, l’analyse transgénérationnelle, la Gestalt PGRO et la psychothérapie du lien. Pour en apprendre plus à son sujet, nous vous conseillons de regarder l’interview qu’elle a accordée à Fanny Huleux, en cliquant sur la bannière, et de lire nos articles ICI, ICI et ICI.

Découvrez tout ce suite ce beau roman qui sort demain* en librairie ! (Et précipitez-vous pour l’acheter !)

*Sortie le 7 avril 2022

 

L’histoire

Depuis toujours, Siobhan Dorsé se tient dans l’ombre des hommes de sa vie, de son père – chef d’orchestre charismatique – et de son mari – éditeur accompli – qui ne la prend pas au sérieux.

Un jour, Siobhan se met à écrire un roman, dont elle ne parle à personne et dont elle adresse le manuscrit à Dorsé Livres, sous un pseudonyme. Ce manuscrit retient l’attention de son mari qui pense tenir là l’auteur qui relancera sa maison d’édition. Une correspondance s’engage alors entre Siobhan et son mari/éditeur, à qui elle cache sa véritable identité.

 

Le style et l’enjeu du roman

Écrire à la première personne est un exercice difficile et un écueil sur lequel les écrivains peuvent facilement venir s’échouer mais ce choix – judicieux – contribue, ici, à nous faire vivre l’histoire de l’intérieur, à faire nôtre le questionnement de l’héroïne, qui peine à trouver sa place. Car l’objectif premier de ce roman est là : nous amener à sonder nos propres motivations, à trouver ce qui nous anime et à faire émerger notre intériorité. Finalement, sommes-nous sûrs d’être à notre place ? D’occuper celle qui nous épanouira pleinement ? Pouvons-nous sortir du rôle que nous jouons s’il ne nous convient pas ? Quel impact notre façon d’être nous-mêmes a-t-elle sur nos relations ? Et quel impact nos relations ou notre façon de les percevoir a-t-elle sur notre capacité à nous épanouir ? Peut-on se délester du poids du passé, de notre enfance et de la famille dans laquelle nous sommes nés ?

Autant de questions que soulève ce roman de développement personnel.

La construction du livre et les passerelles qui sont faites entre le passé et le présent de l’héroïne viennent alimenter ce questionnement et donnent du rythme à une histoire qui se révèle passionnante, servie par le style fluide de l’écrivain.

 

L’extrait

« Je me suis longtemps crue protégée de ce monde-là, à force de le tenir à distance, à force de ne pas aimer mes parents comme d’autres les aiment, de cet amour inconditionnel, naturel, presque inné. Chez nous, cet amour brille par son absence. C’est une denrée qui n’y a pas sa place, une particule inconnue. L’amour, c’est juste bon pour les autres… Je ne l’ai pas reçu au berceau, aucune fée ne m’a désignée d’un doigt enchanteur m’inscrivant durablement dans un paradis familial où l’amour régnerait en maître. Personne ne sait où et comment cet élément essentiel a disparu, ni depuis quand. Or, cette disparition rythme nos vies avec une force que rien n’égale.

Mon côté contemplatif a ainsi pris le dessus sur tout le reste, au point de me transformer en coquillage, à l’intérieur. Un joli coquillage sur lequel tout glisse. »

 

 

L’avis de Fanny Huleux et de la rédaction

« Vivre à l’endroit » est un roman qui questionne, écrit par une romancière qui est également une psychothérapeute expérimentée et une référence dans son domaine. Il peut donc s’inscrire dans une démarche de développement personnel et dans une réflexion sur soi-même mais peut également se lire pour le plaisir, il s’adresse donc à tous les lecteurs.

Tous nos remerciements à Juliette Allais et aux Editions Eyrolles pour nous avoir adressé ce roman, que nous vous conseillons vivement.

 

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