Si vous suivez Fanny depuis quelque temps, vous avez déjà dû avoir des prises de conscience. Ça arrive, c’est normal et c’est parfois un peu dur.
Quand on suit un programme, on en a encore plus. Et ça m’est arrivé récemment.
Je me suis rendu compte que j’étais envahie de pensées, littéralement envahie. C’était comme une tornade incessante que j’observais, sans bouger, avant de me faire engloutir (l’engloutissement étant ici une grande fatigue). Le lendemain de cette prise de conscience, je me suis sentie vide (help, où est ma tornade ?) mais je me suis rapidement rendu compte que ce calme nécessitait des soins de ma part.
Si quelque chose me tracasse, BOUM ouragan, si je suis fatiguée, BAM tsunami et si je suis en colère, PAF tempête bretonne ! Donc, quand je vois l’ouragan s’approcher, au lieu de rester tranquillement sur les lieux en attendant de me faire emporter, je dis stop, et je pars en courant.
Ok, ce n’est pas ma meilleure métaphore mais voici ce que je voulais dire :
- Être suffisamment attentive pour me rendre compte que je commence à me faire submerger par mes pensées.
- Avada Kedavra ! C’est peut-être un sort interdit dans Harry Potter, mais c’est une super formule magique pour faire taire toutes ses pensées et avec le ton s’il vous plaît (abradakedavra !!!!!).
- Agir pour un retour au calme. Lorsque je suis envahie, c’est souvent que je faisais quelque chose et que je me suis déconcentrée au point de ralentir, ralentir, ralentir jusqu’à l’arrêt total (c’est un peu le symptôme). Je me mets donc à lire, regarder un film (joyeux de préférence) ou je vais faire du sport pour recentrer mes pensées sur le présent. L’idéal, ce serait que je médite, mais ça c’est une autre histoire.
- Auto-félicitations ! Mes pensées sont alors aussi fluides qu’un petit ruisseau (sans barrage).
Évidemment, ça ne se passe pas toujours comme prévu. Je grogne parfois tout l’après-midi avant de me rendre compte que je suis totalement à côté de ce qui se passe dans le présent. C’est d’ailleurs un vaste sujet : le fait de vivre dans le présent (encore un point sur lequel travailler).
Autre histoire : la méditation
Je vais être brève mais, en gros, j’ai un problème avec la méditation et je dois y remédier. Dans ma tête, la méditation, c’est tellement vaste et brumeux que je ne sais pas par où commencer (donc je ne commence pas, eh oui). Je dis donc ici-même que dès demain, je me fais un petit tracker de routine (parce que cocher une petite case c’est énormément de satisfaction, en fin de journée). C’est une bonne méthode pour garder la motivation et la petite astuce, c’est de ne jamais louper la routine deux jours d’affilés (ne vous privez pas de dessert si vous loupez une journée…soyez gentil·le avec vous-même).
Oh, je viens de me déconcentrer trente minutes pendant que j’écrivais. J’ai encore un bon bout de chemin à faire !
Vais-je réussir à suivre ma routine méditation ?
La suite au prochain épisode.