Comment prendre des décisions lorsque la situation est complexe?

Nous en avons parlé dans CET ARTICLE, rester objectif·ve dans un contexte complexe peut s’avérer difficile : en cause, nos émotions et des biais cognitifs, dont le biais de confirmation, que nous avions évoqué dans notre article précédent et qui consiste à ne prendre en compte que les informations qui corroborent notre position initiale dans la masse d’informations dont nous disposons.

Mais alors, si nos décisions ne peuvent être totalement objectives, comment mettre toutes les chances de son côté afin de faire les meilleurs choix possible ? Et quelles étapes suivre, dans sa réflexion, pour faire un choix « éclairé » lorsque nous avons des décisions importantes à prendre?

 

Connaître les pièges à éviter

 

Pour prendre des décisions plus conscientes, en accord avec nos valeurs et avec le contexte, connaître les biais cognitifs qui entrent en jeu dans nos prises de décision peut permettre de les déjouer.

Connaître les conditions qui augmentent le risque de prendre des décisions irrationnelles permet également de s’en prémunir ; parmi elles, la fatigue et le stress, les émotions, le manque d’informations ou encore l’influence de tierces personnes.

 

  • Les biais cognitifs

Ils sont nombreux et influencent fortement nos décisions ; si leur fonction première est de nous aider à prendre des décisions plus rapides sans effort en faisant des raccourcis mentaux, le monde moderne, de plus en plus complexe, transforme ces alliés en redoutables travers, qui peuvent nous pousser à prendre des décisions pour le moins irrationnelles.

Le concept de « biais cognitifs », recensés et classés par Buster Benson en quatre grandes catégories, a vu le jour en 1970 grâce aux recherches en psychologie de Daniel Kahneman et d’Amos Tversky.

Selon les catégories de Buster Benson, les biais cognitifs servent à pallier quatre grands problèmes : l’abondance d’informations, le manque de sens, la nécessité d’agir vite et la mémorisation des informations importantes et utiles. Mais, d’après Benson, leurs revers consistent en un tri qui nous fait éliminer des informations pourtant essentielles, en une quête de sens qui nous pousse à construire des histoires qui ne correspondent pas à la réalité, en des décisions rapides mais mauvaises, renforcées par une mémorisation partielle des éléments.

 

Ce sont ces biais qui nous poussent, par exemple :

  • à faire de probabilités, élaborées à partir des seuls exemples que nous connaissons, des vérités
  • à retenir plus aisément les données qui sont recueillies en premier (raison pour laquelle les vendeurs présentent souvent les éléments positifs d’abord)
  • à favoriser les petits plaisirs immédiats aux avantages plus grands mais plus lointains
  • à faire des choix en s’appuyant sur ceux de la majorité
  • à favoriser les options rencontrées régulièrement (effet pub)
  • à nous conformer à une solution déjà utilisée, même si elle est mauvaise
  • à prendre une décision en réaction à ce que l’on nous dit
  • à prendre une décision biaisée en retenant plus facilement les informations négatives que les informations positives

 

Pour contrer ces effets, il est nécessaire de se poser quelques questions :

  • Qu’est-ce qui motive ma décision ?
  • Sur quels éléments est-elle basée ?
  • Suis-je bien sûr·e d’avoir toutes les informations nécessaires pour prendre cette décision ?
  • Mon choix est-il en accord avec mes valeurs et mes objectifs de vie ?

 

  • La fatigue et le stress

Si prendre une décision sous le coup de l’émotion n’est pas judicieux (lire nos articles ICI et ICI), la prendre en étant fatigué·e ou stressé·e ne l’est pas davantage.

Nos capacités de raisonnement sont directement liées à nos capacités d’attention, qui sont moindres lorsque nous sommes fatigués et qui nous rendent plus vulnérables aux biais cognitifs. Une étude, menée par Bastien Blain, chercheur à l’Inserm, a révélé, que prendre une décision le soir, après de longues heures de travail, favorisait les choix impulsifs et les choix favorisant les récompenses à court terme.

Pour contrer ces effets, il est nécessaire de prendre du recul et de se reposer. Plutôt que de tourner en boucle sur les problèmes qui vous préoccupent, il serait judicieux de dormir suffisamment, de vous promener dans la nature, de vous accorder des plaisirs simples avant de vous pencher sur les choix à faire.

 

Suivre un cheminement clair

 

Face à un dilemme, il est possible d’éprouver la confusion la plus totale. Pour mettre de l’ordre dans vos pensées, suivre ce cheminement peut vous aider:

  1. Faire le vide, se reposer, évacuer l’anxiété et se détacher des conseils ou de la pression exercée par des tierces personnes
  2. Identifier clairement le problème à résoudre
  3. Identifier toutes les options (recueillir les informations, consulter des experts, étudier des cas similaires) et ouvrir le champ des possibles, en ne se limitant pas à ses premières idées (entre la solution A et la solution B, la solution C est parfois la bonne)
  4. Analyser les conséquences pour chaque option, principalement sur le long terme, sans s’imaginer qu’une solution pourrait être magique ou une autre totalement désastreuse
  5. Écouter son intuition, notamment si l’on doit prendre une décision en lien avec son domaine d’expertise (l’inconscient capte des éléments que nous n’avons pas repérés de façon consciente et qui font sens lorsque ces éléments correspondent à un de nos domaines de compétences)
  6. Se questionner sur ses motivations et avoir la certitude d’assumer son choix, qui doit être en accord avec ses valeurs, en prenant le temps de se décider
  7. Définir l’option retenue et la mettre en œuvre.

 

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10. Pause repas, café et tout ce qui me plaît : 08:00 P.M. 

Normalement, j’ai une routine : café du matin, travail, pause du début de l’après-midi, travail, promenade du chien, travail et ensuite je m’adapte. Mais cette semaine, ça ne se passe absolument pas comme ça car c’est la semaine du OUI de Stable et Ancrée. Pour certaines, c’est le « non » et pour moi, qui abuse parfois un peu de la forme négative, je dois dire « oui ».  

Exemple :  

« Shana, tu veux boire un verre et ensuite me ramener chez moi ? » 

« Oui, évidemment. » 

Alors, au début, je n’ai pas été trop sollicitée, ma semaine a commencé tranquillement puis, soudain, j’ai été débordée ! C’était amusant, je me suis rendue compte que rien ne pouvait m’arriver de grave si je disais « oui » à tout (eh oui, je ne me suis pas retrouvée dans des situations absurdes comme dans Yes Man) mais je n’avançais pas forcément beaucoup dans ce que je devais faire non plus. J’en ai donc conclu que je pouvais dire « oui » plus souvent en donnant un délai pour ne pas que ça vienne impacter mes heures de travail.  

Exemple : 

« Shana, tu veux faire une partie sur League of Legends ?* » 

« Oui, bien sûr, mais pas avant 20h. » 

Évidemment, lorsque cela ne me convient pas, je continuerai à dire « non », il faut tout de même poser ses limites mais il faut trouver un équilibre entre ne rien vouloir faire et tout faire (vous êtes d’accord ?). 

Si vous voulez tenter la semaine du « oui », prenez des précautions : 

  • Prévenez uniquement des gens de confiance qui n’abuseront pas de votre soudaine générosité 
  • Apprenez à maîtriser l’art du « oui, mais » 
  • Faites votre travail urgent avant de commencer cette semaine à l’affirmative  
  • N’allumez pas votre téléphone si vous voulez éviter 90% des propositions 
  • Soyez raisonnables, il ne faut pas dire « oui » absolument à tout, ne vous mettez pas dans des situations dangereuses. 

 

C’était la semaine du « oui », présentée par Shana. 

À la semaine prochaine ! 

 

*jeu en ligne, type arène de bataille, développé et édité par Riot Games 

 

12. Une page se tourne 

Il y a quelques jours, j’ai annoncé à mes proches, collègues et clientes que je changeais de voie professionnelle.  

 

Cette annonce était tellement importante pour moi… 

Je savais qu’elle marquerait un tournant dans ma vie.  

Alors, par peur, je ne cessais de la remettre à plus tard.  

Jusqu’à ce qu’elle devienne nécessaire, presque urgente.  

 

Parce que j’avais la sensation de mentir à mon entourage et à moi-même. 

Parce que je n’étais plus en accord avec mes valeurs. 

Parce que je me sentais coincée entre la personne que j’étais et celle que j’aspire à être. 

Parce que je stagnais. 

 

Alors que j’avais besoin d’être en mouvement. 

De dire au monde et à moi-même « eh, cette vision que tu as de moi, ça n’est plus vraiment moi ! » 

De montrer un autre visage, plus juste, plus sûr, plus mûr. 

De dévoiler mes multiples facettes, les nombreuses parties de moi.  

 

Pour toutes ces raisons, cette annonce était chargée en sens et en émotions. 

Depuis le début du programme, je me vois devenir plus alignée. Je me vois changer.  

 

Aujourd’hui, je me sens prête à incarner. 

Ah ! Ce mot dont Fanny nous a beaucoup parlé et qui a fait remonter toutes mes résistances à la surface ! 

Jusqu’à aujourd’hui, je ne voyais pas comment je pouvais incarner cette femme ancrée, lumineuse et confiante que je souhaite être, alors que je répétais en boucle un rôle appris depuis plus de 25 ans ! 

J’avais la sensation d’être restée tellement longtemps dans cette peau, à la fois si inconfortable et réconfortante que la mue en devenait plus difficile chaque jour.  

 

Cette annonce a été mon déclic, comme j’en ai beaucoup eu à travers ce processus d’introspection. 

Et m’a permis d’accélérer la transformation que j’avais du mal à opérer, d’enfin pouvoir commencer à décoller toutes ces étiquettes qui ne m’appartenaient plus. 

 

Cette transformation aurait peut-être pris encore 10 ans, si je n’avais pas dépassé mes peurs. Si ce mardi de septembre 2020, je ne m’étais pas engagée.  

Il y a encore quelques mois, j’écrivais : 

« Si j’ai hésité à m’engager avec Fanny, c’est certainement parce que je savais au fond de moi que je m’apprêtais à faire la promesse la plus importante de ma vie : celle qui me changerait à jamais. Celle qui me permettrait d’être stable, ancrée, libre et heureuse. 

Plus que la peur d’échouer, et si j’avais peur de réussir ? De rencontrer cette nouvelle Léna, de découvrir cette nouvelle vie ? » 

 

Aujourd’hui, je confirme que participer aux programmes de Fanny a changé ma vie. Sous toutes les couches déjà retirées, j’aperçois la lumière, la stabilité, la confiance.  

Comme une renaissance, je découvre cette nouvelle Léna qui me surprend et me fascine.  

 

C’est ici, avec beaucoup de gratitude et d’émotion, que je clos le chapitre de mes aventures avec Fanny. 

J’ai hâte de voir ce que la vie me réserve, mais je sais que ça va être merveilleux. 

Merci à Fanny de m’avoir permis d’éclore et de me raconter. 

Merci à vous tous de m’avoir lue. 

Léna  

 

. 

Lorsque la page se tourne, le chemin s’ouvre  

Les interprétations et les peurs : comment rester objectif·ve dans un contexte compliqué ?

Lorsque le contexte est complexe et que l’extérieur nous semble menaçant, nous avons tendance à nous laisser envahir par nos émotions et par nos peurs au lieu de rester rationnels. De plus, notre approche de la réalité n’est jamais totalement objective : nous avons tendance à ne voir que ce qui correspond à nos croyances initiales, ce qui tend à les confirmer et crée des convictions profondes, difficiles à transformer, qu’elles soient justes ou erronées.

 

Les biais cognitifs

 

Les biais cognitifs sont des erreurs de raisonnement et de traitement des informations. Ils nous conduisent à accorder une importance différente à des faits de même nature. Notre perception, notre évaluation et notre interprétation des faits sont souvent faussées par ces biais cognitifs.

Parmi eux, le biais de confirmation est celui qui nous pousse à ne repérer que les faits qui corroborent nos croyances initiales, en négligeant totalement ceux qui pourraient nous donner tort.

C’est ce qui explique que lors d’une discussion sur un sujet sur lequel il existe de nombreuses informations différentes, parfois contradictoires, vous puissiez vous dire de votre interlocuteur : « Mais enfin, il nie l’évidence, il ne voit pas ces faits qui sont pourtant avérés ! »

Non, effectivement. Il ne les voit pas. Tout comme vous en ignorez d’autres parce qu’ils ne correspondent pas à vos convictions.

 

 

Le concept de « biais cognitif » a été mis en lumière au début des années 70 par les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel en économie en 2002) et Amos Tversky, pour expliquer les raisonnements irrationnels dans le domaine économique. Depuis, ces biais ont été identifiés en psychologie cognitive et sociale.

Une étude menée sur ce sujet (Lord, Ross & Lepper 1979, Oswald & Grosjean 2005) a démontré que les participants utilisaient les informations données pour confirmer leurs opinions :

Deux groupes de personnes ont reçu chacun un document présentant des conclusions différentes sur les effets de la peine de mort sur le taux de criminalité. Le premier groupe recevait un document indiquant que cet effet était positif, le deuxième groupe qu’il était négatif. Chaque document comportait une mention pointant les faiblesse de l’étude qu’ils avaient entre les mains. Malgré cet avertissement et quelles que soient les conclusions de l’étude reçue, les participants ont tous utilisé les éléments de l’étude de façon à confirmer leur position initiale sur ce sujet.

Cette étude illustre parfaitement le biais de confirmation : nous ignorons ce qui contredit notre hypothèse de départ pour ne prêter attention qu’aux éléments qui la confirment.

De plus, les moteurs de recherche d’internet proposent une recherche prédictive en fonction du profil de l’utilisateur mais aussi en fonction des utilisateurs qui lui ressemblent. Lorsque nous recherchons une information, le moteur de recherche va ainsi venir conforter nos opinions en ne contredisant pas nos biais de confirmation.

À ce stade de votre lecture, posez-vous cette question : êtes-vous toujours aussi fermement convaincu·e que vos opinions et vos peurs sont basées sur un  raisonnement rationnel et une réelle objectivité ?

Si, en plus, vous observez votre voisin qui rejette toutes les informations négatives et fait preuve d’insouciance face au contexte actuel (un biais cognitif, nommé « effet d’autruche », qui l’empêche de croire à l’existence d’une pandémie) ou que vous écoutez votre cousin qui affirme avoir découvert un complot sanitaire destiné à faire disparaître une partie de l’humanité (un biais cognitif lié à la sur-confiance, présent chez des individus incompétents en la matière mais ayant une vision trop flatteuse de leurs capacités et de leur compréhension du monde), il y a de quoi être perdu·e.

 

 

Quand les émotions s’en mêlent…

 

Nos émotions, et notamment nos peurs, limitent nos capacités à avoir un raisonnement efficient, s’ajoutant ainsi aux biais précédemment évoqués.

Lefford (1946) a démontré que le raisonnement déductif était influencé par la valeur émotive du contenu : les compétences de raisonnement d’un individu sont ainsi moins bonnes lorsque le contenu comporte une part émotionnelle. Ces résultats ont été validés par d’autres études qui ont confirmé l’importance des émotions dans notre capacité de raisonnement.

À ce stade de votre lecture, demandez-vous si vos convictions ne pourraient pas, de plus, être basées sur un raisonnement altéré par vos émotions.

 

Intéressons-nous maintenant de plus près à l’anxiété, qui repose sur l’anticipation des événements, nous pousse à échafauder des scénarios catastrophe, et qui a pour point de départ une peur qui n’a souvent que peu de fondement, disproportionnée par rapport à la réalité.

Prenons l’exemple de madame X :

Il y a quelques jours (article publié en juillet 2021), le gouvernement a annoncé que le pass sanitaire (reposant sur la vaccination ou la réalisation d’un test) serait étendu à différents lieux (lieux culturels, bars, restaurant, etc) et applicable aux adolescents de 12 à 18 ans.

Madame X en a conclu que ses enfants ne seraient pas acceptés en classe s’ils n’étaient pas vaccinés, ce qui ne correspond pas à la réalité. Elle angoisse donc beaucoup (elle est contre la vaccination) et se projette dans l’avenir : elle va devoir quitter son travail pour s’occuper de ses enfants et les scolariser à la maison. Elle aura donc moins d’argent, ce qui va plonger la famille dans la précarité.

Si madame X laisse son anxiété la diriger, elle peut en arriver très rapidement à la conclusion qu’ils vont se retrouver dans la rue et devoir mendier leur nourriture.

 

Comment déjouer les effets du biais de confirmation et ne pas se laisser diriger par ses émotions ?

 

Le biais de confirmation est un procédé souvent inconscient ; pour le contrer, il est nécessaire de prendre conscience de son existence, de rechercher des sources d’information fiables (si mon voisin n’est expert en rien, il n’est pas considéré comme une source d’information fiable) et de se forcer à prendre tous les éléments en compte, même ceux qui contredisent ce que nous pensons.

Le problème ? La plupart des gens refusent de penser que leur raisonnement pourrait en être affecté, préférant penser qu’ils sont constamment rationnels (et qu’ils ont raison).

Accepter que notre raisonnement pourrait être faussé revient à accepter notre vulnérabilité, ce qui demande courage et travail sur soi.

En ce qui concerne les émotions, quel que soit le contexte, il est essentiel de savoir les gérer (vous pouvez lire ICI notre article à ce sujet) : il ne s’agit donc pas de les faire disparaître mais de ne pas se laisser diriger par elles, ce qui demande de la pratique et de la discipline. Mais c’est ce qui permet de vivre le moment présent et de retrouver de la sérénité, afin d’avoir une prise sur sa propre vie et de prendre des décisions adaptées aux situations extérieures comme à nous-mêmes.

 

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9. Pause-café: 03:00 P.M

Moment tant attendu, le moment de la pause, le moment où l’on peut se poser, réfléchir à ce qu’on a fait et ce qu’on a encore à faire. C’est à la fois un moment de détente et de bilan. Est-ce que j’ai suffisamment avancé ? On y pense, mais pour l’instant, la réponse importe peu. L’heure de la pause, c’est aussi le moment où nos pensées peuvent s’évader, se perdre, se plaindre ou voyager.

En ce moment, le moment où je bois mon café est le moment de la journée où je suis la plus calme. J’apprécie le goût, le monde qui m’entoure et le fait que je ne sois pas en train de m’inquiéter pour telle ou telle chose. Le problème, c’est que j’aimerais que cette pause ne se termine jamais. Depuis ma rupture, je tourne, je ne suis pas concentrée, je bidouille, je n’avance pas et en conséquent, dès que je me mets à travailler, je stresse et dès que je prends du temps pour me reposer, je culpabilise. Le vide laissé pas l’absence de l’autre me laisse dans un espace de flottement désagréable dans lequel j’ai l’impression que l’unique solution est de m’assoir et de ne rien faire.

Hors, ce n’est pas une option. Fanny nous a demandé de mettre en place une routine extrêmement précise et de la suivre avec une discipline militaire et vous savez quoi ? Avoir une routine me soulage. Savoir ce que je vais faire à tel ou tel moment de la journée me permet de me rassurer, de m’occuper l’esprit. Certaines filles du groupe m’ont même proposé de trouver une « obsession » saine et je pense que je l’ai trouvée. Mon chiot m’occupe l’esprit, quand je me sens mal, il arrive tout courant m’amener un jouet (ok, il le fait aussi quand je travaille mais c’est autre chose) ou il court après un papillon pour me distraire de mes pensées nuisibles. Le matin, au réveil, il est toujours heureux et ça me donne le sourire de le voir attaquer ses journées avec autant d’enthousiasme.

Une routine, un chiot et des lives pour me rappeler les bases qui s’envolent parfois trop facilement et hop, ça va repartir. Oui, quand je parle de bases, je veux dire, par exemple, que si une émotion négative ne passe pas, c’est qu’on l’entretient ou que procrastiner est un moyen de se saboter ou encore que créer une entreprise est une course d’endurance et non pas un sprint. En vrai, n’oubliez pas de revoir les bases, surtout dans les moments compliqués, les replays servent à ça.

La pause-café est terminée, je vais me remettre au travail (et vous aussi ?)

Comment se présenter… sans stresser ?

Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, se présenter était un acte régi par de nombreuses règles de bienséance et de bonnes manières. La politesse était de mise et l’on utilisait des formulations toutes faites et employées par tous, selon les situations rencontrées.

Aujourd’hui, entre réseaux sociaux, applications de rencontre et situation sanitaire, il peut sembler plus compliqué d’aborder quelqu’un et de savoir comment se comporter, afin de créer du lien.

Quel ton adopter ? Comment se présenter ? De quoi parler afin de se montrer sympathique ? Que l’on se rassure, quelques règles et astuces existent et pourront aider les plus timides à faire le premier pas. Cet article est là pour vous aider dans vos relations avec les autres et dans l’épanouissement de votre vie sociale !

 

Le savoir-vivre et la politesse : des arts perdus ?

 

À l’ère des réseaux sociaux et des relations informelles, on pourrait penser que les règles de communication en vigueur autrefois se perdent et ne sont plus d’actualité.

Mais de nombreuses requêtes sur Internet relèvent de la volonté d’être polis et de respecter les « bonnes manières » : comment rédiger une lettre de félicitations, présenter ses condoléances…

L’étiquette, l’ensemble des règles codifiant les rapports sociaux, dont l’usage remonte à la fin du XVIIIe siècle, disparaît après la Première Guerre mondiale pour revenir en force dans les années 80, tout en restant l’apanage de quelques milieux sociaux.

Les formulations usitées ont évolué dans la forme, en s’adaptant à notre époque mais restent identiques sur le fond, en prônant, par exemple, la discrétion et le respect d’autrui (tout comme les règles de base d’un rendez-vous ou d’un dîner : ne pas être en retard, saluer, ne pas parler de religion, de sexe ou encore de politique).

Si l’on pourrait penser que les préceptes que l’on trouve dans les guides des bonnes manières sont arbitraires, ils reposent sur des principes qui fondent la vie en société et permettent de savoir se comporter dans toutes les circonstances. Mais il est possible d’introduire de l’originalité et la personnalité dans votre façon de vous présenter, tout en respectant les usages.

 

 

Se présenter : un  rapport aux autres et… à soi-même

 

« Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression. » David Swanson

 

Pour créer du lien, les premières minutes sont souvent essentielles et sont révélatrices de la personne que vous êtes : vous présentez-vous de façon gauche, en vous excusant presque d’être là ou montrez-vous une belle assurance ?

La façon dont vous vous présentez est intimement liée à ce que vous pensez de vous-même : si vous vous présentez comme quelqu’un d’inintéressant, non seulement vos interlocuteurs resteront probablement sur cette idée mais cela renforcera, de plus, une croyance limitante : « Je ne suis pas assez… »

Interrogez-vous sur vos centres d’intérêt, sur la personne que vous êtes, sur vos singularités et sur les aspects de vous qui vous plaisent. Si vous êtes mal à l’aise en société, préparer quelques petites phrases d’introduction peut s’avérer utile.

Se présenter correctement permet de s’affirmer, de donner à son interlocuteur des signaux qui lui permettront de se positionner en retour, d’entamer une conversation. Voyez cette présentation comme un signal permettant aux autres de se découvrir d’éventuels points communs avec vous et d’attirer ainsi des gens qui vous correspondent : toute relation, qu’elle soit professionnelle, amicale ou amoureuse commence par le moment où l’on se rencontre et où l’on s’adresse, pour la première fois, la parole.

 

Se présenter à quelqu’un : comment faire ?

 

Se présenter peut néanmoins s’avérer intimidant, en particulier dans le milieu professionnel ou lorsque l’on souhaite intégrer un groupe d’amis où tous se connaissent depuis longtemps.

Au sein d’une réunion de travail, il convient généralement de parler de soi, en commençant par son prénom pour finir par son poste. Pour pimenter sa présentation, on peut utiliser une information insolite (mais pertinente dans le contexte) sur soi, comme un trait de sa personnalité ou utiliser le « storytelling », qui consiste à raconter une histoire et à établir des liens logiques entre les différents éléments de votre discours, plutôt que d’énoncer des faits dans une énumération peu mémorable.  Adoptez les mêmes principes dans le contexte amical également.

Essayez d’être précis·e en gardant ceci en tête : être vague, énoncer des généralités vous rendra aussi peu intéressant·e que les banalités énoncées.

Enfin, ne vous limitez pas aux faits seuls (« Je fais tel travail ») mais expliquez, à l’instar des grands leaders, votre « pourquoi », ce qui est votre source de motivation, ce qui vous fait vibrer… Nul doute que la conversation qui suivra devrait être plus enrichissante.

Intéressez-vous à vos interlocuteurs, laissez-les parler, faites preuve de curiosité sans être indiscret·e. La sincérité est primordiale, mais doit être mesurée : pas d’allusion à votre ex, ni même à des soucis professionnels ou des problèmes de santé trop importants.

 

Pour conclure, Jeffrey Hall, professeur de communication, a réalisé une étude prouvant que les rires partagés peuvent être une voie vers une relation durable. En résumé, faites rire votre interlocuteur et vous avez toutes les chances de nouer un lien fort sur le long-terme. Ces règles de bienséance et de savoir-vivre ne se démodent pas au fil des années, bien que certaines soient à adapter en fonction de l’interlocuteur. Cependant, gardons en tête qu’il vaut mieux être trop poli qu’avoir l’air malséant.

 

 

Vous êtes peu sûr·e de vous et avez du mal à créer des liens ? Pour commencer à travailler sur vous-même, nous vous conseillons le programme « Estime de soi », par Fanny Huleux.

Mon journal intime
apprendre à naviguer

Hello les amis,

 

Ça fait un moment que je n’ai pas écrit ici. Ce n’est pas l’inspiration qui me manque, mais plutôt le manque de temps. Depuis quelques mois (pour ne pas dire quelques années), ma vie semble s’accélérer. Je tente de la ralentir et de la savourer, mais les projets s’enchaînent, les rencontres entraînent d’autres rencontres et les nouvelles expériences nourrissent mon quotidien.

 

Comme vous le savez peut-être, ma vie bouge beaucoup en ce moment (plus que d’habitude).

J’ai une équipe autour de moi (le stress),

je vis entre les Yvelines et Paris (super stress)

et j’entretiens une jolie relation avec un homme (méga stress !).

 

Étrangement, je suis particulièrement à l’aise dans le milieu entrepreneurial.

L’ancienne timide est devenue un moulin à paroles.

La petite femme semble se transformer en leader.

Ma créativité s’exprime facilement dans mes programmes.

Mon cœur hypersensible se connecte rapidement aux âmes qu’il croise.

Mon empathie est à son max et tout coule de source pour moi.

Ma communication est de plus en plus fluide. Je sais exactement ce que je veux et je vais le chercher avec douceur.

 

Ce n’est pas exactement la même chose dans ma relation intime.

Mon cœur tente de se cacher.

Ma timidité reprend ses droits.

Ma communication fonctionne en pointillés.

Ma créativité se fige encore par moment et mon empathie capte encore trop d’éléments.

 

Je deviens un véritable chat sauvage.

Tantôt craintif, tantôt câlin, tantôt griffeur, tantôt joueur … souvent imprévisible !

Lorsque je doute de moi, je me rappelle la jeune femme de 31 ans qui commençait à prendre sa place de femme dans le milieu de l’entrepreneuriat. J’étais similaire à celle que je suis aujourd’hui dans le domaine du couple.

J’ai appris, je me suis trompée, je me suis cassé les dents par moment et je me suis renforcée. Je suis en train de répéter ce même schéma de croissance dans mon couple.

 

Je n’ai jamais eu de grosse problématique dans mes anciennes relations. J’étais dépendante affective et je développais des relations avec des « hommes papas ». Ils avaient le même âge que moi, mais ils rangeaient mes papiers, s’occupaient de mon bien-être et me couvaient comme on couve une enfant… Jusqu’à ce que je manque finalement d’air.

 

Mes relations ne sont plus les mêmes. J’ai beaucoup d’affection pour ce type d’hommes, mais je suis une Femme à présent et je n’ai plus besoin d’un papa, mais d’un Homme qui souhaite une Femme dans sa vie.

Alors, ma relation actuelle est un lien d’adulte à adulte.

Personne ne porte de slip rouge et de cape. Notre bonheur personnel ne passe pas par la réaction de l’autre, même si cette dernière interpelle fréquemment.

 

Tout cela me demande de grandir encore plus. J’aspire à me sentir complète dans les différents domaines de ma vie. Pour arriver à ce résultat, je questionne, j’écoute, j’observe et je communique beaucoup.

 

Tout cela pour vous dire que je suis certaine de 3 choses à présent :

 

  1. Le développement personnel passe par une rééducation de soi. En réalité, il s’agit de s’éduquer différemment, de changer son mode de pensée et de revoir son comportement conscient et surtout inconscient. Ruminer le passé ne sert à rien. Cette attitude nous blesse et nous empêche de profiter de la vie.

 

  1. Aucun livre ne vous donnera une recette parfaite. Rien ne vaut l’expérience de terrain et l’humilité de se remettre en question constamment.

 

  1. Aucun « progrès » n’est possible sans échec, déception et vulnérabilité. Les personnes dites « fortes » ne sont pas celles qui ne ressentent rien ou qui ne s’impliquent pas. Les personnes fortes sont celles qui montrent humblement leurs vulnérabilités. Elles ont trouvé assez de force et une stabilité interne pour faire face aux tempêtes externes. Pour moi, les voilà, les véritables héros du quotidien.

 

S’il y a une conclusion à cet échange, c’est que pour moi :

« La vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais on peut apprendre à naviguer. »

C’est ce que je tente de faire chaque jour avec le plus de modestie possible.

 

Je vous embrasse, Fanny

 

 

Les grands principes de la communication non violente

La communication non violente a été modélisée par Marshall B. Rosenberg, psychologue américain et auteur du livre “Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)”.

Cette méthode de communication se base sur le respect des besoins, des valeurs, et des sentiments de chaque être humain. Elle encourage à se relier à ses émotions, à prendre conscience de ses peurs, de ses jugements, de ses interprétations, qui nuisent aux relations.

La communication non violente est non seulement un processus de communication, mais aussi une méthodologie de connaissance et de transformation de soi. Véritable art de vivre centré sur l’authenticité, cette philosophie envisage les rapports humains dans le respect des valeurs et des aspirations de chacun.

 

Un premier pas vers la communication non violente

 

Pour comprendre simplement la communication non violente, on commence par apprendre à reconnaître une situation dans laquelle la communication violente est utilisée. Dans le cadre d’un conflit, il est assez facile d’identifier les mots qui blessent. En revanche, lors d’une simple discussion, ou dans nos pensées, nous pouvons parfois être amenés à juger très facilement, à ne pas être impartiaux, et à être particulièrement durs avec nous-mêmes et avec les autres.

 

Lorsque l’on commence à pratiquer la communication non violente, il est conseillé de prendre une situation en particulier et de passer par 4 étapes :

– Observation : observer la situation telle qu’elle est

– Sentiment : identifier les émotions et sentiments que cette situation provoque

– Besoin : exprimer ses besoins non nourris, non satisfaits

– Demande : exprimer une demande claire, positive et négociable

 

Ces 4 étapes sont la base de la communication non violente, elles permettent une analyse et une réaction adaptées à la situation.

 

Quand utiliser la communication non violente ?

 

La communication non violente permet d’écouter avec empathie, de tourner son attention vers l’autre et d’exprimer sa propre réalité.

 

La communication non violente peut s’utiliser lorsque l’on veut :

– dire quelque chose de difficile

– dire non ou poser des limites (lire nos articles sur ce sujet ICI et ICI)

– s’opposer ou rétablir une vérité

– clarifier une situation ou restaurer le dialogue après une dispute

– comprendre le comportement de quelqu’un

– prendre une posture de médiateur lors d’un conflit

 

Il est également possible de pratiquer la communication non violente sur soi, afin de mieux se connaître, se recentrer, se pardonner et aspirer à un monde meilleur. Utiliser la communication non violente prend du temps et demande de l’entraînement. Il s’agit de rester bienveillant avec soi-même au départ afin de mener à bien le processus.

 

Pourquoi utiliser la communication non violente ?

 

La communication non violente peut être utilisée pour de nombreuses raisons : se transformer, transformer ses relations aux autres et vivre plus sereinement sa vie sociale. Elle permet également de développer l’amour de soi.

La première étape pour utiliser la communication non violente à des fins d’introspection est de parler uniquement en son nom pour donner son avis. Le “je” redonne de la responsabilité dans les paroles et les actes, et évince le “tu” accusateur. Évidemment, la communication non violente vient bousculer nos croyances et nos histoires, car elle implique de se libérer des conditionnements que l’on a parfois depuis l’enfance : “on doit finir son assiette”, “il faut toujours finir ce qu’on a commencé”, “pleurer c’est pour les faibles”… Il convient de rester conscient de ses croyances, et de les remplacer par des phrases bienveillantes à la base de “j’ai le droit”, et “je m’autorise à”.

 

En résumé, la communication non violente est à utiliser dans nos relations aux autres, mais également dans nos relations à nous-mêmes. Pour établir un véritable échange avec l’autre, s’exprimer et s’affirmer, mais également poser plus facilement ses limites, la communication non violente est un outil à développer au quotidien.

Un transat et un livre: « Les cinq langages de l’amour », de Gary Chapman

Selon Gary Chapman, chaque personne a sa manière de donner et de recevoir de l’amour. Il regroupe cinq grandes différentes façons d’aimer dans son ouvrage Les cinq Langages de l’Amour, publié en 1997 aux Éditions FAREL. Écrit par un conseiller conjugal qui anime des conférences dans le monde entier, ce livre est un must-have à emporter dans sa valise cet été. Pour écrire Les cinq Langages de l’Amour, Gary Chapman part du postulat que ce qui procure le sentiment d’être aimée est différent d’une personne à l’autre. Et si on apprenait à parler le langage affectif de nos proches ?

 

Les cinq langages de l’amour

 

D’après l’auteur, nous avons tous un ou deux langages de l’amour dominants. Ainsi, apprendre à les reconnaître et les communiquer à son partenaire peut être d’une grande aide afin de renforcer le couple, et inversement.

 

Les paroles valorisantes

Sensible aux compliments, aux remerciements, et aux encouragements ? Le langage des paroles valorisantes est peut-être votre langage de l’amour. À l’oral comme à l’écrit, vous vous sentez particulièrement aimé·e lorsque vous recevez des mots doux de votre partenaire.

 

Les moments de qualité

Pour vous, l’essentiel est de passer du temps avec vos proches. Passer du temps ensemble, à dîner, parler de tout et de rien, ou jouer, est le plus important pour vous. Ce langage de l’amour ne se cantonne pas à passer du temps avec votre partenaire, mais du temps de grande qualité, sans téléphones, vraiment connectés l’un à l’autre.

 

Les cadeaux

Lorsque votre partenaire pense à vous lorsqu’il fait les magasins, ou qu’il vous offre des fleurs en sortant du travail, vous vous sentez particulièrement aimé·e. Un cadeau, c’est pour vous le symbole matériel d’amour par excellence et ce qui est important pour vous est de savoir que votre partenaire pense à vous et sait comment vous faire plaisir.

 

Les services rendus

Vous êtes la première personne à vous rendre présente pour aider vos proches, et vous aimez qu’on vous rende la pareille : votre langage de l’amour est sûrement celui-là. Votre façon d’aimer vos proches, c’est de les aider et de leur accorder du temps et de l’énergie pour leur rendre service.

 

Le contact physique

Depuis notre naissance, le toucher est le premier langage de l’amour que nous expérimentons. Avec le temps, certains conservent ce besoin de câlins et de contact physique, d’autres moins. Si vous êtes particulièrement sensible au contact physique, ce langage de l’amour est peut-être le vôtre.

 

Comment reconnaître son langage de l’amour ?

 

D’après Gary Chapman, il existe trois moyens de découvrir quel est son langage de l’amour :

– Réfléchir à ce qui nous blesse le plus dans le comportement de notre conjoint·e

– Qu’avons-nous le plus réclamé à notre partenaire ?

– Comment exprimons-nous nos besoins ?

 

Selon lui, nous disposons tous d’un réservoir émotionnel, qui se remplit lorsque notre partenaire parle le même langage de l’amour que nous. Bien entendu, il ne s’agit pas de trouver un partenaire qui dispose de la même façon d’aimer que nous, mais de communiquer afin de savoir ce qui fait plaisir à l’autre et comment répondre au mieux à ses besoins.

 

Comment identifier le langage de l’amour de son partenaire ?

 

Les trois questions à se poser soi-même pour identifier son langage de l’amour peuvent également être transposées à son partenaire :

– Qu’est-ce qui le/la blesse ?

– Que me réclame mon partenaire au quotidien ?

– Comment mon conjoint exprime-t-il son amour ?

 

Si la communication est ouverte dans le couple, il est plus facile de poser directement la question. Listez ensemble les cinq langages de l’amour et classez-les selon leur ordre d’importance, pour l’un comme pour l’autre. Ainsi, vous savez tous les deux comment faire plaisir à l’autre et comment remplir son réservoir émotionnel.