Déterminez votre niveau d’estime de soi
avec le test de Rosenberg

Se poser des questions femme

En lisant CET ARTICLE, vous avez compris l’importance d’avoir une estime de soi élevée, pour votre bien-être mais aussi pour tous les aspects de votre vie : relations amoureuses, sociales, vie professionnelle, etc…

Vous pensez avoir une estime de soi élevée ? Plutôt basse ? Pour en être sûr·e, faites le test élaboré par le psychosociologue américain Morris Rosenberg, en 1965 ; il est LA référence pour mesurer l’estime de soi et est considéré comme un outil qualitatif et fiable ; il est utilisé dans le monde entier.

Un niveau élevé d’estime de soi indique que l’on s’accepte, que l’on s’aime et que l’on se respecte, sans sentiment de supériorité. Toutefois, Rosenberg différencie deux niveaux de respect : il peut être conditionnel ou inconditionnel. Le respect conditionnel est lié à une échelle de valeurs morales, à des compétences, etc, auxquelles l’individu pense répondre alors que le respect inconditionnel est égal quels que soient les réussites et les échecs.

 

 

Pour chacune de ces affirmations, indiquez honnêtement si vous êtes en désaccord ou non et comptez votre nombre de points en fonction de la couleur des questions.

Je pense que je suis une personne de valeur, au moins égale à n’importe qui d’autre.

Je pense que je possède un certain nombre de belles qualités.

Tout bien considéré, je suis porté à me considérer comme un·e raté·e.

Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens.

Je sens peu de raisons d’être fier·e de moi.

J’ai une attitude positive vis-à-vis moi-même.

Dans l’ensemble, je suis satisfait·e de moi.

J’aimerais avoir plus de respect pour moi-même.

Parfois je me sens vraiment inutile.

Il m’arrive de penser que je suis un·e bon·ne à rien.

 

Interprétation des résultats

Vous obtenez moins de 25 points ? Votre estime de soi est très faible.

Entre 25 et 31 points, votre estime de soi est faible.

Entre 31 et 34, votre estime de soi est dans la moyenne.

Entre 34 et 39, votre estime de soi est forte.

Votre score est supérieur à 39 : votre estime de soi est très forte et vous êtes fortement affirmé·e.

 

Si votre estime de soi est faible, très faible ou dans la moyenne, les différents accompagnements de Fanny Huleux vous permettront d’augmenter son niveau de façon significative, retrouvez ses propositions ICI.

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

Estime de soi: se regarder

Lorsque l’on entame une démarche de développement personnel, on se rend rapidement compte qu’une partie des problèmes rencontrés, pour lesquels on entame cette démarche, ne sont en fait que des symptômes liés à un manque d’estime de soi. Elle est la base sur laquelle repose toute notre vie, elle définit notre relation aux autres, notre réussite, notre capacité à relativiser, etc.

La perception que l’on a de soi et l’évaluation que l’on fait de ce que l’on perçoit (on l’aime ou non) définissent l’estime de soi. Elle est intimement liée aux valeurs de l’individu et à l’adéquation de ses actions avec ses valeurs. Elle est, en quelque sorte, le Soi réel comparé au Soi idéal.

L’estime de soi et la confiance en soi sont souvent confondues. Or, si la confiance en soi est l’une de ses composantes, le concept d’estime de soi est plus large et englobe également la vision de soi et l’amour de soi.

 

 

Confiance en soi, vision de soi et amour de soi

 

Les psychiatres Christophe André et François Lelord, définissent dans l’ouvrage L’Estime de soi : s’aimer pour mieux vivre avec les autres (Éd. Odile Jacob, 2011) la confiance en soi, la vision de soi et l’amour de soi comme les trois piliers de l’estime de soi. Leur équilibre est donc essentiel.

L’amour de soi est le pilier le plus important : il doit être inconditionnel ; il s’agit donc de s’aimer lorsque l’on rencontre des difficultés autant que lorsque tout va bien, de connaître ses qualités mais aussi ses défauts sans que cet amour ne disparaisse. C’est la conscience d’être digne de respect et d’amour et la capacité à s’apporter à soi-même ce respect et cet amour.

La vision de soi est l’évaluation que l’on fait de ses qualités et de ses défauts ; elle ne correspond pas forcément à la réalité. Il s’agit plutôt d’une conviction personnelle : on peut, en effet, être très jolie et se sentir laide.

La confiance en soi, c’est savoir que l’on a les capacités nécessaires pour agir de façon appropriée dans les situations importantes.

 

Comment se construit l’estime de soi ?

 

L’estime de soi s’acquiert tout d’abord dans la relation entre l’enfant et ses parents. Le pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott a établi que : « Avant de se voir, l’enfant se voit dans les yeux de sa mère le regardant ». L’estime de soi se construit donc d’abord dans les interactions avec les autres.

Le psychiatre et psychanalyste John Bowlby, à l’origine de la théorie de l’attachement, explique que l’enfant développe la confiance en l’autre et la confiance en lui en complémentarité. L’attention portée à l’enfant, les réponses rassurantes et rapides à ses pleurs, par exemple, indiquent que l’adulte est digne de confiance, que lui-même est digne d’être écouté, qu’il est aimé, même lorsque ses émotions sont négatives, et lui donnent la sensation de l’efficacité de ses actions, toutes choses qui entrent dans la construction de l’estime de soi.

L’enfant, en grandissant, doit pouvoir expérimenter, tout en recevant le soutien de ses parents, pour développer le sentiment d’être compétent et pour pouvoir accepter l’échec ; anticiper les actions de l’enfant ou agir à sa place (pour aller plus vite, parce qu’il ne va pas y arriver, etc) ne laisse pas place à la confiance en ses capacités. On peut ici citer Maria Montessori : « Tout ce que vous faites à la place de votre enfant l’empêche de grandir et d’être lui-même ».

 

Peut-on améliorer son estime de soi ?

 

Si l’estime de soi se construit principalement pendant l’enfance, elle peut néanmoins varier au cours de la vie et n’est jamais ni totalement absente ni présente à 100%. Ces variations sont des ajustements en rapport avec ce que nous vivons.

On peut augmenter son estime de soi de façon significative tout comme l’épuiser si on ne l’alimente pas. À l’âge adulte, il est nécessaire d’en prendre soi-même la responsabilité. Or, beaucoup ne la recherchent que dans la validation des autres : un cercle vicieux s’installe alors. Même si la reconnaissance sociale, effective ou ressentie, a une réelle importance, se focaliser sur le jugement des autres est une cause fréquente du manque d’estime de soi.

Comment pouvons-nous donc alors la nourrir ? Le sentiment d’être aimé·e et celui d’être compétent·e viennent l’alimenter : se féliciter de ses réussites, prendre conscience de l’amour que les autres nous portent, avoir conscience d’être unique et irremplaçable et continuer à s’aimer soi-même, même en cas d’échec, ont ici toute leur importance.

 

 

Si l’estime de soi est indispensable à la construction d’une vie heureuse, son niveau n’est pas figé et elle peut être augmentée de façon significative grâce à un travail sur soi et à la prise de conscience de sa propre valeur.

Changer son système de pensée permet d’avoir une meilleure estime de soi et donc une vie plus heureuse.

 

 

Fanny Huleux vous propose des accompagnements pour remonter votre estime de soi et gagner en confiance en vous rapidement.

Maîtriser ses émotions VS Ne rien gérer du tout

Ne pas gérer ses émotions

Si certains gèrent parfaitement leurs émotions, d’autres semblent totalement ignorer l’importance de les maîtriser. Dans quelle catégorie pensez-vous être ? Avez-vous l’impression de savoir les maîtriser ou de ne rien gérer du tout ?

Comme nous l’avons expliqué ICI, la capacité à ne pas se laisser submerger par ses émotions est un facteur de réussite professionnelle et personnelle. Pour vous situer, répondez d’abord à quelques questions puis lisez nos exemples…

Si vous vous reconnaissez dans notre scénario catastrophe, sachez que l’on peut apprendre, à tout moment de sa vie, à changer son mode de fonctionnement et à gérer ses émotions.

 

Vos émotions

 

Votre réveil n’a pas sonné ce matin…

  • Aïe, vous êtes de mauvaise humeur dès que vous ouvrez les yeux (et ça risque de durer jusque ce soir !). 2 points
  • Mince… mais l’avantage, c’est que vous avez super bien dormi ! Vous passez un appel pour avertir de votre retard. 3 points
  • Oh, la, la ! Vous vous effondrez et commencez la journée en pleurant. 1 point

Vous venez de rencontrer quelqu’un… qui a l’air de vous correspondre parfaitement.

  • Vous ne vous emballez pas, vous vous rendez disponible mais attendez que cette bonne impression se confirme. 3 points
  • Vous appelez tous vos amis pour leur annoncer, annulez toutes vos invitations et commencez à lire des revues de mariage. 1 point
  • Vous lui faites de grandes déclarations d’amour éternel. 1 point

Votre tout.e nouvel.le amoureux.se ne vous donne aucune nouvelle alors que vous deviez vous voir…

  • Votre attitude frise l’hystérie et vous lui faites savoir, en criant, votre façon de penser au premier appel. 1 point
  • Vous l’aimez déjà tellement que vous lui pardonnez dès qu’il vous appelle. 1 point
  • Vous lui demandez calmement des explications. Si elles vous semblent convaincantes, vous les acceptez mais restez vigilant.e. Dans le cas contraire, vous passez votre chemin. 3 points

 

Ce questionnaire n’a pas valeur de test psychologique mais il vous donne des indications sur la façon dont vous gérez vos émotions. Plus votre nombre de points est élevé (entre 3 et 9 points), plus vous semblez les maîtriser.

 

 

Ne pas gérer ses émotions : scénario catastrophe*

*Ces situations sont fictives et les prénoms choisis au hasard.

 

Charlotte rougit : l’homme qui la regarde ne peut pas s’intéresser à elle, il est tellement beau ! Et il a l’air tellement intelligent et à l’aise. Lorsqu’il l’aborde, elle a déjà décidé qu’il est parfait ! Elle pense lire dans ses yeux son honnêteté et sa gentillesse. Son cœur s’emballe : un coup de foudre !

Après deux mois, Charlotte est angoissée… Elle a pourtant dépensé tout son budget en vêtements, coiffeur, esthéticienne, menus cadeaux et bons repas pour lui mais son amoureux souffle le chaud et le froid. Elle se confie à son entourage, qui lui conseille de le quitter, ce qu’elle ne fera pas bien sûr. Elle souhaite juste laisser ses émotions s’exprimer, souhaite avant tout qu’on la rassure et ne recherche pas de conseils.

Lorsqu’il décide de s’engager dans une vie commune, elle est folle de joie, même s’il vient de perdre son emploi… L’amour ne s’embarrasse pas de préoccupations matérielles.

Quelques semaines plus tard, Charlotte s’inquiète… Son amoureux sort à peine du lit lorsqu’elle parvient à rentrer rapidement pour le déjeuner et ne semble pas chercher de travail. Elle ne dit rien… le pauvre chéri, il est tellement découragé ; elle prépare rapidement un bon repas et le couve de petites attentions puis arrive encore en retard au travail ; lorsqu’on lui en fait la remarque, épuisée, elle fond en larmes.

Lorsque Jules lui annonce qu’il pense avoir trouvé le job de ses rêves, elle est ravie et trouve logique qu’il lui demande de mettre sa plus jolie robe (la rouge très décolletée) pour ce repas où le contrat sera signé.

Lorsque le futur employeur lui pose une main sur la cuisse, Charlotte se fige : si elle réagit, le contrat ne sera pas signé (et son amoureux était tellement fier et heureux). De l’autre côté de la table, il la regarde en souriant : « Chut ! », semble-t-il lui dire…

 

Interprétation

Dépendance affective et mauvaise gestion des émotions vont souvent de pair. Ici, Charlotte prête des qualités à un homme, sans le connaître, parce qu’elle se laisse submerger par ses émotions et par son besoin d’être aimée. Dans sa carte du monde, si elle dit « non », on ne l’aimera pas. Elle manque d’estime de soi et ne voit sa valeur que dans le regard des autres.

 

Maîtrise des émotions : quelques situations*

 

Sarah, placée dans la même situation de rencontre que Charlotte, est attirée par le bel homme qui la regarde. Elle accepte de le revoir et en profite pour lui poser quelques questions : malgré son attirance, elle perçoit des choses qui lui déplaisent et qui ne cadrent pas avec sa vision de la vie. Elle ne donnera donc pas de suite.

Sarah commence une relation : elle est allée chez le coiffeur pour ce premier rendez-vous et aurait aimé s’acheter une robe mais a farfouillé dans son dressing pour sa tenue. Ce mois-ci, elle ne peut se permettre de dépenser trop. Elle est néanmoins sûre de passer un bon moment. Quelques mois plus tard, lorsqu’ils décident de s’engager, Sarah est radieuse : ils ont les mêmes valeurs, la même conception de la vie et des projets communs : elle en est sûre, ils en ont longuement discuté.

Le mari de Sarah a perdu son emploi, il ronchonne beaucoup et semble peu pressé de retrouver un travail. Elle lui laisse le temps de se remettre de cette grosse déception puis l’incite gentiment à retrouver un peu de motivation. Elle l’aime quoi qu’il advienne mais il doit contribuer aux dépenses du foyer.

Lors d’un dîner, un ami d’ami un peu alcoolisé pose sa main sur la cuisse de Sarah. Elle le regarde dans les yeux en disant « non ! ». Confus, il s’excuse platement.

 

Interprétation

Sarah gère bien mieux ses émotions que Charlotte, elle a une bonne estime d’elle-même et sait prendre soin d’elle. Elle sait quels sont ses objectifs de vie, ce qui lui permet de prendre les bonnes décisions et de refuser ce qui ne lui convient pas.

 

 

Si vous vous reconnaissez en Sarah, vous semblez gérer votre vie et vos émotions. Le développement personnel peut vous permettre de réaliser plus rapidement vos objectifs. Nous vous conseillons le carnet « Ma routine miraculeuse », dont vous pouvez retrouver le mode d’emploi ICI.

Si vous vous reconnaissez en Charlotte, entamer une démarche de développement personnel vous permettra d’apprendre à gérer vos émotions et de définir vos objectifs de vie. Soyez gentil.le avec vous-même, vos réactions dépendent de vos schémas de croyance, construits pendant l’enfance ou au cours de votre vie.

Les accompagnements de Fanny Huleux seront parfaits pour changer votre schéma de pensée, reprogrammer votre inconscient et retrouver une bonne estime de soi, ce qui vous permettra de changer votre vie et de commencer à réaliser vos rêves.

Commencez par faire un bilan individuel offert avec Fanny Huleux.

Entrepreneuriat 
Pourquoi et comment gérer ses émotions ?

Comment gérer ses émotions au travail?

Vous pensez que les émotions n’ont pas leur place dans le monde entrepreneurial ? Que la rationalité est le seul facteur de réussite ? Détrompez-vous ! La façon dont on reconnaît et dont on gère ses émotions influe sur la créativité, l’organisation, la prise de décision, l’attitude face à l’adversité, le management et sur les résultats de l’entreprise.

Vous êtes épuisé·e par vos journées de travail et complètement submergé·e ? Peut-être épuisez-vous votre capital émotionnel ? Découvrez des solutions pour revenir à un rythme plus adapté et à des émotions et des pensées positives.

 

Le capital émotionnel

 

Lorsque nous nous sentons débordés, épuisés, nous ne parvenons plus à gérer notre vie ni notre travail. Nous sommes « stressés » et cela peut même conduire à un burn-out. Ce stress est lié aux objectifs à atteindre et au temps ou aux moyens dont nous disposons pour y parvenir. Les dossiers qui s’accumulent, les « To do list » à rallonge, les clients mécontents (ou contents !) à gérer, les sollicitations diverses, le téléphone qui sonne cinquante fois dans la journée… vous épuisent moralement et physiquement ?

Sachez que chacun a un « capital émotionnel » qui n’est pas illimité ; gérer ses propres émotions, et celles des uns et des autres, entame et épuise votre capital si vous ne parvenez pas à le régénérer et à l’alimenter avec des moments pris pour vous et à la prise de recul sur les émotions de tous (vous compris·e).

Pourquoi préserver votre capital ? Pour vous, bien sûr ! Mais aussi parce que les émotions ont un impact sur la qualité du travail… tout comme l’épuisement.

 

 

Quel est l’impact des émotions sur la qualité du travail ?

 

Le stress influe sur les différentes dimensions de notre vie (émotionnelle, intellectuelle, physique et comportementale), il serait donc illusoire de penser que nous pouvons être tout aussi efficace au travail lorsque nous sommes stressés.

Mais penchons-nous sur les émotions… Si celles qui sont positives favorisent le bouillonnement d’idées, curieusement, les émotions négatives favorisent la qualité des idées, car l’exigence est alors plus grande. Pour bénéficier de cette créativité, comprendre avec justesse ses émotions est nécessaire, comme l’ont démontré, en 2002, Jennifer George et Jing Zhou, de l’université Rice du Texas. Intelligence émotionnelle et créativité vont de pair.

Développer son intelligence émotionnelle, ne pas se laisser envahir par ses émotions, permet également de mieux résister au stress.

 

Comment gérer ses émotions ?

 

Pour gérer ses émotions et savoir quelle attitude adopter, il est nécessaire d’identifier la situation qui a créé l’émotion : a-t-on une prise sur cette situation ? Ou échappe-t-elle totalement à notre contrôle ? Dans le premier cas, il vaut mieux se confronter à l’émotion, la reconnaître, la sonder et agir en tenant compte du fait qu’elle peut être mauvaise conseillère ; dans le deuxième cas, il vaut mieux essayer de la calmer.

 

Se confronter à l’émotion

Notre cerveau procède à des évaluations automatiques des situations vécues, ce qui nous permet de réagir plus rapidement mais qui provoque des émotions qui peuvent être préjudiciables au travail. Ces évaluations se font à partir des objectifs à atteindre et des moyens dont on dispose pour y parvenir.

Il est possible alors de se poser des questions une fois l’émotion identifiée : est-elle proportionnelle avec la gravité de la situation ? Est-ce que la situation justifie cette émotion ou est-elle provoquée par votre interprétation ? La situation est-elle évaluée dans son ensemble ou avez-vous focalisé sur un détail négatif ? Que pouvez-vous faire ? Comment une autre personne réagirait-elle ?

Si vos pensées sont des évidences, sont automatiques ou très tranchées, il est nécessaire de prendre du recul.

 

Calmer l’émotion

Lorsque vous ne pouvez absolument rien faire pour changer la situation, il vaut mieux alors tenter d’atténuer vos émotions et de vous apaiser.

 

Comment changer d’émotion rapidement ?

 

Les exercices qui suivent peuvent vous aider à atténuer vos émotions ; vous pouvez également les réaliser pour vous calmer avant de vous y confronter.

Barbara Fredrickson, docteure en psychologie et professeure de psychologie et neuroscience à l’université de Caroline du Nord, où elle dirige le laboratoire « Émotions positives et Psychologie », a placé en état de stress des individus grâce à un test difficile et a prouvé que le rire permettait de sortir rapidement de cet état. Une des pistes à suivre donc. Vous êtes stressé·e ? Prenez quelques minutes pour rire avec quelqu’un ou regardez un sketch qui vous fait rire à chaque fois…

La méditation est une autre piste à explorer : vous n’avez pas besoin d’être assis en lotus ni de méditer pendant une heure… Fermez les yeux quelques minutes et concentrez-vous sur votre respiration, sur les petits bruits environnants, etc. La visualisation d’un souvenir heureux est également très efficace : plongez-vous dans ce souvenir, ressentez les bruits, les odeurs, les sensations, etc.

Si vous travaillez chez vous, prenez une pause de dix minutes pour danser : mettez de la musique, laissez-vous aller, chantez.

 

Pour en savoir plus sur les émotions et sur l’intelligence émotionnelle, c’est ICI!

Pour réaliser vos objectifs et apprendre à réguler vos émotions, nous vous conseillons le Boost EFT ou le bilan individuel offert avec Fanny Huleux, à retrouver ICI.

 

Paul Ekman, « Lie to me » et le décodage des émotions

Détective

« Les émotions s’expriment toujours de la même façon, qu’on soit une femme au foyer ou un terroriste. La vérité est écrite sur nos visages » Cal Lightman, personnage de la série « Lie to me ».

 

Le décodage des émotions de nos interlocuteurs est indispensable à la vie en société. Cette aptitude permet d’adapter son comportement en fonction des émotions des personnes qui nous entourent, de déceler une colère naissante, qui nous incite à nous méfier, par exemple. Pour ce faire, les indices sont nombreux : posture corporelle, modulation de la voix, etc.

Parmi ces indices, les expressions faciales nous donnent des indications précieuses, quelles que soient l’origine et la culture de l’interlocuteur ; en effet, sept de nos émotions se traduisent par des expressions faciales universelles, mises en évidence par le psychologue Paul Ekman.

 

Enfants : l’apprentissage de la reconnaissance des émotions

 

Selon différentes études, dès les premiers jours, les nourrissons imitent certaines expressions du visage de leurs parents. Vers quatre mois, le bébé commence à percevoir plus finement les différentes expressions du visage et les catégorise à partir de sept mois. Vers douze mois, il se fie à l’expression du visage de sa mère pour réagir en face d’éléments nouveaux : il différencie les émotions agréables ou désagréables.

Joie, colère et tristesse sont les émotions les plus reconnaissables et sont identifiées vers trois ans. La perception de la peur, de la surprise et du dégoût augmente à partir de cet âge et l’apprentissage s’affine avec l’âge.

Les compétences de décodage des émotions sont différentes chez chacun d’entre nous et peuvent être considérablement augmentées grâce aux travaux de Paul Ekman, qui a consacré sa vie professionnelle aux émotions et à leur décryptage.

 

L’expression des émotions : un langage universel

 

Le FACS (Facial Action Coding System) de Paul Ekman et de Wallace Friesen, qui ont étudié les expressions faciales, comprend une quarantaine de mouvements du visage, qui peuvent être associés pour créer plusieurs milliers de combinaisons.

Pour vérifier l’hypothèse émise par Charles Darwin et déterminer si les expressions du visage étaient identiques chez tous les hommes, quelle que soit leur culture, Paul Ekman se rend dans différents pays et notamment en Papouasie-Nouvelle-Guinée où il présente ses modèles dans des tribus n’ayant jamais été en contact avec d’autres peuples. Il prouve ainsi que les expressions sont reconnues et identiques chez tous les hommes. Des expériences destinées à provoquer des émotions diverses démontrent que ces émotions provoquent les mêmes mimiques.

Les expressions universelles sont la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur, la surprise, le mépris.

 

Le décodage des émotions

 

Le décodage des micro-expressions a été popularisé par la série américaine « Lie to me », mettant en scène des experts en détection du mensonge et s’inspirant des travaux de Paul Ekman, d’ailleurs consultant scientifique de la série (il est également consultant pour le FBI ou les studios Pixar, entre autres).

Chacun peut s’essayer au décodage, qui se fait le plus souvent de manière inconsciente, mais qui peut être affiné grâce à des formations spécifiques.

Voici une astuce permettant d’identifier la simulation de la joie :

Lorsque nous sourions, les yeux se plissent, les paupières supérieures s’abaissent, les lèvres sont étirées en direction des oreilles, les joues remontent et les dents se découvrent. Si les paupières ne s’abaissent pas ou que les yeux ne se plissent pas, il s’agit alors d’un sourire forcé… ou simulé.

 

Pour conclure, décoder les émotions est indispensable à la vie en société et l’est encore davantage dans l’exercice de certains métiers, qui impliquent de déceler ou de s’adapter aux émotions de ses interlocuteurs et de reconnaître le mensonge. Les études de Paul Ekman sont un apport considérable dans ce domaine. Le décodage des émotions est, de plus, un terrain de jeu passionnant pour les profilers émotionnels en herbe.

 

Ce sujet vous intéresse ? Pour en savoir plus sur la série « Lie to me » et sur Paul Ekman, découvrez les épisodes des trois saisons décryptés par le psychologue américain, ICI !

 

Et pour en savoir plus sur les émotions et votre profil émotionnel, c’est ICI ! Et pour être accompagnée par Fanny Huleux, retrouvez ses propositions ICI.

Les émotions et l’intelligence émotionnelle

joie colère

Les émotions conditionnent notre comportement et ont une influence sur tous les domaines de notre vie. Si les émotions et leur expression sont universelles, les émotions que l’on ressent face à une situation donnée sont propres à chacun et dépendent de notre monde interne. Devant un événement similaire, chacun réagira à sa façon, selon sa propre carte du monde.

L’inconscient détecte des éléments que nous ne percevons pas consciemment, les émotions les signalent et les révèlent, à la façon d’un tableau de bord. Les reconnaître permet donc d’obtenir des informations essentielles, dont il est nécessaire de tenir compte. A contrario, savoir les réguler et ne pas prendre de décisions importantes en étant dirigé.e uniquement par ses émotions est tout aussi essentiel. Écouter ce que les émotions ont à nous dire puis prendre du recul sur ce que nous éprouvons permet de ne pas sur-réagir et de rester focus sur ses objectifs.

 

Quelles sont les émotions primaires ?

 

Les émotions primaires sont la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise et le dégoût. Elles ont en commun leur caractère automatique et la rapidité de leur apparition. D’autres émotions, secondaires, apparaissent plus tardivement, d’autres encore, comme l’amour, seraient une combinaison de plusieurs émotions primaires.

Si l’on a tendance à parler d’émotions négatives ou positives, elles ont toutes une fonction : c’est l’interprétation que l’on en fait qui les rend agréables ou désagréables. Les émotions sont des réactions du corps à des stimulus ; la peur, par exemple, nous signale un danger. Le corps se prépare à fuir ou à attaquer : le sang afflue dans les muscles et l’adrénaline augmente pour augmenter la vitesse de la course et la puissance, le rythme cardiaque s’accélère et prépare l’effort. Selon les études, elle ferait même son apparition après les réflexes de fuite et serait donc déclenchée par la réaction physique.

Il est important d’identifier ses émotions car elles nous permettent de réagir de façon adaptée à notre environnement.

 

 

Le paradoxe émotionnel et la prise de décision

 

Les émotions, si elles augmentent les chances de survie et d’adaptation au milieu et à diverses situations, peuvent également nous pousser à agir contre notre intérêt.

Le neurologue américain Antonio Damasio a démontré qu’elles étaient indispensables pour gérer vies personnelle, relationnelle et professionnelle et aident à prendre des décisions qui ne sont pas forcément rationnelles : choisir de lire un livre plutôt qu’un autre, de manger une pomme et non une banane, de réserver un séjour, etc.

A contrario, elles peuvent aussi nous jouer des tours, en nous poussant à agir de façon irrationnelle, justement, et à avoir des comportements inadaptés aux situations que nous vivons, la colère étant, par exemple et comme le dit le dicton, plutôt mauvaise conseillère.

 

 

L’intelligence émotionnelle

 

Comment alors gérer nos émotions ? L’intelligence émotionnelle est la capacité à optimiser l’utilisation de nos émotions ; pour cela, il est nécessaire de les identifier, de les comprendre, de savoir les exprimer, de les réguler et de savoir composer avec celles des autres. Cette capacité à gérer ses émotions est essentielle car elle joue sur notre attitude au travail, nos relations sociales et notre santé.

L’intelligence émotionnelle peut être mesurée par un test de QE (quotient émotionnel).  Il est encore plus associé à la réussite que le test de QI, qui, lui, mesure l’intelligence. C’est ce qui explique que les personnes les plus performantes soient parfois moins intelligentes que d’autres, qui réussissent moins bien.

L’intelligence émotionnelle peut se travailler et les modèles comportementaux, liés à l’intelligence émotionnelle, s’ils sont inadaptés, peuvent être reprogrammés, ce que fait d’ailleurs Fanny Huleux dans ses différents programmes.

Les signes d’une intelligence émotionnelle élevée : la capacité à revenir sur ses positions (un QE faible pousse à ne voir que les éléments qui vont dans le sens de la première décision, liée à l’émotion), une bonne gestion du stress, une capacité à s’affirmer sans s’énerver, un vocabulaire émotionnel développé, une capacité à ne pas focaliser sur les erreurs passées, etc…

 

Pour faire le point sur vos émotions et votre quotient émotionnel, nous vous conseillons de faire un bilan individuel offert, à retrouver ICI.

4 clés pour vivre la gratitude quotidiennement

Ecrire une lettre de gratitude

La gratitude est l’un des piliers du développement personnel et un excellent moyen d’accéder au bonheur.

On vous explique tout ICI!

Lorsqu’elles commencent un travail sur elles, nombreuses sont les personnes qui pratiquent la gratitude… de façon épisodique (c’est un bon début !).

Pour qu’elle ait un impact plus important, elle doit devenir un socle sur lequel on organise toute sa vie. La pratiquer régulièrement va augmenter rapidement votre bien-être, contribuer à votre épanouissement et à la réalisation de vos objectifs.

Si l’utilisation quotidienne du carnet de gratitude est essentielle, vous pouvez également prendre des mini-pauses de quelques minutes dans la journée pour vous montrer reconnaissant·e de tout ce que vous avez.

Quatre exercices simples, à mettre en pratique dès maintenant, vous permettront d’être conscient·e de ce que la Vie vous apporte, de la remercier mais aussi de remercier les gens qui vous entourent.

 

Le carnet de gratitude

 

Chaque jour, on reporte dans un carnet toutes les raisons pour lesquelles on souhaite remercier l’Univers. On peut ajouter des photos, dessiner de jolies illustrations, coller des souvenirs… Plus efficace que l’énumération mentale des gratitudes, le carnet permet de plus une consultation ultérieure qui fera ressurgir les émotions positives liées à ces souvenirs. Ce petit moment rien que pour vous va également permettre de vous détendre et, planifié dans votre journée, il deviendra un moment privilégié qui vous sera exclusivement réservé.

Le petit +? De nombreuses personnalités l’utilisent quotidiennement et lui attribuent, en partie, leur succès. Parmi les adeptes du journal de gratitude, on peut citer Tim Ferriss et Oprah Winfrey.

 

 

Le bracelet de gratitude

 

Bracelet, pierre, bibelot, porte-clef, porte-bonheur… peu importe ! Le principe est d’associer un objet à une pause gratitude puis de le placer à votre poignet, dans votre poche ou à un endroit bien visible. Quand vous posez le regard sur lui ou que vous le touchez, prenez quelques secondes pour penser à une chose pour laquelle vous éprouvez de la gratitude. Prenez le temps de ressentir vos émotions et de remercier l’Univers.

Vous pouvez aussi mettre plusieurs alarmes sur votre montre ou votre téléphone à des intervalles réguliers. Lorsque l’une des alarmes retentit, examinez vos pensées : sont-elles positives ? Quelle est l’émotion qui prédomine ? Suivez ensuite la même démarche que précédemment.

 

Les compliments et les remerciements 

 

Si la gratitude est essentielle au bien-être, elle permet également d’avoir de meilleures relations avec les autres. À l’extérieur, faites-en un peu plus que la politesse la plus élémentaire ne l’exige ! Au simple « Merci ! », on substitue une formule un peu plus longue… « Je vous remercie de votre accueil, je reviendrai », « Je vous remercie de votre gentillesse, j’ai passé un moment agréable… », tout en adressant un sourire chaleureux à la personne concernée.

Faire preuve de gratitude avec vos proches, enfants, parents, partenaire, participe à la création d’une vie harmonieuse. Les travaux de Cameron Gordon, et de ses collègues de l’université de Caroline du Nord, ont démontré que remercier fréquemment son époux·se augmentait les chances de faire durer son couple.

En mettant la gratitude au centre de vos relations, vous constaterez immédiatement les effets de cette bonne habitude.

 

La lettre de remerciement

 

Si l’exercice consistant à écrire une lettre à une personne qui a été particulièrement bienveillante à votre égard ou qui vous a apporté un soutien essentiel à un moment crucial de votre vie semble difficile, ses bienfaits sont à la hauteur de la difficulté.

Des étudiants s’y sont essayés lors d’une étude des psychologues Amit Kumar et Nicholas Epley, de l’université de Chicago ; ils devaient ensuite évaluer leur ressenti et imaginer celui du destinataire de la lettre. Le bien-être et les bienfaits des étudiants ont été bien réels et la joie des destinataires avait été sous-évaluée (plus d’hésitation ! La personne que vous souhaitez remercier sera, sans aucun doute, ravie de recevoir votre lettre de gratitude.)

 

Et pour mettre la gratitude en pratique immédiatement, listez dès maintenant trois raisons d’être reconnaissant·e !

 

 

Fanny Huleux vous parle de gratitude dans une vidéo YouTube!

Et si vous rencontrez des difficultés importantes et ne parvenez pas à voir votre vie sous un angle positif, faites le point avec Fanny Huleux en optant pour un bilan individuel offert !

 

 

 

Comment accroître son bonheur durablement?

Moment de bonheur

Pour la majorité des gens, le bonheur est l’un des buts de l’existence. Chacun souhaite accéder à cet état de plénitude tout en ne sachant pas précisément le définir… Nombreux sont ceux qui en parlent comme d’un objectif lointain, accessible uniquement lorsqu’ils seront riches, amoureux, plus minces ou plus chanceux.

Mais la recette du bonheur est-elle universelle ? Avons-nous tous les mêmes chances de parvenir à être heureux ? Avons-nous la possibilité d’influer sur ce sentiment et de le développer ?

Lisez cet article et réjouissez-vous ! Le bonheur, c’est maintenant !

 

Qu’est-ce que le bonheur ?

 

 Il est difficile d’en donner une définition précise et universelle : elle semble être différente selon chacun… Une vie de famille qui comblerait l’une peut devenir un cauchemar pour une célibataire sans attache. Cette notion change également selon l’âge, la culture, etc : une petite fille n’aura pas la même définition du bonheur que sa grand-mère, par exemple.

Le neuroscientifique Antonio Damasio, de l’Université de Californie du Sud, s’est penché sur la question. Pour lui, le niveau de bonheur peut être défini grâce à une équation : bien-être + conscience de ce bien-être = bonheur. Cette prise de conscience nécessaire au bonheur en fait un sentiment spécifiquement humain.

D’autres scientifiques ont conclu qu’il résultait principalement de petits moments de bonheur réguliers et non de rares moments qui provoquent une joie intense.

Favoriser les petits bonheurs du quotidien, vécus en conscience (et non l’esprit préoccupé par différentes pensées négatives) semblerait donc être une piste à suivre pour atteindre un niveau de bonheur enviable.

 

Une aptitude différente selon les individus ?

 

Alors que la plupart des gens pensent qu’ils seront (enfin) heureux lorsque leurs conditions de vie seront plus favorables, il semblerait que la propension au bonheur ne dépende de ces facteurs extérieurs qu’à hauteur de 10%.

50% de notre aptitude au bonheur dépendraient de nos prédispositions génétiques et de l’héritage familial mais (bonne nouvelle !) 40% ne dépendent que de nous et des pensées que nous entretenons.

Le développement personnel, en modifiant notre système de pensée, en prônant la nécessité d’une vie pleine de sens et en libérant notre plein potentiel (améliorant donc nos conditions de vie), aurait donc une influence sur 50% de notre potentiel de bonheur.

 

 

Que peut-on faire pour augmenter notre niveau de bonheur ?

 

Les études ont montré que l’altruisme, la gratitude et l’optimisme permettaient d’accéder plus facilement au bonheur.

Le bonheur repose sur une succession de moments heureux s’intégrant dans une vision du monde permettant de prendre conscience de l’existence de ces moments heureux : à ce titre, la gratitude est un axe majeur de l’augmentation du sentiment d’être heureux. Elle permet également de renforcer l’idée que sa vie a du sens ; d’après les études sur le sujet, pratiquer la gratitude en écrivant dans un carnet serait plus efficace que d’énumérer mentalement les raisons pour lesquelles on éprouve de la gratitude, tout comme déterminer ses objectifs et visualiser sa vie future de façon positive dans un carnet.

Pour en arriver à ces conclusions, des scientifiques ont observé des groupes de personnes pour déterminer quelles sont les spécificités et les habitudes des gens heureux : ils consacrent du temps à leurs proches, font du sport, vivent le moment présent, ont des objectifs, envisagent leur avenir sous un angle positif, sont reconnaissants de ce qu’ils ont et aident facilement les autres. En leur proposant d’écrire gratitudes, objectifs, visualisations, leur niveau de bonheur augmentait encore.

 

Être heureux est donc accessible à chacun d’entre nous… en changeant le regard que nous portons sur le monde, en prenant conscience et en étant reconnaissants de tout ce que nous avons, en profitant pleinement des petits instants quotidiens qui nous apportent de la joie, en ayant des projets et en étant positifs.

Enjoy* !

*Profitez !

 

Pour améliorer votre vie et trouver le bonheur, optez pour le Boost EFT ou faites le point en faisant un bilan individuel offert avec Fanny Huleux, à retrouver ICI.

 

Ces aliments qui rendent heureux !

Saviez-vous que certains aliments boostent notre bonheur ? De plus, ces aliments sont également bons pour la santé ! Donc on fait quoi ? On cesse de saboter sa routine* quotidienne (méditation, gratitudes, sport…), qui nous mène droit vers la réalisation de nos rêves, avec des habitudes alimentaires néfastes pour notre joie de vivre et notre motivation et on se régale avec ces concentrés de bonheur.

*Vous n’avez pas de routine ? Hop ! Par ICI !

 

Les aliments qui rendent heureux

 

Sérotonine, dopamine, tryptophane, antioxydants… Vous vous perdez dans ces appellations ? Sachez seulement que les aliments contenus dans nos assiettes peuvent augmenter notre propension à la joie, nous permettre d’éviter les périodes de déprime ou les envies irrépressibles de sucre et contribuent au tonus et à la qualité du sommeil.

Dans la catégorie « fruits », les bananes font partie des grands gagnants avec les agrumes, les cerises, les mûres et les baies, ainsi que l’avocat, plus souvent consommé comme un légume. Vous souhaitez vous faire plaisir avec un carré de chocolat ? Bonne idée ! (De préférence s’il est noir et contient plus de 70% de cacao).

Lentilles, saumon, sardines, thon, crevettes, œufs, épinards, patates douces font partie des boosters de bonheur. Pour épicer le tout, on use et on abuse du safran, du curcuma… Et on accompagne ses repas d’eau.

 

Comment intégrer ces petits morceaux de bonheur dans sa routine ?

 

Plutôt que de suivre des instructions très précises, adaptez-vous à votre appétit, à vos besoins, à votre rythme et à votre routine quotidienne. Favorisez simplement les aliments boosters de bonheur et limitez nourriture industrielle, fast food, graisses et sucres. Vous n’avez pas faim le matin ? Plutôt que de vous astreindre à prendre un petit-déjeuner copieux dont vous n’avez pas envie, grignotez quelques myrtilles ou faites une pause en milieu de matinée. Pour que votre alimentation soit adaptée à vos besoins, il faut qu’elle soit adaptée également à votre mode de vie : une jeune femme de trente ans, commençant sa journée de télétravail à 9h00, ne se nourrit pas de la même façon, en même quantité ni aux mêmes heures qu’une retraitée peu active mais réveillée à 5h30.

Le donut coloré de notre photo de couverture vous a donné envie de le croquer ? Craquez ! Un écart de temps en temps vous permettra de vous faire plaisir et de tenir sur la durée.

 

Les aliments bonheur et la santé

 

Si des études ont déterminé que ce que nous mettons dans nos assiettes a une influence sur notre moral, on sait également que bien se nourrir est essentiel pour notre santé, le sucre et les aliments gras favorisant certaines maladies, par exemple ; ce que l’on sait moins, en revanche, c’est que notre alimentation a un impact sur nos capacités cognitives et notre mémoire. Se nourrir mal impacte donc les différents domaines de notre vie.

Il est nécessaire d’apprendre à écouter son corps, notamment la sensation de satiété, ce signal envoyé lorsque nous avons assez mangé, et de changer certaines habitudes pour favoriser les aliments qui sont bons et écarter ceux qui sont trop gras, trop sucrés, pour limiter les grignotages, etc.

Pour y parvenir, on évite de manger devant la télé (parce qu’elle distrait et ne permet pas de ressentir la satiété aussi rapidement) et on prête attention à ce que l’on fait.

 

Nos émotions influencent notre façon de manger

 

Autre point à prendre en compte : nos émotions. La nourriture est, aujourd’hui, disponible facilement et abondante : manger un gâteau qui nous rappelle notre enfance, des bonbons lorsque nous sommes tristes, un repas copieux pour fêter un évènement, du chocolat pour étouffer notre stress, des chips devant la télé et faire de ces comportements des habitudes, empêche d’écouter son corps, crée une dépendance et dérègle les mécanismes de satiété : « on mange sans faim ». Les fabricants multiplient les procédés pour déclencher l’achat : couleurs alléchantes, packaging attrayant, publicités… qui font appel à nos émotions.

Comme dans tous les autres domaines de la vie, si on se laisse trop guider par les émotions, on finit par en être esclave.

Le développement personnel permet d’en reprendre le contrôle et par là même, de changer les comportements alimentaires, amoureux, professionnels, etc.

 

Vous venez de prendre conscience que vous mangez (vraiment) mal ? Pas de panique !

Pour reprendre le contrôle de vos émotions, optez l’une des propositions de Fanny Huleux, à retrouver ICI.