3. Abracadaboum

Je me suis un peu cassée la figure. Il y a deux semaines, l’artiste entrepreneuse en moi était à fond, super motivée, 200.000 idées à la seconde, une organisation se mettait en place, Fanny m’avait donné des conseils pendant le live que j’avais trop hâte d’essayer, quand soudain, BOUM. 

BOUM, ça veut dire que je me suis soudain retrouvée sous ma couette et mes quatre couvertures, le cerveau à la fois totalement vide et surchargé. J’ai également excellé dans l’art de la sieste, du « je ne veux rien faire » et de l’auto-lamentation. En bref, ma productivité a soudain été réduite à zéro. Evidemment s’ensuit une certaine culpabilité, une insatisfaction et de la colère.

 

Le kit pour un BOUM parfait : 

 

  • Couette et couvertures épaisses et larges, permettant de se cacher facilement
  • De la pluie, s’il vous plaît Monsieur Météo
  • Un chat qui refuse toute tentative de câlins, ça renforce le sentiment de solitude
  • Boire un café avant de dormir pour favoriser l’insomnie
  • Un bouquin déprimant où l’héroïne s’ennuie autant que le lecteur
  • Une épidémie mondiale à la The Walking Dead

Sauf qu’à un moment, non, non et non, il y en a marre de ne rien faire du tout. Donc, je me suis remise à faire un petit pas chaque jour. J’ai eu une énorme prise de conscience lorsque Fanny m’a appelée. J’étais partie pour un sprint alors que je devais me préparer pour un marathon. Je me suis épuisée, stressée, inquiétée, surchargée et c’était intenable dans la durée. Alors Fanny m’a donné une citation : tout vient à point à qui sait être patient. Je comprends maintenant, et je n’en avais pas conscience avant, qu’il vaut mieux que je fasse une petite action chaque jour, un petit progrès plutôt que de m’épuiser sur un court laps de temps en chargeant ma to do list. J’ai donc décidé d’être gentille avec moi-même, de m’amuser et de prendre du plaisir. 

Abracadazou, allez zou, c’est reparti ! 

 

Le kit pour mon ZOU : 

 

  • Prendre le soleil et sortir de son antre
  • Un pas après l’autre, faire avancer son entreprise en prenant du plaisir
  • Avoir plein de post-it avec les conseils de Fanny et des photos inspirantes (j’adore les post-it, pas vous ?)
  • Des bouquins motivants (Harry Potter ?)
  • Un café le matin (c’est beaucoup mieux que le soir)
  • Une brume d’oreiller pour bien dormir (merci maman !) 

 

Je vous tiendrai au courant !

4. Douceur

Grâce aux thèmes et aux exercices du moment que sont l’affirmation de soi, les limites, et la vulnérabilité, j’ai réalisé que j’avais une croyance très ancrée en moi : je suis persuadée que je ne peux pas à la fois m’affirmer, dire non, poser des limites et rester bienveillante, sensible et gentille.

Une rupture s’est formée dans mon esprit entre force et douceur.

J’ai eu envie de me prêter à un jeu, celui d’écrire ma douceur.

Je crois que c’est l’exercice d’écriture le plus compliqué que j’ai eu à faire.

Ecrire ma douceur… ça ne vient pas naturellement.

Pour m’aider, j’écoute Les Nocturnes de Chopin. Niveau douceur, on peut difficilement faire mieux.

Et puis j’ai fait une recherche sur internet. Il faut bien commencer quelque part.

La douceur serait associée à la « douceur de caractère. »

C’est là que je me suis questionnée : la douceur serait-elle opposée à la force de caractère ?

Jane Austen décrit Elizabeth Bennett* comme ayant une « grande force de caractère », et même si j’ai longtemps souhaité lui ressembler, je me sens bien loin de son caractère indépendant, son intransigeance et sa personnalité téméraire.

Aujourd’hui, je pense simplement être dotée d’autres forces.

La douceur en ferait-elle partie ? Là, maintenant, je crois que oui.

La douceur est un mot que j’utilise pour me décrire, pour me vendre même. C’est un trait de caractère que j’aime chez moi. Mais jusqu’aujourd’hui, je ne m’étais jamais penchée sur le sens de MA douceur.

Ce que je sais, c’est que ma douceur est liée à ma gentillesse, ma bienveillance ou encore mon amour, valeurs que je chéris.

J’ai longtemps cru qu’être gentil était une faiblesse. Peut-être parce qu’on m’a dit un jour que je n’irai pas loin avec ma gentillesse. À ce moment-là, avec toute la douceur du monde, j’ai fermement répondu que je n’étais pas d’accord.

La gentillesse est souvent associée au mot « trop » dans la bouche des autres. Tu es trop gentille. Mais par rapport à quoi, à qui ?

Ma douceur est une force.

Elle me définit, au côté de bien d’autres traits de caractère.

Aujourd’hui, je ne veux plus en avoir honte, mais la célébrer. Être doux n’est pas être mou. Cela demande du courage de rester fidèle à soi-même, à ses convictions, tout en respectant l’autre. De s’affirmer avec fermeté sans blesser ou humilier.

Ma douceur n’est pas linéaire, bien au contraire.

Car finalement, si je sais être conciliante, à l’instar d’Elizabeth Bennett, je peux parfois faire preuve d’intransigeance. Pour répondre à ma propre question, ma douceur EST une force de caractère. Et il en faut pour accepter cette douceur qui rend parfois vulnérable dans cette société. Car ma douceur est aussi sensible et empathique.

Pour toutes ces raisons, ma douceur est puissante et je ne l’échangerai contre rien au monde. Elle fait partie de qui je suis. Si je résume, une femme forte, gentille, bienveillante, aimante, courageuse, non linéaire, parfois conciliante, parfois intransigeante, vulnérable, sensible, empathique, puissante…

Oui, je suis tout ça, et bien plus encore.

Qu’il est bon d’en prendre conscience !

Et qu’est-ce que j’aime Chopin !

 

*Personnage du roman Orgueil et préjugés.

3. Bonheur

Que voulez-vous vraiment dans la vie ?

Si vous  me posez la question, je vous répondrais certainement que je veux être heureuse.

Comme 99% des êtres humains, sûrement.

 

Alors, la question à se poser ensuite, doit être « comment ? », n’est-ce pas ? 

 

Comment être heureux ?…

Il y a encore quelques mois, je pensais que le bonheur se trouvait dans les choses à l’extérieur de moi que je n’avais pas. Que je serai plus heureuse lorsque je serai plus mince et que j’aurai une belle maison, un enfant, plus d’argent…

Je riais au nez des gens qui disaient que « l’argent ne fait pas le bonheur ». J’étais persuadée que je devais être riche pour être heureuse. Sinon comment pourrai-je manger bio, m’acheter des vêtements éthiques, avoir ma grande maison au bord de la forêt, voyager, payer l’école Montessori à l’enfant que je n’ai pas encore ?

 

Comme si mon bien-être et toutes mes émotions dépendaient de facteurs extérieurs à moi-même. 

Comme si acheter tel vêtement, telle expérience ou tel objet  m’apporterait de la joie, du plaisir ou de l’amour, me permettrait de changer la façon dont je me sens.

 

Alors que mes émotions sont créées à l’intérieur de moi, par mon esprit. J’ai un contrôle total sur elles.

Elles ne dépendent que de mes pensées.

L’assimilation de ce principe a eu l’effet d’une bombe en moi. 

Cela faisait tellement sens ! 

 

Peut-être avez-vous déjà atteint des objectifs en pensant que cela vous rendrait heureux, alors que la réalité était toute autre ? Une fois avoir obtenu le poids idéal, le chiffre d’affaires attendu, la maison rêvée… vous sentez-vous vraiment heureux ? 

Personnellement, jamais. Il y avait toujours quelque chose que je n’avais pas encore, j’avais toujours besoin de plus. 

 

J’avais un système de pensée basé sur le manque, plutôt que sur l’abondance.

 

Et puis j’ai commencé  à pratiquer la gratitude. 

J’ai toujours entendu que c’était un outil remarquablement puissant, mais je  n’avais jamais vraiment pris la peine d’essayer. Cela me paraissait trop facile pour être efficace…

Mais à force d’entendre Fanny nous répéter que le développement personnel n’a pas à être compliqué, j’ai tenté.

 

Deuxième bombe en moi.

 

Chaque jour, voir tout ce que je possède déjà, ne plus rien prendre pour acquis, briser le cercle vicieux du manque. 

Découvrir ma richesse. 

Celle d’être en bonne santé. D’avoir un toit, à boire et à manger. D’être entourée par ma famille et mes amis. Celle d’avoir accès à l’éducation, à l’électricité, à internet…

 

Chaque jour, remercier la vie pour les moments de rire, de connexion, d’accomplissement, de douceur. 

 

Chaque jour, désirer profondément ce que j’ai déjà. 

Je désire profondément avoir la liberté de construire mes journées selon mon propre rythme,

Je désire profondément posséder un espace dans lequel je me sens chez moi, en sécurité et en paix,

Je désire profondément être amoureuse de mon meilleur ami…

 

C’est puissant. 

Car finalement, ce qui détermine notre niveau de bonheur, et toute émotion que nous ressentons, c’est la façon dont nous pensons.

2. Engagement

Un si petit mot pour une action si importante. Celle de faire une promesse. A quelqu’un, pourquoi pas, mais surtout, à soi-même.

 

Je n’avais jamais vraiment pensé au sens de l’engagement pour moi. 

En y réfléchissant bien, cette promesse, je ne la fais presque jamais. On pourrait presque croire que je la fuis. 

 

Je me suis demandé pourquoi ? Pourquoi l’engagement me fait-il si peur ?

Est-ce la crainte de me sentir étouffée, prisonnière ?

Est-ce parce que je veux pouvoir rester libre ? Libre de pouvoir me tromper, revenir sur mes décisions, sans que cela n’ait trop d’importance ? 

Sans doute.

Pourtant, la liberté n’est-elle pas intimement liée à l’engagement ? Paradoxalement, afin de devenir libre, ne faut-il pas s’en faire la promesse ?

« La liberté n’est pas l’absence d’engagement mais la capacité de choisir », nous dit Paulo Coelho. 

Choisir de poursuivre ses rêves, s’engager à tout faire pour y arriver. 

 

Dans ma vie, j’ai vécu beaucoup de situations comme des échecs. Autour de ça, j’ai construit des croyances, je me suis mise dans des cases. Celles d’être une lâcheuse qui ne va jamais au bout des choses, d’être une ratée qui ne trouvera jamais sa voie. Et autant de mots durs et de pensées violentes.

Aujourd’hui, je sais que c’est la manière qu’a la vie de m’orienter dans une autre direction. Tous ces détours sont devenus des expériences qui m’ont permis d’arriver là où je suis aujourd’hui. 

Petit à petit, l’oiseau fait son nid.

 

En m’inscrivant aux programmes de Fanny, je me suis engagée à aller au bout. À terminer ce que je commençais.

Mais en faisant ce pacte avec moi-même, j’étais loin de m’imaginer à quel point ce serait dur de l’honorer.

Une fois l’excitation et l’adrénaline de la prise de décision retombées, une fois le bout de papier signé, je me suis retrouvée face à mes peurs, à mes doutes.

 

Tous les jours, je pense à rompre cet engagement en abandonnant. 

Mais, tous les jours, je mets un peu plus de conscience sur mes comportements, mes mécanismes de défense, mes résistances. 

Et tous les jours, je teste ma force de caractère, ma persévérance, ma détermination à changer le cours des choses. 

Car, tous les jours, je tiens bon. Un pas après l’autre, je trace le chemin vers ma nouvelle vie. 

 

Si j’ai hésité à m’engager avec Fanny, c’est certainement parce que je savais au fond de moi que je m’apprêtais à faire la promesse la plus importante de ma vie : celle qui me changerait à jamais. Celle qui me permettrait d’être stable, ancrée, libre et heureuse.

Plus que la peur d’échouer, et si j’avais peur de réussir ? De rencontrer cette nouvelle Léna, de découvrir cette nouvelle vie? 

 

J’ai déjà eu tellement de déclics et de prises de conscience… Un nouveau monde s’ouvre à moi : celui où tout est déjà là, à l’intérieur de moi. 

Je suis émue en écrivant ces lignes, touchée de savoir que sans cet engagement, j’aurais certainement déjà lâché. Il faut de la ténacité et du courage pour faire un travail profond sur soi.

 

Je m’en rends compte aujourd’hui, j’ai cela en moi. Nous l’avons tous.

Il suffit d’une promesse.

 

Tu vas tout déchirer… ok, sauf le bouquin!

Ce livre de Jen Sincero est un petit recueil de bonne humeur et de motivation à garder près de soi. Un coup de mou ? Hop, un chapitre et vous êtes reparti·e. A grand renfort de citations, d’anecdotes et de conseils, l’auteure nous ramène dans le droit chemin.

 

Un livre qui réveille…

 

Comme un verre d’eau en pleine figure. Jen Sincero ne mâche pas ses mots pour nous faire comprendre que chouiner en attendant qu’une pluie de bonheur et de billets nous tombe dessus n’est pas la solution. Elle nous permet aussi de relativiser notre situation en nous racontant les problèmes qu’elle-même ou ses amis ont connu. Vous connaissez quelqu’un qui se retrouve avec un camion dans sa toute nouvelle vitrine ? Nous, non. Elle, oui.

Les glaces sous la couette, c’est terminé. Place à l’action.

 

Tout est possible

 

Vous rêvez d’ouvrir un café canin en Inde ? Foncez ! Maintenant que vous avez jeté la glace et fait votre lit, l’auteure vous explique comment changer votre vie : citations inspirantes, plan d’action pour changer votre intérieur en un réel QG pour réalisation de vos rêves et routines afin d’être toujours au top. L’objectif est d’attirer l’abondance, de prendre la vie du bon côté (cessez de croire que « the floor is lava* »), et d’obtenir la vie que vous avez toujours voulue.

*Jeu enfantin devenu défi sur les réseaux sociaux. Il s’agit de trouver un lieu en hauteur lorsque quelqu’un prononce la phrase « Le sol est de la lave ».

 

Souriez, rigolez et apprenez

 

Tu vas tout déchirer vous arrachera sûrement quelques sourires, peut-être même des fous rires. Jen Sincero nous balade d’anecdote en anecdote avec humour et bonne humeur. Prenez le livre partout avec vous : les chapitres sont découpés en parties et vous permettront de vous repérer très rapidement afin de retrouver LE conseil dont vous avez besoin.

 

Foncez, apprenez et amusez-vous. Go !

Pourquoi glisser le livre
« Influence et manipulation » dans son sac ?

Robert Cialdini est un chercheur américain en psychologie sociale, spécialiste de l’étude de la persuasion et était, comme la plupart d’entre nous, la cible parfaite des solliciteurs et vendeurs. Comme il l’explique dans son introduction, c’est cette position qui l’a poussé à comprendre ce qui nous fait dire « oui », même lorsqu’on voudrait bien dire « non ».

 

Cessez de culpabiliser !

 

Tout le monde a déjà ressenti la désagréable sensation de faire un achat dont il ne veut pas vraiment. C’est grave docteur ? Apparemment, non. L’auteur nous prouve même que c’est normal.

En effet, les automatismes de notre cerveau sont utiles à la société et nous permettent de ne pas crouler sous le flot d’informations. Les vendeurs connaissent très bien ces automatismes et en jouent pour vendre. Ne regardez pas de travers tous les vendeurs, ils vous facilitent la vie la plupart du temps. Imaginez-vous, devant le rayon des ordinateurs, à analyser toutes les fiches, à hésiter pendant des heures en vous demandant quel sera le bon choix. Super vendeur à la rescousse ! Vous êtes libéré·e de ce trop plein d’informations et vous rentrez content·e chez vous.

 

Expérimentez !

 

Aujourd’hui, c’est l’entretien pour le job de vos rêves et vous voulez mettre toutes les chances de votre côté. Ni une ni deux, vous sortez Influence et manipulation parce qu’après tout, que ce soit vous ou un autre, ils ont besoin de quelqu’un.

Utiliser les techniques présentées par Robert Cialdini ne fera pas de vous un vilain escroc mais vous donnera un joli petit coup de pouce. Ce livre sera votre meilleur ami dans votre vie professionnelle mais aussi… dans votre vie personnelle. Vous avez peur d’avouer que vous avez cassé le vase préféré de mamie ? Pas de soucis, la solution s’y trouve aussi.

 

Help ! Comment se protéger des vilains escrocs ?

 

Robert Cialdini n’a pas oublié ce point essentiel. A chaque principe exposé, il explique en fin de chapitre comment s’en protéger. Il est cependant essentiel de ne pas se méfier de tout le monde, la majorité des gens sont pleins de bonnes intentions. L’idée est plutôt de savoir dire « non » quand vous sentez que vous n’êtes pas d’accord mais que vous risquez de dire « oui » quand même.

Ps : méfiez-vous des magasins de jouets en période de fêtes ! (En page 100, Robert Cialdini nous explique comment il a acheté le double des cadeaux prévus pour son fils, deux années de suite).

 

Bonne lecture !

« The Miracle Morning »
une méthode simple pour changer sa vie?

Se lever à 5h30 chaque matin, ça tente quelqu’un ? Hal Elrod, un des coachs en développement personnel les plus connus des Etats-Unis a conçu une routine matinale, permettant à chacun·e d’exploiter son plein potentiel et d’obtenir la vie de ses rêves. Entre fervents convaincus et détracteurs, on fait le point sur sa méthode.

 

L’histoire incroyable (et inspirante) d’un optimiste invétéré

 

Hal Elrod est un jeune garçon plutôt ordinaire, qui ne semble pas appelé à vivre un destin hors norme ; c’est un élève moyen, ni sportif, ni populaire.

Lorsqu’il termine le lycée, en parallèle de sa première année de faculté, il se fait embaucher dans une entreprise pour laquelle il est chargé de vendre des couteaux de cuisine et se promet de réussir à tout prix, ce qu’il parvient à faire très rapidement en battant des records de vente.

Jusque-là, rien d’extraordinaire… Si ce n’est qu’il est un excellent commercial. Mais le 3 décembre 1999, à l’âge de vingt ans, Hal, au volant d’une Ford Mustang flambant neuve, est heurté par une voiture conduite par un conducteur ivre. L’accident est violent, ses os sont brisés et son cœur s’arrête de battre pendant six minutes. S’ensuivent six jours de coma. Le diagnostic est un choc : il ne marchera plus jamais.

Non seulement il remarchera (et courra plus tard des marathons) mais il continuera son ascension au sein de la société pour laquelle il travaille. L’épreuve qu’il a traversée l’inspire et il tente d’écrire un livre avant de commencer à raconter son histoire dans les lycées et les universités.

Après plusieurs tentatives ratées, il écrit un premier livre dont il ne perçoit pas de droits d’auteur car son éditeur les lui vole ; ce qui ne le décourage pas : il devient coach en développement personnel et professionnel. Il accompagne des centaines de personnes, principalement des chefs d’entreprise, jusqu’à la crise économique de 2007, qui le laisse totalement ruiné… et dévasté.

Il se met à courir, sur les conseils d’un ami, en écoutant un enregistrement de Jim Rohn*. En prenant cette nouvelle habitude, l’idée lui vient de créer une routine matinale, qu’il teste d’abord sur lui et qui lui permet d’enchaîner les succès. Cette méthode, dont il tire un livre un best-seller le rend célèbre dans le monde entier.

*Jim Rohn est un entrepreneur américain également coach et écrivain.

 

Des méthodes simples

 

Après son accident, Hal utilise une méthode qu’il appelle « La règle des 5 minutes », inspirée par le patron de l’entreprise de couteaux. Lorsqu’il subit un évènement désagréable, il règle une alarme et s’autorise à se plaindre pendant ces quelques minutes puis passe à autre chose.

« The Miracle Morning », la méthode développée par Hal Elrod, peut se résumer en quelques mots : se lever (très) tôt et suivre un rituel qui permet de recréer « artificiellement » chaque jour l’impression d’un matin où on se lève en forme, plein d’énergie et d’idées.

Ce rituel repose sur 6 piliers appelés les S.A.V.E.R.S :

Le Silence (et notamment la méditation), les Affirmations (en rapport avec ses objectifs), la Visualisation (de la vie dont on rêve ou de son objectif), l’Exercice physique (marche, yoga ou toute autre activité), la lecture* (un livre en rapport avec ses objectifs, de développement personnel, de fiction, une biographie…), l’écriture** (les pensées qui viennent, la gratitude…).

*Reading   **Scribing

 

Des points de vue très différents

 

Certains sociologues voient avant tout dans cette méthode une conquête capitaliste permettant une plus grande efficacité des travailleurs, qui rognent leurs heures de sommeil. Cette diminution du sommeil est également pointée du doigt par les médecins et par des personnes qui l’ont testée.

Des effets positifs sont, en revanche, également constatés : un niveau d’énergie supérieur, généré par le sport, de l’enthousiasme, des pensées négatives qui ne s’accumulent plus mais se libèrent…

Une des difficultés consiste à réussir à mettre en place et à garder sa routine :

La discipline est indissociable de la méthode. Les premiers temps sont désagréables, les jours suivants sont supportables, la dernière phase est un plaisir… Et l’habitude est prise.

 

L’avis de la rédaction :

 

À la rédaction, nous sommes intimement convaincus des bienfaits des routines matinales. Fanny Huleux a bâti son entreprise en créant et en suivant sa propre routine, élaborée après de nombreuses recherches et expérimentations. Elle mène à bien tous ses projets de la même façon.

Le seul bémol que nous émettons concerne la diminution des heures de sommeil dans le cas de « The miracle morning » (se lever tôt n’admet pas d’exception). Un élément nous semble également manquer : le bilan quotidien effectué après chaque journée.

Pour lire notre article « Ma routine miraculeuse, mode d’emploi ! », la routine quotidienne par Fanny Huleux, cliquez ICI.

6 petits plaisirs de printemps…
Avant l’heure!

Nous ne sommes qu’en mars et le printemps se fait attendre mais de belles journées nous en donnent un avant-goût et nous invitent à profiter du moment présent et à pratiquer la gratitude…

 

Petit plaisir n°1 : Se laisser réveiller le matin par le chant des oiseaux et les rayons du soleil. 

 

C’est le moment de laisser les volets de la chambre ouverts pour se réveiller en douceur le matin car, même en ville, les oiseaux commencent leur sérénade dès le lever du jour. 

Alternative : On achète un réveil qui propose simulateur d’aube, chants d’oiseaux, bruit des vagues ou de cascade à la place de la traditionnelle et stridente sonnerie qui met tout le monde de mauvaise humeur pour la journée.  

 

Petit plaisir n°2 : Sortir dans la fraîcheur du matin. 

 

La fraîcheur d’un matin (presque) printanier, promesse d’une journée tiède et ensoleillée est revigorante. 

Terminée l’épreuve consistant à mettre le nez dehors à peine réveillé·e et à grelotter malgré écharpe et bonnet. On se lève plus facilement, on prend le temps de chantonner dans la salle de bain et on sort de chez soi en forme, vêtu·e d’une petite laine qu’on enlèvera dès dix heures (même si l’on SAIT qu’il ne faut pas se découvrir d’un fil avant mai, les gants et autres accessoires sont remisés au fin fond de notre dressing). 

 

Petit plaisir n°3 : Aller au marché. 

 

Flâner sur le marché, acheter des produits frais, faire le plein de fruits et de légumes, revenir avec un bouquet de tulipes et un autre d’herbes aromatiques, discuter avec les amis rencontrés sont autant de petits moments de bonheur dont il faut profiter. Et si l’on manque parfois de motivation l’hiver, dès que le soleil pointe le bout de son nez, plus d’excuses ! On sort, on s’aère et on fait le plein de cette vitamine D qui nous fait parfois cruellement défaut. 

 

Petit plaisir n°4 : Déjeuner sur la terrasse ou pique-niquer sur un banc. 

 

La météo est parfois capricieuse, alors hors de question de rester enfermé·e lorsqu’il fait beau. Si la journée est ensoleillée, on change son programme et on déjeune au soleil en famille ou seul avec un bon roman (non, non ! On ne passe pas son temps à tapoter frénétiquement sur son smartphone !). On en profite pour faire une petite promenade à pied ensuite. 

 

Petit plaisir n°5 : Ressortir sa bicyclette. 

 

Si l’hiver nous contraint à utiliser beaucoup nos polluantes voitures (sous peine d’être enrhumé·e de novembre à février), les mois à venir sont propices aux déplacements sur deux roues. On se munit donc d’un engin digne de ce nom, muni d’un panier pour les emplettes ou les jolies découvertes et d’un antivol qui permettra de s’arrêter en chemin pour une petite visite à Mamie Georgette, une course rapide en ville ou une sieste sous un arbre.  

 

Petit plaisir n°6 : Investir le jardin et profiter des jours qui rallongent. 

 

On sème, on plante, on repique ! On désherbe, on bine, on bêche… et on s’offre ce petit plaisir même en appartement où l’on dispose, sur les châssis et balcons, pots et jardinières. Après le jardinage, on profite du début de soirée en sirotant un verre, en admirant son œuvre ou en regardant l’herbe pousser…  

 

Après ces belles journées, on n’oublie pas de remercier l’Univers pour tous ces petits plaisirs accordés, on note ces jolis souvenirs dans un carnet de gratitude où l’on colle photos, fleurs séchées et petites trouvailles.

Enjoy !* 

 *Amusez-vous bien ! 

 

Comment voir la vie en rose ?
(quand la situation ne nous amuse pas)

Depuis Baudelaire et le Spleen (très chic !), on pensait que les choses s’étaient arrangées… Mais les sociologues nous le confirment : nous vivons dans une société qui s’attriste. Et la situation sanitaire n’arrange rien, elle « pèse comme un couvercle, sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis* ». Il est donc urgent de retrouver notre optimisme en posant une paire de lunettes roses sur nos jolis petits nez et de nous intéresser vivement à la question… 

Plutôt que de laisser un virus agir sur notre moral, faisons le point sur les moyens à notre disposition pour lutter contre la morosité ambiante et compensons le négatif en apportant encore plus de positif dans notre vie.

*Extrait de Spleen de Charles Baudelaire.

 

On se bouge ! (Ou pas !)

 

Les interactions sociales diminuent, ce qui a tendance à plomber notre moral (l’aspect négatif) mais qui nous libère du temps (l’aspect positif). Plutôt que de circuler du salon à la cuisine et de la cuisine au salon, avec des pieds de… plomb, profitons de ces heures libérées pour commencer une activité sportive : les applications de yoga, de danse, de fitness, permettent de les pratiquer à la maison, en poussant les meubles si nécessaire, ou dans le jardin, si le temps le permet.

La méditation*, très efficace pour lutter contre le stress et les angoisses, vous aidera à retrouver une image sereine du présent et du futur. Ce temps pris pour vous, chaque jour pour adopter une « routine sérénité », vous sera vite indispensable et vous aidera à discipliner vos pensées et vos émotions.

*Vous ne savez pas comment faire ? Inscrivez-vous en bas de page pour recevoir trois méditations offertes.

 

On construit ! (Si, si !)

 

Puisque cette période est particulière et que de nombreuses possibilités antérieures ne sont plus que de doux souvenirs, adaptons-nous, actualisons nos projets et exploitons pleinement nos possibilités actuelles. Les choses tournent au ralenti ? Soit ! Mais pas nous !

C’est le moment de créer une entreprise en ligne, de se remettre eu crochet ou à la broderie, de s’attaquer enfin à notre PAL*, oubliée dans un coin, de commercialiser sur un site de e-commerce ces jolies bougies maison que vous offrez habituellement à vos proches.

*Pile à lire.

 

On (se) love !

 

Parce que lorsque les temps sont difficiles, on a tendance à se chamailler avec nos proches et à faire la tête au miroir, on reprend les choses en main en s’occupant de soi et des autres.

Charité bien ordonnée commençant par soi-même, on passe un peu de temps dans la salle de bain, on se chouchoute, on se dorlote et on en ressort tout·e souriant·e, réconcilié·e avec son image et prêt·e à passer une bonne journée, en se montrant agréable avec tous. 

Parce que les mésententes familiales entre partenaires, parents ou enfants, stressés et déprimés par l’actualité et les restrictions, sont fréquentes, prévenons-les en positivant et en se rappelant que les autres souffrent également. On ne prend donc pas les choses personnellement et on s’attache à ce principe encore plus que d’habitude.

 

Allez, hop ! Une belle journée commence !

Et si, vous êtes en difficulté, le programme « Ma routine miracles » sera parfait pour vous rebooster !