Un dîner de fête (en amoureux) et une année inoubliable

(Saurez-vous retrouver les références littéraires cachées dans cet article ? Réponse en bas de page).

Parce que l’on a parfois l’impression de connaître sa/son partenaire par cœur, parce qu’après quelques années de vie de commune, on ne cherche parfois plus à séduire l’autre chaque jour et que cette attitude peut être dangereuse pour le couple, remettons à l’honneur pour les jours de fête (et pour le reste de l’année) la séduction et l’humour et cherchons à redécouvrir cet autre que nous ne surprenons plus et qui ne nous surprend plus.

 

L’amour en théorie

 

Le capital affectif d’un couple doit être constamment nourri ou il s’étiole tel une peau de chagrin pour finir par disparaître. Pour le nourrir, chacun des partenaires doit être à la fois dans l’écoute, pour comprendre ce dont l’autre a besoin, et dans le don, pour lui donner ce dont il a besoin. Cela nécessite de mettre son ego de côté et de s’intéresser à son amoureux·se plutôt que d’être centré·e sur soi, de faire preuve de bonne humeur et d’humour pour monter en vibration et pour placer l’autre en énergie haute également. Ayez conscience que la séduction et la vie sont des jeux.

 

Une page d’amour 

 

Vous manquez d’inspiration pour surprendre votre amoureux·se ? Pour votre repas de fête ou d’anniversaire, allez piocher des idées du côté de chez Swann de la littérature et cuisinez pour votre partenaire le plat culte de son roman ou de son auteur préférés. On s’inspire du chili con carne de Zorg, le héros du torride « 37°2 le matin », du festin de Babette ou des « spaghetti ai quattro fromagi » de « Mange, prie, aime ». On se régale de la confiture d’oranges amères de Marguerite Duras, du coq en barbouille de George Sand, qui conviait à ses dîners Balzac, Flaubert et Musset, ou des recettes au chocolat de Roald Dahl.

 

Le jeu de l’amour et du hasard

 

Pour enchanter son dîner de fête littéraire, on campe le décor avec quelques objets bien choisis (on vous l’accorde, reconstituer le cabanon sur pilotis de « 37°2 le matin » ne sera pas chose aisée) et on peut même aller jusqu’aux costumes pour une immersion totale : transportez-vous chez les personnages des romans du XIXème siècle et dressez une jolie table avec une longue nappe blanche, des chandeliers, des couverts en métal argenté… Louez ou achetez robe longue, queue de pie et haut de forme.

Nous ne sommes pas dans la pièce de Marivaux qui donne son titre à ce paragraphe, mais se déguiser en valet, en soubrette ou jouer un rôle … peut mettre du piquant dans sa relation et booster une libido mollassonne. Cela permet également de sortir du quotidien et des contraintes que nous nous imposons constamment, d’utiliser le jeu pour vivre pleinement l’instant présent et de découvrir d’autres facettes de sa/son partenaire.

 

Et après… Love, etc

 

Parce qu’il serait dommage de ne s’amuser qu’une seule fois dans l’année, on organise de temps en temps une soirée similaire en changeant le thème : films préférés, chanteurs et groupes, dessins animés et films d’animation… etc. 

Alors, qui serez-vous pour votre dîner ? Betty et Zorg ? Roméo et Juliette (en évitant les scènes finales) ? Hermione et Ron ? Bella Swan et Edward Cullen ? Scarlett O’Hara et Rhett Butler ?

 

Vous êtes célibataire ou votre couple n’est pas au mieux de sa forme? Rejoignez le programme « Engagement&Couple », par Fanny Huleux.

 

 

Les références littéraires de l’article :

 

Si vous avez identifié toutes les références, bravo ! Elles n’étaient (vraiment) pas faciles à retrouver.

Sinon, les voici par ordre d’apparition et par catégories…

 

Les titres :

 

  • « L’amour en théorie » E-J Levy
  • « La peau de chagrin » Honoré de Balzac
  • « Une page d’amour » Emile Zola
  • « Du côté de chez Swann » Marcel Proust
  • « 37°2 le matin » Philippe Djian
  • « Le festin de Babette » Karen Blixen
  • « Mange, prie, aime » Elizabeth Gilbert
  • « Le jeu de l’amour et du hasard » Marivaux
  • « L’instant présent » et « Et après » Guillaume Musso
  • « Love, etc. » Julian Barnes

 

Les auteurs cités :

 

Marguerite Duras, George Sand, Balzac, Flaubert, Musset, Roald Dahl (« Charlie et la chocolaterie », ça vous parle ?).

 

Les personnages :

 

  • Scarlett O’Hara et Rhett Butler : personnages du célèbre roman « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell
  • Betty et Zorg : personnages de « 37°2 le matin » de Philippe Djian
  • Hermione et Ron : personnages de la saga littéraire « Harry Potter » de J.K Rowling
  • Bella Swan et Edward Cullen : personnages de « Twilight » de Stephenie Meyer

Cadeaux de Saint Valentin
du budget zéro au budget illimité

Si les petits cadeaux entretiennent l’amitié, ils entretiennent également l’amour… À la condition d’être bien choisis et de permettre aux partenaires de se retrouver, d’apprendre ou de réapprendre à se connaître, de s’écouter et de passer ensemble un joli moment.

Nul besoin d’être milliardaire pour offrir un très joli cadeau : il suffit d’un peu d’imagination et de beaucoup d’amour. Optez pour les jeux de questions ou de consignes qui vous permettront de mieux connaître votre partenaire et d’inventer de nouvelles façons de fonctionner.

 

Les jeux budget zéro :

 

Le questionnaire personnalisé : 

Écrivez chacun une trentaine de questions sur des petites cartes que vous réunirez et mélangerez avant de jouer. Puis piochez une carte à tour de rôle pendant le repas pour une conversation qui ne tournera ni autour des tâches ménagères ni autour de la situation sanitaire. Le but est de découvrir ou de redécouvrir son partenaire. 

 

« Les 36 questions pour (re)tomber amoureux » :

Si ce questionnaire évoque la magie, il a en fait été mis au point par un chercheur américain en psychologie, Arthur Aron. Il crée l’intimité en moins d’une heure, même entre personnes qui ne se connaissent pas, en plaçant les participants en situation de vulnérabilité et en les conduisant à se livrer vraiment. Les conditions pour faire naître ou renaître les flammes des premiers jours… 

Un préalable : on ne lit pas les questions avant et on ne prépare pas ses réponses! (Vous les trouverez en fin d’article.) 

 

Les jeux petit budget 

 

Censurés :

Achetez un jeu de cartes tantriques ou un jeu de cartes érotiques et laissez-vous guider… pour une intimité amoureuse et sensuelle plus grande. Répondez à des questions, testez de nouvelles pratiques… Le jeu aide à délier les langues, à passer outre les tabous et à OSER.

Chut ! On vous laisse… 

 

Challengeants :

Il existe de nombreux jeux et vous avez l’embarras du choix ; certains proposent d’évoquer vos plus beaux souvenirs et de concevoir de nouveaux projets, d’autres de se poser des questions farfelues (un gage à celui qui ne répond pas), d’autres encore de réaliser différents challenges dans le mois avec son/sa partenaire (passer une nuit à la belle étoile, parsemer des petits mots dans ses affaires…).

 

Les jeux améliorés

 

Glissez dans vos jeux et questionnaires un « bon pour un massage », un « bon pour un délicieux repas », un « bon pour un voyage » que votre partenaire pourra utiliser quand il/elle le souhaite pour prolonger ce moment de (re)découverte l’un de l’autre. Laissez libre cours à votre imagination et à vos envies en ajustant le bon offert à votre budget.

 

Joyeuse Saint-Valentin !

 

 

Vous trouverez sous cette photo les 36 questions pour (re)tomber amoureux, à ne pas lire seul·e!!!

Les 36 questions pour (re)tomber amoureux…

 

  1. Si vous aviez la possibilité d’inviter n’importe qui dans le monde, qui inviteriez-vous à dîner chez vous ?
  2. Aimeriez-vous être célèbre ? Si oui, de quelle manière ?
  3. Avant de passer un coup de téléphone, cela vous arrive-t-il de répéter ce que vous allez dire ? Pourquoi ?
  4. Quels seraient les éléments constitutifs d’une journée parfaite ?
  5. Quand avez-vous chanté pour la dernière fois pour vous-même ? Et devant quelqu’un d’autre ?
  6. Imaginez que vous ayez la possibilité de vivre jusqu’à 90 ans. Si vous pouviez choisir entre garder soit l’esprit, soit le corps d’une personne de 30 ans pendant les soixante années qui vous restent à vivre, que choisiriez-vous ?
  7. Avez-vous un pressentiment secret sur la façon dont vous allez mourir ?
  8. Citez trois choses que vous et votre partenaire semblez avoir en commun.
  9. Quelle est la chose pour laquelle vous vous sentez le plus reconnaissant ?
  10. Si vous pouviez changer quelque chose dans la manière dont vous avez été élevé·e, qu’est-ce que ce serait ?
  11. En quatre minutes, racontez votre vie à votre partenaire, en essayant d’ajouter le plus de détails possible.
  12. Si vous pouviez vous réveiller demain en ayant acquis une qualité ou une compétence, laquelle serait-elle ?
  13. Si une boule de cristal pouvait vous révéler une vérité sur vous, votre vie, votre futur ou quoi que ce soit d’autre, que voudriez-vous savoir ?
  14. Y a-t-il quelque chose que vous rêvez de faire depuis longtemps ? Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
  15. Quelle est la plus grande réussite de votre vie ?
  16. Quelle est la chose la plus importante pour vous en amitié ?
  17. Quel est votre plus beau souvenir ?
  18. Quel est votre pire souvenir ?
  19. Si vous saviez que vous alliez mourir subitement dans un an, changeriez-vous quelque chose à votre style de vie ? Pourquoi ?
  20. Que signifie le mot « amitié » pour vous ?
  21. Quels rôles jouent l’amour et l’affection dans votre vie ?
  22. Echangez chacun à votre tour une caractéristique positive que votre partenaire semble avoir. Partagez-en cinq au total.
  23. A quel point votre famille est-elle unie et chaleureuse ? Pensez-vous que votre enfance a été plus heureuse que celle de la plupart des gens ?
  24. Que pensez-vous de votre relation avec votre mère ?
  25. Enoncez chacun trois vérités commençant par le mot « nous ». Par exemple, « nous avons l’impression tous les deux que… »
  26. Complétez cette phrase : « J’aimerais avoir quelqu’un avec qui partager… »
  27. Si vous deviez devenir proche de votre partenaire, dites-lui ce qui serait important qu’il ou elle sache.
  28. Dites à votre partenaire ce que vous aimez chez lui ; soyez très honnête, en disant des choses que vous ne diriez pas à une personne que vous venez de rencontrer.
  29. Racontez à votre partenaire un moment embarrassant de votre vie.
  30. Quand avez-vous pleuré devant quelqu’un pour la dernière fois ? Tout seul ?
  31. Dites à votre partenaire une chose que vous aimez déjà chez lui.
  32. De quoi ne peut-on pas rire ?
  33. Si vous deviez mourir ce soir sans l’opportunité de communiquer avec qui que ce soit, que regretteriez-vous le plus de ne pas avoir dit ? Pourquoi ne pas leur avoir dit encore ?
  34. Votre maison, contenant tout ce qui vous appartient, prend feu. Après avoir sauvé votre famille et vos animaux, vous avez le temps de récupérer en toute sécurité une chose uniquement. Laquelle serait-elle ? Pourquoi ?
  35. De tous les membres de votre famille, la mort de qui vous toucherait-elle le plus ? Pourquoi ?
  36. Partagez un problème personnel et demandez à votre partenaire comment il le gérerait. Demandez également à votre partenaire de vous dire comment il pense que vous vous positionnez par rapport à ce problème.

Regardez votre partenaire dans les yeux en silence pendant quatre minutes.

Entrepreneuriat : Comment concilier amour et travail ?

Vous venez de créer votre entreprise et votre tout nouveau bébé vous passionne ? Vous passez donc des heures à peaufiner votre site, à créer un plan marketing qui relève du génie, à surfer sur les réseaux pour apprendre à connaître vos clients et à remplir des tas de formulaires administratifs… Oui, mais voilà, votre amoureux·se ne voit pas les choses d’un très bon œil : terminés les grasses matinées du dimanche matin, les apéros les yeux dans les yeux et les balades en forêts ! Ça ne lui convient pas (du tout !). Ajoutez à cela les enfants et même vous êtes au bord de l’implosion. 

 

 

L’importance de l’équilibre

 

L’inconscient ne sépare pas les différents domaines : pour lui, tout est lié. Il est essentiel de garder un équilibre entre la vie sentimentale, la vie personnelle, la vie sociale et la vie professionnelle. Il faut donc consacrer du temps à chacun de ces domaines. Selon les moments, nous privilégions un domaine qui nécessite qu’on lui accorde du temps… Il ne faut pas, en revanche, que les autres disparaissent complètement. C’est ce que vous avez fait ? Ne culpabilisez pas (vous avez fait les choses le mieux possible) mais essayez de changer votre fonctionnement petit à petit.

Vous travaillez beaucoup ? Acceptez quand même cette invitation, prenez soin de vous, jouez avec vos enfants et consacrez du temps à votre amoureux·se en étant réellement présent·e (élaborer votre stratégie pendant une déclaration d’amour de votre partenaire, non !).

 

L’importance de l’organisation

 

Saviez-vous que seulement 20% de vos actions engendrent 80% de vos résultats ? Ce principe, appelé « Loi Pareto », va vous permettre de traquer les pertes de temps professionnelles et de reporter ce temps sur les autres domaines, tout en étant plus efficace. En effet, pourquoi passer des heures à accomplir des actions qui ne génèrent que très peu de retours ? Mieux vaut se consacrer aux actions efficientes et garder du temps pour soi afin de tenir le rythme sur la durée.

Pour appliquer cette loi, faites tous les trois mois un bilan : actions engagées, retours, etc… et tenez-en compte pour vous organiser.

 

L’importance du lâcher prise

 

Pour profiter du temps que vous venez de dégager pour vous, apprenez à lâcher prise et à profiter du moment présent. Ne pas dormir la nuit parce que vous êtes stressé·e ne vous aidera pas, ne pas profiter des moments passés avec vos proches non plus (ruminer alors que tout le monde s’amuse, non !)… Vous risquez une surcharge mentale et une sensation d’épuisement qui vous rendront moins efficace, d’où l’impression d’être submergé·e qui peut vous faire basculer dans un cercle vicieux.

Pour vous aider à lâcher prise, vous pouvez méditer quelques minutes avant de passer du travail à la sphère privée, noter les tâches à faire le lendemain pour ne pas les garder en tête, vous consacrer à des activités sportives, prendre une douche… ou tout ce qui permettra de marquer le passage de l’un à l’autre.

 

L’importance du partage… maîtrisé

 

Partager vos rêves, vos ambitions et l’avancée de votre travail est une bonne idée… à la condition de ne pas trop s’étendre sur le sujet (les monologues de deux heures, non !) et d’éviter de trop vous plaindre. Vous pouvez partager vos angoisses… sans oublier de revenir dans le moment présent pour profiter de ce moment de partage et pour écouter votre partenaire. 

 

Et maintenant ? Programmez un dîner en tête à tête ou une sortie à deux !

 

Le programme en lien : Libre&Heureuse, le programme entrepreneurial par Fanny Huleux.

 

 

Sexualité féminine : s’autoriser à lâcher prise…
Avec Jessica Pirbay

Jessica Pirbay est sexothérapeute et coach en sexualité. Formée en France et aux Etats-Unis, elle propose des accompagnements pour les femmes, les hommes et les couples. 

Ses programmes destinés aux femmes ont pour but de leur apprendre à lâcher prise, à s’épanouir et à être initiatrices de leur plaisir… Et même d’apprendre des techniques qui rendent les hommes accros !

Fanny Huleux l’a interrogée sur la sexualité et le plaisir féminins dans un live que vous pouvez (re)voir en fin d’article.

 

Lâcher prise

 

De nombreuses femmes sont dans le mental plutôt que dans le corps lors des rapports sexuels, or, pour vivre une sexualité épanouie, il est nécessaire de lâcher prise. 

Pour réussir à le faire, il faut de se poser la question de savoir ce que signifie pour soi le fait de lâcher prise (nous avons toutes une approche différente de ce concept), de comprendre ses blocages inconscients et de sortir de la peur du jugement.

 

Deux points sont essentiels :

 

  1. Il faut se sentir en sécurité avec son corps, l’aimer, le respecter… et se sentir aimée et respectée par son partenaire, se sentir en sécurité avec lui.
  2. Il faut également se connaître, connaître son corps et la façon dont il prend du plaisir.

 

Les blocages :

 

Ils sont liés à l’éducation (on apprend aux petites filles à être sages et on leur apprend la peur et le dégoût de la sexualité ; on dit, par exemple, aux petites filles que se masturber est sale. Il y a un travail de déconditionnement à faire) et aux traumas (par exemple, une petite fille lavée de façon brutale par sa maman va voir son corps se mettre en défense, ce qui créera des blocages dans la sexualité, parce qu’il existe une mémoire du corps). Les blocages peuvent être également liés aux expériences passées avec des partenaires qui ne sont pas montrés respectueux.

Ces blocages sont courants : il ne faut pas culpabiliser mais aller à la rencontre de son corps et sortir de la peur du jugement (celui de l’autre mais aussi du sien).

 

Les différents types d’orgasmes

 

Les femmes sont multi-orgasmiques et peuvent connaître différents types d’orgasmes :

  • L’orgasme clitoridien
  • L’orgasme lié à la stimulation du point G
  • Celui en lien avec la stimulation du col de l’utérus (très peu de femmes le connaissent ; il s’agit d’un plaisir subtil et très profond, qui dure dans le temps. Il provoque une forme de vulnérabilité).
  • L’orgasme anal
  • L’orgasme tantrique qui fait vibrer tout le corps
  • L’orgasme lié à la stimulation des seins.

Les hommes peuvent également jouir de différentes façons mais ils sont généralement moins ouverts aux différents types d’orgasmes les concernant que les femmes : il faut donc rassurer son partenaire. Certains sont coincés dans un rôle machiste à cause des films pornographiques, qui proposent un modèle unique : ces hommes n’osent pas aller explorer leur vulnérabilité alors que, pour avoir des orgasmes à répétition, ils doivent accepter leur côté féminin.

 

Comment vivre une sexualité épanouie ?

 

Il est très important de se connaître et de s’écouter pour pouvoir guider son partenaire : il faut se regarder, se masturber, s’explorer… et se détacher des voix intérieures critiques concernant le plaisir (sa mère, sa grand-mère, soi-même…), se donner l’autorisation à soi-même de prendre du plaisir. Pour cela, on peut reprogrammer son inconscient grâce à des affirmations, à une respiration consciente qui va les ancrer dans le mental. On peut également faire des exercices : l’œuf de Yoni permet de travailler énergétiquement, de sacraliser son sexe, de s’ancrer (chakra racines) et de faire travailler son périnée.

Beaucoup de femmes se plaignent parce que leur partenaire ne veut pas explorer la sexualité et qu’elles passent à côté de leur plaisir et de leur épanouissement sexuel. Elles doivent, comme pour les autres problèmes liés au couple, se poser des questions : est-ce que je veux vivre ma sexualité à fond ou est-ce que je mets cet aspect de ma vie de côté ? Est-ce que je m’autorise à vivre autre chose ? 

Il est nécessaire de comprendre que le désir et l’amour ne vont pas systématiquement ensemble.

 

Pas assez ou trop ? Les conséquences

 

Si l’abstinence peut engendrer des problèmes, il en est de même pour l’addiction. Petit tour d’horizon… 

L’abstinence peut engendrer des problèmes physiques comme la sécheresse vaginale pour les femmes ou l’éjaculation précoce (temporaire) pour les hommes mais aussi des problèmes psychologiques, il faut donc se poser des questions : à quoi est-elle due ? Est-elle volontaire ? Que cache-t-elle ? Quelles émotions elle provoque ? Etc.

L’addiction à la masturbation, au sexe ou au porno provoque une insatisfaction : la personne addictive n’est jamais comblée. Elle joue également sur la vie de couple en provoquant la lassitude du partenaire. L’addiction est un symptôme ; pour en trouver les causes, qui peuvent être diverses (que révèle-t-elle ? De la solitude, de la tristesse liée à une rupture ? De l’ennui après la perte d’un travail ? Une vie qui manque de sens ?), il faut entamer un travail thérapeutique. Cette décision doit être prise par le partenaire addict et non déclenchée ou forcée par l’autre.

 

Comment rater sa vie sexuelle ?

 

5 points pour louper sa vie sexuelle :

 

  • Ne pas se connaître (il faut se connaître pour pouvoir montrer ce qui nous donne du plaisir)
  • Ne pas explorer son corps
  • Ne pas savoir donner et recevoir (savoir recevoir est aussi essentiel que de savoir donner)
  • Ne pas connaître les différents langages (registres) érotiques
  • Ne pas savoir communiquer sur le sujet (il faut dire ce que l’on souhaite).

 

4 points pour ne pas être à l’aise avec son corps

 

  • Ne pas oser s’explorer
  • Se doucher de manière rapide sans prendre soin de soi
  • Critiquer son corps
  • Maltraiter son corps (en se forçant à faire l’amour par exemple).

 

5 points pour que son partenaire ne soit pas à l’aise avec son corps :

 

  • En le critiquant (tu as des vergetures, du ventre… des petits seins alors que je préfère les gros, ou l’inverse)
  • Ne pas complimenter le corps de l’autre
  • Le maltraiter : faire des choses que l’autre n’a pas consenti, dont il n’a pas envie
  • Avoir un langage érotique qui n’a pas été autorisé (et dont l’autre n’a pas envie) crée un traumatisme
  • Ne pas avoir d’orgasme avec l’autre.

 

Les conseils de Jessica aux femmes

 

Vous avez le droit de découvrir votre corps, d’avoir envie, d’aimer le sexe… C’est votre corps, il n’appartient pas à votre partenaire, mais à vous : il n’est donc pas au service du plaisir de l’autre mais au service de votre propre plaisir. 

Le sexe est l’un des chemins du développement personnel, il guérit le rapport à l’argent, à l’abondance… etc. Lâcher prise dans ce domaine permet de lâcher prise dans tous les domaines.

Regardez l’interview de Jessica Pirbay par Fanny Huleux!

 « Secret Therapy, le guide gratuit de Jessica Pirbay »

« Secret Therapy, un programme de Jessica Pirbay»

 

Pourquoi et comment créer
un « vision board » ?

Créer un « vision board » ou « visual board » va vous aider à atteindre vos objectifs en canalisant votre inconscient et en envoyant un message fort à l’Univers. Il va vous permettre de vous recentrer constamment sur ce que vous souhaitez obtenir, de mettre en place des actions correspondantes et d’attirer à vous les opportunités qui vous permettront de réaliser vos rêves. 

Manifestez vos désirs et surfez sur la loi d’attraction !

 

Étape n°1 : définir ses objectifs

 

On ne peut pas obtenir la vie de ses rêves si on ne sait pas à quoi elle ressemble ou si on n’ose pas l’exprimer. La première étape consiste donc à la définir, à faire le tri entre les besoins et les envies profondes et les envies éphémères ou qui ne vous correspondent pas vraiment.

Vous pouvez, par exemple, imaginer la vie que vous souhaiteriez avoir dans cinq ans ou à la fin de votre vie, cela vous aidera à définir ce qui compte pour vous.

Pour approfondir cette démarche et définir plus précisément vos objectifs, vous pouvez suivre le déroulement expliqué dans le tome 1 de « Ma routine miraculeuse » de Fanny Huleux. Il vous permettra de définir des objectifs en lien avec vos valeurs et vos envies profondes et de trouver votre « mission de vie ». 

 

Étape n°2 : libérer sa créativité

 

Choisissez des photos, des dessins, des affirmations, des textes que vous découperez dans des magazines ou que vous imprimerez à partir de sites comme Pinterest, par exemple, et représentant vos objectifs et vos envies. 

Ce moment doit être un moment de plaisir et le tableau doit vous ressembler : les émotions sont importantes dans ce processus. Soignez la présentation, votre tableau doit vous faire sourire quand vous le regardez. Vous pouvez afficher les éléments directement sur le mur ou choisir un bel encadrement.

Vous pouvez également réaliser un visual board numérique et multiplier les supports (ordinateur, téléphone, agenda…) pour l’avoir régulièrement sous les yeux.

 

Étape n°3 : visualiser

 

Prenez un moment chaque jour pour regarder votre tableau. Visualisez les choses que vous voulez obtenir et laissez les émotions s’exprimer. 

Chaque jour, faites un pas en direction de vos rêves : l’effet cumulé des petits pas effectués au quotidien est important.

Tous les trois mois, changez de place votre visual board pour le remettre en lumière (on finit par ne plus voir les choses qui nous entourent, le changer d’emplacement va permettre d’attirer de nouveau votre attention sur votre tableau).

Lorsque vous avez obtenu une des choses que vous avez demandées, vous pouvez placer la photo ou l’élément correspondant dans un carnet où vous indiquerez à quelle date votre souhait s’est réalisé, la gratitude que vous ressentez, etc.

 

Les erreurs à éviter

 

  • Définir des objectifs irréalisables : pensez-vous réellement pouvoir devenir président·e de la république aux prochaines élections ou milliardaire en trois jours ?
  • Réaliser son visual board en étant stressé·e ou dans une émotion basse.
  • Être sceptique, si vous n’y croyez pas, il y a peu de chance que cela fonctionne.
  • Être impatient·e : l’impatience bloque, en règle générale, les manifestations.
  • Réaliser son visual board comme un « devoir ».

 

La réalisation de vos rêves, ça commence maintenant !

 

Le programme en lien :

Le livre en lien :

 

2. Bilan

Yeeeeeppaaaaa !! Le programme a commencé depuis six mois maintenant. 

 

Ce que je voulais vous partager aujourd’hui est l’exercice “Bilan des actions au bout de trois mois”. Il était temps de faire le point sur nos actions : 

  • Quelles sont celles qui ont fonctionné ? 
  • Celles qui ont fait un flop ? 
  • Est-ce que la graine n’a pas prise parce qu’elle n’a été semée qu’une seule fois ? 
  • Est-ce qu’on a oublié d’arroser cette graine ? D’en prendre soin ? 

 

Prendre conscience de nos mécanismes pour pouvoir se réajuster pour les trois prochains mois et savoir sur quoi on doit porter notre attention et notre énergie… Un exercice parfait pour moi qui ai tendance à vouloir faire 1000 choses en même temps et à disperser mon énergie. 

 

J’ai pu réaliser en faisant cet exercice tout ce qui avait été réalisé ces derniers mois. Souvent, on ne se rend pas compte de tout ce que l’on met en place. On peut oublier de se féliciter et de voir tous les petits et grands pas qui nous ont fait avancer. On minimise : “Oh, ça va, c’est pas grand-chose” ou “Bah, c’est normal”. Alors que non, réalisons que chaque pas que l’on fait nous fait avancer vers nos rêves, nos envies et nos besoins. Je suis fière de chaque avancée et de chaque progrès. Je ne me le rappelle pas assez. 

 

L’entreprenariat nous pousse à nous dépasser, à oser des choses que l’on n’aurait jamais faites dans le salariat. C’est de la sortie de zone de confort constamment, en tout cas dans les premiers temps. Et puis, au fur et à mesure, cela devient normal et de plus en plus facile. 

 

Je ne vous raconte pas l’état dans lequel j’étais pour mon premier post Instagram, ma première story ou la première photo postée. Je me racontais des histoires dignes de films d’aventure. Je créais mon propre scénario et j’étais l’actrice principale de mon film : “Je vais mourir si je publie ça”, “Qu’est-ce qu’on va penser ou dire de moi ?”, “Mais si j’ai un commentaire méchant ?!”, “Non, je ne peux pas le faire”, “Mais si, j’en ai envie…”. 

 

Et dans la vraie vie ? Il ne se passe rien. Ceux qui aiment vos partages aiment vos partages. Point. Ceux qui n’aiment pas tracent leur route. Je n’ai jamais eu de commentaires méchants et j’ai eu beaucoup de retours positifs et très encourageants. 

 

Je me focalise sur ceux-là. Ceux qui me poussent à continuer mon chemin, à pouvoir accompagner chaque femme à se reconstruire sur l’estime qu’elle a d’elle-même, la confiance qu’elle se porte. À la voir retrouver confiance en les hommes, pouvoir rencontrer quelqu’un et avoir une relation de couple saine et heureuse. 

 

Je ne lâche rien et j’avance pas à pas. 

 

Pauline

 

5. Montagnes russes

Une semaine en dents de scie ! Certains jours ont été douloureux, toujours à cause de mon ex-mari et malgré lui car c’est moi qui me fais des films et qui me fais du mal toute seule… Et puis, la situation confinement m’a un peu plus pesée cette semaine. 

Les jours « sans » impactent tous les domaines de ma vie, ma vie de femme, ma vie de mère, et même mon projet professionnel. 

Pourquoi, je fais cela ? 

Qu’est-ce que j’essaye de me prouver ? 

Si je n’ai personne avec qui partager ma réussite dans ce domaine (car je me vois tout de même réussir 😊), à quoi bon le faire ? 

Il n’y aura que ça dans ma vie, je vais travailler de chez moi, je vais faire des massages de chez moi, je ne vois pas de lumière… 

 

Mais les jours passent et ne se ressemblent pas, Dieu merci, et, en cette fin de semaine, j’ai réalisé des petites choses, aussi bien sur le plan du développement personnel, que vis-à-vis du lancement de mon activité de massage : j’ai finalisé mon logo, créé une ébauche de page Instagram, contacté une graphiste pour faire des cartes de visite, créé une adresse mail et une ligne de téléphone dédiée… (Il me reste le plus dur faire : ma carte de soins/fixer mes prix et faire mon 1er mailing…)

J’ai installé un petit autel dans ma chambre avec bougies, couverture et tapis de yoga pour méditer et m’étirer tous les matins, fait deux exercices de Fanny (travailler sur l’incarnation et sur le board de feedbacks) et retrouvé mes copines Biches lors de la conférence du dimanche matin. 

Ça m’a fait du bien ! 

Je sais que l’amélioration de mon bien-être va passer par plus de routines. Alors je me fixe ce gros objectif pour la semaine à venir : je vais me lever à une heure régulière (7h30), faire ma méditation du jour, intégrer une séance d’EFT au moins une fois par semaine pour commencer, faire quelques étirements et, selon mon temps libre, du yoga, yoga du visage, ou une autre activité physique, prendre ma douche froide, écrire dans ma routine miraculeuse. Je vais faire cela tous les jours de la semaine qui vient et noter les changements dans mon ressenti, mon bien-être. Je vous tiens au courant !

Et penser à me célébrer !!! Ça ne vient pas du tout naturellement mais je vais essayer 😊

4. Waouh!

Waouh, aujourd’hui, je me suis félicitée pour la 1ère fois spontanément et à voix haute. 

J’étais contente de moi ! 

Je me suis levée tôt, j’ai bossé pour mon emploi de salariée à plein temps toute la matinée, j’ai fait un plein au supermarché car je récupère mes enfants ce soir après quinze jours d’absence (je peux vous dire qu’à vingt et vingt-deux ans, ça ne mange pas que des salades, ces p’tites bêtes), j’ai bossé sur la com de mon auto-entreprise, j’ai cuisiné et j’ai accueilli un ami qui venait pour un massage du dos. Je pense avoir donné un des meilleurs massages depuis que j’exerce. Je me suis régalée, j’étais concentrée, limite dans un état méditatif, j’ai dansé autour de ma table (le massage est une chorégraphie) et laissé libre cours à mon imagination et à mes mains. Ça vaut bien des auto-congratulations, non ?

J’ai compris que l’action était la clé de tout et j’arrive à me mettre en action consciemment. Quelle satisfaction quand j’avance. Cela reste irrégulier mais je ne lâche pas l’affaire. 

 

Il est vrai qu’il y a quelques jours, je n’en menais pas large. J’ai en effet déjeuné avec mon ex-mari pour les vingt ans de notre fils. J’avais proposé ce déjeuner tous les quatre, comme nous l’avions déjà fait, il y a deux ans, pour notre fils aîné au restaurant. Cette fois-ci, pas de restaurant, le déjeuner se passe chez lui. Chez lui, où je n’ai mis les pieds que deux fois en six ans… Je pense être prête à vivre ça mais ça ne se passe pas aussi bien que prévu. 

Au début, tout va bien mais au fur et à mesure de la discussion, durant laquelle il me parle de sa nouvelle vie, qu’il évoque la femme qu’il voit depuis plusieurs mois, qu’il a présentée aux garçons et avec laquelle ça a l’air de bien marcher, mon cœur se serre à l’intérieur de ma poitrine. Je suis envahie par la tristesse et la nostalgie, je prends sur moi pour ne rien montrer et le déjeuner terminé, je pars en laissant tout ce petit monde. 

J’ai envie de chialer ! Je m’en veux de réagir comme cela après six ans de séparation. Je me dis que j’ai encore un peu de chemin à faire. Je n’aime pas ces rechutes… Je n’aime pas ce sentiment de jalousie primaire. Tout cela pour dire que ce n’est pas encore gagné et que le passé a encore de l’emprise sur moi. Heureusement, avec le temps et tout le travail que je fais sur moi en général et avec Fanny en particulier, ces moments sont moins fréquents et ces coups de blues sont plus vite balayés. Le lendemain, ça allait déjà mieux mais je me saoule toute seule avec ce passé…

 

3. Bilan

Trois mois que je suis le programme « Libre & Heureuse » ! C’est le moment de faire un bilan :

Tout d’abord, je n’ai pas vu passer ces trois mois.

Déjà trois mois de ce programme, le temps passe vite et je prends conscience que je dois me mettre plus en ACTION si je veux pouvoir bénéficier de tout cet accompagnement. Fanny nous le répète souvent, l’action c’est la clé, le meilleur remède ! Elle l’a encore dit au live de ce matin. 

 

Qu’est-ce que je retiens de ces trois mois ?

J’ai eu des prises de conscience : 

J’ai du mal à avoir une vision claire des choses, à savoir ce que je veux vraiment dans tous les domaines de ma vie. J’ai des idées, des envies mais quand il s’agit de les définir précisément c’est plus dur, je ne suis pas assez précise, je n’arrive pas à me projeter clairement. 

J’ai du mal à me concentrer, je papillonne, je rêvasse, je laisse le petit vélo trotter dans ma tête. J’ai tendance à contempler ma vie, plutôt que de la vivre. Bon, ça, je le savais déjà.

Je ne fais pas tous les exercices, je les fais parfois de façon superficielle, parfois de façon plus investie et concentrée, quelquefois pas du tout… C’est un peu aléatoire, et j’aimerais plus de régularité et de concentration. Je manque de « discipline » même si j’ai introduit de la méditation quotidienne et un peu d’EFT dans ma semaine.

J’ai compris que j’ai un vrai problème de lâcher prise, je ne m’en rendais pas vraiment compte avant, mais là c’est quelque chose qui ressort de façon assez récurrente et qui m’empêche de me connecter à mon moi intérieur, à mon cœur, à mon corps. Je suis trop dans le mental, pas assez dans le ressenti. Ça m’embête, faut que je bosse là-dessus ! C’est sans doute cela qui m’a le plus interpellée car j’aspire à être plus alignée, plus ancrée, plus vraie, plus connectée. 

Cela étant, les choses avancent du côté de mon activité de massage, pas aussi vite que j’aimerais mais j’en prends la responsabilité. J’attends que tout soit parfait avant de me lancer, alors je peux attendre longtemps…

Je travaille aussi sur la gratitude et sur la bienveillance vis-à-vis de moi. En revanche, je ne sais pas me féliciter, je ne le fais jamais, cela ne me vient même pas à l’esprit  ; À creuser…