Un dîner de fête (en amoureux) et une année inoubliable

(Saurez-vous retrouver les références littéraires cachées dans cet article ? Réponse en bas de page).

Parce que l’on a parfois l’impression de connaître sa/son partenaire par cœur, parce qu’après quelques années de vie de commune, on ne cherche parfois plus à séduire l’autre chaque jour et que cette attitude peut être dangereuse pour le couple, remettons à l’honneur pour les jours de fête (et pour le reste de l’année) la séduction et l’humour et cherchons à redécouvrir cet autre que nous ne surprenons plus et qui ne nous surprend plus.

 

L’amour en théorie

 

Le capital affectif d’un couple doit être constamment nourri ou il s’étiole tel une peau de chagrin pour finir par disparaître. Pour le nourrir, chacun des partenaires doit être à la fois dans l’écoute, pour comprendre ce dont l’autre a besoin, et dans le don, pour lui donner ce dont il a besoin. Cela nécessite de mettre son ego de côté et de s’intéresser à son amoureux·se plutôt que d’être centré·e sur soi, de faire preuve de bonne humeur et d’humour pour monter en vibration et pour placer l’autre en énergie haute également. Ayez conscience que la séduction et la vie sont des jeux.

 

Une page d’amour 

 

Vous manquez d’inspiration pour surprendre votre amoureux·se ? Pour votre repas de fête ou d’anniversaire, allez piocher des idées du côté de chez Swann de la littérature et cuisinez pour votre partenaire le plat culte de son roman ou de son auteur préférés. On s’inspire du chili con carne de Zorg, le héros du torride « 37°2 le matin », du festin de Babette ou des « spaghetti ai quattro fromagi » de « Mange, prie, aime ». On se régale de la confiture d’oranges amères de Marguerite Duras, du coq en barbouille de George Sand, qui conviait à ses dîners Balzac, Flaubert et Musset, ou des recettes au chocolat de Roald Dahl.

 

Le jeu de l’amour et du hasard

 

Pour enchanter son dîner de fête littéraire, on campe le décor avec quelques objets bien choisis (on vous l’accorde, reconstituer le cabanon sur pilotis de « 37°2 le matin » ne sera pas chose aisée) et on peut même aller jusqu’aux costumes pour une immersion totale : transportez-vous chez les personnages des romans du XIXème siècle et dressez une jolie table avec une longue nappe blanche, des chandeliers, des couverts en métal argenté… Louez ou achetez robe longue, queue de pie et haut de forme.

Nous ne sommes pas dans la pièce de Marivaux qui donne son titre à ce paragraphe, mais se déguiser en valet, en soubrette ou jouer un rôle … peut mettre du piquant dans sa relation et booster une libido mollassonne. Cela permet également de sortir du quotidien et des contraintes que nous nous imposons constamment, d’utiliser le jeu pour vivre pleinement l’instant présent et de découvrir d’autres facettes de sa/son partenaire.

 

Et après… Love, etc

 

Parce qu’il serait dommage de ne s’amuser qu’une seule fois dans l’année, on organise de temps en temps une soirée similaire en changeant le thème : films préférés, chanteurs et groupes, dessins animés et films d’animation… etc. 

Alors, qui serez-vous pour votre dîner ? Betty et Zorg ? Roméo et Juliette (en évitant les scènes finales) ? Hermione et Ron ? Bella Swan et Edward Cullen ? Scarlett O’Hara et Rhett Butler ?

 

Vous êtes célibataire ou votre couple n’est pas au mieux de sa forme? Rejoignez le programme « Engagement&Couple », par Fanny Huleux.

 

 

Les références littéraires de l’article :

 

Si vous avez identifié toutes les références, bravo ! Elles n’étaient (vraiment) pas faciles à retrouver.

Sinon, les voici par ordre d’apparition et par catégories…

 

Les titres :

 

  • « L’amour en théorie » E-J Levy
  • « La peau de chagrin » Honoré de Balzac
  • « Une page d’amour » Emile Zola
  • « Du côté de chez Swann » Marcel Proust
  • « 37°2 le matin » Philippe Djian
  • « Le festin de Babette » Karen Blixen
  • « Mange, prie, aime » Elizabeth Gilbert
  • « Le jeu de l’amour et du hasard » Marivaux
  • « L’instant présent » et « Et après » Guillaume Musso
  • « Love, etc. » Julian Barnes

 

Les auteurs cités :

 

Marguerite Duras, George Sand, Balzac, Flaubert, Musset, Roald Dahl (« Charlie et la chocolaterie », ça vous parle ?).

 

Les personnages :

 

  • Scarlett O’Hara et Rhett Butler : personnages du célèbre roman « Autant en emporte le vent » de Margaret Mitchell
  • Betty et Zorg : personnages de « 37°2 le matin » de Philippe Djian
  • Hermione et Ron : personnages de la saga littéraire « Harry Potter » de J.K Rowling
  • Bella Swan et Edward Cullen : personnages de « Twilight » de Stephenie Meyer

Cadeaux de Saint Valentin
du budget zéro au budget illimité

Si les petits cadeaux entretiennent l’amitié, ils entretiennent également l’amour… À la condition d’être bien choisis et de permettre aux partenaires de se retrouver, d’apprendre ou de réapprendre à se connaître, de s’écouter et de passer ensemble un joli moment.

Nul besoin d’être milliardaire pour offrir un très joli cadeau : il suffit d’un peu d’imagination et de beaucoup d’amour. Optez pour les jeux de questions ou de consignes qui vous permettront de mieux connaître votre partenaire et d’inventer de nouvelles façons de fonctionner.

 

Les jeux budget zéro :

 

Le questionnaire personnalisé : 

Écrivez chacun une trentaine de questions sur des petites cartes que vous réunirez et mélangerez avant de jouer. Puis piochez une carte à tour de rôle pendant le repas pour une conversation qui ne tournera ni autour des tâches ménagères ni autour de la situation sanitaire. Le but est de découvrir ou de redécouvrir son partenaire. 

 

« Les 36 questions pour (re)tomber amoureux » :

Si ce questionnaire évoque la magie, il a en fait été mis au point par un chercheur américain en psychologie, Arthur Aron. Il crée l’intimité en moins d’une heure, même entre personnes qui ne se connaissent pas, en plaçant les participants en situation de vulnérabilité et en les conduisant à se livrer vraiment. Les conditions pour faire naître ou renaître les flammes des premiers jours… 

Un préalable : on ne lit pas les questions avant et on ne prépare pas ses réponses! (Vous les trouverez en fin d’article.) 

 

Les jeux petit budget 

 

Censurés :

Achetez un jeu de cartes tantriques ou un jeu de cartes érotiques et laissez-vous guider… pour une intimité amoureuse et sensuelle plus grande. Répondez à des questions, testez de nouvelles pratiques… Le jeu aide à délier les langues, à passer outre les tabous et à OSER.

Chut ! On vous laisse… 

 

Challengeants :

Il existe de nombreux jeux et vous avez l’embarras du choix ; certains proposent d’évoquer vos plus beaux souvenirs et de concevoir de nouveaux projets, d’autres de se poser des questions farfelues (un gage à celui qui ne répond pas), d’autres encore de réaliser différents challenges dans le mois avec son/sa partenaire (passer une nuit à la belle étoile, parsemer des petits mots dans ses affaires…).

 

Les jeux améliorés

 

Glissez dans vos jeux et questionnaires un « bon pour un massage », un « bon pour un délicieux repas », un « bon pour un voyage » que votre partenaire pourra utiliser quand il/elle le souhaite pour prolonger ce moment de (re)découverte l’un de l’autre. Laissez libre cours à votre imagination et à vos envies en ajustant le bon offert à votre budget.

 

Joyeuse Saint-Valentin !

 

 

Vous trouverez sous cette photo les 36 questions pour (re)tomber amoureux, à ne pas lire seul·e!!!

Les 36 questions pour (re)tomber amoureux…

 

  1. Si vous aviez la possibilité d’inviter n’importe qui dans le monde, qui inviteriez-vous à dîner chez vous ?
  2. Aimeriez-vous être célèbre ? Si oui, de quelle manière ?
  3. Avant de passer un coup de téléphone, cela vous arrive-t-il de répéter ce que vous allez dire ? Pourquoi ?
  4. Quels seraient les éléments constitutifs d’une journée parfaite ?
  5. Quand avez-vous chanté pour la dernière fois pour vous-même ? Et devant quelqu’un d’autre ?
  6. Imaginez que vous ayez la possibilité de vivre jusqu’à 90 ans. Si vous pouviez choisir entre garder soit l’esprit, soit le corps d’une personne de 30 ans pendant les soixante années qui vous restent à vivre, que choisiriez-vous ?
  7. Avez-vous un pressentiment secret sur la façon dont vous allez mourir ?
  8. Citez trois choses que vous et votre partenaire semblez avoir en commun.
  9. Quelle est la chose pour laquelle vous vous sentez le plus reconnaissant ?
  10. Si vous pouviez changer quelque chose dans la manière dont vous avez été élevé·e, qu’est-ce que ce serait ?
  11. En quatre minutes, racontez votre vie à votre partenaire, en essayant d’ajouter le plus de détails possible.
  12. Si vous pouviez vous réveiller demain en ayant acquis une qualité ou une compétence, laquelle serait-elle ?
  13. Si une boule de cristal pouvait vous révéler une vérité sur vous, votre vie, votre futur ou quoi que ce soit d’autre, que voudriez-vous savoir ?
  14. Y a-t-il quelque chose que vous rêvez de faire depuis longtemps ? Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?
  15. Quelle est la plus grande réussite de votre vie ?
  16. Quelle est la chose la plus importante pour vous en amitié ?
  17. Quel est votre plus beau souvenir ?
  18. Quel est votre pire souvenir ?
  19. Si vous saviez que vous alliez mourir subitement dans un an, changeriez-vous quelque chose à votre style de vie ? Pourquoi ?
  20. Que signifie le mot « amitié » pour vous ?
  21. Quels rôles jouent l’amour et l’affection dans votre vie ?
  22. Echangez chacun à votre tour une caractéristique positive que votre partenaire semble avoir. Partagez-en cinq au total.
  23. A quel point votre famille est-elle unie et chaleureuse ? Pensez-vous que votre enfance a été plus heureuse que celle de la plupart des gens ?
  24. Que pensez-vous de votre relation avec votre mère ?
  25. Enoncez chacun trois vérités commençant par le mot « nous ». Par exemple, « nous avons l’impression tous les deux que… »
  26. Complétez cette phrase : « J’aimerais avoir quelqu’un avec qui partager… »
  27. Si vous deviez devenir proche de votre partenaire, dites-lui ce qui serait important qu’il ou elle sache.
  28. Dites à votre partenaire ce que vous aimez chez lui ; soyez très honnête, en disant des choses que vous ne diriez pas à une personne que vous venez de rencontrer.
  29. Racontez à votre partenaire un moment embarrassant de votre vie.
  30. Quand avez-vous pleuré devant quelqu’un pour la dernière fois ? Tout seul ?
  31. Dites à votre partenaire une chose que vous aimez déjà chez lui.
  32. De quoi ne peut-on pas rire ?
  33. Si vous deviez mourir ce soir sans l’opportunité de communiquer avec qui que ce soit, que regretteriez-vous le plus de ne pas avoir dit ? Pourquoi ne pas leur avoir dit encore ?
  34. Votre maison, contenant tout ce qui vous appartient, prend feu. Après avoir sauvé votre famille et vos animaux, vous avez le temps de récupérer en toute sécurité une chose uniquement. Laquelle serait-elle ? Pourquoi ?
  35. De tous les membres de votre famille, la mort de qui vous toucherait-elle le plus ? Pourquoi ?
  36. Partagez un problème personnel et demandez à votre partenaire comment il le gérerait. Demandez également à votre partenaire de vous dire comment il pense que vous vous positionnez par rapport à ce problème.

Regardez votre partenaire dans les yeux en silence pendant quatre minutes.

Entrepreneuriat : Comment concilier amour et travail ?

Vous venez de créer votre entreprise et votre tout nouveau bébé vous passionne ? Vous passez donc des heures à peaufiner votre site, à créer un plan marketing qui relève du génie, à surfer sur les réseaux pour apprendre à connaître vos clients et à remplir des tas de formulaires administratifs… Oui, mais voilà, votre amoureux·se ne voit pas les choses d’un très bon œil : terminés les grasses matinées du dimanche matin, les apéros les yeux dans les yeux et les balades en forêts ! Ça ne lui convient pas (du tout !). Ajoutez à cela les enfants et même vous êtes au bord de l’implosion. 

 

 

L’importance de l’équilibre

 

L’inconscient ne sépare pas les différents domaines : pour lui, tout est lié. Il est essentiel de garder un équilibre entre la vie sentimentale, la vie personnelle, la vie sociale et la vie professionnelle. Il faut donc consacrer du temps à chacun de ces domaines. Selon les moments, nous privilégions un domaine qui nécessite qu’on lui accorde du temps… Il ne faut pas, en revanche, que les autres disparaissent complètement. C’est ce que vous avez fait ? Ne culpabilisez pas (vous avez fait les choses le mieux possible) mais essayez de changer votre fonctionnement petit à petit.

Vous travaillez beaucoup ? Acceptez quand même cette invitation, prenez soin de vous, jouez avec vos enfants et consacrez du temps à votre amoureux·se en étant réellement présent·e (élaborer votre stratégie pendant une déclaration d’amour de votre partenaire, non !).

 

L’importance de l’organisation

 

Saviez-vous que seulement 20% de vos actions engendrent 80% de vos résultats ? Ce principe, appelé « Loi Pareto », va vous permettre de traquer les pertes de temps professionnelles et de reporter ce temps sur les autres domaines, tout en étant plus efficace. En effet, pourquoi passer des heures à accomplir des actions qui ne génèrent que très peu de retours ? Mieux vaut se consacrer aux actions efficientes et garder du temps pour soi afin de tenir le rythme sur la durée.

Pour appliquer cette loi, faites tous les trois mois un bilan : actions engagées, retours, etc… et tenez-en compte pour vous organiser.

 

L’importance du lâcher prise

 

Pour profiter du temps que vous venez de dégager pour vous, apprenez à lâcher prise et à profiter du moment présent. Ne pas dormir la nuit parce que vous êtes stressé·e ne vous aidera pas, ne pas profiter des moments passés avec vos proches non plus (ruminer alors que tout le monde s’amuse, non !)… Vous risquez une surcharge mentale et une sensation d’épuisement qui vous rendront moins efficace, d’où l’impression d’être submergé·e qui peut vous faire basculer dans un cercle vicieux.

Pour vous aider à lâcher prise, vous pouvez méditer quelques minutes avant de passer du travail à la sphère privée, noter les tâches à faire le lendemain pour ne pas les garder en tête, vous consacrer à des activités sportives, prendre une douche… ou tout ce qui permettra de marquer le passage de l’un à l’autre.

 

L’importance du partage… maîtrisé

 

Partager vos rêves, vos ambitions et l’avancée de votre travail est une bonne idée… à la condition de ne pas trop s’étendre sur le sujet (les monologues de deux heures, non !) et d’éviter de trop vous plaindre. Vous pouvez partager vos angoisses… sans oublier de revenir dans le moment présent pour profiter de ce moment de partage et pour écouter votre partenaire. 

 

Et maintenant ? Programmez un dîner en tête à tête ou une sortie à deux !

 

Le programme en lien : Libre&Heureuse, le programme entrepreneurial par Fanny Huleux.

 

 

Sexualité féminine : s’autoriser à lâcher prise…
Avec Jessica Pirbay

Jessica Pirbay est sexothérapeute et coach en sexualité. Formée en France et aux Etats-Unis, elle propose des accompagnements pour les femmes, les hommes et les couples. 

Ses programmes destinés aux femmes ont pour but de leur apprendre à lâcher prise, à s’épanouir et à être initiatrices de leur plaisir… Et même d’apprendre des techniques qui rendent les hommes accros !

Fanny Huleux l’a interrogée sur la sexualité et le plaisir féminins dans un live que vous pouvez (re)voir en fin d’article.

 

Lâcher prise

 

De nombreuses femmes sont dans le mental plutôt que dans le corps lors des rapports sexuels, or, pour vivre une sexualité épanouie, il est nécessaire de lâcher prise. 

Pour réussir à le faire, il faut de se poser la question de savoir ce que signifie pour soi le fait de lâcher prise (nous avons toutes une approche différente de ce concept), de comprendre ses blocages inconscients et de sortir de la peur du jugement.

 

Deux points sont essentiels :

 

  1. Il faut se sentir en sécurité avec son corps, l’aimer, le respecter… et se sentir aimée et respectée par son partenaire, se sentir en sécurité avec lui.
  2. Il faut également se connaître, connaître son corps et la façon dont il prend du plaisir.

 

Les blocages :

 

Ils sont liés à l’éducation (on apprend aux petites filles à être sages et on leur apprend la peur et le dégoût de la sexualité ; on dit, par exemple, aux petites filles que se masturber est sale. Il y a un travail de déconditionnement à faire) et aux traumas (par exemple, une petite fille lavée de façon brutale par sa maman va voir son corps se mettre en défense, ce qui créera des blocages dans la sexualité, parce qu’il existe une mémoire du corps). Les blocages peuvent être également liés aux expériences passées avec des partenaires qui ne sont pas montrés respectueux.

Ces blocages sont courants : il ne faut pas culpabiliser mais aller à la rencontre de son corps et sortir de la peur du jugement (celui de l’autre mais aussi du sien).

 

Les différents types d’orgasmes

 

Les femmes sont multi-orgasmiques et peuvent connaître différents types d’orgasmes :

  • L’orgasme clitoridien
  • L’orgasme lié à la stimulation du point G
  • Celui en lien avec la stimulation du col de l’utérus (très peu de femmes le connaissent ; il s’agit d’un plaisir subtil et très profond, qui dure dans le temps. Il provoque une forme de vulnérabilité).
  • L’orgasme anal
  • L’orgasme tantrique qui fait vibrer tout le corps
  • L’orgasme lié à la stimulation des seins.

Les hommes peuvent également jouir de différentes façons mais ils sont généralement moins ouverts aux différents types d’orgasmes les concernant que les femmes : il faut donc rassurer son partenaire. Certains sont coincés dans un rôle machiste à cause des films pornographiques, qui proposent un modèle unique : ces hommes n’osent pas aller explorer leur vulnérabilité alors que, pour avoir des orgasmes à répétition, ils doivent accepter leur côté féminin.

 

Comment vivre une sexualité épanouie ?

 

Il est très important de se connaître et de s’écouter pour pouvoir guider son partenaire : il faut se regarder, se masturber, s’explorer… et se détacher des voix intérieures critiques concernant le plaisir (sa mère, sa grand-mère, soi-même…), se donner l’autorisation à soi-même de prendre du plaisir. Pour cela, on peut reprogrammer son inconscient grâce à des affirmations, à une respiration consciente qui va les ancrer dans le mental. On peut également faire des exercices : l’œuf de Yoni permet de travailler énergétiquement, de sacraliser son sexe, de s’ancrer (chakra racines) et de faire travailler son périnée.

Beaucoup de femmes se plaignent parce que leur partenaire ne veut pas explorer la sexualité et qu’elles passent à côté de leur plaisir et de leur épanouissement sexuel. Elles doivent, comme pour les autres problèmes liés au couple, se poser des questions : est-ce que je veux vivre ma sexualité à fond ou est-ce que je mets cet aspect de ma vie de côté ? Est-ce que je m’autorise à vivre autre chose ? 

Il est nécessaire de comprendre que le désir et l’amour ne vont pas systématiquement ensemble.

 

Pas assez ou trop ? Les conséquences

 

Si l’abstinence peut engendrer des problèmes, il en est de même pour l’addiction. Petit tour d’horizon… 

L’abstinence peut engendrer des problèmes physiques comme la sécheresse vaginale pour les femmes ou l’éjaculation précoce (temporaire) pour les hommes mais aussi des problèmes psychologiques, il faut donc se poser des questions : à quoi est-elle due ? Est-elle volontaire ? Que cache-t-elle ? Quelles émotions elle provoque ? Etc.

L’addiction à la masturbation, au sexe ou au porno provoque une insatisfaction : la personne addictive n’est jamais comblée. Elle joue également sur la vie de couple en provoquant la lassitude du partenaire. L’addiction est un symptôme ; pour en trouver les causes, qui peuvent être diverses (que révèle-t-elle ? De la solitude, de la tristesse liée à une rupture ? De l’ennui après la perte d’un travail ? Une vie qui manque de sens ?), il faut entamer un travail thérapeutique. Cette décision doit être prise par le partenaire addict et non déclenchée ou forcée par l’autre.

 

Comment rater sa vie sexuelle ?

 

5 points pour louper sa vie sexuelle :

 

  • Ne pas se connaître (il faut se connaître pour pouvoir montrer ce qui nous donne du plaisir)
  • Ne pas explorer son corps
  • Ne pas savoir donner et recevoir (savoir recevoir est aussi essentiel que de savoir donner)
  • Ne pas connaître les différents langages (registres) érotiques
  • Ne pas savoir communiquer sur le sujet (il faut dire ce que l’on souhaite).

 

4 points pour ne pas être à l’aise avec son corps

 

  • Ne pas oser s’explorer
  • Se doucher de manière rapide sans prendre soin de soi
  • Critiquer son corps
  • Maltraiter son corps (en se forçant à faire l’amour par exemple).

 

5 points pour que son partenaire ne soit pas à l’aise avec son corps :

 

  • En le critiquant (tu as des vergetures, du ventre… des petits seins alors que je préfère les gros, ou l’inverse)
  • Ne pas complimenter le corps de l’autre
  • Le maltraiter : faire des choses que l’autre n’a pas consenti, dont il n’a pas envie
  • Avoir un langage érotique qui n’a pas été autorisé (et dont l’autre n’a pas envie) crée un traumatisme
  • Ne pas avoir d’orgasme avec l’autre.

 

Les conseils de Jessica aux femmes

 

Vous avez le droit de découvrir votre corps, d’avoir envie, d’aimer le sexe… C’est votre corps, il n’appartient pas à votre partenaire, mais à vous : il n’est donc pas au service du plaisir de l’autre mais au service de votre propre plaisir. 

Le sexe est l’un des chemins du développement personnel, il guérit le rapport à l’argent, à l’abondance… etc. Lâcher prise dans ce domaine permet de lâcher prise dans tous les domaines.

Regardez l’interview de Jessica Pirbay par Fanny Huleux!

 « Secret Therapy, le guide gratuit de Jessica Pirbay »

« Secret Therapy, un programme de Jessica Pirbay»

 

Pourquoi et comment créer
un « vision board » ?

Créer un « vision board » ou « visual board » va vous aider à atteindre vos objectifs en canalisant votre inconscient et en envoyant un message fort à l’Univers. Il va vous permettre de vous recentrer constamment sur ce que vous souhaitez obtenir, de mettre en place des actions correspondantes et d’attirer à vous les opportunités qui vous permettront de réaliser vos rêves. 

Manifestez vos désirs et surfez sur la loi d’attraction !

 

Étape n°1 : définir ses objectifs

 

On ne peut pas obtenir la vie de ses rêves si on ne sait pas à quoi elle ressemble ou si on n’ose pas l’exprimer. La première étape consiste donc à la définir, à faire le tri entre les besoins et les envies profondes et les envies éphémères ou qui ne vous correspondent pas vraiment.

Vous pouvez, par exemple, imaginer la vie que vous souhaiteriez avoir dans cinq ans ou à la fin de votre vie, cela vous aidera à définir ce qui compte pour vous.

Pour approfondir cette démarche et définir plus précisément vos objectifs, vous pouvez suivre le déroulement expliqué dans le tome 1 de « Ma routine miraculeuse » de Fanny Huleux. Il vous permettra de définir des objectifs en lien avec vos valeurs et vos envies profondes et de trouver votre « mission de vie ». 

 

Étape n°2 : libérer sa créativité

 

Choisissez des photos, des dessins, des affirmations, des textes que vous découperez dans des magazines ou que vous imprimerez à partir de sites comme Pinterest, par exemple, et représentant vos objectifs et vos envies. 

Ce moment doit être un moment de plaisir et le tableau doit vous ressembler : les émotions sont importantes dans ce processus. Soignez la présentation, votre tableau doit vous faire sourire quand vous le regardez. Vous pouvez afficher les éléments directement sur le mur ou choisir un bel encadrement.

Vous pouvez également réaliser un visual board numérique et multiplier les supports (ordinateur, téléphone, agenda…) pour l’avoir régulièrement sous les yeux.

 

Étape n°3 : visualiser

 

Prenez un moment chaque jour pour regarder votre tableau. Visualisez les choses que vous voulez obtenir et laissez les émotions s’exprimer. 

Chaque jour, faites un pas en direction de vos rêves : l’effet cumulé des petits pas effectués au quotidien est important.

Tous les trois mois, changez de place votre visual board pour le remettre en lumière (on finit par ne plus voir les choses qui nous entourent, le changer d’emplacement va permettre d’attirer de nouveau votre attention sur votre tableau).

Lorsque vous avez obtenu une des choses que vous avez demandées, vous pouvez placer la photo ou l’élément correspondant dans un carnet où vous indiquerez à quelle date votre souhait s’est réalisé, la gratitude que vous ressentez, etc.

 

Les erreurs à éviter

 

  • Définir des objectifs irréalisables : pensez-vous réellement pouvoir devenir président·e de la république aux prochaines élections ou milliardaire en trois jours ?
  • Réaliser son visual board en étant stressé·e ou dans une émotion basse.
  • Être sceptique, si vous n’y croyez pas, il y a peu de chance que cela fonctionne.
  • Être impatient·e : l’impatience bloque, en règle générale, les manifestations.
  • Réaliser son visual board comme un « devoir ».

 

La réalisation de vos rêves, ça commence maintenant !

 

Le programme en lien :

Le livre en lien :

 

1. Ma légende personnelle

Yeeeeeeeppppppppaaaaaaaa !

 

Je suis ravie et honorée de partager avec vous mon parcours, mon aventure entrepreneuriale et mon évolution dans le programme « Libre & Heureuse » de Fanny. 

 

Ma légende personnelle

 

“Je veux aider les gens ! Je veux aider les gens !” 

J’avais cette phrase à la bouche que je répétais sans cesse. Depuis mon adolescence, j’ai cette envie au fond de moi, dans mes tripes, de vouloir apporter de la joie et un mieux-être aux autres. J’ai travaillé dans plusieurs associations et fait un voyage humanitaire au Burkina Faso qui a transformé ma vie et ma vision du monde. Pourtant, j’ai fait comme tout le monde : BAC + 5, études en Communication et Ressources Humaines. Le but était de trouver un travail avant tout. 

 

Un événement transforme ma vie et ma vision des hommes 

J’étais une adolescente timide et naïve qui avait peur de tout, même d’acheter du pain à la boulangerie. Un événement est venu bouleverser la jeune fille que j’étais : un viol. 15 ans de secret, de honte et de culpabilité pour quelque chose qui ne m’appartenait pas. Cet événement et des blessures d’abandon et de trahison ont déterminé toutes mes relations avec les hommes : tromperies, violences, menaces, cris, disputes et drames. Ma confiance en moi et mon estime étaient à zéro. 

 

J’avais “tout pour être heureuse” et pourtant…

Puis un beau jour, après 10 ans de relation, mon partenaire me quitte. J’avais pourtant “tout pour être heureuse” : j’étais en couple et je gagnais bien ma vie. Ce n’est pas ce qui est censé nous rendre heureux ? C’est ma croyance. 

 

C’est la goutte d’eau. Ça a déclenché un séisme à l’intérieur de moi. Ça m’a réveillée. Je ne pouvais plus me traiter comme ça. J’ai dit un grand STOP. J’ai commencé un travail de reconstruction et vu plusieurs professionnels mais je ne me suis jamais sentie comprise, vue, entendue ou reconnue. Puis un jour, un thérapeute m’a dit « c’est grave, c’est important ». On a validé ma souffrance. Ma vie a commencé à se transformer. J’étais libérée d’un poids.

 

Mon secret s’effondre et je découvre la danse thérapie

Un 11 septembre, mon secret que je gardais depuis 15 ans, s’est effondré comme les tours jumelles. J’en parle à mes proches. Personne ne savait. Ma vie prend un autre tournant. 

 

Je croise sur ma route le rapport au corps. Je découvre et me forme à la danse thérapie.  Ce corps de femme qui ne s’était pas exprimé depuis des années, libère enfin toute la tristesse, la peur et la colère accumulées. Un phoenix qui renaît de ses cendres. Je m’affirme, je dis non quand je veux dire non et oui quand je veux dire oui. Je passe d’une adolescente peureuse à une femme qui s’assume et qui se réconcilie avec sa féminité, sa sexualité, son corps, ses formes et les hommes.

 

Je m’engage : oui mais pour moi avant tout !


Je m’engage dans le programme d’un an “Ma Routine Miracle” de Fanny. Moi ? M’engager une année entière ? Ouh la la ! mais je n’ai jamais fait ça moi ! Je passais mon temps à lui dire “Je veux être en couple”. Elle m’a répondu “Tu ne veux pas commencer à t’engager avec toi avant de t’engager avec un homme ?”. BOOOOUUUUMMMMM ! 

 

Et c’est là que tout a commencé à changer. J’ai commencé à voir d’autres types d’hommes. Et un beau jour, je tombe sur un Roi. Complètement différent des autres. Je découvre des choses que je ne connaissais pas : la communication à deux, la simplicité, le temps de qualité à deux, les rires et la joie. Une relation saine, respectueuse et aimante. Je découvre ce que c’est d’être heureuse et épanouie en couple. 

 

Mon intention pour le programme Libre & Heureuse

 

C’est très simple, je rêve d’être indépendante et de faire un métier qui me porte. Un métier dans lequel je prends du plaisir à me lever chaque matin. 

 

Mon intention était claire : développer mon activité en tant que thérapeute. Être libre, épanouie et heureuse dans un an. Je l’avais décidé et cela ne pouvait plus en être autrement. 

 

J’ai hâte de vous partager mes prises de consciences, mes avancées, mes doutes et mes peurs pendant ce programme et de pouvoir échanger avec vous 🙂

 

Ce qui m’anime ?

Je m’appelle Pauline, je suis thérapeute. J’accompagne les femmes à se reconstruire après des violences, grâce à la danse thérapie, pour qu’elles soient heureuses et épanouies en couple. 

 

1. Je m’appelle Sandrine…

Je m’appelle Sandrine, j’ai 52 ans et suis maman de deux jeunes hommes de 20 et 22 ans qui vivent avec moi une semaine sur deux (cela vous donne un indice sur ma situation maritale…).  

J’ai découvert Fanny sur Instagram lors du 1er confinement. Je me suis pas mal « réfugiée » sur Instagram à ce moment-là (je l’utilisais avec parcimonie jusqu’alors) et j’ai essayé de cadencer mes journées confinées entre mon boulot, des cours de yoga, de cuisine, de naturopathie et autres en ligne. Un peu boulimique du truc au début, je me suis assez vite calmée mais dans mes découvertes, il y a eu Fanny. Cette femme, belle, libre, vibrante qui me fascinait aussi bien qu’elle m’agaçait par moment. Elle avait l’air d’avoir une chouette qualité de vie et tout bêtement j’aimais bien l’esthétique de son compte. Donc, je me suis mise à la suivre et j’ai vu qu’elle était très présente, j’ai eu ma dose quotidienne de son univers et de ses messages qui ont fait du chemin dans ma tête. 

Il faut que je précise que je suis à un tournant de ma vie et que je suis ouverte à tout ce qui peut me faire grandir, changer, évoluer, devenir une meilleure version de moi-même. Je suis en effet à la croisée des chemins : mon mari m’a quittée, il y a six ans environ, ce qui m’a apporté énormément de chagrin et m’a laissée seule face à moi-même après vingt ans de vie commune. On avait déjà eu un orage en 2007 – 2008, il avait fait une sorte de burn-out, quitté un job en or et choisi de tomber follement amoureux d’une fille canon de dix ans de moins que moi qu’il connaissait depuis longtemps… Contre toute attente, on a réussi à traverser la tempête, il a eu le choix de revenir ou pas, il est revenu après six mois et je pensais qu’on avait fait le plus dur… Dix ans plus tard, je sens un nouvel orage arriver, il éclate en avril 2017. On se sépare. 

A partir de là, il a fallu commencer à se réinventer en quelque sorte. Je me suis un peu perdue dans les rencontres Tinder et cie, besoin de faire un peu de bien à son ego, de combler le vide affectif, l’absence de cet homme que j’ai tant aimé/admiré et de mes enfants que je ne voyais plus qu’une semaine sur deux. Et puis, faire le deuil de ma vie de famille… Le plus dur sans doute. J’ai beaucoup souffert de solitude émotionnelle, j’ai beaucoup comparé ma vie à celles des autres et c’était rarement à mon avantage. Ceci étant, je n’ai jamais été au fond du trou, des coups de blues, des moments de désespoir mais pas de prédisposition à la dépression chez moi. J’ai découvert que j’avais des ressources. J’ai compris que je n’allais devoir compter que sur moi-même à présent, qu’une page se fermait douloureusement mais qu’une autre s’ouvrait et qu’il fallait que j’en fasse quelque chose.

Alors j’ai pris deux décisions : 

  • Trouver un projet qui allait m’occuper, me faire vibrer, me nourrir pour les prochaines années de ma vie indépendamment de mon activité professionnelle (j’ai un job à plein temps dans le monde de la santé) ; quelque chose que je ne devrais qu’à moi-même qui s’apparenterait plus à une passion qu’à un job ou un hobby. Je précise que j’ai cherché longtemps, bien avant que mon mari ne me quitte mais que je ne trouvais pas…
  • Me sortir à tout prix de ce bordel émotionnel dans lequel je m’enlisais.

 

La recherche du projet a abouti, tellement bien que je suis fraîchement diplômée en praticienne de massages de bien-être. Une des plus belles révélations de ma vie !

Le bordel émotionnel ? Je commence à en sortir, grâce au travail que je fais sur moi et aux deux programmes de Fanny auxquels je me suis inscrite en septembre 2020 puis janvier 2021. Le programme « Libre & Heureuse » pour accompagner les entrepreneuses (je suis diplômée et je souhaite lancer mon activité à présent, pas facile de passer le cap, quand on a été salariée toute sa vie…). Et le programme « Stable & Ancrée », pour apprendre à mieux me connaître, m’aligner, me connecter à mon moi intérieur ; m’aider à construire une vie florissante et pleinement épanouie dans tous les domaines de ma vie ; me donner les clés pour avoir une plus grande foi en l’avenir, m’aimer inconditionnellement et accéder à plus d’authenticité dans ma vie…

L’aventure ne fait que commencer et j’ai hâte de me voir évoluer…

 

1. Mise au point  

Lorsque Fanny m’a proposé d’écrire, je ne pensais pas que ça serait si difficile.

Pourtant j’ai toujours aimé ça. C’est un exercice que j’ai pratiqué de nombreuses fois.

Mais là, j’ai dû faire face à ma vie un peu en pagaille, pour l’expliquer à des personnes inconnues.

Je me suis demandé ce que j’avais le droit de partager, est-ce que ça causerait du tort à certaines personnes de mon entourage, ou est-ce que ça intéresserait quelqu’un ? 

Alors j’ai pris cet exercice comme un cadeau pour moi-même. Une façon d’y voir aussi plus clair, de faire le point. Et de me rappeler aussi, lorsque je regarderai derrière mon épaule, de tout le chemin parcouru.

 

Mais revenons en arrière. 

Moi, c’est Léna, j’ai vingt-cinq ans et je suis une femme en construction. 

Aujourd’hui, ces mots me semblent justes. Me correspondent. 

 

Avant aujourd’hui, j’ai été lycéenne, étudiante, ouvrière, paumée, suicidaire, apprentie, maquilleuse… Je suis surtout restée coincée. Coincée dans ce rôle de petite fille parfaite. Qui doit être polie, gentille, mais qui doit savoir se défendre. Qui doit exceller dans ses études, travailler beaucoup, tout en aidant aux tâches ménagères. Qui doit avoir une très bonne condition physique et une tête bien faite. Qui doit faire attention à son argent, mais tout de même faire des cadeaux au cousin de la grand-tante. 

Qui doit plaire. Plaire à tout le monde. Faire attention à ce que les autres vont penser d’elle et agir en conséquence.

Cette petite fille, je la remercie profondément et chaleureusement. Elle m’a protégée, elle m’a permis d’arriver là où je suis. Mais aujourd’hui, elle étouffe la femme qui cherche à prendre sa place.

 

Avant aujourd’hui, j’ai fait une licence en architecture. Ces trois années ont, socialement et intellectuellement, été les plus riches de mon parcours scolaire, mais j’étais très malheureuse. Je dormais peu, je mangeais mal, je travaillais énormément. Malgré tout ça, c’est là-bas que j’ai rencontré mon copain, avec qui je suis toujours aujourd’hui.

Et puis j’ai décidé sur un coup de tête de tout arrêter. Premier changement de voie vécu comme un « échec ». Premier « retour à zéro ».

 

Faute d’avoir plus de temps pour y réfléchir (je n’avais plus beaucoup de temps pour m’inscrire dans les écoles), j’ai décidé de partir dans le graphisme, discipline qui me plaisait beaucoup.

C’était dur pour mon ego de postuler à un BTS (Bac+2) après avoir eu une licence (Bac +3). J’avais l’impression d’avoir fait tout ça pour rien. 

Surtout qu’à ce moment-là, je me suis trouvée face à un mur. N’ayant pas fait de Bac Arts Appliqués, je ne pouvais postuler à aucun BTS Design Graphique. Les inscriptions étant gérées par un robot, en ligne, aucune dérogation n’était possible et ma licence en architecture n’y changeait rien. J’ai alors démarché les lycées de France afin d’expliquer ma situation. Tous m’ont rétorqué que si « Admission Post Bac » n’acceptait pas ma candidature, ils ne pouvaient rien pour moi. Super.

J’ai alors contacté un lycée situé dans les quartiers Nord de Marseille : celui dans lequel ma sœur avait elle-même fait un BTS, cinq ans plus tôt. Ce fut le seul à accepter de me recevoir en entretien, grâce à un professeur qui avait connu ma soeur. J’ai détesté l’entretien, je me suis sentie très mal à l’aise, je ne voulais pas aller à Marseille, je ne voulais pas quitter mon copain car j’en étais très dépendante. Mais j’ai été prise. Alors j’y suis allée, faute de mieux. 

Et ce fut la descente aux enfers. J’ai fini par vouloir me tuer. 

Ma mère a répondu à mon appel à l’aide et m’a donné l’autorisation que je n’osais pas espérer : elle m’a aidée à arrêter le BTS. Ça ne faisait que trois mois que j’étais à Marseille. 

Et même s’il a fallu affronter le regard des autres et le jugement impitoyable de certains membres de ma famille, je suis rentrée, soulagée.

Second « échec », encore plus dur à encaisser que le premier.

 

 

Je me suis installée avec mon copain, toujours étudiant, et j’ai travaillé à l’usine le temps de clarifier ma situation, mes envies, mes projets.

 

Et puis une idée un peu folle m’a traversé l’esprit lors d’un brainstorming sur ce que j’aimais faire : et si je devenais maquilleuse ? J’ai mis longtemps avant de m’autoriser à y réfléchir sérieusement. J’avais peur de la réaction de mes parents, peur de ne pas avoir l’argent pour payer une telle formation, peur de ce que les gens diraient : « une architecte devenue maquilleuse-coiffeuse, de quoi aurais-je l’air ? »

 

Là encore, tout s’est fait très vite. J’ai pris la décision de me lancer dans cette voie et j’ai été prise dans une très bonne école de maquillage et coiffure, spécialisée dans les arts du spectacle. Ce que j’y ai découvert était fabuleux ! J’ai particulièrement adoré apprendre à fabriquer des perruques et à monter des coiffures historiques. J’ai eu la chance immense de faire deux stages à l’Opéra de Lyon, qui m’ont donné envie de devenir perruquière. Mais j’aurais aussi bien pu être costumière, calligraphe, brodeuse d’art, créatrice de bijoux, danseuse… Je suis une grande touche-à-tout, pleine de passions et d’envies et, déjà à ce moment-là, je sentais que quelque chose au fond de moi me disait de ne pas m’arrêter là. 

 

En 2018, j’ai créé ma micro-entreprise en tant que maquilleuse-coiffeuse et j’ai passé mon CAP coiffure en cours du soir afin de continuer à apprendre. 

Finalement, grâce aux opportunités que la vie m’a apportées, je me suis spécialisée dans la mise en beauté de la mariée. J’ai vécu de merveilleux moments auprès de mes clientes les plus chères, mais la petite voix cherchait toujours à se faire entendre. 

 

Car j’ai aussi vécu des moments de doute profond, des crises d’angoisse, des envies de tout envoyer balader, de tout arrêter, encore une fois. J’ai beaucoup pleuré, je m’arrêtais sur le seul mariage de la saison qui s’était moins bien passé alors que tous les autres avaient été une « réussite ». J’attendais constamment la validation de mes clientes afin de me sentir mieux

Je n’étais jamais satisfaite de mon travail, j’avais beau me répéter que tant que la cliente était contente, c’était le principal, je n’arrivais pas à m’en persuader.
J’étais profondément mal dans ma peau. Je me sous-estimais, me comparais sans cesse. Je me répétais que je manquais de créativité, que mon travail n’était qu’une pâle copie du travail d’autres personnes. Je prenais de moins en moins de plaisir à faire ce que je faisais. 

Sans parler de mon insécurité financière constante ! Je ne gagnais pas ma vie, je me sentais tourner en rond, sans perspective pour connaître l’abondance.

Tant de fois j’ai voulu tout plaquer !

 

Vous voyez l’histoire que je me racontais ? 

Vous voyez le schéma qui se répète ?

 

Et puis un jour, l’une de mes mentors, avec seulement une petite phrase, a bousculé ma vie.

 

 « Léna, il est urgent que tu investisses sur toi ». 

 

Je me suis d’abord sentie attaquée, blessée. J’ai longtemps ruminé, puis j’ai laissé cette idée de côté. 

Il faut dire que ça fait presque dix ans que je fais des thérapies et, si ces thérapies m’ont toutes aidée au moment où j’en ai profité, je me sentais démunie. J’avais beau déjà investir sur moi, rien ne semblait bouger. Pas assez vite du moins. 

 

En attendant, j’ai cherché à diversifier mon activité et à donner plus de sens à mon métier. Je suis passée à des produits de beauté plus naturels et éco-responsables et j’ai commencé à proposer des services d’accompagnement vers une meilleure estime de soi par le maquillage. 

Je voulais inclure une dimension thérapeutique à mon travail. 

Je voulais accompagner toutes ces femmes qui se retrouvent sur ma chaise à maquillage et qui se livrent à moi. Qui me partagent leurs complexes, leur manque d’estime, les difficultés qu’elles rencontrent dans leur vie de femme, de mère ou d’épouse.

Je voulais faire une différence, les accompagner dans l’exploration et la (re)naissance de leur féminité, afin qu’elles puissent apprendre à devenir la femme de leur vie.

Je sentais que je touchais quelque chose qui m’animait, mais je me suis laissé rattraper par mon manque de légitimité et mes défis face à ma propre féminité. 

Cette question me restait en tête : comment donner à quelqu’un ce que l’on n’a pas soi-même ?

 

Et puis un jour, à la fin d’une saison de mariages mise à mal par la pandémie, j’ai enfin eu l’occasion d’investir sur moi.

Je suis persuadée que, dans la vie, il n’y a pas de hasard. Je n’avais entendu parler de Fanny qu’à travers l’évolution de ma sœur qui suivait alors « Ma routine miracle ». Le jour où elle m’a appelée pour me dire que sa coach sortait un programme pour les entrepreneurs et qu’elle était persuadée que ça pourrait changer ma vie, je me suis précipitée sur la page du programme. 

Fanny y décrivait avec une exactitude déconcertante ma vie telle qu’elle était : chaotique, remplie de peurs et d’insécurité. Puis elle m’a laissé entrevoir à quoi cette vie pouvait ressembler. Ce que j’y ai lu m’a profondément chamboulée : et si je me débarrassais de mes peurs, de mon insécurité ? Et si je pouvais enfin vivre de manière saine et sereine ? Déménager dans la maison de mes rêves, devenir indépendante ? 

C’était ma chance, et j’ai suivi mon intuition, j’ai dépassé mes peurs et j’ai foncé. 

 

Est-ce que j’ai failli renoncer quinze fois avant de m’inscrire ?

Est-ce que je me suis dit que je n’avais pas assez d’argent ? 

Est-ce que j’ai eu peur de cet énorme engagement d’un an ?

Est-ce que je me suis demandé si j’étais prête ?

 

Bien sûr que oui…

Mais j’ai surtout vu ça comme un investissement, justement. Je me suis dit que ce que je dépensais là, la vie me le rendrait. Je me suis dit que ça valait le coup. Ma vie et mon bien-être (et donc celui de ma famille) n’ont pas de prix.

Je pense que je n’aurais jamais été plus prête qu’à ce moment-là. 

 

Aujourd’hui, je suis en transition.

Le programme de Fanny est ma transition. Je sais qu’il y aura un avant et un après. Cet après, alors que je n’y croyais presque plus, je commence à le toucher du doigt chaque jour un peu plus.

Tous ces rêves, ces perspectives, que je pensais impossibles à réaliser, je les visualise, j’y crois. 

Et parce qu’il faut y croire pour le voir, j’ai hâte de voir ce que la vie me réserve.

 

Je ne sais pas si demain je serai toujours maquilleuse, mais je sais que mon envie d’accompagner les femmes à comprendre leur féminin, à se reconnecter à elles et à la beauté de la vie est toujours très forte.

Ce travail, je le fais moi-même en ce moment. Et cette évolution professionnelle, je la vois comme ce qu’elle est : une suite, une continuité du parcours déjà effectué.

Tous les événements que j’ai vécu comme des échecs, je les vois aujourd’hui comme de belles étapes par lesquelles je devais passer pour être la femme lumineuse que j’aspire à devenir.

Ma vie n’est pas un long fleuve tranquille, mon chemin est plutôt sinueux. J’accueille cela avec beaucoup de douceur désormais. 

Je n’ai pas fini d’apprendre, de me former, d’évoluer.  

Ce programme plein de défis, de remises en question, de prises de conscience, de coups de pied aux fesses, d’entraide et de belles leçons de vie a déjà été moteur de nombreux changements en moi.

 

Aujourd’hui, j’ai hâte de voir quelle femme je vais devenir.

1. Moi, c’est Shana!

Shana, 20 ans. 

C’est peut-être un peu trop concis. Je vais donc en dire un peu plus. 

 

Hello ! Je m’appelle Shana, j’ai 20 ans (jusque là, rien de nouveau) et je suis la formation de Fanny Huleux : « Libre & Heureuse ». J’ai décidé d’arrêter mes études universitaires et de créer mon entreprise de création de contenus et d’illustration, de créer ma vie de rêve et de faire de l’Univers mon meilleur ami. Pour cela, je surfe sur la loi d’attraction (ça fonctionne merveilleusement bien, j’ai l’impression que c’est Noël tous les jours) et je fais les exercices que nous donne Fanny (quelle bonne élève je fais !). 

 

Petites anecdotes sur moi : 

  • J’ai un chat qui s’appelle Ice, des poissons qui ont des noms aussi et un demi-cheval (c’est long à expliquer)
  • Donc je fais de l’équitation (depuis que je suis toute petite)
  • Je ne parle pas avant d’avoir bu mon café le matin (ou le midi)
  • Quand j’entre dans une librairie, je ne peux pas m’empêcher d’acheter au moins un livre
  • J’adore les jeux vidéo et ils sont une source d’inspiration  
  • Je sais faire des maquillages à effets spéciaux extrêmement repoussants mais c’est tellement salissant que je n’en fais pas souvent
  • Je déteste perdre aux jeux de société
  • Ma maman, c’est la meilleure. 

 

Ma mission ici sera de vous raconter mes aventures pendant la formation (je maîtrise l’art des rebondissements, ça sera intéressant, promis). 

Sur quels exercices j’ai bloqué ? Qu’est-ce que Fanny a dit cette semaine pour me faire ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes ? Quels sont mes exercices favoris ? Vous aurez accès à TOUT (ou presque). 

 

À bientôt, tenez-vous prêts ! 

 

Shana