Le sens de la vie : une question d’actualité… depuis l’Antiquité !

Qu’on l’aborde sous un angle philosophique, psychologique ou personnel, le sens que l’on trouve ou que l’on donne à nos existences est une question centrale de la réflexion humaine.

Si certains s’interrogent sur sa dimension universelle, chaque être humain souhaite savoir en quoi sa propre vie est utile, savoir quelle direction lui donner, en cohérence avec ses valeurs et ses envies profondes, afin de donner un véritable sens à son existence.

 

Le sens de la vie, une interrogation philosophique

 

Lorsque l’on évoque le sens de la vie, on désigne en premier lieu l’interrogation profonde sur l’origine, la nature ou la finalité de l’existence. Pour le philosophe Jean Grondin, le sens de la vie est la pensée essentielle qui fonde la philosophie. Cette interrogation ferait donc partie de l’essence même de l’être humain.

 

Que l’on sonde l’œuvre de Nietzsche, le penseur et philosophe inventeur de l’expression “sens de la vie”, celle d’Emmanuel Kant, de Jean-Paul Sartre ou d’Albert Camus, qui considère que le sens de la vie est “la plus pressante des questions”, que les âmes peuvent trouver un sens à leur existence et jouir de cette plénitude, ou que l’on remonte à Platon et Socrate, qui estiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue si elle n’est pas “examinée” et qu’elle reste “vague”, la question du sens de la vie est centrale.

 

 

Donner du sens à sa vie pour accéder au bonheur ?

 

Si depuis l’Antiquité, les philosophes se penchent sur cette question primordiale, elle a pris depuis quelques années une orientation différente : « donner un sens à sa vie » semble aujourd’hui être plus au cœur de nos interrogations que la question métaphysique et philosophique sur le sens de la vie, dans sa dimension universelle.

 

Les recherches psychologiques actuelles viennent éclairer le débat. Dans le livre Donner un sens à sa vie (Éditions Odile Jacob), Jacques Lecomte, psychologue et universitaire, nous explique que « le bonheur résulte de la présence simultanée de sens et de bien-être ». En ce sens, notre quête d’une vie riche et pleine de sens permettrait, associée à d’autres piliers de la psychologie ou du développement personnel axés sur le bien-être, d’accéder au bonheur. Certaines études ont, d’autre part, mis en évidence le lien entre une vie riche de sens et une bonne santé mentale et physique.

 

(Re)trouver le sens de sa vie est un acte volontaire

 

Selon Victor Frankl, professeur de neurologie et de psychiatrie, la « perte de sens » est la principale cause de névrose. Déporté dans un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale, il découvre que la lutte, pleine de dignité, des déportés, donne un sens à leur vie, qui leur permet d’endiguer leur désespoir.

Pour lui, l’homme n’est pas le jouet de ses pulsions, il choisit librement sa perspective, son attitude et ses actions. La logothérapie, une psychothérapie qu’il met au point à sa libération, prend en compte ce besoin essentiel du sens, ainsi que la dimension spirituelle de l’être humain.

Donner du sens à sa vie est une démarche que chacun peut entreprendre : elle nécessite de connaître ses valeurs et de s’engager dans l’action.

 

Les trois fondements d’une vie pleine de sens

 

Le sens que chacun d’entre nous donne à sa vie repose sur trois fondements :

  • Les relations affectives, qu’elles soient familiales, amicales ou amoureuses,
  • Les pensées, les croyances et les valeurs, dont la spiritualité, l’appréciation de l’art, les choix philosophiques…
  • L’action, l’engagement dans une activité, l’activité professionnelle, l’évolution personnelle et sociale, etc.

 

Harmoniser ces trois axes, trouver un équilibre, donner de la cohérence à sa vie, en alignant ses pensées, ses valeurs, ses actions et en choisissant ou en harmonisant ses relations à son entourage, permettent ainsi d’avoir une vie pleine de sens, un des buts ultimes de notre existence et une des deux clés de l’accès au bonheur.

 

 

Conçue par Fanny Huleux, le programme « Stable&Ancré·e » est une thérapie psycho-énergétique de 6 mois, qui permet notamment de connaître ses valeurs et de donner un sens à sa vie. Cliquez sur la bannière pour plus d’informations.

9. Recette

Yeeeeeppaaaaa !!

 

Aujourd’hui, parlons un peu de la différence entre ce qu’on projette de notre vie personnelle et professionnelle et ce qu’il se passe vraiment dans la réalité. Fanny a utilisé la métaphore du gâteau pour cet exercice très parlant.

 

Nous avons tous dessiné un gâteau qui représentait notre vie de rêve, idéale. Un magnifique moelleux au chocolat (ma passion) est apparu dans mon esprit. Oui, je suis ultra gourmande…

 

Gâteau composé de plusieurs parts selon chaque personne : quels sont les revenus idéal ? Le temps pour soi idéal ? La routine idéale ? L’équilibre idéal ? Combien de temps prend chaque part ? Comment est-elle représentée dans notre vie rêvée ?

 

Puis, de se rappeler pourquoi ce gâteau, cet équilibre donc était important pour nous. Pourquoi fait-on tout cela ? Qu’est-ce qui nous motive au quotidien ?

 

Ça ne s’est pas arrêté là bien sûr car tout ça, c’est bien joli joli… mais comment est notre vie de tous les jours ? Le but de l’exercice était d’avoir des prises de conscience. Nous avons donc dessiné un deuxième gâteau pour notre vie d’aujourd’hui. On a constaté les premières différences dans la réalité. C’est bien beau de vouloir telle ou telle chose mais que fait-on tous les jours pour y parvenir ?

 

Sans jugements et avec beaucoup d’humour, nous avons écrit les ingrédients de la recette de ce gâteau. Pour chacun, la recette était différente mais, pour ma part, ça donnait ça : une bonne dose de mental, 10g de peur fondue, une cuillère à soupe d’impatience, 50 g d’envie et de passion, 1 plaquette d’investissement, 1 paquet d’humour à saupoudrer en rendez-vous, 1 cuillère à café de routine. Mettre tout ça au four à 100 degrés pendant 2 heures 😉

 

Puis Fanny nous a dit : est-ce que vous décidez de garder cette recette, de la modifier ou d’en refaire une toute nouvelle ?

 

Bon, bah, de mon côté, j’ai décidé de rajouter une très grosse dose de lâcher prise. De diminuer la peur et le mental et de mettre 200 g de plaisir et de joie et 100 g de patience.

 

La suite au prochain épisode 🙂

3 exercices pour découvrir ses valeurs

Comme nous l’avons évoqué ICI, connaître ses valeurs permet de réaligner* sa vie avec ce qui est fondamental pour soi, avec ses besoins, ses désirs, ses sources de motivation.

Le but ? Trouver un parfait équilibre dans les différents domaines de sa vie (sentimental, professionnel, social et personnel), en accordant ses actions, ses paroles et ses pensées avec ses valeurs profondes.

Le problème ? Beaucoup d’entre nous ne les connaissent pas et sont donc déconnectés d’eux-mêmes, à l’opposé d’une vie pleine de sens.

Prenez un moment pour vous, dans un endroit calme, où vous vous sentez bien, pour faire ces exercices qui vous permettront d’identifier vos valeurs.

*(en préalable à la lecture de cet article, vous pouvez également lire l’article sur le concept d’alignement ICI).

 

Exercice 1 : visualiser un futur idéal

 

Fermez les yeux et prenez le temps de répondre à ces questions, en visualisant plusieurs scènes: qui voudriez-vous être à la fin de votre vie ? Où serez-vous ? Où vivrez-vous ? Quelles sont les personnes qui vous entoureront ? Qu’aurez-vous réalisé ? Qu’est-ce que les gens retiendront de vous, de votre vie ?

Lorsque votre vision idéale est définie, mettez-la sur papier en écrivant ou en dessinant. Puis identifiez ce qui vous semble essentiel, ce qui va donner une direction à votre vie pour atteindre ce futur idéal.

Retrouvez cet exercice et la démarche complète, dans le tome 1 du carnet « Ma Routine Miraculeuse », de Fanny Huleux. Il vous permettra de définir plus précisément vos objectifs de vie et de donner une direction à vos projets de l’année et des trois mois à venir… afin d’avancer vers vos rêves.

 

Exercice 2 : visualiser un souvenir positif

 

Retrouvez un souvenir positif, un souvenir qui vous fasse sourire de façon irrépressible, et visualisez-le précisément, en vous immergeant dedans et en retrouvant les sensations olfactives, visuelles, les émotions attachées à ce souvenir… Demandez-vous ensuite ce qui vous a tellement plu à ce moment : vous sentiez-vous aimé·e, compétent·e, détendu·e… Identifiez les éléments les plus marquants : était-ce la présence de vos proches, l’endroit, l’ambiance, la reconnaissance de votre travail, une activité particulière, le repos ?

Puis notez et faites émerger une ligne directrice de ces éléments. Vous pouvez visualiser plusieurs souvenirs et des contextes différents afin d’en faire une synthèse et d’obtenir un résultat plus complet.

 

Exercice 3 : faire une liste de mentors

 

Quelles sont les personnes que vous admirez ? Auxquelles vous aimeriez ressembler ? Qui vous inspirent au quotidien ?

Faites une liste puis écrivez, pour chacune d’entre elles, ce que représente cette personne à vos yeux, quelles sont les valeurs qu’elle incarne, les points sur lesquels vous souhaiteriez lui ressembler, les éléments de sa vie que vous aimeriez faire vôtres…

Regroupez ensuite les éléments entre eux : vos valeurs devraient émerger.

 

Si connaître ses valeurs est essentiel pour s’aligner, les respecter au quotidien est la base d’une vie heureuse. Si cela implique un changement profond de votre mode de vie actuel, de vos croyances, vous pouvez vous faire accompagner par Fanny Huleux. Nous vous conseillons le programme « Stable&Ancré·e », qui vous permettra de retrouver une cohérence interne, de l’estime de soi et une vie alignée sur vos valeurs profondes. Le premier pas menant à la réalisation de vos rêves !

Programme par Fanny Huleux

8. Routine

Yeeeeeppaaaaa !!

 

Aujourd’hui, j’ai envie d’aborder l’importance de la routine dans sa vie quand on développe notre entreprise. Fanny nous en parle très régulièrement et nous le rappelle. On fait tellement de choses chaque jour sans s’en rendre compte.

 

Au début, elle est difficile à mettre en place, tout notre corps lutte contre ces nouveaux changements et notre système veut reprendre ces bonnes vieilles habitudes. C’est comme s’il nous disait « allez viens, on était bien là, pourquoi tu veux tout changer maintenant… t’es sûre ? Allez viens, on est bien.. !”

 

Chaque personne est différente et cela ne conviendra pas à tout le monde, je vous parle ici de mes croyances et de ce qui me fait du bien personnellement. J’ai intégré ces derniers mois une routine corporelle que je ne faisais pas auparavant (étirements, respiration, énergie). Quelque chose qui me fait plaisir, qui me procure du bien-être et qui me permet d’être dans mon corps en ayant un mental très fort. J’ai rajouté à ça 5 minutes de sport par jour, tous les matins. Au total, cela représente à peu près 10 à 12 minutes au réveil.

 

Mon mental bloquait sur la partie sport. Il a commencé à me dire “5 minutes de sport par jour, tu ne vas pas aller bien loin avec ça, tu devrais faire plus”. Et puis au final, j’y prends goût car, pendant ces 5 minutes, je fais ce que je veux comme exercices, j’ai cette liberté dont j’ai besoin. J’ai mis du temps à trouver ce qui me correspondait vraiment. J’ai testé tellement de choses et surtout, j’y passais beaucoup trop de temps et cela finissait par me décourager.

 

L’effet cumulé chaque jour me permet de voir concrètement les changements sur mon corps après plusieurs semaines. Je me sens mieux. Ça commence à devenir un automatisme et je n’ai pas besoin de me rappeler qu’il faut que je fasse ma routine, je la fais.

 

Conclusion : trouvez votre routine, celle qui vous fait du bien à vous et pas celle du voisin ou celle à la mode. Quelque chose qui vous procure du bien-être, quelque chose de simple. Mieux vaut un petit peu tous les jours qu’une fois par semaine quelque chose de bien plus dur et long que vous arrêterez au bout d’un mois.

 

La suite au prochain épisode 🙂

Pourquoi est-il essentiel de connaître ses valeurs?

Connaître ses valeurs donne une direction

Dans le cheminement vers une vie plus alignée, il est préconisé de se confronter à une question centrale et particulièrement importante : quelles sont mes valeurs ?

Les valeurs sont les piliers d’une vie stable, de l’ancrage de l’âme, et d’une vibration haute.

Identifier ses valeurs, c’est accepter de prendre sa place, de se connaître, de mener des actions dans ce sens et de se respecter dans toutes les situations de la vie.

Dans la vie personnelle comme professionnelle, les valeurs sont essentielles et expliquent clairement les motivations de l’être humain, ses attitudes et ses comportements.

Nous vous expliquions comment obtenir une vie alignée et comment s’ancrer, et cela passe notamment par une réflexion autour de nos valeurs.

 

Les valeurs : c’est quoi ?

 

Concept central des sciences sociales, les valeurs expliquent l’organisation, le changement, au niveau des sociétés, mais également des individus.

Elles permettent de comprendre les différents comportements, tant en sociologie qu’en psychologie, mais également en anthropologie et dans l’ensemble des disciplines similaires. C’est pourquoi, liées intimement au comportement, elles sont si importantes dans le cadre d’un travail de développement personnel.

On remarque que dans un groupe d’une même culture, les valeurs sont relativement similaires. C’est ainsi qu’est né le concept d’organisation universelle des motivations humaines. Les groupes se créent en fonction des valeurs communes, c’est-à-dire de l’importance qu’ont les choses pour eux.

D’après Shalom Schwartz, un psychologue social, les valeurs ont six caractéristiques :

– Ce sont des croyances associées aux affects.

– D’après lui, elles tendent à des objectifs désirables, qui motivent l’action.

– Les valeurs transcendent les actions et les situations spécifiques, c’est-à-dire qu’elles agissent dans tous les domaines de notre vie.

– Elles servent de critères pour évaluer le bon et le mauvais pour les individus.

– Classées par ordre d’importance, elles ont également une hiérarchie propre à chaque personne.

– Évidemment, ces valeurs guident l’action dans notre vie, c’est pourquoi il est si important de les connaître.

Elles permettent de répondre aux besoins des individus, de générer de l’interaction sociale, et d’assurer le bon fonctionnement des groupes.

 

Je trouve mes valeurs pour transformer ma vie

 

Identifier ses valeurs profondes consiste également à réfléchir à ses besoins, ses envies, et sa façon de percevoir le monde. C’est aussi se demander ce qu’on veut apporter au monde, quelle est notre essence et notre ambition.

Comme l’ont montré Battista et Richard Almond, en 1973, dans une étude intitulée « The development of meaning in life », le sens de la vie est en lien avec une bonne estime de soi, mais aussi et surtout avec un bon équilibre entre les valeurs et les moyens donnés par le contexte social pour les utiliser. D’après eux, les valeurs sont en réalité des principes qui donnent un véritable sentiment de sens à la vie.

Si trouver ses valeurs est si important, c’est parce que c’est grâce à elles que vous pouvez définir des objectifs qui vous ressemblent et qui vous conviennent.

Lorsque vos objectifs sont clairs et qu’ils vous correspondent profondément, au point qu’ils apportent de la sérénité dans votre quotidien, vous menez une vie parfaitement alignée.

Savoir qui l’on est, c’est se permettre d’avoir une direction. En donnant cette direction à son système interne, les décisions et les actions sont de plus en plus cohérentes, et cela permet d’entretenir un système de pensée adéquat.

Parfois, nous nous sentons comme décentrés, comme spectateurs de notre vie. C’est généralement parce que nos actions ne coïncident plus avec nos valeurs, et que nous nous éloignons naturellement de nous-mêmes. Heureusement, cela s’estompe dès lors que nous mettons tout en place pour retrouver nos vraies valeurs.

 

Stable et Ancrée

 

Ce programme de 6 mois, par Fanny Huleux, vous permet de reprendre confiance en vous en découvrant votre véritable identité. Dépassez vos blocages et vos insécurités en sortant du passé et en vous ouvrant au futur. Dans cette thérapie psycho-énergétique, vous découvrirez quelles sont vos véritables valeurs et comment les exploiter pour être parfaitement aligné·e et épanoui·e dans votre vie.

 

Programme par Fanny Huleux

10. Persévérance

Ce que m’a appris « Mario Odyssey »…

 

Lorsque j’étais plus jeune, je me rappelle qu’on me qualifiait de battante. Moi-même, je me sentais fonceuse et persévérante.

Et puis un jour, en me retournant, j’ai pris conscience que j’avais laissé cette part de moi loin, très loin derrière. Je ne sais pas trop quand ni pourquoi, mais ce jour-là, je suis devenue inconstante et encline à l’abandon.

Ce sujet, je l’ai déjà abordé dans plusieurs de mes textes. C’est une thématique qui me préoccupe, c’est un comportement sur lequel je travaille et qui me demande beaucoup de discipline.

 

La persévérance, je l’apprivoise un peu plus chaque jour, grâce à mes routines. Je danse avec elle. Et même si, parfois, je lui suis infidèle, je reviens toujours à elle.

 

Depuis quelques mois, j’ai arrêté de regarder des séries TV, auxquelles j’étais devenue « dépendante » au cours des dernières années. Cela m’a permis d’être plus responsable de mes émotions, et de gagner chaque jour de précieuses heures de sommeil.

Contrairement à mon partenaire, je ne joue jamais aux jeux vidéo. J’ai bien trop peur de devenir accro.

Alors lorsqu’il est revenu un soir avec le jeu Switch « Mario Odyssey », « pour qu’on puisse jouer ensemble », j’ai vu la tentation d’un mauvais œil. Mais désireuse de comprendre et partager sa passion, j’ai essayé.

Au début, je découvrais, choquée, le nombre de minutes, devenues heures, que nous avions passés, happés par le jeu.

Mais j’ai été encore plus choquée de voir à quel point j’abandonnais rapidement. À quel point je fuyais ce qui était dur, nouveau et inconfortable. Et à quel point mon comportement dans le jeu n’était que le miroir de celui que j’avais dans la vraie vie.

 

J’ai joué au jeu de la vérité avec moi-même et je n’aime pas vraiment ce que j’y ai découvert.

J’abandonne rapidement, je fuis ce qui est dur, nouveau et inconfortable.

Ouch. Touchée.

 

Cette prise de conscience, à défaut d’être facile à encaisser, me permet de voir les changements opérés en moi.

Je crois qu’il y a quelques mois, je me serais collé cette belle étiquette de lâcheuse sans parvenir à m’en débarrasser. J’aurais été fataliste, résignée, passive. J’aurais essayé d’accepter que c’est dans ma nature, sans vraiment y arriver.

Dans une société où tout doit aller vite, et où le résultat est plus valorisé que le chemin, il m’est difficile d’apprécier les balbutiements des débuts et les difficultés rencontrées.

J’ai développé la croyance que si quelque chose est dur ou inconfortable, ce quelque chose n’est pas fait pour moi. Par conséquent, à quoi bon aller plus loin ?

Plus j’alimentais cette pensée, moins je persévérais, et mes abandons répétitifs confirmaient cette croyance.

 

Aujourd’hui, j’ai les clés pour briser ce cercle vicieux.

Je ne suis pas mes pensées mais je suis responsable de celles-ci, et ce sont elles qui créent mes comportements.

Autrement dit, JE crée mes comportements, les plaisants comme les moins cools.

 

Aujourd’hui, je travaille sur mes pensées, et je recommence autant de fois qu’il le faut pour réussir les niveaux difficiles de Mario. Je m’exerce à appliquer ça dans ma vie de tous les jours, jusqu’à ce que ce soit fluide.

J’apprends à créer les comportements qui confirmeront la croyance que je suis une battante, que je ne lâche jamais rien.

 

La persévérance, c’est mon défi de tous les jours.

Quel est le vôtre ?

8. Faire du sur-place

Je vous avais laissés avec le lancement de mon activité… Où en suis-je quelques semaines après avec mon projet et mon développement personnel ?

J’ai pas mal procrastiné à l’idée de rédiger cet article car j’attendais une montée en puissance dans tous les domaines de ma vie que j’aurais eu plaisir à partager avec vous mais la réalité n’est pas tout à fait la même.

 

J’ai le sentiment de mener plusieurs chantiers en même temps, dans ma vie professionnelle, ma vie d’entrepreneuse, ma vie affective et familiale. J’ai perdu un peu pied ces derniers temps. Trop de choses à gérer, le sentiment de faire du sur-place, de ne pas, ne plus avancer, voire de faire quelques pas en arrière. C’est étrange et un peu déroutant car j’ai eu l’impression de beaucoup avancer ces dernières années et là depuis quelques semaines je suis en arrêt sur image en quelque sorte. Je vois ma vie défiler, le train qui passe et j’ai le sentiment de ne pas réussir à rattraper les wagons. C’est peut-être un temps de digestion car je sais ce que je dois faire ! Je sais pourquoi j’en suis arrivée là ! J’ai tous les outils donnés par Fanny, je sais qu’il faut que j’introduise encore plus de constance, discipline, volonté, engagement, foi, action, travail, focus mais je n’y arrive pas, j’ai pas mal lâché ces derniers temps et je suis dans le flou dans tous les domaines de ma vie. Arrghhh, cela me fait vraiment rager !

 

Ce qui a changé, c’est qu’avant je ne savais pas pourquoi les choses n’avançaient pas comme je le souhaitais, je pouvais passer du temps à me morfondre mais à présent je suis plus lucide et ancrée. J’ai conscience que tout vient de moi, que je suis l’architecte de ma vie, que ma vie m’appartient. Ce ne sont pas des paroles en l’air, c’est une de mes vraies prises de conscience. Je ne peux m’en prendre à personne, je suis responsable.

 

J’ai compris aussi que j’ai le droit de ressentir certaines émotions mais qu’elles ne doivent pas m’empêcher d’avancer ! Je dois être un peu plus bienveillante avec moi-même aussi car, si je ne suis pas du tout là où je voudrais être dans aucun domaine de ma vie aujourd’hui, un ami m’a gentiment fait remarquer, l’autre jour, qu’au niveau de mon activité de massage, en 18 mois, j’avais tout de même réalisé pas mal de choses, toute seule, comme une grande :

Trouver une formation, finaliser plus de 30 jours de formation, réaliser plus de 100h de massages, identifier un lieu pour exercer, faire un mois de travaux pour créer ce lieu qui me ressemble et accueillir mes premiers clients avec bonheur, lancer ma communication, créer une page Instagram, commencer un site internet, participer au programme de Fanny… Tout cela en ayant une activité salariée à plein temps et en essayant de m’épanouir dans les autres domaines de ma vie. Cela m’a fait du bien de l’entendre. Je n’ai pas à rougir mais il me reste encore du pain sur la planche.

8. Travail : 10:00 a.m.

Il est 10h, c’est l’heure de se mettre au travail après le petit café, les jeux avec mon chien et le moment détente. Mais argh, par quoi je commence ? Et quelle est l’action la plus urgente ? Panique, panique. Je regarde les informations ? Je lis un bon livre ?

Non, il vaudrait mieux que je me mette au travail rapidement.

Mon chien dort donc c’est le moment ou jamais de travailler sérieusement. Être entrepreneure, c’est encore tout nouveau pour moi alors forcément, mon organisation cafouille parfois un petit peu et c’est pour ça que je suis super reconnaissante pour les conseils de Fanny.

Je ne me suis pas vraiment organisée pendant ma scolarité, je respectais les deadlines dans l’urgence et ça fonctionnait. Mais une entreprise ne fonctionne pas du tout comme l’école, il y a beaucoup de choses que l’on fait et dont les résultats ne seront pas visibles avant plusieurs mois ou années. Dur pour le moral parfois, décourageant aussi mais il ne faut pas céder à ces émotions !

Dans le groupe, on a appris à faire un bilan de nos objectifs sur un trimestre et à planifier de nouveaux objectifs et de nouvelles actions selon nos résultats. C’est assez révélateur de ce qu’on a fait, de ce qui n’a pas fonctionné, de ce pour quoi on n’a pas encore de résultats parce que c’est trop récent. Mais depuis ce bilan, je me sens un peu fatiguée. J’ai avancé, des choses bien se sont passées mais je me rends compte que j’ai peut-être été trop optimiste sur mes objectifs et qu’ils me semblent bien loin pour le moment.

Je me retrouve donc perdue, devant une feuille blanche, en me demandant à quoi ça sert de rajouter un dessin sur ma boutique si c’est pour que personne ne regarde ?

Ah, le doute et la déception, sacrés ennemis. Je ne pense pas être la seule du groupe à ressentir ce genre d’émotions. Le plus important, c’est de réussir à se remotiver et à construire en étant patient, sans juger les résultats trop sévèrement. Et comment on fait ça ? On travaille sur soi !

Allez, je vais écouter les audios que Fanny nous a envoyé et à 12h, je ferai une pause. Une pause quoi ? Comment ? Pourquoi ?

La suite au prochain épisode!

Un transat et un livre:
« La semaine de 4 heures » de Tim Ferris

Vous rêvez de faire le tour du monde avec votre famille mais vous êtes bloqué·e au bureau ? Vous souhaiteriez courir un marathon mais vous ne trouvez pas le temps de vous entraîner ? Dans La semaine de 4 heures, Timothy Ferriss nous donne des conseils pour atteindre nos objectifs et garder du temps pour soi.

 

En fait, tout est simple.

 

Dès les premières pages, Timothy Ferriss dédramatise le chemin qui mène à l’accomplissement de nos rêves et nous montre qu’avec de la motivation et une bonne préparation, on peut, nous aussi, devenir des champions. Impossible ? Seulement si on pense que ça l’est. Hop, hop, hop, on prend un stylo et un crayon, et la lecture commence. L’auteur nous propose de nombreux exercices, plus ou moins difficiles, à faire à chaque étape de lecture. Nos peurs sont exposées au fil des questions et Timothy Ferriss nous prouve qu’elles ne sont pas si effrayantes qu’elles pourraient le paraître au premier abord, le tout avec beaucoup d’humour.

 

On se surcharge.

 

La semaine de 4 heures est aussi un appel à faire un grand tri dans notre vie. Nous sommes sans cesse envahis par les informations, les mails, les réunions, les tâches inutiles et les appels (nous pouvons sûrement trouver de nombreux autres exemples) qui nous font perdre beaucoup de temps. Tim Ferriss insiste sur l’impact phénoménal qu’une détox d’informations et d’interruptions diverses peut avoir sur notre productivité. Si vous suivez ses conseils, en un rien de temps vous serez un·e professionnel·le dans l’art d’esquiver les réunions et appels intempestifs. Mais évidemment, le but n’est pas de tout esquiver pour travailler toujours autant, mais de négocier un accord de télétravail pour les salariés ou d’externaliser pour les entreprises afin de profiter au maximum de mini-retraites tout au long de l’année.

 

Se préparer et voyager.

 

Timothy Ferriss donne un mode d’emploi extrêmement précis aux entrepreneurs qui souhaitent que leur entreprise tourne sans leur intervention quotidienne. Les clés sont dans une organisation aux règles précises afin que l’externalisation se passe au mieux, la bonne gestion des débuts afin de passer en pilote automatique et une bonne dose de courage. Après avoir scrupuleusement suivi les indications du livre, vous pouvez profiter de votre tour du monde en toute tranquillité.

Concernant les voyages, Tim Ferriss nous donne de nombreux conseils pour faire le vide dans notre intérieur avant le départ, ne prendre que l’essentiel dans notre valise et nous donne des astuces pour bénéficier d’offres intéressantes lors de nos séjours.

En résumé, peu importe que vous soyez salarié·e ou entrepreneur·e, si vous ne voulez pas attendre la retraite pour prendre du temps pour vous, foncez lire La semaine de 4 heures!