20 affirmations positives pour booster son estime de soi

Affirmations positives

Vous souhaitez booster votre estime de soi ? Utilisez les affirmations positives ! Répéter ou écouter ces affirmations au cours de la journée va vous permettre de changer votre perception de vous-même en indiquant à votre inconscient les nouvelles croyances à adopter.

Vous souhaitez utiliser la loi d’attraction? Vibrer haut va attirer à vous tout ce que vous désirez obtenir.

 

Comment faire ?

 

Utilisez les affirmations qui vous parlent le plus, qui provoquent une émotion, et répétez-les le plus souvent possible. Vous pouvez aussi écouter les affirmations (suivez le lien en fin d’article pour accéder à une vidéo YouTube de 4h45 d’affirmations de Fanny Huleux) : vous n’êtes pas obligé·e d’y prêter attention et pouvez donc les écouter en cuisinant, en travaillant, en conduisant… Votre inconscient, lui, les captera.

Les afficher à des endroits visibles vous permettra de les avoir sous les yeux à tout moment : écrivez-les, créez de jolies mises en page, mettez des Post It dans toute la maison !

 

Les affirmations

 

Je suis bien tel·le que je suis

Je suis digne d’être aimé·e et apprécié·e

Je suis un être unique et merveilleux

Je suis capable de tout faire

J’aime ce que je vois en moi

Je me donne à moi-même l’amour, l’estime et la reconnaissance dont j’ai besoin

Je me pardonne mes erreurs passées

Je suis de plus en plus conscient·e des trésors que j’ai en moi

Je m’aime de plus en plus chaque jour

Plus je m’aime, plus la vie me sourit

Je suis fier·e de moi

J’aime qui je suis et ce que je fais

J’exprime de plus en plus d’amour et de gratitude envers moi chaque jour

Je suis une personne magnifique

Je suis en harmonie avec moi-même

J’aime mon corps et tout ce qu’il fait pour moi

Mon discours intérieur s’améliore de jour en jour

À ce moment précis, je réalise que je suis une belle personne

Je suis une personne formidable

De jour en jour, je deviens la meilleure version de moi-même

Auto-sabotage: êtes-vous votre pire ennemi·e?

Se juger sévèrement

Vous est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu’un qui vous plaît et de vous montrer sous votre plus mauvais jour ? D’avoir un projet qui vous tient à cœur mais de vous consacrer à des choses sans intérêt jusqu’au moment où il est trop tard pour le réaliser ? D’entamer plusieurs tâches sans en terminer aucune ? De vous dévaloriser en public ? De chercher des excuses à vos échecs en refusant d’en porter la responsabilité ?

Toutes ces situations peuvent être des signes d’auto-sabotage. Mais comment se manifeste-t-il et comment en sortir ?

 

Auto-sabotage et estime de soi

 

Estime de soi, croyances limitantes et auto-sabotage sont intimement liés. Lorsqu’une personne manque d’estime de soi, elle n’a pas conscience de sa valeur et pense qu’elle n’a pas les capacités de réussir sa vie et de réussir à être heureuse ; elle pense même ne pas le mériter (Lire notre article ICI). Ces schémas, ancrés fermement dans son inconscient poussent à l’auto-sabotage : cette personne détruit ainsi toute chance d’obtenir ce qu’elle souhaite de peur que la vie ne lui prouve qu’il est impossible de l’obtenir. La personne qui manque d’estime de soi devient ainsi son pire ennemi en détruisant inconsciemment tout ce à quoi elle aspire… Une façon de « réussir à échouer », qui vient ainsi conforter les schémas préexistants : un cercle vicieux sans fin si une prise de conscience n’a pas lieu.

Nous usons tous, de temps en temps, d’auto-sabotage : on reporte au lendemain l’envoi d’un courrier important, on arrive en retard à une réunion importante ou on fait une plaisanterie grivoise dans un contexte inadapté. Ces petits moments d’auto-sabotage n’ont pas d’impact important sur nos vies… s’ils restent occasionnels. Le problème se pose lorsque cette attitude est constante et l’auto-sabotage systématique.

Les différents types d’auto-sabotage sont la procrastination (« Je le ferai demain »), la négation de ses propres besoins (« Ca me convient comme ça, je n’ai pas besoin de plus, d’autre chose, etc »), l’évitement de la prise de décision (« je ne sais pas quoi faire »), l’abandon dès les premières difficultés (« C’est trop difficile, je n’y arriverai jamais »), le perfectionnisme (« Ce n’est pas encore comme je le souhaite »), qui pousse à ne jamais voir aboutir ses projets.

Les personnes qui manquent d’estime de soi attirent également comme des aimants les persécuteurs de toutes sortes et pensent mériter les mauvais traitements qu’on leur inflige… parce qu’elles se les infligent à elles-mêmes également.

 

Comment sortir de l’auto-sabotage ?

 

La toute première chose à faire, après la prise de conscience, est de se responsabiliser : l’auto-sabotage, comme son nom l’indique, n’est le fait que d’une seule personne, celle qui s’auto-sabote. Nous sommes tous responsables de notre bonheur comme de notre malheur, ce sont nos pensées conscientes ou inconscientes et nos croyances qui dirigent nos actions : nous devons donc en prendre la responsabilité. Quand le dialogue interne est négatif (« Je suis bête », « Je vais échouer », etc) et tourne en boucle, notre attention est tout entière tournée vers ces pensées. Il faut alors apprendre à les discipliner (et ne pas commencer par se reprocher de s’être auto-saboté·e par le passé). Tolérer ses propres erreurs, se pardonner à soi-même mais agir de façon positive est essentiel.

Restaurer son estime de soi permet de sortir de l’auto-sabotage : penser que l’on a de la valeur, que l’on mérite bonheur, bien-être et réussite permet d’agir pour obtenir ce que l’on souhaite et de ne pas se saboter avant de l’obtenir.

 

Pour faire un point sur votre situation, nous vous conseillons le bilan individuel offert avec Fanny Huleux.

Quelles sont les conséquences d’une estime de soi basse ?

Femme qui se cache

Nous ne disposons que d’une seule vie et nous avons la responsabilité de ce que nous en faisons, de l’échec ou de la construction d’une vie épanouissante et heureuse. Or certaines attitudes et certaines pensées favorisent la réussite en ce domaine quand d’autres la rendent inaccessible ; c’est le cas notamment d’une estime de soi basse.

Quelles sont les caractéristiques des personnes qui ont une estime de soi basse ? Si vous avez fait le test ICI, vous avez une estimation de votre niveau d’estime de soi et, si vous reconnaissez dans la description qui suit certains aspects de votre vie, sachez que l’estime de soi se travaille et que vous pouvez augmenter son niveau de façon significative, afin de faire d’autres choix de vie, plus judicieux.

 

Caractéristiques d’une basse estime de soi

 

Le psychiatre Christophe André, dans « Imparfaits, libres et heureux. Pratiques de l’estime de soi » (Éd. Odile Jacob, 2006), nous explique que lorsque l’estime de soi est basse, l’esprit est presque entièrement occupé par des pensées négatives, pauvres, qui « tournent en boucle » et dont seules les distractions permettent de s’échapper : télé, lecture, etc.

Les pensées sont floues, les « projets » sont inconsistants et tiennent plus de vagues intentions que de véritables projets : autant dire qu’ils ont peu de chance d’aboutir.

L’adaptation au contexte est difficile car les personnes dont l’estime de soi est basse pensent ne pas pouvoir compter sur elles-mêmes, elles ressentent donc les changements comme menaçants et ont du mal à prendre des décisions. Elles envisagent les choix à faire comme divisés entre une « bonne » solution et une « mauvaise » solution, qu’il faudrait savoir discerner car ce choix serait irrévocable (en réalité, chaque solution a souvent des avantages et des inconvénients et nous pouvons changer la direction que nous donnons à notre vie à tout moment). Les hésitations, les tergiversations et les moments de procrastination sont nombreux : les conseils des proches sont alors décisifs dans la prise de décision. Ces personnes finissent par ne plus avoir de prise sur leur propre vie, ce qui renforce la basse estime de soi qu’elles ont d’elles-mêmes.

Le plus simple pour éviter ces questionnements et la peur de l’échec est donc d’agir le moins possible, une stratégie inefficace, qui renforce le manque d’estime de soi.

Selon Christophe André, les symptômes liés à une basse estime de soi seraient le caractère excessif des émotions négatives, le sentiment d’imposture, les comportements inadéquats par rapport à ses propres intérêts, les choix de vie contraires aux envies profondes, la tension intérieure, etc.

 

Quelques conséquences concrètes du manque d’estime de soi sur le parcours de vie

 

Les personnes dont l’estime de soi est basse ont tendance à suivre leurs choix premiers (ou ceux imposés par la norme ou qui leur ont été conseillés) sans les remettre en question, puisque cela impliquerait une nouvelle prise de décision. Ainsi, si elles sont malheureuses en couple ou au travail, elles tentent de vivre avec leur mal-être et leurs angoisses, sans essayer de changer de situation. Le manque d’estime de soi peut même conduire à avoir et à accepter des relations amoureuses destructrices, où le respect est inexistant. Ces relations sont dévalorisantes et, comme dans toutes les autres situations où l’on accepte l’inacceptable, font encore plus baisser l’estime de soi.

 

Lorsqu’elles ont un choix de vie à faire, elles s’en remettent souvent aux autres pour prendre les décisions à leur place : « Qu’en penses-tu ? Qu’est-ce que je devrais faire ? ». Elles vivent donc la vie des autres, dépendent des projections de ceux qui les conseillent et sont dépendantes du regard et du jugement d’autrui.

Elles ne réalisent pas leurs projets ou ne les mènent pas à bien : « Je ne vais pas y arriver, cela ne sert à rien ! »

Laisser passer les opportunités en est une autre conséquence : comme l’issue lui semble toujours défavorable, la personne qui manque d’estime de soi ne parvient pas à se lancer.

Les pensées sont négatives et la vie semble difficile, ce qui conduit à fuir les situations en s’absorbant dans des distractions ou en s’enfermant dans des addictions diverses, ainsi que dans des troubles alimentaires. Les personnes à faible estime de soi peuvent également avoir des difficultés à prendre soin d’elles, de leur apparence ou de leur santé.

 

 

On le constate, quand l’estime de soi est basse, la vie peut être particulièrement difficile ; elle est une succession de déceptions, de renoncements, de mauvais choix et le bonheur semble inaccessible. Elle dépend essentiellement des événements et des avis extérieurs et la personne peut avoir l’impression d’être submergée par sa propre vie, de n’avoir aucune prise sur elle.

Fort heureusement, regagner en estime de soi est possible et les changements sur le bien-être, sur les choix faits, sont nombreux et rapides à se manifester. Une nouvelle vie commence alors…

 

Pour retrouver ou acquérir une bonne estime de soi et aller plus loin dans votre développement personnel, nous vous conseillons d’opter pour le Boost EFT ou un bilan individuel offert avec Fanny Huleux, à retrouver ICI.

 

Estime de soi, comparaison sociale,
réseaux sociaux et médias

Vies de rêve, physiques parfaits, réussites incroyables… Les influenceurs, sur les réseaux sociaux, nous présentent une réalité (à laquelle nous aspirons tous) améliorée, voire qui s’en éloigne tellement que l’on se rapproche de la fiction… La publicité, les médias font de même. Mais comment maintenir notre estime de soi face à des modèles toujours plus parfaits ?

 

Pour commencer, faisons un test !

 

Regardez la photo ci-dessous (la première si vous êtes une femme, la deuxième si vous êtes un homme), puis notez votre estime de soi sur une échelle de 1 à 10 (ce petit test amusant est destiné à illustrer cet article et n’a pas de valeur scientifique).

Femme âgée triste

Homme âgé triste

Regardez maintenant la photo ci-dessous et notez de nouveau votre estime de soi sur une échelle de 1 à 10.

Jolie femme

Bel homme

Comparez vos résultats… Sont-ils identiques ? La note a-t-elle augmenté ? A-t-elle baissé ?

 

La comparaison sociale

 

Ce test s’inspire d’une expérience, réalisée par Stan Morse et Kenneth Gergen en 1970 sur les effets de la comparaison sociale (expérience « Mister Clean & Mister Dirty »). Des étudiants, qui postulaient pour un job d’été, remplissaient un questionnaire de recrutement, dans lequel étaient insérées des questions sur l’estime de soi. On faisait ensuite entrer dans la salle, un pseudo-étudiant négligé, aux vêtements froissés, mal rasé, tenant un roman pornographique. Les réponses au questionnaire montraient alors une nette augmentation du niveau d’estime de soi. Au contraire, lorsque l’étudiant parfait, l’air très compétent, apparaissait, les réponses montraient une baisse de l’estime de soi.

Vous pouvez voir ICI une vidéo, qui date un peu, mais qui illustre parfaitement cette expérience.

 

Les comparaisons sociales influent sur l’estime de soi : des recherches ont démontré, qu’en présence de photos retouchées, l’estime de soi baissait ainsi que le niveau de satisfaction lié à son propre physique. Le psychosociologue américain Leon Festinger, a développé, dès 1954, une théorie selon laquelle les personnes qui se comparent le plus souvent avec les autres sont moins satisfaites de leur vie.

Prenons quelques exemples : si vous habitez la plus petite maison d’un quartier chic, votre satisfaction sera moins importante que si vous habitiez la même maison, qui serait la plus grande d’un quartier plus modeste. Il en va de même pour toutes les autres situations : vous serez moins satisfait de votre salaire si vous êtes le moins riche de votre groupe d’amis plutôt que si vous étiez le plus aisé… tout en gagnant moins.

 

Les réseaux sociaux

 

Les réseaux sociaux permettent, même lorsque l’on est seul·e chez soi, de se comparer inconsciemment aux autres : les photos parfaites de gens parfaits, prises dans un cadre idyllique, présentées comme un reflet exact de la réalité, peuvent ainsi amener à penser que notre réalité ne correspond pas à ce qu’elle devrait être et donnent des objectifs irréalistes, que nous ne parvenons pas à atteindre.

Les recherches menées par Adilson Borges, de la Neoma Business School, ont démontré que les photos retouchées de mannequins, dans les publicités, augmentaient de façon significative les intentions d’achat mais avaient également un effet néfaste sur l’estime de soi des jeunes filles. Ces photos présentent des standards de beauté et de minceur qui sont inaccessibles puisque créés sur ordinateur et non réels. Après avoir vu ces clichés, les jeunes filles avaient plus envie de changer leur apparence, moins d’estime de soi et moins d’assurance dans leurs relations sociales.

Les différents filtres utilisés, les retouches photos des influenceuses auraient, a priori, sensiblement le même effet. Ajoutons à cela une réalité biaisée, qui donne l’image d’un quotidien incroyable et qui renforce cet effet.

 

Comment donc se détacher de ces modèles ?

 

Mettre les photos, que nous voyons, en perspective, en réfléchissant à ce que nous postons, peut permettre de relativiser : qui, en effet, n’a jamais utilisé Photoshop pour retoucher un bouton, ajouté une lumière artificielle ou rangé un coin du salon et déplacé des plantes ou des bibelots pour prendre une photo idéale ? Ou pris 300 clichés pendant les trente minutes passées sur le voilier de tonton Marcel, pour ne poster que les meilleures une à une pendant deux semaines ? Tout comme les influenceuses qui font, souvent, en une journée, les photos de plusieurs jours : elles n’offrent donc pas une vision du quotidien mais sont des mises en scène.

Suivre des instagrammeurs.ses qui prennent le parti de montrer également la réalité comme @rianne.meijer, par exemple, ou  jeter un coup d’œil au #instagramvsreality permet de relativiser.

On peut également garder en tête que les réseaux sociaux et les médias n’ont pas vocation à améliorer notre estime de soi et que l’on est libre de suivre des personnes dont les comptes montrent des images non déformées de la réalité… ou de faire une détox digitale… ou encore d’utiliser les réseaux sociaux pour son développement personnel (nous vous conseillons les différents comptes de Fanny Huleux dont l’accès se trouve en bas de page, ainsi que ceux de sa communauté, que vous retrouverez ICI) ou pour se cultiver, se faire plaisir (vous retrouverez les artistes de la communauté en cliquant sur le lien précédent).

 

Notre niveau d’estime de soi fait la différence

 

Les modèles proposés n’ont pas le même impact sur tous : il dépend en effet de notre niveau d’estime de soi. Une personne avec un haut niveau d’estime de soi ne sera que peu impactée, en revanche, une personne avec une faible estime de soi, en se comparant à des modèles inaccessibles, obtiendra invariablement des résultats en sa défaveur.

 

La bonne nouvelle ? En travaillant sur son estime de soi, on peut l’améliorer… Optez pour un travail sur vous en profondeur avec les accompagnements de Fanny Huleux, à retrouver ICI.

Déterminez votre niveau d’estime de soi
avec le test de Rosenberg

Se poser des questions femme

En lisant CET ARTICLE, vous avez compris l’importance d’avoir une estime de soi élevée, pour votre bien-être mais aussi pour tous les aspects de votre vie : relations amoureuses, sociales, vie professionnelle, etc…

Vous pensez avoir une estime de soi élevée ? Plutôt basse ? Pour en être sûr·e, faites le test élaboré par le psychosociologue américain Morris Rosenberg, en 1965 ; il est LA référence pour mesurer l’estime de soi et est considéré comme un outil qualitatif et fiable ; il est utilisé dans le monde entier.

Un niveau élevé d’estime de soi indique que l’on s’accepte, que l’on s’aime et que l’on se respecte, sans sentiment de supériorité. Toutefois, Rosenberg différencie deux niveaux de respect : il peut être conditionnel ou inconditionnel. Le respect conditionnel est lié à une échelle de valeurs morales, à des compétences, etc, auxquelles l’individu pense répondre alors que le respect inconditionnel est égal quels que soient les réussites et les échecs.

 

 

Pour chacune de ces affirmations, indiquez honnêtement si vous êtes en désaccord ou non et comptez votre nombre de points en fonction de la couleur des questions.

Je pense que je suis une personne de valeur, au moins égale à n’importe qui d’autre.

Je pense que je possède un certain nombre de belles qualités.

Tout bien considéré, je suis porté à me considérer comme un·e raté·e.

Je suis capable de faire les choses aussi bien que la majorité des gens.

Je sens peu de raisons d’être fier·e de moi.

J’ai une attitude positive vis-à-vis moi-même.

Dans l’ensemble, je suis satisfait·e de moi.

J’aimerais avoir plus de respect pour moi-même.

Parfois je me sens vraiment inutile.

Il m’arrive de penser que je suis un·e bon·ne à rien.

 

Interprétation des résultats

Vous obtenez moins de 25 points ? Votre estime de soi est très faible.

Entre 25 et 31 points, votre estime de soi est faible.

Entre 31 et 34, votre estime de soi est dans la moyenne.

Entre 34 et 39, votre estime de soi est forte.

Votre score est supérieur à 39 : votre estime de soi est très forte et vous êtes fortement affirmé·e.

 

Si votre estime de soi est faible, très faible ou dans la moyenne, les différents accompagnements de Fanny Huleux vous permettront d’augmenter son niveau de façon significative, retrouvez ses propositions ICI.

Qu’est-ce que l’estime de soi ?

Estime de soi: se regarder

Lorsque l’on entame une démarche de développement personnel, on se rend rapidement compte qu’une partie des problèmes rencontrés, pour lesquels on entame cette démarche, ne sont en fait que des symptômes liés à un manque d’estime de soi. Elle est la base sur laquelle repose toute notre vie, elle définit notre relation aux autres, notre réussite, notre capacité à relativiser, etc.

La perception que l’on a de soi et l’évaluation que l’on fait de ce que l’on perçoit (on l’aime ou non) définissent l’estime de soi. Elle est intimement liée aux valeurs de l’individu et à l’adéquation de ses actions avec ses valeurs. Elle est, en quelque sorte, le Soi réel comparé au Soi idéal.

L’estime de soi et la confiance en soi sont souvent confondues. Or, si la confiance en soi est l’une de ses composantes, le concept d’estime de soi est plus large et englobe également la vision de soi et l’amour de soi.

 

 

Confiance en soi, vision de soi et amour de soi

 

Les psychiatres Christophe André et François Lelord, définissent dans l’ouvrage L’Estime de soi : s’aimer pour mieux vivre avec les autres (Éd. Odile Jacob, 2011) la confiance en soi, la vision de soi et l’amour de soi comme les trois piliers de l’estime de soi. Leur équilibre est donc essentiel.

L’amour de soi est le pilier le plus important : il doit être inconditionnel ; il s’agit donc de s’aimer lorsque l’on rencontre des difficultés autant que lorsque tout va bien, de connaître ses qualités mais aussi ses défauts sans que cet amour ne disparaisse. C’est la conscience d’être digne de respect et d’amour et la capacité à s’apporter à soi-même ce respect et cet amour.

La vision de soi est l’évaluation que l’on fait de ses qualités et de ses défauts ; elle ne correspond pas forcément à la réalité. Il s’agit plutôt d’une conviction personnelle : on peut, en effet, être très jolie et se sentir laide.

La confiance en soi, c’est savoir que l’on a les capacités nécessaires pour agir de façon appropriée dans les situations importantes.

 

Comment se construit l’estime de soi ?

 

L’estime de soi s’acquiert tout d’abord dans la relation entre l’enfant et ses parents. Le pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott a établi que : « Avant de se voir, l’enfant se voit dans les yeux de sa mère le regardant ». L’estime de soi se construit donc d’abord dans les interactions avec les autres.

Le psychiatre et psychanalyste John Bowlby, à l’origine de la théorie de l’attachement, explique que l’enfant développe la confiance en l’autre et la confiance en lui en complémentarité. L’attention portée à l’enfant, les réponses rassurantes et rapides à ses pleurs, par exemple, indiquent que l’adulte est digne de confiance, que lui-même est digne d’être écouté, qu’il est aimé, même lorsque ses émotions sont négatives, et lui donnent la sensation de l’efficacité de ses actions, toutes choses qui entrent dans la construction de l’estime de soi.

L’enfant, en grandissant, doit pouvoir expérimenter, tout en recevant le soutien de ses parents, pour développer le sentiment d’être compétent et pour pouvoir accepter l’échec ; anticiper les actions de l’enfant ou agir à sa place (pour aller plus vite, parce qu’il ne va pas y arriver, etc) ne laisse pas place à la confiance en ses capacités. On peut ici citer Maria Montessori : « Tout ce que vous faites à la place de votre enfant l’empêche de grandir et d’être lui-même ».

 

Peut-on améliorer son estime de soi ?

 

Si l’estime de soi se construit principalement pendant l’enfance, elle peut néanmoins varier au cours de la vie et n’est jamais ni totalement absente ni présente à 100%. Ces variations sont des ajustements en rapport avec ce que nous vivons.

On peut augmenter son estime de soi de façon significative tout comme l’épuiser si on ne l’alimente pas. À l’âge adulte, il est nécessaire d’en prendre soi-même la responsabilité. Or, beaucoup ne la recherchent que dans la validation des autres : un cercle vicieux s’installe alors. Même si la reconnaissance sociale, effective ou ressentie, a une réelle importance, se focaliser sur le jugement des autres est une cause fréquente du manque d’estime de soi.

Comment pouvons-nous donc alors la nourrir ? Le sentiment d’être aimé·e et celui d’être compétent·e viennent l’alimenter : se féliciter de ses réussites, prendre conscience de l’amour que les autres nous portent, avoir conscience d’être unique et irremplaçable et continuer à s’aimer soi-même, même en cas d’échec, ont ici toute leur importance.

 

 

Si l’estime de soi est indispensable à la construction d’une vie heureuse, son niveau n’est pas figé et elle peut être augmentée de façon significative grâce à un travail sur soi et à la prise de conscience de sa propre valeur.

Changer son système de pensée permet d’avoir une meilleure estime de soi et donc une vie plus heureuse.

 

 

Fanny Huleux vous propose des accompagnements pour remonter votre estime de soi et gagner en confiance en vous rapidement.

Hermione Granger ou comment trouver la motivation dans un livre de fiction

Un petit coup de mou ? Lire la saga Harry Potter peut booster votre motivation ! Hermione Granger, son amour de l’étude et son efficacité nous démontrent qu’avec la bonne recette, on obtient les résultats que l’on désire.

 

Ne négligez pas la préparation

 

On peut se rendre compte, à la lecture des aventures des personnages de la saga, qu’avant chaque rentrée à Poudlard, Hermione a déjà lu les livres qu’elle allait étudier pendant l’année scolaire. Cela peut sembler excessif, mais on se rend vite compte que ça lui permet de gérer avec beaucoup de calme les imprévus.

Harry a besoin d’aide pour entrer dans la chambre des secrets ? Aucun problème !

Elle prend le temps de l’aider et elle a quand même de super notes à la fin de l’année.

Comme Hermione, prenez le temps de bien préparer vos projets, anticipez et soyez discipliné·e. Si vous êtes en retard et que les imprévus vous assaillent de toute part, vous êtes foutu·e. Mais si vous êtes prêt·e, vous pouvez tout gérer sans sacrifier vos nuits de sommeil.

 

Ne laissez pas de questions sans réponse

 

Combien de fois Hermione a-t-elle avalé son repas à toute vitesse pour courir à la bibliothèque de Poudlard ?

Nous n’avons pas compté mais on peut vous dire que cela arrive souvent !

Un sujet inconnu, un problème à résoudre ou une question, et HOP, elle file à la bibliothèque, revenant souvent au dortoir les bras chargés de livres. Rien ne lui résiste (ou presque), sa détermination étant d’une aide précieuse à ses amis, que ce soit pour aider Hagrid à gagner un procès ou pour concocter des potions qui ne sont pas au programme.

Comme Hermione, renseignez-vous et cherchez les réponses à vos questions. Vous adoptez un chien ? Foncez apprendre tout ce que vous pouvez sur le meilleur ami de l’homme. Vous devenez entrepreneur·e ? Acceptez le fait que vous ne puissiez pas tout savoir de manière innée et lisez sur tous les sujets qui pourraient vous être utiles. Soyez curieux·se, cherchez sans cesse à apprendre et un nouveau monde s’ouvrira à vous.

 

N’oubliez pas de vous reposer

 

Tout savoir, c’est chouette, mais cela ne doit pas être au détriment de votre bien-être.

Hermione a ainsi essayé en troisième année de cumuler les matières en utilisant un retourneur de temps pour pouvoir assister à tous les cours. Epuisée, elle a fini par en abandonner certains pour retrouver un emploi du temps normal. Même si elle passe beaucoup de temps à étudier, Hermione garde du temps pour ses amis, pour profiter des sorties dans le village de Pré-au-Lard et pour assister aux matchs de Quidditch.

Comme Hermione, pensez à vous. Vous serez beaucoup plus efficace après avoir fait une pause (sportive, amicale ou tout ce que vous voulez) plutôt qu’en enchaînant les heures de travail sans prendre le temps de vous faire un café. Et si vous avez beaucoup de choses à faire et que vous vous sentez submergé·e, arrêtez-vous un moment et réfléchissez à ce qui pourrait être fait plus tard.

 

Et voilà comment un personnage de fiction peut vous inspirer et vous donner envie de mettre toutes les chances de votre côté pour réussir.

En attendant, nous, on va travailler parce qu’on est drôlement motivés !

 

BONUS CONFUCIUS :

Réponse à la question posée ICI !

« Un honnête homme n’est pas un pot. »

L’idée serait que, contrairement à un récipient (le pot), les capacités de l’honnête homme ne se limitent pas à une seule fonction (contenir quelque chose dans le cas du pot). L’honnête homme serait donc quelqu’un qui saurait remplir plusieurs fonctions. Cette explication peut laisser tout de même place à plusieurs interprétations. À vous de juger si assister à une réunion zoom en préparant le repas est suffisamment multifonctions pour remplir la case d’honnête homme !

Maîtriser ses émotions VS Ne rien gérer du tout

Ne pas gérer ses émotions

Si certains gèrent parfaitement leurs émotions, d’autres semblent totalement ignorer l’importance de les maîtriser. Dans quelle catégorie pensez-vous être ? Avez-vous l’impression de savoir les maîtriser ou de ne rien gérer du tout ?

Comme nous l’avons expliqué ICI, la capacité à ne pas se laisser submerger par ses émotions est un facteur de réussite professionnelle et personnelle. Pour vous situer, répondez d’abord à quelques questions puis lisez nos exemples…

Si vous vous reconnaissez dans notre scénario catastrophe, sachez que l’on peut apprendre, à tout moment de sa vie, à changer son mode de fonctionnement et à gérer ses émotions.

 

Vos émotions

 

Votre réveil n’a pas sonné ce matin…

  • Aïe, vous êtes de mauvaise humeur dès que vous ouvrez les yeux (et ça risque de durer jusque ce soir !). 2 points
  • Mince… mais l’avantage, c’est que vous avez super bien dormi ! Vous passez un appel pour avertir de votre retard. 3 points
  • Oh, la, la ! Vous vous effondrez et commencez la journée en pleurant. 1 point

Vous venez de rencontrer quelqu’un… qui a l’air de vous correspondre parfaitement.

  • Vous ne vous emballez pas, vous vous rendez disponible mais attendez que cette bonne impression se confirme. 3 points
  • Vous appelez tous vos amis pour leur annoncer, annulez toutes vos invitations et commencez à lire des revues de mariage. 1 point
  • Vous lui faites de grandes déclarations d’amour éternel. 1 point

Votre tout.e nouvel.le amoureux.se ne vous donne aucune nouvelle alors que vous deviez vous voir…

  • Votre attitude frise l’hystérie et vous lui faites savoir, en criant, votre façon de penser au premier appel. 1 point
  • Vous l’aimez déjà tellement que vous lui pardonnez dès qu’il vous appelle. 1 point
  • Vous lui demandez calmement des explications. Si elles vous semblent convaincantes, vous les acceptez mais restez vigilant.e. Dans le cas contraire, vous passez votre chemin. 3 points

 

Ce questionnaire n’a pas valeur de test psychologique mais il vous donne des indications sur la façon dont vous gérez vos émotions. Plus votre nombre de points est élevé (entre 3 et 9 points), plus vous semblez les maîtriser.

 

 

Ne pas gérer ses émotions : scénario catastrophe*

*Ces situations sont fictives et les prénoms choisis au hasard.

 

Charlotte rougit : l’homme qui la regarde ne peut pas s’intéresser à elle, il est tellement beau ! Et il a l’air tellement intelligent et à l’aise. Lorsqu’il l’aborde, elle a déjà décidé qu’il est parfait ! Elle pense lire dans ses yeux son honnêteté et sa gentillesse. Son cœur s’emballe : un coup de foudre !

Après deux mois, Charlotte est angoissée… Elle a pourtant dépensé tout son budget en vêtements, coiffeur, esthéticienne, menus cadeaux et bons repas pour lui mais son amoureux souffle le chaud et le froid. Elle se confie à son entourage, qui lui conseille de le quitter, ce qu’elle ne fera pas bien sûr. Elle souhaite juste laisser ses émotions s’exprimer, souhaite avant tout qu’on la rassure et ne recherche pas de conseils.

Lorsqu’il décide de s’engager dans une vie commune, elle est folle de joie, même s’il vient de perdre son emploi… L’amour ne s’embarrasse pas de préoccupations matérielles.

Quelques semaines plus tard, Charlotte s’inquiète… Son amoureux sort à peine du lit lorsqu’elle parvient à rentrer rapidement pour le déjeuner et ne semble pas chercher de travail. Elle ne dit rien… le pauvre chéri, il est tellement découragé ; elle prépare rapidement un bon repas et le couve de petites attentions puis arrive encore en retard au travail ; lorsqu’on lui en fait la remarque, épuisée, elle fond en larmes.

Lorsque Jules lui annonce qu’il pense avoir trouvé le job de ses rêves, elle est ravie et trouve logique qu’il lui demande de mettre sa plus jolie robe (la rouge très décolletée) pour ce repas où le contrat sera signé.

Lorsque le futur employeur lui pose une main sur la cuisse, Charlotte se fige : si elle réagit, le contrat ne sera pas signé (et son amoureux était tellement fier et heureux). De l’autre côté de la table, il la regarde en souriant : « Chut ! », semble-t-il lui dire…

 

Interprétation

Dépendance affective et mauvaise gestion des émotions vont souvent de pair. Ici, Charlotte prête des qualités à un homme, sans le connaître, parce qu’elle se laisse submerger par ses émotions et par son besoin d’être aimée. Dans sa carte du monde, si elle dit « non », on ne l’aimera pas. Elle manque d’estime de soi et ne voit sa valeur que dans le regard des autres.

 

Maîtrise des émotions : quelques situations*

 

Sarah, placée dans la même situation de rencontre que Charlotte, est attirée par le bel homme qui la regarde. Elle accepte de le revoir et en profite pour lui poser quelques questions : malgré son attirance, elle perçoit des choses qui lui déplaisent et qui ne cadrent pas avec sa vision de la vie. Elle ne donnera donc pas de suite.

Sarah commence une relation : elle est allée chez le coiffeur pour ce premier rendez-vous et aurait aimé s’acheter une robe mais a farfouillé dans son dressing pour sa tenue. Ce mois-ci, elle ne peut se permettre de dépenser trop. Elle est néanmoins sûre de passer un bon moment. Quelques mois plus tard, lorsqu’ils décident de s’engager, Sarah est radieuse : ils ont les mêmes valeurs, la même conception de la vie et des projets communs : elle en est sûre, ils en ont longuement discuté.

Le mari de Sarah a perdu son emploi, il ronchonne beaucoup et semble peu pressé de retrouver un travail. Elle lui laisse le temps de se remettre de cette grosse déception puis l’incite gentiment à retrouver un peu de motivation. Elle l’aime quoi qu’il advienne mais il doit contribuer aux dépenses du foyer.

Lors d’un dîner, un ami d’ami un peu alcoolisé pose sa main sur la cuisse de Sarah. Elle le regarde dans les yeux en disant « non ! ». Confus, il s’excuse platement.

 

Interprétation

Sarah gère bien mieux ses émotions que Charlotte, elle a une bonne estime d’elle-même et sait prendre soin d’elle. Elle sait quels sont ses objectifs de vie, ce qui lui permet de prendre les bonnes décisions et de refuser ce qui ne lui convient pas.

 

 

Si vous vous reconnaissez en Sarah, vous semblez gérer votre vie et vos émotions. Le développement personnel peut vous permettre de réaliser plus rapidement vos objectifs. Nous vous conseillons le carnet « Ma routine miraculeuse », dont vous pouvez retrouver le mode d’emploi ICI.

Si vous vous reconnaissez en Charlotte, entamer une démarche de développement personnel vous permettra d’apprendre à gérer vos émotions et de définir vos objectifs de vie. Soyez gentil.le avec vous-même, vos réactions dépendent de vos schémas de croyance, construits pendant l’enfance ou au cours de votre vie.

Les accompagnements de Fanny Huleux seront parfaits pour changer votre schéma de pensée, reprogrammer votre inconscient et retrouver une bonne estime de soi, ce qui vous permettra de changer votre vie et de commencer à réaliser vos rêves.

Commencez par faire un bilan individuel offert avec Fanny Huleux.

Entrepreneuriat 
Pourquoi et comment gérer ses émotions ?

Comment gérer ses émotions au travail?

Vous pensez que les émotions n’ont pas leur place dans le monde entrepreneurial ? Que la rationalité est le seul facteur de réussite ? Détrompez-vous ! La façon dont on reconnaît et dont on gère ses émotions influe sur la créativité, l’organisation, la prise de décision, l’attitude face à l’adversité, le management et sur les résultats de l’entreprise.

Vous êtes épuisé·e par vos journées de travail et complètement submergé·e ? Peut-être épuisez-vous votre capital émotionnel ? Découvrez des solutions pour revenir à un rythme plus adapté et à des émotions et des pensées positives.

 

Le capital émotionnel

 

Lorsque nous nous sentons débordés, épuisés, nous ne parvenons plus à gérer notre vie ni notre travail. Nous sommes « stressés » et cela peut même conduire à un burn-out. Ce stress est lié aux objectifs à atteindre et au temps ou aux moyens dont nous disposons pour y parvenir. Les dossiers qui s’accumulent, les « To do list » à rallonge, les clients mécontents (ou contents !) à gérer, les sollicitations diverses, le téléphone qui sonne cinquante fois dans la journée… vous épuisent moralement et physiquement ?

Sachez que chacun a un « capital émotionnel » qui n’est pas illimité ; gérer ses propres émotions, et celles des uns et des autres, entame et épuise votre capital si vous ne parvenez pas à le régénérer et à l’alimenter avec des moments pris pour vous et à la prise de recul sur les émotions de tous (vous compris·e).

Pourquoi préserver votre capital ? Pour vous, bien sûr ! Mais aussi parce que les émotions ont un impact sur la qualité du travail… tout comme l’épuisement.

 

 

Quel est l’impact des émotions sur la qualité du travail ?

 

Le stress influe sur les différentes dimensions de notre vie (émotionnelle, intellectuelle, physique et comportementale), il serait donc illusoire de penser que nous pouvons être tout aussi efficace au travail lorsque nous sommes stressés.

Mais penchons-nous sur les émotions… Si celles qui sont positives favorisent le bouillonnement d’idées, curieusement, les émotions négatives favorisent la qualité des idées, car l’exigence est alors plus grande. Pour bénéficier de cette créativité, comprendre avec justesse ses émotions est nécessaire, comme l’ont démontré, en 2002, Jennifer George et Jing Zhou, de l’université Rice du Texas. Intelligence émotionnelle et créativité vont de pair.

Développer son intelligence émotionnelle, ne pas se laisser envahir par ses émotions, permet également de mieux résister au stress.

 

Comment gérer ses émotions ?

 

Pour gérer ses émotions et savoir quelle attitude adopter, il est nécessaire d’identifier la situation qui a créé l’émotion : a-t-on une prise sur cette situation ? Ou échappe-t-elle totalement à notre contrôle ? Dans le premier cas, il vaut mieux se confronter à l’émotion, la reconnaître, la sonder et agir en tenant compte du fait qu’elle peut être mauvaise conseillère ; dans le deuxième cas, il vaut mieux essayer de la calmer.

 

Se confronter à l’émotion

Notre cerveau procède à des évaluations automatiques des situations vécues, ce qui nous permet de réagir plus rapidement mais qui provoque des émotions qui peuvent être préjudiciables au travail. Ces évaluations se font à partir des objectifs à atteindre et des moyens dont on dispose pour y parvenir.

Il est possible alors de se poser des questions une fois l’émotion identifiée : est-elle proportionnelle avec la gravité de la situation ? Est-ce que la situation justifie cette émotion ou est-elle provoquée par votre interprétation ? La situation est-elle évaluée dans son ensemble ou avez-vous focalisé sur un détail négatif ? Que pouvez-vous faire ? Comment une autre personne réagirait-elle ?

Si vos pensées sont des évidences, sont automatiques ou très tranchées, il est nécessaire de prendre du recul.

 

Calmer l’émotion

Lorsque vous ne pouvez absolument rien faire pour changer la situation, il vaut mieux alors tenter d’atténuer vos émotions et de vous apaiser.

 

Comment changer d’émotion rapidement ?

 

Les exercices qui suivent peuvent vous aider à atténuer vos émotions ; vous pouvez également les réaliser pour vous calmer avant de vous y confronter.

Barbara Fredrickson, docteure en psychologie et professeure de psychologie et neuroscience à l’université de Caroline du Nord, où elle dirige le laboratoire « Émotions positives et Psychologie », a placé en état de stress des individus grâce à un test difficile et a prouvé que le rire permettait de sortir rapidement de cet état. Une des pistes à suivre donc. Vous êtes stressé·e ? Prenez quelques minutes pour rire avec quelqu’un ou regardez un sketch qui vous fait rire à chaque fois…

La méditation est une autre piste à explorer : vous n’avez pas besoin d’être assis en lotus ni de méditer pendant une heure… Fermez les yeux quelques minutes et concentrez-vous sur votre respiration, sur les petits bruits environnants, etc. La visualisation d’un souvenir heureux est également très efficace : plongez-vous dans ce souvenir, ressentez les bruits, les odeurs, les sensations, etc.

Si vous travaillez chez vous, prenez une pause de dix minutes pour danser : mettez de la musique, laissez-vous aller, chantez.

 

Pour en savoir plus sur les émotions et sur l’intelligence émotionnelle, c’est ICI!

Pour réaliser vos objectifs et apprendre à réguler vos émotions, nous vous conseillons le Boost EFT ou le bilan individuel offert avec Fanny Huleux, à retrouver ICI.