La communication dans les différents types de relations

En couple, vous avez sans doute pu constater la différence entre « dire je t’aime » et « montrer que je t’aime ». Parce que oui, la communication va bien au-delà de simples mots. Et d’ailleurs personne n’est dupe. Dire je t’aime sans le penser, ça se voit. Cela signifie donc que le langage corporel est encore plus important que la communication verbale. Dire, voir, entendre, penser et en discuter… Quand on y réfléchit bien, communiquer c’est une expérience extraordinaire !

 

Une communication universelle ?

De son étymologie « communicare », la communication correspond à l’action de communiquer. Concrètement, en communiquant vous transmettez des informations à l’autre, que ce soit de façon non verbale ou dans un dialogue.

 

Si la communication est un moment de partage, se fait-elle de la même manière entre une mère et son enfant ? Un mari et sa femme ou avec un ami de longue date ?

Pas forcément.

 

Communiquer avec son enfant : l’importance du langage corporel

Lorsqu’on communique avec son enfant, un type de communication prévaut : la communication non verbale. Il s’agit d’un processus communicatif qui n’induit pas la parole. Cela peut être un mouvement du corps, une expression, etc. Ces phénomènes sont indispensables à la communication humaine et l’intègrent 93 % du temps sans même que nous en ayons conscience. D’après le chercheur américain Mehrabian, seulement 7 % de notre communication serait verbale. C’est pour dire…

 

Intonation, câlins, regard… Toutes vos interactions transmettent un message. Ce langage non verbal est d’autant plus important que votre façon de communiquer sert d’apprentissage à votre enfant. Concrètement, il va apprendre à communiquer avec les autres par mimétisme en se basant sur un modèle : vous.

 

Votre façon de vous adresser à lui participera donc à son développement émotionnel aussi bien qu’à la construction de ses futures relations.

 

Quels éléments votre enfant perçoit-il de votre communication ? Tout.

 

  • intonation ;
  • mots employés ;
  • gestuelle ;
  • contact physique ;
  • expression du visage ;
  • contact visuel…

 

Votre enfant n’identifie pas seulement la partie émergée de l’iceberg. Il appréhende aussi bien votre communication verbale que votre langage corporel.

 

Communiquer avec un ami

 

En amitié c’est un peu différent. Votre ami a déjà passé la phase d’apprentissage et théoriquement il sait communiquer. Sujet léger, plus sérieux, moment de détente ou vacances entre amis, les discussions que vous allez pouvoir avoir avec ces personnes constituent un moyen de connexion à l’autre. La communication augmente en effet la complicité et renforce la confiance entre deux individus.

 

Avec un ami vous allez même vous confier sur des sujets que vous n’aborderiez pas avec n’importe qui, vous interrogez, cherchez du réconfort et parfois du soutien. Pour que votre relation fonctionne, l’autre doit alors être en mesure de bien réceptionner ces informations.

 

Imaginons, par exemple, que vous annonciez à votre meilleure amie qu’après des années de tentative, vous êtes enfin enceinte. Vous lui racontez le combat que vous avez vécu, les doutes, les déceptions et l’immense joie que vous ressentez à présent. Cette dernière va sans doute ensuite interagir avec vous de différentes manières :

 

  • elle va d’abord vous écouter attentivement ;
  • pleurer de joie, vous faire un câlin, vous regarder tendrement (communication non verbale) ;
  • vous féliciter et vous poser des questions : depuis combien de temps êtes-vous enceinte, comment l’a pris votre conjoint… (communication verbale)

 

Tous ces éléments constituent la panoplie de l’écoute active. Et en amitié, elle est essentielle.

 

Désaccord égale rupture ?

 

En couple c’est la même chose. L’écoute active et la communication non violente sont deux éléments indispensables pour s’épanouir dans une relation. Si vous vivez avec votre partenaire, ces principes doivent même devenir des règles d’or. Cohabiter, apprendre à être libre en couple et se responsabiliser quant à ses propres émotions n’est pas un exercice facile. Mais pour y parvenir, la (bonne) communication est la clé. Ainsi, lorsque votre conjoint s’adresse à vous :

 

  • écoutez-le sans le juger ;
  • ne lui coupez pas la parole ;
  • ne parlez pas à sa place ;
  • exprimez-vous sans quiproquo ;
  • utilisez un langage positif…

 

À noter qu’il est tout à fait normal de ne pas être d’accord sur tout dans un couple, de n’avoir pas forcément les mêmes envies au même moment, ni la même façon de voir les choses à un instant T. Couple ne signifie pas clone. Toute la richesse d’une relation consiste à communiquer sur les désaccords, apprendre à comprendre l’autre et l’écouter véritablement sans jugement.

 

Finalement, peu importe ses formes, l’échange et l’interaction structurent une relation. Ils la font évoluer, la transforment et la rendent plus profonde.

Pour travailler à améliorer votre communication, à mieux vous connaître vous-même et à mieux comprendre les autres, nous vous conseillons le programme « Stable&Ancrée », par Fanny Huleux.

Changer ses habitudes… Pourquoi?

Routine minceur, routine beauté… Et si nous parlions aujourd’hui de routine de vie ? Identifier ses mauvaises habitudes pour s’en créer de meilleures… C’est le moment de faire le point ! Et pour vous aider, nous vous conseillons les articles ICI et ICI.

 

L’impact de nos habitudes dans notre vie

 

Nos habitudes ont un véritable impact sur notre parcours de vie. Elles l’influencent et le façonnent jusqu’à créer notre propre réalité. Cela explique notamment pourquoi les routines saines sont aujourd’hui très sollicitées. Aussi bien pour le corps que l’esprit, l’idée est de créer de « bonnes » habitudes de vie. Celles qui impactent positivement notre quotidien, nous permettent d’atteindre nos objectifs et nous aident à nous sentir bien.

 

Habitude positive vs habitude négative

 

C’est quoi une habitude positive ? Il s’agit d’une routine qui nous fait du bien. Cela peut être le fait de pratiquer une activité physique, de réduire notre temps d’écran ou encore de manger plus sainement.

 

À l’inverse, les mauvaises habitudes ou habitudes négatives sont plus insidieuses. Elles s’installent doucement, mais sûrement, si bien que l’on a ensuite un mal fou à les déloger. L’investisseur Warren Buffett décrivait bien le mécanisme « Les chaînes de l’habitude, trop légères pour que vous les sentiez, finissent par devenir trop lourdes pour que vous les brisiez. »

 

Rompre avec de mauvaises habitudes nécessite donc de les identifier et de faire preuve de volonté.

 

Comment adopter une routine saine ?

 

Identifier les mauvaises habitudes

 

Pour parvenir à enrayer de mauvaises habitudes, la première étape consiste à les identifier. Mais comment se séparer d’un comportement dont on a pas conscience ? C’est impossible. Il faut vraiment réussir à mettre le doigt sur cette problématique qui vous gêne au quotidien.

 

Pour un entrepreneur désireux que son entreprise prospère, il va falloir identifier ses mauvaises habitudes pour en avoir pleinement conscience et s’améliorer. Cela peut être la procrastination, le manque de concentration ou encore d’organisation…

 

Prenons un exemple. Imaginons deux femmes entrepreneures :

  • L’une est efficace, concentrée et organisée et travaille en permanence sur elle pour s’améliorer ;
  • Quant à l’autre, elle remet tout au lendemain, s’attarde sur la moindre notification de son portable et ne parvient pas à gérer convenablement ses journées de travail.

 

Face à une difficulté, par exemple la perte d’un gros client, à votre avis, laquelle des deux parviendra le mieux à faire face à la situation ?

 

Réussir à induire de bonnes habitudes dans nos vies

 

Mais restons objectives, la perfection n’existe pas. Nous avons toutes de mauvaises habitudes. Et c’est totalement normal. En réalité plus de 40 % de nos actions sont le résultat d’automatismes. Nous sommes donc finalement sous l’emprise de nos habitudes presque la moitié du temps, ce qui est énorme !

 

À ce stade vous vous demandez sans doute pourquoi ? Pourquoi être dominée par des automatismes négatifs lorsqu’on peut adopter une routine saine et se sentir mieux ?

 

Et bien tout simplement à cause de notre cerveau. Contrairement à ce que vous pourriez penser, il ne cherche pas à faire au mieux pour nous, mais à dépenser le moins d’énergie possible. En somme, à faire au plus vite et au plus simple.

 

Pour réussir à changer de routine, il est donc essentiel de :

 

  1. développer de nouvelles habitudes ;
  2. apprendre à notre cerveau à encoder cet apprentissage ;
  3. répéter cette nouvelle habitude.

 

Combien de temps faut-il pour changer une habitude ?

 

Une nouvelle habitude peut être prise en 21 jours. Il s’agit d’un minimum. En réalité, certaines routines sont beaucoup plus simples à adopter que d’autres.

Pour le psychologue Jean-François Villeneuve, prendre l’habitude de manger un fruit ou légume par jour sera par exemple beaucoup plus facile à réaliser que de devenir végétarien.

 

Pour ancrer durablement une nouvelle habitude plus difficile à intégrer, il va donc falloir la répéter davantage. Combien de temps ? Comptez généralement entre 3 et 6 mois d’efforts pour que cette nouvelle habitude devienne votre routine. C’est plus long certes… Mais aussi beaucoup plus durable !

 

Faut-il changer ses habitudes progressivement?

 

Selon une étude scientifique, réalisée en 2016 par quatre chercheurs du département de psychologie et des sciences cognitives de l’Université de Santa Barbara, en Californie, les impacts de la modification de nos habitudes sont plus importants lorsqu’on les change toutes en même temps que lorsqu’on change une seule habitude à la fois. C’est également pour cette raison qu’adopter une routine positive, en agissant sur différents domaines, est aussi efficace.

 

La routine représente un solide socle sur lequel s’appuyer pour améliorer sa vie. Vous gagnerez en performance et sérénité… à une condition : qu’elle soit construite et réfléchie en amont.

 

Nouveau ! Dans le programme de six mois « Stable&Ancrée », vous pouvez désormais retrouver un « Agenda de routines » pour vous constituer une routine efficace et positive !

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Vous pouvez également suivre la routine de Fanny Huleux avec les cahiers de routine « Ma routine miraculeuse », à retrouver ci-dessous!

Comment identifier les habitudes qui sont nocives pour vous ?

Se coucher tard, procrastiner, surcharger ses journées… Autant d’habitudes nocives qui augmentent votre stress et votre anxiété. Mais ces comportements peuvent aussi bien être inconscients que conscients et certains comportements, nocifs pour certains, seront, au contraire, bénéfiques pour d’autres… Comment identifier alors ces habitudes, mauvaises pour vous, et les remplacer par une routine plus saine ? C’est que nous allons voir !

 

Une habitude nocive c’est quoi ?

Nous l’avons évoqué ICI, une habitude nocive consiste à répéter chaque jour des actions que l’on fait sans réfléchir, par automatisme, qui n’ont pas été choisies. Ces habitudes ne correspondent généralement pas aux envies de la personne ni à ses objectifs. Il s’agit d’une routine qui vient la desservir plutôt que lui prêter soutien.

 

Cela peut être par exemple le fait de se presser chaque matin pour aller travailler en commençant la journée de façon tendue alors que l’on rêve de l’aborder de manière détendue avec un peu de yoga. C’est un comportement récurrent qui génère stress et anxiété, ce qui est dommageable pour la santé physique et morale. Si, de plus, vous ratez votre train en sortant de chez vous… C’est la franche mauvaise humeur qui vous guette… Et chaque matin c’est la même chose.

 

Évidemment, des habitudes nocives, nous en avons tous. Mais est-ce une raison pour ne pas s’en séparer ? Sans doute pas.

 

Réussir à identifier une mauvaise habitude

Pour transformer cette habitude, la première chose à faire consiste à l’identifier et à se responsabiliser à son sujet. Dans notre précédent exemple, des solutions existent pour réduire le stress de bon matin comme le fait de se lever plus tôt, de se coucher plus tôt, d’anticiper l’heure du réveil pour pratiquer du yoga ou de la méditation… Mais, pour mettre en place cette nouvelle routine, encore faut-il avoir conscience que démarrer la journée dans le stress est une habitude nocive pour vous.

 

Bien évidemment, vous ne faites pas exprès de vous lever stressée, et pourtant chaque matin c’est la même chose, la situation vous échappe. La première étape pour éradiquer un comportement nocif consiste donc à en avoir conscience. Pour cela, il peut être intéressant de lister vos habitudes comme elles vous viennent à l’esprit en deux catégories :

 

  1. les habitudes qui vous servent ;
  2. les habitudes qui vous desservent.

 

Une fois cette seconde catégorie mise en exergue, prenez le temps de noter le contexte, l’état émotionnel, la situation… tout ce qui entoure cette habitude et ce qu’elle vous procure comme sensation (stress, détente, déception…).

 

Remplacer une habitude nocive

Vous avez identifié les habitudes dérangeantes ? C’est parfait. Passons à l’étape suivante : remplacer cette habitude par une meilleure routine. Car oui, le cerveau déteste tout ce qui s’apparente au vide et au manque. Il est donc beaucoup plus simple de remplacer une habitude nocive par une bonne habitude plutôt que de la supprimer sans substitut.

 

Par exemple, si vous avez tendance à boire beaucoup (trop ?) de café et que vous désirez ralentir (voire arrêter complètement) vous allez sans doute vous tourner vers une autre boisson chaude réconfortante (thé, chocolat), pour remplacer cette habitude plutôt que d’arrêter purement et simplement le café.

 

Une bonne habitude pour toi, une mauvaise habitude pour moi

Mais là où les choses se corsent, c’est qu’une habitude peut être bonne pour quelqu’un et mauvaise pour quelqu’un d’autre. Il n’existe pas de vérité universelle en la matière.

 

Imaginons deux femmes, Julie et Manon :

 

Julie est très stressée le matin. Elle met son réveil à 7h30, avale un café, prend une douche et part à 8 h de chez elle en courant pour arriver à l’heure au travail. Elle est fatiguée, elle a la sensation de ne pas avoir de temps pour elle et de passer à côté de sa vie. Si Julie décide de se lever à 6h30, pour savourer son café, lire, faire 15 minutes de méditation, prendre sa douche puis partir tranquillement au travail, dans ce cas elle se sentira sans doute beaucoup mieux dans sa vie. Cette habitude est donc positive pour elle.

 

Mais si Manon, qui finit son travail à 1h00 du matin pour le reprendre à 14h00 prend cette même résolution – se lever plus tôt pour profiter de ses journées – elle va accumuler la fatigue, se sentir mal à cause du manque de sommeil et se retrouver à surcharger ses journées. Cette habitude risque donc d’être davantage nocive que positive pour elle.

 

La clé consiste à avoir le bon dosage. Et pour cela il n’y a pas de secret : se connaître est essentiel. Connaître votre rythme biologique, vos envies, vos objectifs, ce qui vous rend heureuse, détendue… Personne ne peut savoir mieux que vous ce que vous désirez et comment y parvenir.

 

Se servir de l’ennéagramme pour construire une routine saine

L’ennéagramme est un modèle de personnalités divisant les comportements humains en 9 grands groupes, chacun avec des façons de vivre, de penser et de voir la vie différentes. Lorsqu’on comprend mieux nos schémas, cela facilite la connaissance que l’on a de nous même. vous pouvez en apprendre plus sur cet outil en lisant nos articles ICI et ICI.

 

Bien évidemment, il existe aussi de nombreuses variantes à l’intérieur de ces groupes. Si les valeurs et la compréhension générale sont identiques, les caractéristiques de chacun diffèrent et c’est en ce sens que nous développons notre unicité. Néanmoins, l’ennéagramme peut vous aider à accroître la connaissance de vous-même.

C’est pourquoi Fanny Huleux l’utilise dans le programme « Stable&Ancrée », qui vous permet d’avancer dans votre cheminement personnel pour vous diriger vers la vie que vous souhaitez avoir.

Nouveau ! Un « Agenda de routines » et tous les outils nécessaires pour constituer une routine efficace et positive sont intégrés au programme !

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Comment mettre en place une routine lorsque l’on a des enfants (et une vie bien remplie) ?

Dans l’absolu, nous aimerions toutes avoir une routine positive, qui nous permette de nous diriger vers nos objectifs, d’être en meilleure forme et d’être plus épanouies. Oui, mais… dans la réalité, tous vos essais se transforment très rapidement en échecs : un enfant malade le premier jour, une surcharge de travail le deuxième et une baisse de moral le troisième. Bref, au bout d’une semaine, cette belle idée disparaît comme par enchantement et votre routine non désirée – consistant à courir d’une tâche à une autre en espérant survivre à vos journées – reprend ses droits.

Lisez ce qui suit et mettez en place une routine positive que vous pourrez tenir sur la durée !

 

  1. Prise de conscience

Tout d’abord, prenez conscience que vous épuiser comme vous le faites ne rend service à personne : ni à votre partenaire, ni à vos enfants, ni à vous-même.

Des chercheurs ont mené des expériences pour savoir si le temps passé avec les enfants avait une incidence sur leur développement et leur épanouissement et en ont conclu que la qualité du temps passé avec eux primait sur la quantité du temps qu’on leur accordait.

Mais qu’est-ce que ce temps de qualité ? C’est simple, quand vous êtes avec vos enfants, soyez pleinement avec eux (et pas au téléphone, ni absorbée par vos pensées… bref, soyez dans l’instant présent, profitez du moment, communiquez). Il vaut mieux passer quinze minutes avec son enfant pendant lesquelles vous l’écouterez réellement qu’une heure pendant laquelle il aura la sensation de ne pas avoir été entendu et de passer après vos tâches prioritaires… et lorsque vous avez une tâche à accomplir, commencez par passer du temps avec lui puis demandez-lui de s’occuper seul un moment en lui expliquant pourquoi.

Une confusion fréquente : le temps de qualité ne consiste pas à créer des moments extraordinaires pleins de paillettes et de barbe à papa ni à faire de la vie une fête perpétuelle… Nous ne le répéterons jamais assez, il consiste à être réellement présente et disponible.

Ceci étant posé, une autre question se profile : lorsque vous êtes épuisée, parvenez-vous à accorder aux autres (et à vous-même) du temps de qualité ? Il est probable que non… Chacun a donc beaucoup à gagner à ce que vous puissiez prendre des moments pour vous ressourcer.

 

  1. Dans la pratique…

La théorie, c’est bien joli mais dans la pratique, que fait-on ?

  • Favorisez les activités que vous pouvez faire ensemble : vous aimez dessiner, cuisiner ? Vos enfants également ! Vous pouvez ainsi instaurer des activités communes. Sachez toutefois que plus ils sont jeunes, moins les enfants sont capables de rester longtemps sur une même activité. Lorsqu’ils se lasseront, vous pouvez leur indiquer que vous n’avez pas fini et leur demander de s’occuper calmement.
  • Lâchez prise et priorisez : dans cinq ans, vous souviendrez-vous d’avoir passé l’aspirateur ou d’avoir passé un merveilleux moment avec votre enfant ?
  • Segmentez les moments : penser que son enfant va pouvoir jouer seul pendant trois heures n’est pas réaliste (vous avez réellement des enfants ?), segmentez plutôt votre routine en plusieurs petits moments.
  • Faites des choix : vous accorder un moment seule en délégant (Papa, Mamie, Nounou…) ou pratiquer votre activité avec votre enfant (lui acheter un tapis de yoga, par exemple).
  • Prévoyez moins de choses mais faites les mieux (priorisez !) : si vous espérez faire les courses, passer au pressing, au square (les balançoires et le toboggan !) et être rentrée une heure plus tard pour cuisiner, vous êtes (vraiment très) optimiste ! Toutes les mamans le savent bien, c’est toujours au moment de partir, manteaux sur le dos, que le petit dernier a une envie pressante (enlever le manteau, passer aux toilettes, se laver les mains, remettre le manteau pendant que les plus grands s’impatientent et dix minutes – dans le meilleur des cas – sont déjà passées). Soyez réaliste !
  • Simplifiez-vous la vie ! Pour les courses, plutôt que de traîner les enfants dans toutes les allées du supermarché local (énervement garanti), choisissez de les emmener au marché le week-end (et de transformer cette corvée en bon moment, en les laissant chacun choisir leurs légumes préférés, par exemple) ou de récupérer vos achats au drive pour consacrer ce temps à autre chose.

 

  1. Votre routine

Bien évidemment, il vaut mieux s’accorder une heure de routine segmentée en plusieurs moments chaque jour que d’espérer avoir une routine de trois heures consécutives que vous ne pourrez pas tenir : votre routine doit tenir compte de votre mode de vie, de votre personnalité, de votre rythme biologique (vous lever à cinq heures alors que vous n’êtes pas matinale, vous y tenez vraiment ?) et de vos disponibilités.

Quelques idées :

  • Méditer quinze minutes une fois les enfants couchés ou avant leur réveil.
  • Lire chaque jour : savez-vous que vous transmettez beaucoup plus de choses à vos enfants par votre attitude et par vos activités que par ce que vous leur dîtes ? Si vous voulez que vos enfants lisent, lisez !
  • Prendre des temps de réflexion chaque jour (ce temps passé sur les réseaux peut-être ?)
  • S’appliquer à faire les choses en pleine conscience: lorsque vous vous promenez, seule ou avec vos enfants, soyez pleinement dans l’instant présent, idem lorsque vous cuisinez… (et non en train de ruminer la remarque désagréable de votre collègue ou le dossier Machin).
  • Faire de l’exercice quotidiennement : ça peut être marcher rapidement pour se rendre au travail, faire trente minutes de yoga, mettre de la musique et danser.
  • Faire un exercice et une session d’EFT : pour avoir une vision claire de vos objectifs, les atteindre et progresser chaque jour pour être de plus en plus épanouie, suivez un programme de développement personnel (certains blocages sont difficilement surmontables seule).
  • Pratiquer une activité seule une fois par semaine (cours de dessin, sport, chorale, théâtre, soin en institut…) pour pouvoir réellement n’accorder ce temps qu’à vous-même.

 

Pour approfondir sur ce thème, nous vous conseillons la vidéo ICI et l’article ICI.

Dans votre espace « Stable & Ancrée », vous disposez dorénavant d’un agenda de routines perpétuel et personnalisable ! Pour bénéficier de ce programme et de l’accompagnement de Fanny Huleux, cliquez sur la bannière !

 

5. Les histoires que l’on se raconte

S’auto-aider, est-ce que cela fonctionne vraiment ? C’est la question que je me suis posée après deux mois de cheminement dans le cadre du programme de coaching thérapie « Dépendance et co-dépendance ».

 

Pourquoi cette question ? Car j’ai réalisé à quel point on croit quelquefois se connaître par coeur… Et qu’on est finalement bien loin de sa vérité.

 

Vous le savez autant que moi, nous adorons répondre à la question « pourquoi…? ».

 

Quand j’ai découvert la dépendance affective, j’ai beaucoup lu à ce sujet et je me demandais souvent : « pourquoi suis-je dépendante affective ? Pourquoi est-ce que je n’ai pas des relations équilibrées, comme tant d’autres gens ? Pourquoi ai-je autant besoin d’un compagnon ? ».

 

En cours de lecture, je notais donc ce qui me faisait penser à moi et j’approfondissais en réfléchissant à tout, afin de répondre à ces « pourquoi ». J’étais méticuleuse. J’ai ainsi :

 

  • Cherché dans mon passé les raisons possibles à ma dépendance affective,
  • Ré-écrit mon histoire, 
  • Interprété des événements,
  • Étudié mon schéma familial…

 

Et au fil du temps, j’ai trouvé ces raisons (du moins, je l’ai cru).

 

C’est avec ces bagages et ces étiquettes que j’ai consulté, de façon occasionnelle, des thérapeutes. J’arrivais avec mes connaissances et j’annonçais dès le début à ma psy, mon énergéticienne, ma psychopraticienne… « j’ai vécu ça, ça et ça, je sais d’où vient ma dépendance affective, donc je veux travailler sur tel point afin de m’en débarrasser ».

 

Les choses bougeaient un peu… Mais sans véritable révolution. J’avançais, mais j’étais déçue de constater qu’à chaque nouvelle relation amoureuse, je retombais dans de vieux schémas de dépendance. Ce besoin intense de l’autre et de sa présence restait intact.

 

Puis, j’ai démarré le programme avec Fanny et j’ai découvert une nouvelle approche, déroutante. J’ai été surprise de voir qu’on parlait peu de dépendance. Bien moins que pendant un suivi thérapeutique, par exemple. À la place, beaucoup d’exercices d’art, une pastèque à balader partout avec soi et des questions « étranges ».

 

Un peu dubitative, je me suis prêtée au jeu, puisque j’étais là pour ça. Et au fil des semaines, sans que je comprenne vraiment comment la magie opérait, ma situation s’est mise à évoluer. Logique : quand on secoue la machine et qu’on met le doigt dans un rouage pour voir comment ça marche, tous les autres rouages bougent…

 

J’ai ainsi découvert la véritable origine de ma dépendance. Bien différente de ce que mon mental avait identifié depuis des années. Bien loin de l’histoire que je me racontais. Un élément de mon passé que je connaissais, mais que j’avais écarté comme cause potentielle car j’étais convaincue que je l’avais dépassé.

 

Cette prise de conscience a été très importante. Elle m’a fait comprendre exactement ce qui me rendait malheureuse et m’impactait, en amour, mais aussi à des niveaux inattendus de ma vie.

De moi-même, et par la simple thérapie parlée, je ne pense pas que j’aurais pu toucher un tel niveau d’introspection et de travail en profondeur, qui a fait émerger naturellement cette prise de conscience.

 

C’est le problème quand on fait beaucoup de développement personnel par soi-même : on croit alors tout comprendre de soi.

 

D’une certaine manière, c’est le cas. On dessine mentalement une carte de notre vie et de notre personnalité. On y colle plein d’étiquettes. On a l’impression d’avoir identifié tous nos problèmes. On croit bien se connaître.

 

Mais il y a une zone que l’on ne voit pas, qui se cache dans notre dos, dans notre ombre. Elle ne veut surtout pas être vue, alors elle détourne notre attention vers d’autres problèmes, nous faisant croire qu’ils sont la source de tous nos maux. Cette zone nous manipule en nous faisant croire qu’on sait et qu’on change, alors qu’en réalité, c’est en elle que se cache la réelle source de notre souffrance.

 

Le programme m’a permis de soudain mettre en lumière cette zone d’ombre. Car :

 

  • En sortant de ma zone de confort thérapeutique (dans mon cas, l’écriture et la lecture),
  • En bénéficiant de la dynamique de groupe,
  • En me faisant sortir de ma tête et en me ramenant dans le corps et les émotions,
  • En me poussant vers des exercices qui ne m’attiraient pas ou que je ne comprenais pas…

 

J’ai enfin réalisé l’avancée magistrale dont j’avais besoin.

 

J’ai alors compris qu’en thérapie comme dans la vie, c’est dans la nouveauté, la prise de risque, le challenge, que les prises de conscience peuvent émerger. Quand on ne contrôle plus rien, l’inconnu a enfin la place pour apparaître.

 

4. Le poids de la dépendance affective

Quand j’ai identifié il y a cinq ans que j’avais des comportements de dépendante affective, j’ai été horrifiée : pour moi-même, mais aussi pour mes ex-compagnons, à qui j’avais fait subir toutes les conséquences de cette dépendance. Quelques exemples parmi d’autres :

 

  • Demande incessante d’attention et de preuves d’amour ;
  • Peu de respect pour l’individualité de chacun ;
  • Auto-infantilisation qui pousse l’autre à tout prendre en main au quotidien et à s’occuper de moi comme un enfant ;
  • Besoin de fusion et de contrôle aboutissant à un couple refermé sur soi.

 

Face à un bilan aussi implacable, on pourrait penser que toute personne adulte et responsable aurait une prise de conscience et ne se laisserait plus jamais aller à de tels comportements. C’est ce que j’ai moi-même pensé, au début.

 

Mais ce que la plupart des gens souffrant de dépendance (affective ou autre) ignorent, c’est que la conscience du problème n’est pas suffisante pour empêcher les comportements.

 

Je crois qu’il est illusoire de vouloir dominer de tels automatismes uniquement grâce au mental. Le besoin d’amour, de sécurité et de certitude, ainsi que la peur d’être abandonnées, sont extrêmement forts chez les personnes souffrant de dépendance amoureuse.

 

Concrètement, malgré toutes mes lectures, mon travail d’introspection par l’écriture, mes séances de psy, ma compréhension poussée de mes mécanismes, je ne pouvais m’empêcher de reproduire mes schémas lorsque j’entrais dans une relation.

 

Quand une situation survenait dans mon couple qui chatouillait ma crainte de l’abandon, peu importe ce que ma tête avait pu comprendre à propos de la dépendance : mon corps réagissait excessivement, avec son lot d’émotions débordantes et de comportements inappropriés.

 

Malheureusement, nous ne sommes pas les seules à en souffrir. La dépendance affective a un grand impact sur l’autre, celui qui accompagne, aime et tente de rassurer. Mes partenaires ont toujours fait de leur mieux pour me soutenir, consciemment ou pas. Et j’ai réalisé les efforts énormes que cela leur demandait durant un exercice du programme « Dépendance et codépendance ».

 

Au début du programme, Fanny nous a donné une tâche qui me semblait à la fois ridicule et infaisable : acheter un fruit très lourd (une pastèque !) et le promener partout avec moi pendant… trois semaines ! Nous devions la « décorer » avec tout ce qui nous pèse dans notre dépendance affective : j’ai donc noté sur des petits papiers mes blocages, peurs, comportements, et je les ai scotchés sur la pastèque. Drôle de compagne !

 

Il s’est alors passé quelque chose de surprenant. Peu de temps après le début de l’exercice, je me suis rendu compte que depuis le début, c’est mon compagnon qui portait ma pastèque.

 

Pour la sortir de voiture, la bouger dans la maison, l’emmener quelque part… Il l’attrapait naturellement et je le laissais faire en le regardant.

 

Cela me semblait à la fois pas très juste et à la fois naturel. Bien sûr, c’était ma pastèque et mon choix de faire cet exercice. Mais après tout, c’était très lourd et il était plus costaud que moi… Logique qu’il s’en occupe, n’est-ce pas ?

 

Quand j’étais seule, au contraire, j’emmenais ma pastèque comme une grande. Elle me semblait très lourde, me faisait mal au dos. J’étais très agacée de devoir la promener partout.

 

J’ai rapidement fait le lien avec la façon dont ma dépendance affective pesait sur mon partenaire.

 

Quand j’étais seule, j’assumais comme une grande. Mais dès que je rejoignais mon compagnon, je m’effaçais automatiquement et il prenait la responsabilité de mon fardeau.

 

Le parallèle était évident : célibataire, je me gère, je m’occupe de moi-même et je ressens lourdement le poids de ma dépendance amoureuse (solitude, abandon, besoin de présence). En couple, je me déleste de ce poids sur mon partenaire, qui se retrouve à gérer seul quelque chose qu’il n’a pas demandé et dont il n’est pas responsable.

 

J’ai été surprise qu’une simple pastèque puisse révéler tant de choses. Très rapidement, cet exercice a mis en lumière une dynamique qui pourrit silencieusement mes relations amoureuses depuis toujours.

 

Maintenant que j’ai pris conscience de ce réflexe, je m’ouvre aux solutions pour en sortir… Pour ça, j’ai confiance en Fanny et en ses exercices surprenants : qui sait ce qui nous attend pour l’exercice de la semaine prochaine ?

(Pitié, pas un melon !).

Routine VS Routine

Considérée longtemps comme ennuyeuse et comme un obstacle au progrès, la routine prend aujourd’hui un tout nouveau sens : pas une influenceuse beauté qui ne propose sa routine de soins ou un coach sportif sa routine forme.

Et en développement personnel ?

Grâce aux études universitaires et scientifiques, il est aujourd’hui admis que la routine constitue un socle sur lequel on s’appuie pour améliorer sa vie et être plus performante, plus sereine et plus heureuse… à la condition qu’elle soit construite et réfléchie, bien évidemment.

 

La routine, c’est quoi ?

C’est le fait de répéter chaque jour des actions que l’on fait sans réfléchir parce qu’elles sont devenues automatiques.

 

La routine négative

C’est celle qui s’est installée de façon insidieuse, sans avoir été choisie. Elle n’est pas réfléchie et ne correspond pas aux envies et aux objectifs de vie de la personne qui la suit.

Prenons un exemple :

Routine : Julie se lève chaque matin en retard, elle se prépare à la « va-vite » puis court pour attraper son train. Elle effectue un travail qui ne l’intéresse pas mais qui lui permet de subsister. Le midi, elle déjeune d’un sandwich qu’elle achète dans une boulangerie avant de faire quelques menus achats qui ne lui serviront peut-être pas mais qui lui font plaisir sur le moment. Le soir, elle rentre épuisée et dîne d’un plateau télé. Comme elle a l’impression de ne pas avoir profité de sa journée, elle regarde des émissions jusque tard dans la nuit, même si elle sait qu’elle aura du mal à se lever le lendemain.

Envies : Julie rêve secrètement de changer de travail ; elle aimerait écrire un roman mais se dit qu’elle écrira le jour où elle aura le temps. Elle aimerait avoir une vie sociale plus riche et faire un peu de sport.

 

La routine positive

C’est celle que l’on a construit consciemment en fonction de ses objectifs, en y intégrant des éléments qui permettent de se diriger vers ses objectifs, d’être sereine et en bonne santé.

 

Reprenons notre exemple :

Routine: Julie se lève suffisamment tôt pour pouvoir se préparer tranquillement et méditer quinze minutes avant de partir à la gare. Elle s’y rend à pied et profite pleinement de cette promenade. Dans le train, elle s’isole des autres passagers en mettant ses écouteurs et en écoutant une musique relaxante. Elle écrit dans un carnet toutes les idées qui lui viennent et qui lui permettront d’écrire un nouveau chapitre de son roman le soir. Elle n’aime pas plus son travail mais elle a averti son directeur qu’elle souhaitait évoluer. Elle commence un stage le mois prochain.

Le midi, elle se rend dans une salle de sport et s’entraîne pendant une heure puis déjeune tranquillement dans un parc. Le soir, elle prend un verre avec des amis puis rentre et dîne légèrement avant d’écrire pendant une heure. Elle regarde un épisode de sa série préférée puis accomplit sa routine du soir (Affirmations, méditation, routine de soins) et s’accorde du temps pour réfléchir à son avenir. Elle s’endort tôt et sereinement.

Bien évidemment, nous savons toutes que cette deuxième option permettra à Julie de se diriger vers ses objectifs, contrairement à notre premier exemple, mais qu’en est-il de vous ?

 

Votre routine 

Répondez maintenant aux questions suivantes et déterminez ce qui, dans votre vie, relève d’une routine positive et ce qui est négatif.

Quelles sont les actions que vous effectuez tous les jours sans même y réfléchir ? (Matin, midi, soir)

Quelles sont, parmi ces actions, celles qui vous plaisent et que vous souhaitez garder parce qu’elles sont bonnes pour vous ?

Quelles sont celles que vous aimeriez proscrire ?

Prenez-vous du temps pour vous poser, pour réfléchir ou pour méditer ? (Ou courez-vous toute la journée ?)

Vos habitudes de vie sont-elles bénéfiques pour votre santé ? Et pour votre esprit ?

Cette année, votre vie a-t-elle évolué dans la direction que vous souhaitez lui donner ?

 

Pour aller plus loin sur ce sujet, nous vous conseillons la vidéo suivante, à consulter ICI!

Nouveau ! Dans le programme « Stable&Ancrée », vous trouverez désormais un « Agenda de routines » et tous les outils nécessaires pour constituer une routine efficace et positive.

Cliquez sur la bannière pour plus d’infos !

Les 4 points à travailler pour trouver la stabilité

Je me dévalorise, je n’arrive pas à vivre sans les autres, ça me fait peur. L’instabilité peut faire naître de désagréables sensations. Vous ne vous sentez plus maître de votre propre bateau et avez l’impression que tout le monde est en capacité de le naviguer… Tout le monde sauf vous. Heureusement, pour réussir et retrouver l’équilibre et la stabilité il y a des solutions. L’essentiel c’est de passer à l’action.

 

1.   La communication avec soi et les autres

 

Pour trouver (ou retrouver) la stabilité, un point important à travailler, c’est la communication. Et lorsqu’on pense communication la première chose qui nous vient à l’esprit : c’est les autres. Évidemment c’est essentiel. L’homme est un être social et a besoin d’un lien avec les autres pour se sentir en sécurité. Mais pour obtenir un équilibre, la communication avec soi est tout aussi nécessaire.

 

Le saviez-vous ?

 

Lorsqu’on évoque la communication avec soi, on fait notamment référence à notre dialogue intérieur. Car oui, nous produisons environ 4 000 mots à la minute… Dans notre tête ! Autrement dit, nous parlons davantage avec nous même qu’avec les autres. Travailler son dialogue intérieur peut donc être très utile (et même indispensable) pour retrouver la stabilité.

 

Comment avoir une bonne communication ?

 

Pour devenir un bon communiquant, la première étape consiste à mettre de la conscience et de la bienveillance dans vos échanges avec les autres, mais aussi dans votre dialogue intérieur. Là, tout de suite, demandez-vous comment vous vous parlez à vous-même. Avez-vous des paroles d’encouragement ? De réconfort ? Ou au contraire êtes-vous dans la colère ? Des phrases telles que « je n’en suis pas capable » tournent-elles en boucle dans votre tête ?

 

Il est important d’avoir conscience de la façon dont vous vous parlez, car votre discours peut générer de véritables difficultés (voire des blocages) dans les périodes plus délicates. À l’inverse, la bienveillance vous permettra toujours de rebondir.

 

2.   Se respecter

 

Quand on met de la conscience dans son discours intérieur, que l’on apprend (ou réapprend) à s’écouter, un autre phénomène se produit : on se respecte davantage. C’est logique. Mettre en lumière ses ressentis permet d’en tenir compte. Deux choix s’offrent alors à vous :

 

  • Nier vos sentiments : vous mettez de côté vos ressentis pour faire plaisir aux autres ou par peur de vous retrouver seule par exemple. Sauf que plus on les enfouit et plus on oublie ce que l’on veut vraiment et quelles sont nos valeurs. Autrement dit, on se perd.

 

  • Respecter votre ressenti : vous agissez en acceptant votre ressenti et en le respectant. Résultat ? Vous faites des choix en accord avec vos valeurs et non celles des autres.

 

3.   L’indépendance

 

Vous avez tendance à vous sentir vide lorsque vous êtes seule ? Un sentiment d’insécurité s’empare de vous ? Vous pressentez sans oser le dire à voix haute que la dépendance n’est pas loin ? C’est un point important à travailler quand on recherche la stabilité.

 

Vous pouvez par exemple faire tous les efforts du monde pour attirer l’attention de votre partenaire, si vous attendez de lui qu’il comble vos insécurités, vous allez forcément être déçue à un moment donné ou à un autre. Cela sera notamment le cas lorsque :

 

  • vous vous attendez à des choses ou comportements que vous n’avez jamais communiqués à l’autre ;
  • vous attendez de votre partenaire qu’il change pour correspondre exactement à ce que vous désirez d’une relation ;
  • vous vous attendez à ce que votre partenaire satisfasse inconditionnellement tous vos besoins.

 

L’attente de l’autre et la dépendance affective sont véritablement toxiques. Lorsqu’une personne dépend entièrement de l’autre , qu’elle y place tous ses espoirs, son bonheur, ses envies… Ça ne peut pas fonctionner.

 

4.   Se connaître

 

Finalement, la stabilité ne reviendrait-elle pas à se connaître ? Si. Et pour atteindre l’équilibre, vous devez toujours être en mesure de répondre à la question : qui suis-je ? Et qu’est-ce que je veux ?

 

Lorsque vous êtes dans l’instabilité émotionnelle, que vous ne parvenez pas à poser des limites ou accepter les autres tels qu’ils sont, c’est que votre équilibre est sans doute perturbé. Pour le retrouver, vous allez devoir travailler sur un élément dont vous n’avez sans doute plus l’habitude : vous-même.

 

Le point de départ d’une relation, d’un emploi, d’une famille, d’une habitude de vie : c’est la connaissance de soi. Savoir vers où aller, c’est avant tout savoir ou VOUS vous souhaitez aller (et personne d’autre).

Pour en apprendre plus sur ce sujet, cliquez ICI et pour vous aider dans votre démarche, le programme « Stable et Ancrée » proposé par Fanny Huleux sera parfait: cliquez sur la bannière!

 

Améliorer ses relations grâce à l’Ennéagramme…
Avec Béatrice Foenix-Riou et Asunción Valderrama

Béatrice Foenix-Riou et Asunción Valderrama sont les deux auteures du livre « L’Ennéagramme pour les nuls » que vous pouvez découvrir en lisant notre article ICI. Découverte des différents profils, de leurs caractéristiques, mais aussi de leurs travers, ces deux passionnées vous ouvrent la voie vers la connaissance de l’ennéagramme.

 

Comment ont-elles découvert cet outil ? Quel bénéfice majeur ressort de cette lecture des différents types de personnalités ? De ce changement de perception de soi-même, dans ses relations familiales, au sein du couple ? Cette interview à trois voix vous livre toutes les clés pour mieux comprendre comment se servir de l’ennéagramme pour améliorer sa relation à l’autre et à soi-même.

 

Et pour découvrir l’intégralité de ce moment d’échange et de compréhension de l’autre, vous pouvez aussi visionner l’interview en cliquant sur la bannière !

 

À quoi sert l’ennéagramme ?

 

L’ennéagramme est avant tout un outil de connaissance de soi, qui nous révèle assez précisément pourquoi nous sommes ce que nous sommes et pourquoi nous agissons comme nous agissons. Il nous transmet une profonde compréhension de nous-même et des autres et, ce faisant, il facilite les relations et la communication entre les personnes. Il présente également un autre bénéfice considérable : cesser d’avoir des attentes trop importantes vis-à-vis de son entourage.

 

L’objectif de l’ennéagramme est finalement d’accepter la différence des uns et des autres pour se réaliser soi-même et vivre de façon harmonieuse avec les autres.

 

La découverte de l’ennéagramme pour Asunción Valderrama

 

Asunción Valderrama est bibliothécaire, un métier dans lequel elle s’épanouit au contact des autres. Comme pour l’ennéagramme, dans cette profession, l’aspect relationnel prime.

En parallèle de son emploi, elle se forme également à l’accompagnement spirituel (travail de cheminement avec l’autre pour l’aider à voir ce qui pourrait être approfondi dans sa vie et sa relation à Dieu).

 

Au cours de cette formation, plusieurs outils de connaissance de soi sont présentés dont le MBTI et l’ennéagramme. Le coup de cœur avec l’ennéagramme est immédiat. Asunción décide alors d’approfondir le sujet et de se perfectionner, et suit le cursus de certification de maître praticienne à l’Institut français de l’Ennéagramme. Elle anime depuis plus de 10 ans des formations sur le sujet.

 

La découverte de l’ennéagramme pour Béatrice Foenix-Riou

Béatrice Foenix-Riou a baigné dans le monde de l’information en se spécialisant dans la recherche et la veille sur internet. La découverte de l’ennéagramme ? Elle se fait totalement par hasard, à l’occasion d’un déjeuner professionnel avec Asunción Valderrama. Durant le déjeuner, cette dernière évoque le fait qu’elle a recours à l’ennéagramme dans sa gestion d’équipe pour faciliter la communication avec les autres…

 

Cette discussion suffit à attiser la curiosité de Béatrice qui, de retour chez elle, se penche directement sur le site de l’Institut français de l’Ennéagramme. La description des types de personnalités provoque un sentiment étrange. Elle a l’impression que l’un des profils est écrit pour elle. Il évoque ce qui lui tient à cœur, ses motivations profondes, mais aussi ses peurs profondes… La curiosité se transforme alors en véritable intérêt. Et c’est le début d’une série de formations, qui la mènera à la certification de maître praticienne auprès de l’Institut, et à l’animation de formations avec Asunción.

 

De l’ennéagramme à un changement de perspective

 

Pour Béatrice Foenix-Riou, la découverte de l’ennéagramme marque un changement radical dans sa façon de voir le monde, de le comprendre et de se comprendre elle-même. Cela fait aussi émerger les angles morts de son champ de vision.

 

Appréhender le mécanisme de l’ennéagramme permet de prendre conscience du fonctionnement de ses centres d’intelligences (instinctifs, émotionnels…).

Mais ce n’est pas tout.

Cela permet également de déceler ses propres dysfonctionnements, comme par exemple les mécanismes de défense que l’on met en place par automatisme.

 

L’ennéagramme livre finalement un véritable tableau de bord. C’est une cartographie de sa personnalité, comprenant ses caractéristiques profondes, mais aussi des alertes qui s’activent lorsque l’ego prend les commandes. À quoi servent ces alertes ? Elles nous disent de revenir au moment présent pour vivre les choses en conscience.

 

Attention toutefois, les automatismes reviennent vite, c’est pourquoi l’exercice est une attention de tous les instants. L’ennéagramme n’est pas un remède miracle.

 

Quels changements provoque l’ennéagramme dans les relations ?

 

Dans les relations, l’ennéagramme permet de mieux comprendre l’autre et d’avoir davantage de bienveillance. Tout le monde n’a pas le même objectif de vie et en prendre pleinement conscience permet d’améliorer la communication avec autrui.

 

Comment faire lorsque son partenaire ne s’intéresse pas à l’ennéagramme ?

 

Dans un couple, pour que chacun puisse mieux se comprendre grâce à l’ennéagramme, il est essentiel de communiquer. Expliquer son propre comportement avec le prisme de l’ennéagramme peut aider son partenaire à mieux vous décrypter et à percevoir tout l’intérêt de cet outil.

 

Mais la patience est également de rigueur. Il ne faut pas chercher à le convaincre à tout prix sous peine d’obtenir l’effet inverse et de le braquer.

L’ennéagramme est une reconnaissance de soi ; c’est pourquoi il est essentiel de laisser le temps et la liberté à l’autre de s’y intéresser ou non.

 

Décoder le langage de l’autre avec l’ennéagramme

Les messages que nous envoyons ne sont pas du tout perçus de la manière dont nous le pensons. L’interlocuteur entend le discours prononcé d’une façon qui peut être déformée selon son ennéatype. Des paroles d’encouragement peuvent par exemple être perçues comme décourageantes par la personne à qui elles s’adressent. Entre différents profils, le changement de langue peut être total. Il faut donc passer par un véritable apprentissage pour comprendre l’autre.

 

Pour apprendre les différents dialectes de l’ennéagramme, la meilleure solution consiste à suivre des stages. Cela permet de véritablement voir les différentes façons dont les personnes incarnent un type. Cette étape est essentielle. Il ne faut pas en rester aux livres, aux vidéos, aux podcasts…

 

On ne parle pas le même langage et deux personnes de profil identique peuvent être très différentes. La motivation peut rester la même, mais les mécanismes diffèrent (selon l’éducation par exemple).

 

Penser décoder l’autre en lisant une simple description puis l’identifier représente l’erreur la plus courante de typage. À l’inverse, on pense parfois qu’une personne est si différente de nous qu’elle ne peut pas être du même type alors que ce n’est pas forcément le cas. Il est en effet possible d’avoir un niveau de conscience différent et une façon de l’exprimer totalement opposée, mais la motivation profonde reste la même.

 

Typer son partenaire… Bonne ou mauvaise idée ?

 

N’essayez pas de typer votre partenaire. Non seulement, vous pouvez facilement vous tromper, mais surtout, c’est à lui seul de s’y intéresser pour comprendre et identifier ses propres mécanismes.

 

La recherche et le cheminement que l’on suit pour comprendre nos mécanismes profonds relèvent d’une expérience personnelle. Vouloir catégoriser son partenaire à sa place est le meilleur moyen de biaiser le typage.

 

Choisir son partenaire en fonction de son type

 

Choisir son futur partenaire en fonction de son type n’a pas grande utilité. Tous les ennéatypes peuvent s’entendre. Néanmoins, lorsqu’une personne est dans son ego (on dit qu’elle est en « désintégration »), lorsqu’elle a perdu la mise en conscience de ses actes et agit par automatisme, la relation avec elle peut être plus complexe. Dans ce cas, en effet, l’insécurité, l’automatisme et les mécanismes de défense dominent chez elle et prennent le dessus. Il faut savoir que ces systèmes de défense se mettent en place dès l’enfance et se poursuivent ensuite par automatisme, de façon inconsciente ou sans que l’on ait trouvé les ressources pour les dépasser.

 

Mais il faut être conscient que tous les types sont par moment dominés par leur ego. Personne ne peut en permanence être dans son essence. Les moments de « désintégration » peuvent durer de quelques secondes à des jours entiers, des mois, des années… Ils peuvent donc être très courts ou très longs. Le « retour à la normale » a lieu lorsqu’on repère les automatismes de notre ego, et qu’on reprend le contrôle de nos réactions, de nos émotions et de nos pensées. Autrement dit, lorsqu’on enlève le mode automatique pour reprendre sur un mode manuel, et qu’on agit en conscience.

 

Que peut-on en conclure ? Peu importe l’ennéatype de son partenaire ; chacun est par moment dominé par son ego… C’est tout à fait normal.

 

Comment accueillir les moments de « désintégration » de son partenaire ?

 

Pour accueillir et sécuriser son partenaire dans un moment de désintégration, il est important de ne pas appuyer là où ça fait mal. Il faut aussi mettre de la conscience sur le fait que lorsqu’un proche ne va pas bien, son mal être a un impact sur nous. Il faut donc être en mesure de parler à la personne, de la sécuriser tout en comprenant ses mécanismes. Autrement dit, il faut utiliser son langage.

 

Nous avons tous tendance à privilégier un centre d’intelligence, et cela se ressent dans le dialogue. Une personne qui utilise le centre émotionnel en priorité par exemple, réagira différemment d’une autre qui privilégie le centre mental.

 

Lorsqu’on perçoit une personne en « désintégration », la meilleure chose à faire consiste à comprendre le phénomène et à tenter de l’accepter dans l’instant présent.

 

Routine de vie… Et ennéagramme

 

Les routines à adopter seront différentes selon les profils. Et cela va même plus loin. Une routine adaptée à un certain profil peut devenir toxique pour un autre. Il est donc impossible de généraliser.

 

Pourquoi le MBTI est plus utilisé que l’ennéagramme dans les entreprises ?

 

La réponse est simple : le MBTI est beaucoup plus rapide à mettre en application. Un test contenant une centaine de questions est posé. Les réponses permettront ensuite de définir le profil et de dresser un portrait du salarié.

 

Le fait qu’aucun test ne permette de comprendre réellement son type rend l’exercice de l’ennéagramme plus complexe. Cela demande davantage d’engagement et d’intérêt. Mais l’ennéagramme dévoile également bien plus de nous que le MBTI. C’est en effet le seul modèle d’analyse de la personnalité qui soit « dynamique », et décrive la personne quand elle va bien, quand elle va mal, et dans les niveaux intermédiaires.

 

L’ennéagramme et la parentalité : comment le rapport aux enfants et à la famille évolue-t-il ?

 

L’ennéagramme peut véritablement changer le rapport à la famille. Pardon, douceur, changement… Il apporte beaucoup. Néanmoins chacun des membres de la famille doit suivre un cheminement personnel pour découvrir son type. Essayer de typer ses enfants est souvent source d’erreur. Les parents ont en effet tendance à percevoir plus fortement les moments de désintégration que les moments d’intégration. Ils n’arrivent pas à appréhender l’enfant de façon objective, dans sa généralité. L’émotionnel prend le dessus et ils peuvent avoir tendance à sur-analyser un seul trait de personnalité au détriment des autres.

 

Mais de façon générale, l’ennéagramme permet d’apaiser les tensions et de créer une sérénité familiale basée sur la compréhension, la tolérance et la bienveillance.

 

On peut en conclure que l’ennéagramme n’est pas seulement théorique. Il s’agit d’une rencontre de personnes, de relations, de l’humain et de ressentis. On ne peut pas typer une personne, mais on peut en revanche se découvrir et devenir une meilleure personne. Le livre « L’ennéagramme pour les nuls » est une excellente base pour découvrir le sujet. Et si vous désirez par la suite approfondir, rien ne vaut un stage.

 

 

et le site https://enneagramme-explorations.com.